1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 s marxistes ». Si le fascisme s’est imposé, c’est donc d’abord grâce à la protection de la police. Mais cela supposait la co
2 urgeois, banquiers et dirigeants de trusts. C’est donc à une complicité quasi universelle que le fascisme a dû de s’emparer
3 remier qui saura lui répondre qui vaincra. Soyons donc les premiers chez nous, répondons d’une manière plus humaine que les
4 itique est la plus proche du personnalisme. C’est donc à propos de la Suisse que je pourrai le mieux faire saisir la portée
5 t. Quand il y a trop de médecins dans un pays, et donc chômage dans la profession médicale, personne n’a jamais eu l’idée de
6 vre, elles perdront leurs raisons de vivre. Voici donc le dilemme que nous pose ce mimétisme totalitaire : ou bien la démocr
7 d’inventer des formes de défense non militaires, donc non totalitaires. Je ne dis pas que je les ai trouvées. Je dis que le
8 ur un terrain où ils se renient eux-mêmes. Il est donc vital pour nous de refuser ce défi, de déjouer ce calcul, et de ne pa
9 aient pas d’armures ni de lances : ils trichèrent donc au jeu où l’adversaire devait gagner, et se défendirent avec leurs mo
2 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
10 t à la fin du xve siècle. Son existence coïncide donc exactement avec la dernière période d’unité de l’Église occidentale.
11 éloges dans un ouvrage daté de 1522. (Nous sommes donc aux tout premiers jours de la Réforme.) En 1529, un protestant bernoi
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
12 onomiser du travail d’hommes par les machines, et donc de créer du loisir ; d’autre part, d’élever le niveau général du conf
13 ment, aux proportions de la nation entière. Voici donc , dans tous les domaines, que nos pouvoirs d’agir matériellement grand
14 orteur de tels pouvoirs de vie et de mort. Songez donc  : si tous ces pouvoirs avaient été coordonnés, orientés par une vue g
15 s erreur ni malentendu. Les lieux communs étaient donc à la base de toute la vie sociale du siècle. Que sont-ils devenus par
16 uels — et j’ajouterai : leur seul pouvoir — c’est donc de rechercher l’homme perdu. Or l’histoire nous apprend que l’homme n
17 ales. Que peut-il seul, contre ces lois ? Il faut donc , s’il veut faire quelque chose, qu’il entre dans un grand parti, dans
18 ode pas du tout de sa vocation personnelle. Voici donc le dilemme où nous placent la culture actuelle et le monde actuel : o
19 intolérance qui veut tout uniformiser, et qui est donc une mort de l’esprit. La tolérance était la pâle vertu des libéraux i
20 rre la plus antisuisse de toute l’histoire. C’est donc pour nous la pire menace. Mais en même temps, la plus belle promesse 
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
21 s égoïsmes que nous refusions à l’amour, pourquoi donc voulez-vous que nous ayons l’amour, et la paix et la sécurité ? Nous
22 irie : « mea culpa ». Mais quelles fautes avaient donc commises ces millions de femmes et d’enfants en fuite sur les routes
5 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
23 oints est avant tout théologique. Je n’insisterai donc pas : vous avez entendu et entendrez encore des orateurs beaucoup plu
24 ils sont déplacés. Que nos Églises se préoccupent donc davantage d’être vraiment ouvertes à tous ! C’est une question de foi
6 1941, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Autocritique de la Suisse (février 1941)
25 ut en principe toute doctrine unitaire et suppose donc la connaissance très vivante d’une autre espèce d’union, sans cesse à
7 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
26 t vraiment, ce n’est pas beaucoup dire. Il serait donc temps qu’en Suisse au moins, l’on essaie de comprendre un peu mieux l
27 fût gardé libre pour tout le Saint-Empire. Ainsi donc , dès le début, ce premier noyau de la Suisse a reçu un statut spécial
28 . Il était évident que notre neutralité dépendait donc , au début de ce siècle, du fameux « équilibre européen ». Mais déjà
29 d’autres Européens comme de 1939 à 1945. Il n’est donc plus question pour la Suisse d’essayer de maintenir sa place centrale
30 « Les vrais intérêts de l’Europe entière », c’est donc tout simplement que l’Europe devienne entière, qu’elle mette en commu
31 l’union, mais par intérêt bien compris. Il serait donc un peu excessif de citer nos adhésions tardives et réticentes comme a
32 s pour l’abandon de notre neutralité ? je ne puis donc répondre oui ou non. Le problème ne peut pas être posé, encore moins
33 raire à l’esprit même de son statut, et elle peut donc demain devenir une trahison. Car je le répète : notre neutralité a ét
8 1951, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Réplique à M. Lasserre (mars-avril 1951)
34 le jeu des forces politiques de notre temps ! Où donc ai-je soutenu « sans réserve » que la Suisse devrait subordonner sa p
9 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
35 ocial, ses possibilités de travail et de loisirs, donc aussi sa culture et sa liberté. Nous tendons de la sorte, dans les pa
36 ’entends : sans débats insolubles), sans Histoire donc  ; disciplinée, normalisée et préconditionnée dès le secret de la cell
37 précepte reçu. 3. Toute action efficace commence donc par la fin. Avant toute chose, il faut considérer la fin. 4. La fin s
38 aussi, mais sans eux, c’est l’embouteillage. Ceux donc qui, depuis deux siècles, reprennent inlassablement l’attaque contre
39 riptions morales sont des conventions ne signifie donc pas qu’elles soient méprisables ou vaines, bien au contraire. De plus
40 adoptées par une société, et que l’on conviendra donc d’observer rigoureusement, comme on le fait des règles d’un jeu, il f
41 e suggère, inexplicablement, ma foi en lui. C’est donc le But qui me communique les seuls moyens d’aller vers lui, dans la s
42 édent, parce qu’il n’y a pas deux hommes pareils, donc pas deux chemins pareils allant d’un homme à Dieu. Mais je pressens q