1 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
1 ivité se résume dans ses « bonnes paroles » ? Les catholiques , par contre, cultivent avec amour le souvenir du solitaire du Ranft,
2 et — pour d’autres raisons sans doute — certains catholiques qui ont bien voulu me le faire sentir. Il m’a semblé que je devais au
3 . La tendance la plus apparente est celle que les catholiques mettent surtout en valeur de nos jours : la dévotion au Saint-Sacreme
4 gent à prendre au sérieux cet aspect proprement «  catholique  » de la religion du Bienheureux. Toutefois, je ne puis me persuader q
5 se rendre Dieu favorable. Sur quoi les critiques catholiques modernes reprochent à Luther d’avoir « manqué de discrétion » dans se
6 augustin. Ce serait ainsi par son aspect le plus catholique que nous pourrions précisément saisir, dans la piété de Nicolas, les
7 tendance pré-réformée chez l’ermite. Les auteurs catholiques eux-mêmes indiquent en passant qu’il se montrait des plus sévères pou
8 enne, un Gerson, un Tauler, pour ne citer que des catholiques célèbres et indiscutables, avaient avant Jean Huss, avant Wiclef, éle
9 présence d’une spiritualité qui n’est certes pas catholique , mais pas davantage protestante, au sens moderne, et qui se rapproche
10 e voir reprise — et d’ailleurs modifiée — par les catholiques , à partir de 1569. 3. Satires et drames. — La première mention de Ni
11 — La première mention de Nicolas dans une satire catholique date de 1522. Chose curieuse, elle est extrêmement défavorable au Bie
12 trouvent condamner toute la politique des cantons catholiques . On sait d’autre part que l’archiduc Ferdinand II d’Autriche fit rech
13  deux jours pleins ». Ce n’est qu’en 1586 que les catholiques se décidèrent à aborder eux aussi ce magnifique sujet. Le jésuite Jak
14 her de dire la Parole. Mais à partir de 1536, les catholiques à leur tour utilisent cette image et la transforment (non sans suppri
15 s ignorent le plus souvent du simple fait que les catholiques l’exaltent. Tel est l’esprit de parti, même parmi les chrétiens ! Que
16 ésir n’est nullement d’enlever le Frère Claus aux catholiques — il ne peut leur faire que du bien — mais de le rendre aussi aux pro
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
17 utiles, ou trahissent je ne sais quelle déviation catholique . Toutes les Églises ont toujours attaché de l’importance à ces choses
18 on : alors que les orthodoxes, les anglicans, les catholiques , les luthériens et les calvinistes français jugent nécessaire et bon
3 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
19 bstiennent de prendre part aux guerres entre rois catholiques et protestants — puisqu’ils sont eux-mêmes divisés entre les deux con
20 lits qui menacent d’éclater n’opposeront plus les catholiques aux protestants, comme pendant la guerre de Trente Ans ; ni la France