1 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
1 ois scientifiques ne sont en fait que de commodes conventions , dépendant des systèmes de mesures inventés par l’esprit humain. Or s
2 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
2 ’ensemble des méthodes et des rites, des codes et conventions de toute espèce qu’une société se donne pour guider les conduites de
3 ce qui relève expressément de l’artifice et de la convention donnée pour telle, et d’autre part ce qui répond à des nécessités nat
4 is une analyse même rapide montre que beaucoup de conventions , comme celles des jeux, traduisent des réalités psychologiques profon
5 usseau et du romantisme, on a dit trop de mal des conventions , en ce sens qu’on en a dit seulement du mal, oubliant qu’elles sont r
6 vie humaine. Les règles du jeu d’échecs sont des conventions , c’est clair, mais elles font tout l’intérêt de cette activité. En ef
7 s sous prétexte qu’elles ne sont que de « simples conventions  », se trompent doublement : car premièrement, on peut démontrer que l
8 ièmement, il n’y a rien de plus important que les conventions dans une culture, une civilisation, dans les relations entre les homm
9 que les normes et prescriptions morales sont des conventions ne signifie donc pas qu’elles soient méprisables ou vaines, bien au c
10 gles d’un jeu, il faut souligner aussitôt que ces conventions ne sauraient être arbitraires. (Beaucoup de gens s’imaginent que les
11 eaucoup de gens s’imaginent que les deux termes «  convention  » et « arbitraire » sont à peu près synonymes.) Par exemple, elles ne
12 aux hasards de l’histoire, et qui avaient été les conventions utiles d’autres sociétés, notamment la cité grecque, l’Empire romain,