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e. Ce n’est pas l’homme le mieux armé, mais celui
dont
le moral est le plus solide. Quand on lit les travaux historiques les
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mesure où nous sommes pour l’Europe quelque chose
dont
elle a besoin ; cette chose unique, irremplaçable : un État qui n’est
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ional, mais qui est au contraire fédéral. Un État
dont
les bases historiques et la tradition ancestrale sont la négation mêm
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bles. Voilà la résistance civique et toute civile
dont
je vous parlais, et voilà la conscience de notre force véritable. Si
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rêts matériels, certes légitimes à nos yeux, mais
dont
nos grands voisins n’ont pas de raisons de tenir le moindre compte. S
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privilège divin, mais d’une mission bien définie
dont
nous sommes responsables devant l’Europe. ⁂ Et alors, va-t-on dire, v
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musée. Voltaire nous conte là-dessus une anecdote
dont
j’aime assez l’impertinence. Il imagine un certain oncle à lui, qu’il
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ux un drame qui se dénoue si facilement, un héros
dont
l’activité se résume dans ses « bonnes paroles » ? Les catholiques, p
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vais aux uns et aux autres une brève explication,
dont
l’intérêt, je l’espère, débordera cette anecdote personnelle. Il m’es
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’union. C’est alors que se placent les événements
dont
nous parlaient nos manuels. Une dernière Diète se réunit à Stans. Tou
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d’une combinaison particulièrement « politique »
dont
l’ermite eût donné l’idée ? Il me paraît probable que l’autorité de N
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iété du jeune Luther, et à ce drame de Wittemberg
dont
la Réforme devait sortir ? Rappelez-vous le moine augustin qui multip
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aintes et nécessaires au salut. Avec tout le soin
dont
j’étais capable, je me suis efforcé de les observer par le jeûne, les
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de son siècle. On cite les répliques assez dures
dont
il gratifia plus d’un évêque ou supérieur de couvent venu le voir par
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, pour y rejoindre des communautés d’Amis de Dieu
dont
Hattinger lui avait parlé ? Et la première visite qu’il reçut au Ranf
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e le texte, vous en appelez toujours à cet ermite
dont
la doctrine se résume à ceci : « Man solle auff unsserm myst bleiben
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’interprétait comme une prophétie contre le pape,
dont
la tête, dans l’image traditionnelle, est environnée de trois glaives
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ons d’écarter un malentendu menaçant. La bataille
dont
je vais vous parler n’est pas une bataille politique. Les adversaires
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e j’ai à voir, ce sont deux colonnes de chiffres,
dont
la balance est favorable à ma maison. — L’exemple peut paraître caric
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le. Elle est devenue toute naturelle. Le banquier
dont
je viens de vous parler aurait eu beaucoup de peine à concevoir qu’il
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somme, justifiable en elle-même, pour des raisons
dont
il ne remarquait pas qu’elles étaient sans commune mesure. Au moralis
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amnée à glisser, comme la nôtre, dans un désordre
dont
la guerre sera toujours le seul aboutissement. L’esprit de Ponce P
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venues chiffres abstraits, puissances lointaines,
dont
les économistes se sont mis à étudier les mœurs étranges, qui paraiss
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les (qui est un de mes livres préférés), dialogue
dont
voici trois répliques : « Quand je me sers d’un mot, dit Humpty Dumpt
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grands pays. C’est une angoisse informulée, mais
dont
les signes sont partout. L’appel au dictateur Or maintenant, de
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le. Nous allons proclamer que l’intérêt de l’État
dont
nous sommes devenus les maîtres est la seule règle de toute activité,
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tive. Sortirons-nous jamais de cette dialectique,
dont
les phases et les renversements menacent aujourd’hui d’anéantir l’Eur
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ire par sa vocation. Eh bien, je dis que les maux
dont
nous souffrons sont avant tout des maladies de la personne. Quand l’h
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Si nous sommes là, c’est pour exécuter la mission
dont
nous sommes responsables, depuis des siècles, devant l’Europe. Nous s
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c une belle discipline des « efforts financiers »
dont
une fraction minime aurait suffi, en d’autres temps, à supprimer tout
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bout du compte. « Mea culpa » des gens de gauche,
dont
le programme de bonheur obligatoire était le même — avec moins de fra
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teront-ils. Ils ont encore ce bref délai de grâce
dont
je parlais aux Hollandais, en novembre de l’an dernier — et c’est fin
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s, en novembre de l’an dernier — et c’est fini —,
dont
je parlais aux Suisses en janvier de cette année, et cela fait déjà c
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ant le réel. Avouer ses fautes est une libération
dont
l’homme sort toujours retrempé. Avouer les fautes de ceux qu’on aime
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retrempé. Avouer les fautes de ceux qu’on aime et
dont
on attend la victoire comme la permission de revivre, c’est une épreu
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e sauvé ou recréé. Non pas le droit et la justice
dont
se réclamaient nos égoïsmes et celui des gouvernements : tout cela ne
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-nous au travail pour essayer de refaire, avec ce
dont
nous disposons, quelque chose de plus solide, de plus vivant, quelque
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u Schweizerchristentum ! À ces Schweizer Christen
dont
je viens de parler j’opposerai cette déclaration prophétique d’un hom
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pposerai cette déclaration prophétique d’un homme
dont
la pensée me paraît plus actuelle que jamais, Alexandre Vinet. « Veui
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xtes souvent inconnus, et des morceaux de musique
dont
la signification reste imprécise… Voici un détail significatif, à mes
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ssemblée debout chante : « Ô qu’heureux est celui
dont
la transgression est remise… Mon âme, bénis l’Éternel… »). VI. Credo
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réunion d’initiés, habitués à un certain langage,
dont
personne ne lui aura donné la clef. Il en ira tout autrement, si le c
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et ve siècles. 8. Parmi ces autres conditions
dont
je ne puis traiter ici : restauration théologique (elle est en plein
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n tirai d’abord que des formules abstraites, mais
dont
je pressentais en toute confiance, que la vie où j’allais rentrer sau
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, et qui met notamment sur le même plan d’objets (
dont
il faut préserver la possession) esclaves, femmes et bétail : on ne p
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, source et sujet de tout amour. Mais la vocation
dont
je voudrais vous parler, c’est la vocation particulière qui s’adresse
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le néant. Il me faut affronter l’invraisemblable (
dont
parlait Kierkegaard), un risque absolument sans précédent puisqu’il e
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u entendre, c’est le refus d’y croire sans preuve
dont
je puisse faire état « objectivement ». Mon péché, c’est de me mettre
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e, au quiétisme, et simplement à tous les malades
dont
la psychose prend la forme d’une mission qu’ils affirment reçue de Di
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érentes que certains attendraient peut-être, mais
dont
je doute qu’aucun chrétien puisse les donner. Les « païens » et l’Ant