1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 us dispense de nous sentir les responsables de la cité et de l’État. D’autre part, il nous tente par la promesse d’une commu
2 de la destruction de toute commune mesure dans la cité (ou d’un défaut total d’éducation, comme en Russie). Ensuite il a don
3 tion, et responsables de cette vocation devant la cité qui les protège. Je ne vous appellerai pas, en terminant, à une crois
2 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
4 se séparent sur une menace de guerre civile entre cités et petits cantons. Mais voici l’heure de Nicolas, l’heure qui donnera
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
5 très compliqué qui ne vaut rien pour conduire la cité , pour gagner de l’argent, pour faire des choses sérieuses… Et cependa
6 ncé à leur mission de directeurs spirituels de la cité . Bien sûr, ils n’ont pas dit : notre pensée, à partir d’aujourd’hui,
7 ici où nous rejoignons le temps présent. Dans une cité où la culture n’a plus en fait l’initiative, ce sont les lois de la p
8 outes les activités d’une société donnée. Dans la cité grecque, par exemple, tout était rapporté à la mesure de l’individu r
9 sentaient le besoin d’agir sur les destins de la cité , c’était, depuis Hegel, Auguste Comte, et Marx, l’idée que l’Histoire
10 les grandes pourvoyeuses de lieux communs pour la cité . La théologie médiévale, par les Sommes de Thomas d’Aquin, fixait à l
11 , se détourner de toute action régulatrice sur la cité . Elles ont assisté sans mot dire à l’essor du capitalisme et aux tran
12 t moralement, que je vois la commune mesure de la cité qu’il nous faut rebâtir. Cité solide et pourtant libérale : c’est tou
13 ommune mesure de la cité qu’il nous faut rebâtir. Cité solide et pourtant libérale : c’est tout le problème à résoudre. L
14 se position du problème, c’est de prévoir pour la cité et la culture une structure fédéraliste. Le fédéralisme, en effet, su
15 lement à des catastrophes cosmiques. La vie de la cité et de la culture, ce sera toujours une bataille. Entre l’esprit de lo
16 main. Mais nous qui avons encore su conserver une cité à la mesure de la personne, nous qui sommes encore épargnés, ne perdo
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
17 t bien de cela qu’il s’agit : fonder à nouveau la cité , pour qu’elle résiste et qu’elle rayonne encore, quoi qu’il arrive, o
18 s de base d’une nouvelle société7, les noyaux des cités futures, les refuges de la vraie liberté. Nos paroisses actuelles, no
5 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
19 nfants quant à leur existence quotidienne dans la cité et dans la famille. Des spécialistes, revêtus de l’autorité incontest
20 onventions utiles d’autres sociétés, notamment la cité grecque, l’Empire romain, la Sippe germanique, ou les interdits et de
21 pour bien conduire la pensée et l’action dans la cité . De là l’obligation de recourir à d’autres sources, — presque toutes