1 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
1 faire un grand pas. Il fonde d’autre part, avec l’ argent gagné, un prix considérable, destiné à récompenser ceux qui travaillè
2 , n’êtes-vous pas torturé par la pensée que votre argent contribue à prolonger un massacre ? — Nullement, répondit-il. Car tou
3 vaut rien pour conduire la cité, pour gagner de l’ argent , pour faire des choses sérieuses… Et cependant, une société où les va
4 que la seule tâche sérieuse était de gagner de l’ argent en attendant que les choses s’arrangent d’elles-mêmes. Or, en réalité
5 ipe pour mesurer la valeur de nos actes : c’est l’ Argent . Et quand il n’y a plus d’argent, c’est la misère. Et quand la misère
6 actes : c’est l’Argent. Et quand il n’y a plus d’ argent , c’est la misère. Et quand la misère est trop grande, alors c’est l’É
7 ge de tout mettre au pas. Le malheur, c’est que l’ Argent et l’État sont des principes qui ne valent rien dans le domaine de l’
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
8 térialiste modéré ne veut prévoir que le profit d’ argent et l’augmentation du confort. Il refuse de se demander à quoi servira
9 fort. Il refuse de se demander à quoi servira cet argent ou si le confort matériel favorise un bien spirituel. À la première d
10 le prix de deux chars d’assaut. On trouvera de l’ argent pour 40 chars, mais si je demande qu’on double un budget culturel, on