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ois scientifiques ne sont en fait que de commodes
conventions
, dépendant des systèmes de mesures inventés par l’esprit humain. Or s
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’ensemble des méthodes et des rites, des codes et
conventions
de toute espèce qu’une société se donne pour guider les conduites de
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ce qui relève expressément de l’artifice et de la
convention
donnée pour telle, et d’autre part ce qui répond à des nécessités nat
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is une analyse même rapide montre que beaucoup de
conventions
, comme celles des jeux, traduisent des réalités psychologiques profon
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usseau et du romantisme, on a dit trop de mal des
conventions
, en ce sens qu’on en a dit seulement du mal, oubliant qu’elles sont r
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vie humaine. Les règles du jeu d’échecs sont des
conventions
, c’est clair, mais elles font tout l’intérêt de cette activité. En ef
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s sous prétexte qu’elles ne sont que de « simples
conventions
», se trompent doublement : car premièrement, on peut démontrer que l
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ièmement, il n’y a rien de plus important que les
conventions
dans une culture, une civilisation, dans les relations entre les homm
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que les normes et prescriptions morales sont des
conventions
ne signifie donc pas qu’elles soient méprisables ou vaines, bien au c
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gles d’un jeu, il faut souligner aussitôt que ces
conventions
ne sauraient être arbitraires. (Beaucoup de gens s’imaginent que les
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eaucoup de gens s’imaginent que les deux termes «
convention
» et « arbitraire » sont à peu près synonymes.) Par exemple, elles ne
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aux hasards de l’histoire, et qui avaient été les
conventions
utiles d’autres sociétés, notamment la cité grecque, l’Empire romain,