1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 est beaucoup plus grave, une tentation. Il flatte au cœur de notre angoisse morale et matérielle le désir lâche d’un « ord
2 d’un « ordre » imposé par la force, d’une « mise au pas » brutale qui nous dispense de nous sentir les responsables de la
3 ldats, qui pour une fois s’avisèrent de résister. Au premier coup de feu, la petite armée des chemises noires s’enfuit dan
4 ussi la plus naturelle et la plus instinctive : «  Au signal du danger, armons-nous ! » L’instinct ancestral de l’homme, c’
5 e conduit l’État qui veut se maintenir à peu près au niveau du voisin, à perdre la mesure de ce qu’il peut dépenser sans s
6 re. Mais supposez que cette question soit résolue au mieux de nos possibilités de vie normale. Il s’agira maintenant d’uti
7 e tâche est de tout mettre en œuvre pour échapper au cercle de la guerre totale. Je crois que le seul moyen sérieux de rés
8 pas d’armures ni de lances : ils trichèrent donc au jeu où l’adversaire devait gagner, et se défendirent avec leurs moyen
9 stres, ne satisfaisait plus depuis bien longtemps au besoin de croire de la majorité du peuple. Nous voulons croire à la m
10 s les trois infaillibles, je ne crois pas manquer au devoir de charité en jugeant parfaitement grotesque leur impossible p
11 arfaitement grotesque leur impossible prétention. Au fanatisme, il convient d’opposer une certaine douceur amusée. Voltair
12 ondamnons, ce sont des solutions et des doctrines au nom desquelles on veut réglementer le tout de l’homme, quand il s’agi
13 . Conclusions d’une conférence prononcée à Genève au mois de mai 1938, sous les auspices de Zofingue et de l’Association c
2 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
14 cours plein d’élévation. Comment prendre vraiment au sérieux un drame qui se dénoue si facilement, un héros dont l’activit
15 uple, surtout dans les petits cantons, a déjà mis au rang des saints (bien que la canonisation se fasse attendre). Mais là
16 ale. Le concile de Constance venait de mettre fin au Grand Schisme de la catholicité. Au pape d’Avignon, au pape de Rome,
17 de mettre fin au Grand Schisme de la catholicité. Au pape d’Avignon, au pape de Rome, à l’antipape qu’on avait tenté de le
18 and Schisme de la catholicité. Au pape d’Avignon, au pape de Rome, à l’antipape qu’on avait tenté de leur opposer — et tou
19 une réforme. On l’avait fait monter sur le bûcher au mépris de la parole donnée. Il semblait que la chrétienté se regroupa
20 ne injustice flagrante commise par ses collègues, au cours d’un procès, le décide à déposer sa charge et à se retirer dans
21  frères mendiants » qui s’en vont sur les routes, au hasard, abandonnés au souffle de l’Esprit. Il fait part à sa femme de
22 i s’en vont sur les routes, au hasard, abandonnés au souffle de l’Esprit. Il fait part à sa femme de cette terrible décisi
23 mme de cette terrible décision, et elle l’accepte au terme d’une lutte héroïque avec elle-même. Alors commence la vie de s
24 s pèlerins deviennent plus fréquents, qui montent au Ranft pour voir l’ermite fameux. Les uns poussés par la curiosité, le
25 cessives. Pendant la nuit, le curé de Stans monte au Ranft, et il adjure le solitaire de tenter un dernier effort. On ne s
26 e la personne nous échappe, si nous nous limitons au savoir historique. J’entends qu’il est très difficile, sur les docume
27 tent surtout en valeur de nos jours : la dévotion au Saint-Sacrement, à la Vierge et aux saints, l’ascétisme, les visions,
28 s avec grand sérieux comme saintes et nécessaires au salut. Avec tout le soin dont j’étais capable, je me suis efforcé de
29 es mœurs ecclésiastiques sont choses si courantes au Moyen Âge qu’il serait imprudent d’y chercher un trait spécifique de
30 Initié en Alsace par le marchand Rulman Merswin, au xive siècle, ce mouvement plus ou moins hérétique n’est pas sans d’i
31 s pas catholique, mais pas davantage protestante, au sens moderne, et qui se rapprocherait plutôt de celle des sectes myst
32 résentants vécurent en Suisse allemande du xiiie au xve siècle, et Nicolas de Flue ne saurait s’expliquer — dans la mesu
33 i avait parlé ? Et la première visite qu’il reçut au Ranft ne fut-elle pas précisément celle d’un pèlerin « ami de Dieu »,
34 irectement de cette espèce de réaction intérieure au formalisme romain, qu’ont représenté les Amis de Dieu. Et l’on conçoi
35 s recueils de documents sur Nicolas que publiait, au lendemain de la guerre, Robert Dürrer, historien du canton d’Unterwal
36 tion des cantons réformés se rendit en pèlerinage au Ranft et « sur les lieux consacrés par le souvenir du Frère Claus ».
37 Chose curieuse, elle est extrêmement défavorable au Bienheureux. On y sent l’agacement de l’auteur à voir le nom et les c
38 Frère sans cesse revendiqués par les protestants au cours des disputes concernant la politique et le régime des pensions.
39 ision des épées », que Nicolas avait fait peindre au mur de sa cellule. Luther l’interprétait comme une prophétie contre l
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
40 arquait pas qu’elles étaient sans commune mesure. Au moraliste qui s’indignait, il aurait simplement répondu que les affai
41 sont régies par des lois inflexibles. Et surtout, au développement formidable et angoissant des faits, ils ont opposé des
42 uple, disait Marx. Je lui réponds que sa croyance au Progrès est l’opium de la culture. S’il fallait résumer rapidement le
43 oute l’existence dans ses plus minutieux détails. Au Moyen Âge, la théologie. Dans toutes ces civilisations, l’action obéi
44 st l’État-providence qui se charge de tout mettre au pas. Le malheur, c’est que l’Argent et l’État sont des principes qui
45 xtraordinaire décadence du langage, en tous pays. Au cours des siècles précédents, les hommes d’une même société s’entenda
46 tantôt l’établissement d’une hiérarchie nouvelle au prix d’une révolution, tantôt la suppression physique de tous ceux qu
47 fit songer irrésistiblement à un dialogue d’Alice au pays des Merveilles (qui est un de mes livres préférés), dialogue don
48 ée, mais dont les signes sont partout. L’appel au dictateur Or maintenant, de cette angoisse monte un appel, le form
49 es réformes matérielles sont inutiles et tournent au malheur. Car le mal qui est dans l’action n’a pas d’autres racines qu
50 eurs efforts, même les plus sincères, aboutissent au malheur de l’homme. Dans ce monde qui a perdu la mesure, le seul devo
51 ividualiste de la Grèce répond l’étatisme romain. Au collectivisme sacral du Moyen Âge répond la révolte individualiste de
52 Car ce problème a été résolu, cet idéal réalisé, au ier siècle de notre ère, par les communautés de l’Église primitive.
53 ises parce qu’elles sont le type même des groupes au sein desquels la culture d’Occident a toujours trouvé ses mesures. Bi
54 hoisi, peut donner le meilleur de soi-même, aller au terme de sa pensée, jusqu’à l’acte qui la rend sérieuse. Refaire un m
55 Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, au service du pays, ce n’est pas pour défendre des fromages, des conseil
56 ura du péché sur la terre. Non, l’heure n’est pas au facile optimisme, dans une Europe tout obscurcie par la menace des av
57 36. d. Une note précise : « Conférence prononcée au Rathaus de Zurich, le 15 janvier 1940. — Le manque de place nous a co
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
58 e », tant par en haut que par en bas. La croyance au Progrès nous a mis des œillères. Et quand soudain la route normale se
59 ne croit pas en Dieu ne sait pas non plus croire au diable, et ne sait pas le reconnaître. À l’origine de notre aveugleme
60 i nul effort spirituel ne les oriente, aboutiront au despotisme de l’État. Et contre tout l’« économisme » de son temps, i
61 ont pas su imaginer le mal parce qu’ils croyaient au bien fait de main d’homme. « Mea culpa » des militaristes, qui n’ont
62 idéaux et réalités, est pulvérisé par les bombes. Au plus fort de la persécution entreprise par Julien l’Apostat contre la
5 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
63 er. Voyons d’abord la situation de notre pays. «  Au cœur de la révolution européenne, la Suisse est réduite à elle-même.
64 e, quoi qu’il arrive, oui même si le pire arrive. Au cœur physique de notre Confédération se dresse le massif du Gothard,
65 ou de nos faiblesses. En attendant, mettons-nous au travail pour qu’au jour du danger — toujours probable ! —, nous nous
66 es. En attendant, mettons-nous au travail pour qu’ au jour du danger — toujours probable ! —, nous nous trouvions aussi bie
67 e demande pas que nos paroisses décrètent du jour au lendemain le partage de tous les biens et décident d’établir un régim
68 biens et décident d’établir un régime communiste, au sens littéral de ce mot. Mais je me demande seulement si elles sont p
69 qui compte avant tout et pratiquement — songeant au jour où il faudra choisir entre l’Église et nos sécurités. Je vois b
70 iquer à l’Église plus qu’à nulle autre communauté au monde, puisque l’Église est rassemblée par l’Esprit saint, et puisqu’
71 s lamenter ou à critiquer vainement. Mettons-nous au travail pour essayer de refaire, avec ce dont nous disposons, quelque
72 ose qui puisse opposer une victorieuse résistance au paganisme qui nous guette, et qui, lui, sait si bien s’organiser. Je
73 », et ne jugent pas cela « trop simple ». Jamais, au grand jamais, un pasteur ne sera trop simple ! Jamais il ne pourra se
74 ’un lourd travail de bienfaisance. Je me bornerai au seul problème des formes du culte, au problème de la liturgie protest
75 me bornerai au seul problème des formes du culte, au problème de la liturgie protestante. C’est un laïque qui parle ici, j
76 de sens liturgique : lorsqu’il arrive qu’on lise, au début d’un de nos cultes, une prière liturgique isolée, comme la conf
77 e en y apportant quelques variantes personnelles, au gré de leur théologie ou de leur conception du style. Or justement, l
78 spontané d’une strophe du Te Deum : « Gloire soit au Saint-Esprit… » Puis bénédiction.) Telle est cette liturgie, exposé e
79 te. Vous réussissez à l’amener, un beau dimanche, au culte d’une de nos paroisses suisses. Elle sera d’abord, probablement
80 ertaine participation personnelle, physique même, au culte public, n’est pas sans portée spirituelle. Se lever, prier ense
81 œur ce rapprochement, plus qu’aucune autre Église au monde. Nos traditions fédéralistes devraient nous préparer tout spéci
82 — considérant que la malice des temps nous invite au travail plutôt qu’à l’éloquence. 6. Manifeste de la Ligue du Goth
83 , l’Église, c’est nous, paraîtront successivement au cours des prochains fascicules. »
6 1941, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Autocritique de la Suisse (février 1941)
84 ance, n’a été plus souvent expliqué à lui-même et au monde que la Suisse. C’est qu’il en a besoin plus que nul autre. Sa d
7 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
85 se compromettre avec personne, tout en échappant au reproche d’égoïsme par des œuvres philanthropiques. Il faut bien le r
86 tait évident que notre neutralité dépendait donc, au début de ce siècle, du fameux « équilibre européen ». Mais déjà en 1
87 ion se posa différemment. L’équilibre étant rompu au profit des puissances fascistes, la Suisse ne dut son salut qu’à une
88 our quelle raison grande et forte, c’est en somme au profit de quoi la Suisse devrait éventuellement renoncer à sa neutral
89 réponds pour ma part que cela ne pourrait être qu’ au profit de l’Europe entière, c’est-à-dire au profit de son union fédér
90 re qu’au profit de l’Europe entière, c’est-à-dire au profit de son union fédérale, et de cela seul. Encore faut-il que cet
91 et nous ouvrons ainsi une rubrique où paraîtront, au cours des prochains fascicules, les réponses reçues. Voici le questio
8 1951, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Réplique à M. Lasserre (mars-avril 1951)
92 renoncer à sa neutralité, ce ne pourrait être qu’ au profit de l’Europe entière et de son union fédérale ; et j’ai ajouté 
93 on prenne forme. » Telle est ma thèse principale. Au surplus, je souhaitais une discussion sur la neutralité présente et à
9 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
94 onsidérés comme révélés, invariables désormais et au surplus indispensables au maintien de l’ordre social. Aujourd’hui, po
95 nvariables désormais et au surplus indispensables au maintien de l’ordre social. Aujourd’hui, poursuit-on, la théologie a
96 us en sommes et à quels dogmes nous croyons. Mais au plan de la morale, nous vivons dans la plus incroyable confusion de s
97 omme étant continuellement révisé, testé et remis au point à l’aide de pièces de rechange, comme une voiture. Pour la prem
98 s mauvaises mains, serait en quelque sorte livrée au « monde » ? Ce qui semble effrayer beaucoup de ces observateurs, c’es
99 à la satisfaction des masses (pour ne pas dire : au soulagement général). Oserai-je vous avouer que si je tiens ces crain
100 an II) se décident à rendre à César, c’est-à-dire au « siècle », le soin de la réglementation et de la régulation de la co
101 « éternelle » contre toute évidence historique et au prix des plus étonnantes acrobaties théologiques. Je disais tout à l
102 s conditions, où, quand et en quoi une « morale » au sens traditionnel du terme serait encore nécessaire, voire simplement
103 négativité. Alors qu’aux origines de l’Europe et au Moyen Âge encore, l’Église formait les mœurs, édictait les canons de
104 re solitaire du mysticisme, ou de la connaissance au sens hindou. Amour et recherche du sens seront à la fois le contenu e
105 ûr), mais en tout cas les hommes qui « croient », au sens chrétien du mot, vont entrer en dissidence dynamique et créatric
106 érience, pour moi très importante, que j’ai faite au service militaire. Je vais vous lire ces deux pages inédites, et que
107 titulées : « De la Visée » : J’ai appris le tir au fusil dans un pays qui, traditionnellement, fournissait au monde les
108 dans un pays qui, traditionnellement, fournissait au monde les champions de cet art ; et comme j’étais alors une jeune rec
109 une recrue animée d’un extrême désir d’être promu au grade de lieutenant, et d’acquérir de la sorte au plus tôt le droit d
110 au grade de lieutenant, et d’acquérir de la sorte au plus tôt le droit de faire taire les sergents harcelants, je m’appliq
111 prochait du grand concours que l’on nommait « tir au galon ». Dans chaque unité, on poussait l’entraînement des meilleurs
112 Vous tirez mal », dit-il avec une douceur froide, au moment même où je me félicitais d’avoir encore marqué un point, loin
113 et toute la méthode tient en trois mots : pensez au noir. Ne pensez pas à votre main, ni à ce que fait l’index qui a pris
114 oulu, le coup partira. Je vous le répète : pensez au but, oubliez le reste. Et maintenant vous allez essayer. Vous avez le
115 marqua le centre du noir. Trois jours plus tard, au scandale du sergent, je gagnais le fameux galon, insigne des champion
116 eil en trois mots de ce jeune officier — « pensez au noir » —, elles ne devaient m’apparaître qu’après bien des années, à
117 e de bien d’autres anxiétés. Mais ce premier coup au but avait, en un instant, posé et vérifié pour le reste de mes jours,
118 l’arc. Le tireur zen doit arriver à s’identifier au but (à la cible), à avoir ce but en soi, de telle sorte qu’il arrive
119 inées à assurer le bonheur dans le mariage, jusqu’ au code des feux verts et rouges réglant la circulation. Dans cet ensemb
120 iales, par exemple, et d’ailleurs varient du tout au tout selon les conditions sociales, économiques, climatériques ou rel
121 pas « naturels », sont des normes et non des lois au sens physico-chimique du terme ; et deuxièmement, il n’y a rien de pl
122 e), voire par la disqualification (qui correspond au bannissement, à la prison à vie ou à la peine de mort). Mais si la mo
123 onsables) qui fait que l’on a peu à peu sacralisé au cours des âges et finalement considéré comme des vérités de foi, révé
124 ice d’action, certes ; c’est l’inspiration morale au degré suprême ; mais ce n’est pas un code, une loi, un recueil de règ
125 de la morale mais c’est aussi sa négation. Quant au Décalogue, c’est bien un code, mais rudimentaire et lacunaire, à l’us
126 reconnaître : ces scandales trop connus tiennent au fait que les Églises ont cru devoir édicter la morale de leur siècle,
127 ir édicter la morale de leur siècle, généralement au nom des intérêts (traduits en vertus) de la société du siècle précéde
128 ait une faute, si on touche la balle avec la main au football par exemple, on doit être pénalisé ou même disqualifié, mais
129 auté, c’est-à-dire à travers le prochain, l’amour au sens chrétien est l’orientation de tout être, et de tout mon être ver
130 lier à mon but le sentier de ma vocation, qui est au sens littéral improbable. Les grandes voies publiques, bien que réglé
131 assez frappante, à mes images initiales du tireur au fusil ou à l’arc. ⁂ Je ne voudrais pas terminer cet exposé… téméraire
132 ndonnez la responsabilité d’établir le code moral au « monde », c’est-à-dire aujourd’hui et en fait aux savants et à l’Éta
133 u’il ait tort) d’ouvrir les portes toutes grandes au subjectivisme intégral, à l’illuminisme, au quiétisme, et simplement
134 andes au subjectivisme intégral, à l’illuminisme, au quiétisme, et simplement à tous les malades dont la psychose prend la
135 s du tout à une morale révélée, ni directement ni au travers des tours de passe-passe théologiques, regrettera peut-être a
136 de passe-passe théologiques, regrettera peut-être au secret de son cœur, l’époque où l’on pouvait brûler des gens comme mo
137 rouverez aussi, chemin faisant, votre vrai moi. » Au sociologue, alors, qui me reprochera de verser dans un individualisme
138 e seul moyen que l’Évangile propose pour accorder au Transcendant notre être intime, notre pensée, notre vouloir. C’est un
139 lus précises et impératives. Quant aux laïques et au clergé de l’Église chrétienne, je pense que leur rôle spécifique et l