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menace1. De récents événements l’auront fait voir
aux
plus naïfs. Mais il n’est pas seulement une menace. Il est aussi, et
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ule fois, nous apprennent-ils, la police s’opposa
aux
bandes armées des chemises noires. Ce fut à Sarzana, en juillet 1921.
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immédiatement, c’est qu’il faut nous armer jusqu’
aux
dents. Mais sommes-nous sûrs que le réarmement massif profite aux nat
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sommes-nous sûrs que le réarmement massif profite
aux
nations pacifiques ? Sommes-nous même sûrs qu’il soit un avantage cer
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orifient la guerre ? La vraie raison de la course
aux
armements, c’est l’incapacité où se trouvent les États, capitalistes
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ons prétendre apporter une réponse qui satisfasse
aux
vrais besoins du citoyen ou du soldat, ou de l’ouvrier, ou de l’aryen
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u me le faire sentir. Il m’a semblé que je devais
aux
uns et aux autres une brève explication, dont l’intérêt, je l’espère,
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re sentir. Il m’a semblé que je devais aux uns et
aux
autres une brève explication, dont l’intérêt, je l’espère, débordera
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nte. Dès son enfance, nous le voyons s’astreindre
aux
« œuvres » de la religion qui est alors celle de tous — mais avec une
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de Dieu » fruste et biblique.) Il n’est pas jusqu’
aux
princes des contrées voisines qui ne délèguent auprès du Frère Claus
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un traité. C’est ainsi que le solitaire conseille
aux
Suisses de se montrer prudents dans l’affaire de Bourgogne, où l’Autr
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ntation est trop forte. Les Suisses passent outre
aux
avis de l’ermite, et toutes ses prédictions se réalisent : victoires,
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: la dévotion au Saint-Sacrement, à la Vierge et
aux
saints, l’ascétisme, les visions, les pratiques de piété. Beaucoup de
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’inquiétude du salut. J’ai été attaché avec zèle
aux
lois papistes autant que n’importe qui, et je les ai défendues avec g
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s dans un ouvrage daté de 1522. (Nous sommes donc
aux
tout premiers jours de la Réforme.) En 1529, un protestant bernois, V
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on désir n’est nullement d’enlever le Frère Claus
aux
catholiques — il ne peut leur faire que du bien — mais de le rendre a
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leur faire que du bien — mais de le rendre aussi
aux
protestants, comme une part de leur héritage. Dans une période où le
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ères ; Nicolas pacifiant les cantons en rappelant
aux
« régionalistes » que notre État est d’abord une union, cependant qu’
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t est d’abord une union, cependant qu’il rappelle
aux
« centralistes » que le bien de tous suppose le bien de chacun ; Nico
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les hommes de la pensée n’ont rien à dire d’utile
aux
hommes de l’action, aux capitaines de l’industrie ou de la guerre. Le
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n’ont rien à dire d’utile aux hommes de l’action,
aux
capitaines de l’industrie ou de la guerre. Le divorce a été prononcé
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l que la pensée abdique sa liberté et se soumette
aux
besoins de l’action, du haut en bas de l’échelle de nos occupations.
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ussi, se sont tant agrandies qu’elles ont échappé
aux
regards : elles sont devenues chiffres abstraits, puissances lointain
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andissant le phénomène de la guerre, brusquement,
aux
proportions de la nation entière. Voici donc, dans tous les domaines,
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qui déjà menacent et souffrent. Tout cela échappe
aux
vues de l’esprit rationaliste. Le panorama de la société devient conf
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prit, je dirais : goût des automatismes, croyance
aux
fatalités de l’Histoire et de l’Économie, manie des organisations tro
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t de ces choses ont paru magnifiques et sérieuses
aux
penseurs du xixe siècle ! Il n’y eut que Kierkegaard et Nietzsche po
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es civilisations, l’action obéissait spontanément
aux
mêmes lois que la pensée. Mais aujourd’hui que la Loi des Juifs, le d
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orés, maintenant que tout, dans le monde, échappe
aux
prises de l’esprit humain, il ne reste qu’un seul principe pour mesur
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ans tel pays, la liberté consiste à s’armer jusqu’
aux
dents au prix de dures privations ; dans un deuxième pays, la liberté
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il flotte, il erre, il n’offre plus de résistance
aux
courants d’opinion, aux modes, à la publicité des grandes firmes et d
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’offre plus de résistance aux courants d’opinion,
aux
modes, à la publicité des grandes firmes et des grands partis politiq
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on créatrice de l’homme normal inflige un démenti
aux
lois et fait mentir les statistiques. Ainsi les lois de la publicité
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nde réel, ramené en droit, — sinon déjà en fait —
aux
proportions de l’esprit humain et de ses prises. Mais quelles seront
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assisté sans mot dire à l’essor du capitalisme et
aux
transformations sociales qu’il provoquait. Comme la culture elles ont
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pour nous autres Suisses, de voir grand, de voir
aux
proportions de l’Europe moderne, tout en gardant la mesure de notre h
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s donne au moins la possibilité de rendre un sens
aux
conflits éternels, — un sens, et s’il se peut, une fécondité… Pendant
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ividuelles additionnées, créant un champ illimité
aux
dictatures collectivistes. Nietzsche ricane que le monde moderne est
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tyrannie. » Et qu’il suffise enfin d’une allusion
aux
prophéties de Burckhardt sur les « terribles simplificateurs », qui v
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er notre prospérité, notre confort et nos progrès
aux
nécessités impérieuses de la défense nationale. Pour avoir refusé les
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olles, démagogiques, impensables et impraticables
aux
yeux des « réalistes » de l’économie : prélèvement sur le capital ou
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s et des vitesses. Avis à la génération sportive,
aux
réalistes qui l’engendrèrent, aux libéraux qui ne peuvent en croire l
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ation sportive, aux réalistes qui l’engendrèrent,
aux
libéraux qui ne peuvent en croire leurs yeux. Avis aux Suisses. Les S
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ibéraux qui ne peuvent en croire leurs yeux. Avis
aux
Suisses. Les Suisses ont quelque chose à faire, quelque chose de préc
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ont encore ce bref délai de grâce dont je parlais
aux
Hollandais, en novembre de l’an dernier — et c’est fini —, dont je pa
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e l’an dernier — et c’est fini —, dont je parlais
aux
Suisses en janvier de cette année, et cela fait déjà cinq mois passés
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nos grands renouvellements.6 » Aujourd’hui, comme
aux
heures héroïques de l’ancienne Confédération, sachons voir et saisir
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lliers d’hommes tiennent encore, montant la garde
aux
derniers sommets libres, autour du trésor de la Suisse. Oui, nous ser
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ente — même secrète — et la parole de nos Églises
aux
catacombes suffiraient-elles à ranimer notre espérance, notre amour e
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èles de nos cultes se sentent plus fortement liés
aux
autres membres de l’Église qu’ils ne sont liés à leur parti, ou à leu
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e pour que notre prédication chrétienne abandonne
aux
tribuns politiques le privilège de savoir parler à la foule, de savoi
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sième raison se rapporte étroitement à mon sujet,
aux
relations entre l’Église et la Suisse, ou pour être concret : aux rel
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tre l’Église et la Suisse, ou pour être concret :
aux
relations entre nos Églises et nous, les Suisses. Le peuple suisse, e
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me de la liturgie, tant à nos bons théologiens qu’
aux
laïques, généralement ignorants de cette question, ou retenus par des
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t réussi jusqu’ici, matériellement parlant. Quant
aux
effets moraux, sur notre peuple, de ce tour de force prolongé, ils so
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s bien connue de la plupart de nos contemporains.
Aux
origines lointaines de notre État, il y a le Pacte de 1291. Ce pacte
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ster unis que s’ils s’abstiennent de prendre part
aux
guerres entre rois catholiques et protestants — puisqu’ils sont eux-m
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dée par une armée solide et un terrain redoutable
aux
divisions blindées. Qu’en est-il aujourd’hui ? Tout est changé. Les c
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acent d’éclater n’opposeront plus les catholiques
aux
protestants, comme pendant la guerre de Trente Ans ; ni la France à l
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i d’une première réponse de M. Denis de Rougemont
aux
questions IV et V : […] — Quelle attitude, selon vous, la Suisse devr
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sérieusement, de ce que l’OECE « reste ouverte »
aux
pays de l’Est ; et qu’enfin tous les chiffres et proportions qu’il ci
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temps ? Oui sans doute, si nous bornons l’enquête
aux
élites de nos églises en Europe. Mais dans le reste du monde, déjà —
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, mais radicalisée. D’une part, ce que l’on nomme
aux
États-Unis et en Grande-Bretagne la « théologie de la mort de Dieu »
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existence personnelle et sociale la plus conforme
aux
évangiles, l’inspiration évangélique d’une éthique. D’autre part, le
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eurs clergés n’auraient en somme plus rien à dire
aux
hommes, aux femmes et aux enfants quant à leur existence quotidienne
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n’auraient en somme plus rien à dire aux hommes,
aux
femmes et aux enfants quant à leur existence quotidienne dans la cité
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somme plus rien à dire aux hommes, aux femmes et
aux
enfants quant à leur existence quotidienne dans la cité et dans la fa
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e), ne sont en rien comparables par leur nocivité
aux
théories imbéciles et navrantes sur la sexualité (comme celle du trop
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er le soin de la « morale » à César, c’est-à-dire
aux
sciences séculières plus ou moins socialisées, me paraît avantageux à
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ne forme d’existence humaine suffisamment adaptée
aux
fonctions sociales (dans les rapports avec l’État et avec le milieu),
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ec l’État et avec le milieu), suffisamment docile
aux
prescriptions ou régimes psychosomatiques (dans les rapports avec le
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hosomatiques (dans les rapports avec le corps) et
aux
indications écologiques (dans les rapports avec la Nature), suffisamm
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à l’extrême par toute cette négativité. Alors qu’
aux
origines de l’Europe et au Moyen Âge encore, l’Église formait les mœu
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inversée : l’Église n’est plus là pour prescrire
aux
hommes leur mode de vie, d’autres s’en chargent. Elle est là pour met
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e que l’on me prescrivait, et que je voyais faire
aux
autres. Je prenais avec soin le cran d’arrêt, bloquais mon souffle, v
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rborais sur la manche droite de ma tunique. Quant
aux
conséquences plus lointaines et aux implications, décisives à mon sen
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unique. Quant aux conséquences plus lointaines et
aux
implications, décisives à mon sens, du conseil en trois mots de ce je
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a maîtrise d’une technique éprouvée, l’obéissance
aux
préceptes légaux et coutumiers, ne suffisent pas pour atteindre le bu
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chez les tribus sauvages, des rituels liturgiques
aux
lois fiscales, des techniques destinées à assurer le bonheur dans le
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réalités psychologiques profondes, correspondant
aux
archétypes de l’inconscient collectif selon Jung, notamment, et c’est
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l est chargé de sens par les règles du jeu. Quant
aux
feux verts et aux feux rouges, ils sont conventionnels aussi, mais sa
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ns par les règles du jeu. Quant aux feux verts et
aux
feux rouges, ils sont conventionnels aussi, mais sans eux, c’est l’em
83
’assimilation des normes et prescriptions morales
aux
règles d’un jeu ne signifie nullement qu’il faille les prendre à la l
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beaucoup d’intelligence en trichant avec elles :
aux
échecs, par exemple, la moindre tricherie détruit tout l’intérêt du j
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tout l’intérêt du jeu, puisque cet intérêt tient
aux
règles et à rien d’autre. S’il est admis que les normes de la morale
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des coutumes qui nous venaient d’un peu partout,
aux
hasards de l’histoire, et qui avaient été les conventions utiles d’au
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e des choses ou la loi naturelle, à les assimiler
aux
« voies de la providence » ou à la « volonté de Dieu lui-même » ; 4.
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nt me conseiller « pour mon bien », de m’en tenir
aux
chemins communs, bien fréquentés, bien surveillés par la police, là o
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que et séculière des moyens d’une part, et la foi
aux
fins transcendantes d’autre part, cette distinction fondamentale et r
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au « monde », c’est-à-dire aujourd’hui et en fait
aux
savants et à l’État, vous risquez de laisser s’établir une société to
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déluge, du doute aride et de l’émotivité prompte
aux
larmes, du positivisme et de l’illuminisme ? Un troisième théologien,
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uté et qui l’insère dans ses réalités concrètes.
Aux
démocrates ombrageux qui m’accuseraient de proposer une éthique à l’u
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(Et d’abord, à se faire lui-même, ajouterais-je.)
Aux
fidèles enfin, à tout homme qui me demanderait : « Comment savoir ? C
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dre, toujours plus précises et impératives. Quant
aux
laïques et au clergé de l’Église chrétienne, je pense que leur rôle s