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e vivre. Ce n’est pas l’homme le mieux armé, mais
celui
dont le moral est le plus solide. Quand on lit les travaux historique
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aucun prétexte pieux, exciter de la haine contre
ceux
qui adorent l’idole totalitaire. Je veux démasquer cette idole, et le
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ur quelque chose. Nous avons été reconnaissants à
celui
qui nous apportait cette possibilité. Le christianisme, probablement
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libre et engagé, autonome et pourtant solidaire.
Celui
que j’appelle l’homme total. Je ne sais si nous réussirons, mais nous
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indre aux « œuvres » de la religion qui est alors
celle
de tous — mais avec une conscience bizarrement scrupuleuse. Il ne pre
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evoirs et attachements humains. Quelle vocation ?
Celle
des « frères mendiants » qui s’en vont sur les routes, au hasard, aba
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rt à notre foi. La tendance la plus apparente est
celle
que les catholiques mettent surtout en valeur de nos jours : la dévot
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es exercices, en macérant mon corps plus que tous
ceux
qui aujourd’hui me persécutent, parce que je leur enlève la gloire de
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roisième tendance, la plus importante à mes yeux,
celle
de la mystique germanique. Nous savons que par sa mère et par certain
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u sens moderne, et qui se rapprocherait plutôt de
celle
des sectes mystiques qui foisonnèrent en Occident à partir du xiie s
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qu’il reçut au Ranft ne fut-elle pas précisément
celle
d’un pèlerin « ami de Dieu », peut-être délégué par le mouvement ? Le
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riques. 1. Chroniques. — La première en date est
celle
de Heinrich Glarean, écrite en latin, et commentée par Myconius, Luce
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re, puisqu’ils ont gardé la foi la plus ancienne,
celle
des Apôtres, et se sont refusés à faire commerce de leur religion. De
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la Réforme, afin de les brûler ; dans la liste de
ceux
qui furent détruits figure un Jeu de Frère Claus et de Frère Tell ! M
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is la pièce la plus importante de cette série est
celle
que fit jouer à Bâle, en 1550, le protestant Valentin Boltz. Elle éta
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de nos maux — les autres, uniquement les autres,
ceux
d’un autre parti, ceux d’une autre nation… Nous faisons tous comme le
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es, uniquement les autres, ceux d’un autre parti,
ceux
d’une autre nation… Nous faisons tous comme les petits enfants qui ba
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agné, un prix considérable, destiné à récompenser
ceux
qui travaillèrent pour la paix. Mais l’état de notre culture est tel
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villes énormes, dix ou cent fois plus grandes que
celles
qu’on connaissait auparavant. Ainsi Berlin passe, en un demi-siècle,
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étranges, qui paraissaient aussi mystérieuses que
celles
des monstres antédiluviens. La population de l’Europe a plus que doub
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évolution, tantôt la suppression physique de tous
ceux
qui critiquent le désordre établi, tantôt le fait qu’on n’assassine p
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i est pratiquement une odieuse tyrannie pour tous
ceux
qui débordent le cadre, c’est autant dire pour tous les hommes vraime
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ent collectiviste. L’homme complet et réel, c’est
celui
qui se sait à la fois libre d’être soi-même vis-à-vis de l’ensemble,
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contres, se trouvent être également valables pour
ceux
qui veulent défendre la culture, et pour ceux qui veulent rester Suis
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our ceux qui veulent défendre la culture, et pour
ceux
qui veulent rester Suisses. La guerre actuelle manifeste avant tout l
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curités. Cette inconscience j’en dirai la cause :
celui
qui ne croit pas en Dieu ne sait pas non plus croire au diable, et ne
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sformé les conditions de notre bonheur, mais bien
celles
de notre malheur. Mais l’optimisme du matérialiste modéré ne veut pré
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r temps, et dans la prédiction des maux à venir —
ceux
qui fondent sur nous aujourd’hui. Quoi de commun entre un Burckhardt,
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ierkegaard nous décrit le règne de la masse comme
celui
des lâchetés individuelles additionnées, créant un champ illimité aux
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nt été dix fois ou vingt fois moins coûteuses que
celles
qu’entraîne la guerre actuelle. Nous acceptons avec une belle discipl
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ire était le même — avec moins de franchise — que
celui
de l’ennemi fasciste contre lequel ils excitaient les masses. « Mea c
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é de rebâtir. Mais on n’accorde un concordat qu’à
celui
qui se déclare en faillite. L’aveu suppose un sens des valeurs spirit
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nous permet de comprendre, d’avouer nos fautes et
celles
de notre monde, de dire la vérité que les peuples en guerre n’ont plu
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omme sort toujours retrempé. Avouer les fautes de
ceux
qu’on aime et dont on attend la victoire comme la permission de reviv
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et la justice dont se réclamaient nos égoïsmes et
celui
des gouvernements : tout cela ne sera que ruines et détritus à déblay
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nuage » passerait aussi, probablement, sa vie et
celle
de tant de frères. Mais au-delà de l’optimisme humain toujours bafoué
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n’est pas nouvelle dans notre histoire. Elle fut
celle
de nos grandes victoires et de nos grands renouvellements.6 » Aujourd
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plus grave, étant donné les événements actuels et
ceux
que nous devons prévoir. Une Église devrait être le type même de la c
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veut m’ôter ma religion, m’effraie bien moins que
celle
qui veut en avoir une ». En résumé, la première condition indispensa
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grand temps que nous fassions en sorte que tous «
ceux
du dehors » puissent entrer, puissent écouter et puissent entendre sa
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e (l’assemblée debout chante : « Ô qu’heureux est
celui
dont la transgression est remise… Mon âme, bénis l’Éternel… »). VI. C
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a simplicité, et des plus justes aussi, de toutes
celles
qu’utilisent les différentes confessions chrétiennes. Je voudrais vou
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la défense des intérêts locaux contre le centre.
Ceux
qui se disent, chez nous, « fédéralistes » ne sont souvent, je le cra
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t, je le crains, que des nationalistes cantonaux.
Ceux
qui insistent sur la nécessité de l’union centrale auraient peut-être
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plus à mériter. Elle est relative à l’Europe. Et
ceux
qui, par erreur ou par malice, veulent aujourd’hui la transformer en
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n questionnaire qui sera envoyé à quelques-uns de
ceux
que le problème préoccupe et nous ouvrons ainsi une rubrique où paraî
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e ne m’en étonne guère : on comprend toujours mal
ceux
qui touchent un tabou.) Je m’étonne davantage qu’un professeur d’hist
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stianisme (protestant surtout) comme l’inverse de
celle
du xixe siècle. Alors, dit-on, c’était la théologie qui faisait ques
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onciateur d’une situation de nouveau comparable à
celle
du siècle passé, mais radicalisée. D’une part, ce que l’on nomme aux
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u simplement l’opinion des proches. La plupart de
ceux
qui ont réfléchi à ces perspectives, du côté chrétien, me semblent en
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es imbéciles et navrantes sur la sexualité (comme
celle
du trop fameux Dr Tissot) qui ont joué le rôle que l’on sait dans la
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irs de jeunesse. Si les Églises (et pas seulement
celle
de Rome, dans la lancée de Vatican II) se décident à rendre à César,
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éterminées par la plus sûre des sciences. Quant à
celui
qui veut devenir chrétien, devra-t-il s’exiler moralement de cette so
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u. Je le vois plutôt, ce candidat chrétien, comme
celui
qui, tout en accomplissant judicieusement la Loi prescrite, ne pourra
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te, ne pourra s’empêcher de se poser la Question,
celle
qui est réputée nulle et vide. Chrétien en cela qu’il cherchera ce se
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rapide montre que beaucoup de conventions, comme
celles
des jeux, traduisent des réalités psychologiques profondes, correspon
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nels aussi, mais sans eux, c’est l’embouteillage.
Ceux
donc qui, depuis deux siècles, reprennent inlassablement l’attaque co
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s et devoirs sacrés d’autres religions, notamment
celles
du Proche-Orient antique et du Levant sémitique, du mithraïsme, des s
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ens de répondre à son appel, de le rejoindre, que
ceux
que me suggère, inexplicablement, ma foi en lui. C’est donc le But qu
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vois patauger dans des domaines aussi vitaux que
ceux
de la contraception ou de la guerre, je me demande de quoi elles priv
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ou des ordres au moins aussi contradictoires que
ceux
qu’édictent les États, les Sciences, leurs branches spécialisées, et
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ns les plus gênantes qu’on pourra me faire seront
celles
que je n’ai pas prévues… Je les attends de votre part et vous en dis
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ant tout, en temps et hors de temps, la Question,
celle
du Sens, celle du But. C’est tout ce que, pour ma part et selon mes m
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mps et hors de temps, la Question, celle du Sens,
celle
du But. C’est tout ce que, pour ma part et selon mes moyens, j’aurais
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Une note de la rédaction précise : « Ce texte est
celui
d’une conférence, prononcée à Neuchâtel en septembre 1966, devant la