1
la cité (ou d’un défaut total d’éducation, comme
en
Russie). Ensuite il a donné une réponse à l’exigence religieuse des p
2
ar les Églises chrétiennes. Défaut de civisme : j’
en
donnerai un seul exemple mais significatif. En Italie, de 1920 à 1922
3
j’en donnerai un seul exemple mais significatif.
En
Italie, de 1920 à 1922, le parti socialiste était le plus important :
4
alculs dits « réalistes » d’une bourgeoisie qui s’
en
repent peut-être aujourd’hui…2 Ne croyez pas que ce soit là une vue
5
des armées des chemises noires. Ce fut à Sarzana,
en
juillet 1921. 500 fascistes avaient débarqué à la gare de cette petit
6
tes avaient une mystique, tandis que les autres n’
en
avaient plus, que les fascistes n’ont pas rencontré de résistance sér
7
re vivante. Si nous ne la faisons pas, d’autres s’
en
chargeront, l’appel existe, et c’est le premier qui saura lui répondr
8
ster à une menace totalitaire. La conséquence qui
en
découle immédiatement, c’est qu’il faut nous armer jusqu’aux dents. M
9
d’ailleurs, d’occuper leurs chômeurs autrement qu’
en
leur faisant fabriquer des obus. Beaucoup de personnes prétendent que
10
me politique qui les transformera automatiquement
en
puissances totalitaires. Avec cette différence que n’ayant pas vécu l
11
n de la guerre totale et de sa préparation civile
en
temps de paix, cela équivaut pratiquement à faire du nationalisme. Et
12
isme. Et il est aisé de voir que le nationalisme,
en
Suisse, signifierait bientôt le partage de notre État en trois nation
13
se, signifierait bientôt le partage de notre État
en
trois nations. Ce serait la négation la plus radicale des bases mêmes
14
asser d’une armée. Ce n’est pas le cas. Mais il n’
en
reste pas moins que notre tâche est de tout mettre en œuvre pour écha
15
la : deux hommes se battent. Ils sont apparemment
en
divergence absolue ; en réalité, ils se battent sur la base d’un acco
16
le premier devoir du chrétien. Déconcerter le mal
en
lui opposant le bien, c’est toute la tactique des apôtres. Et pour qu
17
pseudo-religion totalitaire triomphe aujourd’hui
en
Europe, c’est que nous avons laissé les peuples sans commune mesure s
18
parce que nous avons transformé le christianisme
en
quelque chose de rassurant, de distingué, de commode et même de bourg
19
ollective, un manque de foi réelle qui se déguise
en
défi, par désespoir. Mais là encore, je ne parle pas d’une compassion
20
et décidée, d’une volonté de libérer ces peuples
en
leur donnant l’exemple, dans nos pays, d’une meilleure solution de le
21
athées : ils refusaient le culte de l’idole et s’
en
moquaient. Nous aussi nous devons rire des idoles colossales qu’on no
22
les, je ne crois pas manquer au devoir de charité
en
jugeant parfaitement grotesque leur impossible prétention. Au fanatis
23
ise romaine est infaillible. L’Église grecque lui
en
sut très mauvais gré et lui en fit de vifs reproches à ses derniers m
24
Église grecque lui en sut très mauvais gré et lui
en
fit de vifs reproches à ses derniers moments. Mon oncle en fut afflig
25
vifs reproches à ses derniers moments. Mon oncle
en
fut affligé, et pour mourir en paix, il dit à l’archevêque d’Astracan
26
moments. Mon oncle en fut affligé, et pour mourir
en
paix, il dit à l’archevêque d’Astracan : « Allez, ne vous attristez p
27
cité qui les protège. Je ne vous appellerai pas,
en
terminant, à une croisade antifasciste ou antimarxiste, mais à une tâ
28
e devant l’Histoire ne l’est pas moins. Il dépend
en
partie de nous que nous trouvions la solution de l’éternel problème i
29
l’éternel problème individu-communauté. Il dépend
en
partie de nous de refaire une société vivable, une commune mesure viv
30
tablit la paix civile entre les vieux Confédérés,
en
prononçant devant la Diète de Stans un discours plein d’élévation. Co
31
du personnage. À tel point que je n’hésitai pas à
en
faire le sujet d’un drame, qui sera représenté à Zurich en septembre,
32
le sujet d’un drame, qui sera représenté à Zurich
en
septembre, et pour lequel Arthur Honegger a composé une importante pa
33
les âmes. Et la vie même de Nicolas de Flue nous
en
donne une preuve édifiante. Dès son enfance, nous le voyons s’astrein
34
les fonctions patriarcales de juge de paix, tout
en
cultivant son domaine. Un beau jour, certaine injustice flagrante com
35
e vocation ? Celle des « frères mendiants » qui s’
en
vont sur les routes, au hasard, abandonnés au souffle de l’Esprit. Il
36
t se passer de manger ! Une fois par semaine il s’
en
va communier dans un des villages voisins, et c’est là toute sa nourr
37
i les envoyés de l’évêque n’ont jamais pu prendre
en
défaut le « Frère Claus » — ainsi qu’on l’appelle désormais. Et sa lé
38
’on l’appelle désormais. Et sa légende se répand,
en
Suisse d’abord, puis bien au-delà. Peu à peu, les pèlerins deviennent
39
u partage. Les choses s’enveniment à tel point qu’
en
l’année 1486, quinze assemblées de la Diète des cantons n’ont pas suf
40
essions mutuelles parussent possibles. Quoi qu’il
en
soit, la Diète proclama que si la paix avait été sauvée, et avec elle
41
réalité la seule qu’il n’ait pas faite : sa venue
en
personne à la Diète, et le discours qu’il y aurait prononcé !) La
42
t, de la foi du « pieux homme frère Claus ». Nous
en
sommes forcément réduits à des approches tâtonnantes. Pour ma part, j
43
nte est celle que les catholiques mettent surtout
en
valeur de nos jours : la dévotion au Saint-Sacrement, à la Vierge et
44
loin d’y trouver l’apaisement, il sentait croître
en
lui l’inquiétude du salut. J’ai été attaché avec zèle aux lois papis
45
e, les veilles, les oraisons et autres exercices,
en
macérant mon corps plus que tous ceux qui aujourd’hui me persécutent,
46
er… J’imposais à mon corps plus d’efforts qu’il n’
en
pouvait fournir sans danger pour la santé… Tout ce que je faisais, je
47
r la santé… Tout ce que je faisais, je le faisais
en
toute simplicité, par pur zèle et pour la gloire de Dieu. Toute ma vi
48
er ajoute : Mais mon cœur tremblait et s’agitait
en
songeant comment il pourrait se rendre Dieu favorable. Sur quoi les
49
nt, que je ne puis qu’esquisser, nous mettrait-il
en
mesure de deviner la raison spirituelle des inquiétudes que nourrit N
50
té que Nicolas a toujours affirmée, non seulement
en
refusant de devenir prêtre, mais surtout en cherchant son salut dans
51
ement en refusant de devenir prêtre, mais surtout
en
cherchant son salut dans une solitude érémitique d’ailleurs pleine d’
52
rofonde du mouvement des « Amis de Dieu ». Initié
en
Alsace par le marchand Rulman Merswin, au xive siècle, ce mouvement
53
ôt de celle des sectes mystiques qui foisonnèrent
en
Occident à partir du xiie siècle et du mouvement cathare. Plusieurs
54
lusieurs de ses principaux représentants vécurent
en
Suisse allemande du xiiie au xve siècle, et Nicolas de Flue ne saur
55
s enfants, son idée n’était-elle pas de se rendre
en
Alsace, pour y rejoindre des communautés d’Amis de Dieu dont Hattinge
56
à toi seul ! Il n’est pas facile de caractériser
en
quelques mots cette « piété germanique », de forme proprement mystiqu
57
ainsi qu’il ne rompit jamais avec l’Église, tout
en
gardant ses distances — mais d’autre part, il est indéniable que ses
58
rnant le pacificateur de la Suisse. On ne saurait
en
louer assez la science, et surtout l’honnêteté. C’est sans aucun dout
59
par l’Église romaine, la signification qu’il eut,
en
fait, pour les premières générations de la Réforme. Ce n’est pas sans
60
généralement ignoré : les premiers drames mettant
en
scène Nicolas ont été bel et bien des drames protestants, composés pa
61
(lesquelles d’ailleurs sont loin de nous réjouir
en
elles-mêmes, mais attestent néanmoins qu’à cette époque, la conscienc
62
littérature réformée sur Nicolas. Je la diviserai
en
trois rubriques. 1. Chroniques. — La première en date est celle de H
63
en trois rubriques. 1. Chroniques. — La première
en
date est celle de Heinrich Glarean, écrite en latin, et commentée par
64
ère en date est celle de Heinrich Glarean, écrite
en
latin, et commentée par Myconius, Lucernois réformé, sur la demande d
65
mmes donc aux tout premiers jours de la Réforme.)
En
1529, un protestant bernois, Valerius Anshelm, nous donne la première
66
as, sur le ton le plus enthousiaste. Il est suivi
en
1546 par Stumpff, protestant zurichois. En 1556, Matthias Flacius Ill
67
suivi en 1546 par Stumpff, protestant zurichois.
En
1556, Matthias Flacius Illyricus, professeur d’hébreu à Wittenberg, e
68
urs. 2. Sermons et pamphlets des réformateurs. —
En
1523 déjà, Zwingli cite l’exemple du Frère Claus dans un sermon sur l
69
on sur le Bon berger et les mauvais bergers. Puis
en
1524, il rappelle les conseils politiques de l’ermite, ses mises en g
70
; d’Ulrich Campell, pasteur de Coire. Ajoutons qu’
en
1585, une délégation des cantons réformés se rendit en pèlerinage au
71
85, une délégation des cantons réformés se rendit
en
pèlerinage au Ranft et « sur les lieux consacrés par le souvenir du F
72
té connue et publiée d’abord par des protestants,
en
1531 et 1546, bien avant de se voir reprise — et d’ailleurs modifiée
73
régime des pensions. — Vous autres réformés, dit
en
substance le texte, vous en appelez toujours à cet ermite dont la doc
74
autres réformés, dit en substance le texte, vous
en
appelez toujours à cet ermite dont la doctrine se résume à ceci : « M
75
l’archiduc Ferdinand II d’Autriche fit rechercher
en
1570 dans toutes les maisons du Tyrol les livres favorables à la Réfo
76
te de cette série est celle que fit jouer à Bâle,
en
1550, le protestant Valentin Boltz. Elle était intitulée Der Weltspie
77
tation demanda « deux jours pleins ». Ce n’est qu’
en
1586 que les catholiques se décidèrent à aborder eux aussi ce magnifi
78
vita Nicolai Underwaldii Eremitæ Helvetii, écrite
en
latin et représentée par des étudiants. Elle n’est pas sans intérêt d
79
piété d’allure monacale du Frère Claus y est mise
en
valeur, tandis que son rôle politique n’est même pas mentionné. (Cela
80
transforment (non sans supprimer la tiare papale)
en
une vision de la Trinité. Les historiens ne sont guère d’accord, et j
81
hesses étrangères ; Nicolas pacifiant les cantons
en
rappelant aux « régionalistes » que notre État est d’abord une union,
82
omme chrétiens, si nous ne voulons que d’autres s’
en
emparent. 3. Ce trait sera relevé et souligné plus tard par les ré
83
tous un doute sur l’opportunité d’une conférence
en
temps de guerre, ce fait est significatif. Il prouve que nous tenons
84
et en question les fondements mêmes de la culture
en
Occident. Je voudrais vous montrer ce soir que cette crise n’est pas
85
énaire bataille de la culture. L’adversaire est
en
nous Mais d’abord, essayons d’écarter un malentendu menaçant. La b
86
un certain primitivisme qui se réveille toujours
en
temps de guerre. Les primitifs ont l’habitude de personnifier les for
87
vraie cause de nos malheurs est presque toujours
en
nous-mêmes. Il faut reconnaître, hélas, que cette éducation n’a pas m
88
erait nullement suffisant de l’anéantir pour nous
en
délivrer. Car la tendance qu’il personnifie à nos yeux, elle existe e
89
endance qu’il personnifie à nos yeux, elle existe
en
nous aussi, et elle pourrait fort bien s’y développer un jour. Pour l
90
combattre sérieusement, pour nous défendre, c’est
en
nous qu’il s’agit de l’attaquer, et avant tout, de la reconnaître.
91
s activités lui paraissait, en somme, justifiable
en
elle-même, pour des raisons dont il ne remarquait pas qu’elles étaien
92
t mélanger… Et en effet, nous mélangeons de moins
en
moins notre pensée à notre action. L’impuissance de la pensée sur la
93
luxe, et l’action seule est tenue pour sérieuse.
En
voici la preuve. Quand la situation devient grave, comme en cas de gu
94
a preuve. Quand la situation devient grave, comme
en
cas de guerre par exemple, tout le monde trouve parfaitement naturel
95
st la première économie que l’on fera. De même qu’
en
temps de restrictions alimentaires on trouve tout naturel de se prive
96
qu’on connaissait auparavant. Ainsi Berlin passe,
en
un demi-siècle, de 25 000 habitants à 4 millions. Dans ces villes, se
97
iens. La population de l’Europe a plus que doublé
en
cent ans, ses richesses ont été décuplées, sa production industrielle
98
seul regard. Une seule intelligence ne peut plus
en
comprendre et en maîtriser les rouages. On ne sait pas du tout ce que
99
seule intelligence ne peut plus en comprendre et
en
maîtriser les rouages. On ne sait pas du tout ce que vont produire ce
100
faire à ce moment-là un formidable effort de mise
en
ordre : ils auraient dû être saisis tout à la fois d’angoisse et d’en
101
dénonçait la manie d’organiser et de centraliser
en
écrivant : « L’État est le plus froid parmi les monstres froids. » Ma
102
seule tâche sérieuse était de gagner de l’argent
en
attendant que les choses s’arrangent d’elles-mêmes. Or, en réalité, r
103
mps présent. Dans une cité où la culture n’a plus
en
fait l’initiative, ce sont les lois de la production et de la guerre
104
s le domaine de l’esprit. Et dès lors, la culture
en
chômage se corrompt rapidement, s’asservit. Je vous en donnerai un ex
105
ômage se corrompt rapidement, s’asservit. Je vous
en
donnerai un exemple que chacun de vous peut vérifier quotidiennement.
106
rd’hui à une extraordinaire décadence du langage,
en
tous pays. Au cours des siècles précédents, les hommes d’une même soc
107
i est grave, c’est qu’à ces vingt-neuf sens, nous
en
avons ajouté d’autres sur lesquels plus personne ne s’entend. Tout le
108
e que mon but est de sauver l’esprit, le marxiste
en
déduira que je néglige la vie concrète, que je m’évade dans le spirit
109
ut fixer aujourd’hui le véritable sens des mots ?
En
d’autres temps, c’étaient l’Église et la théologie qui s’en chargeaie
110
s temps, c’étaient l’Église et la théologie qui s’
en
chargeaient. Puis ce furent les écrivains. Mais que peuvent-ils dans
111
ne portent plus. Les hommes échangent des paroles
en
plus grand nombre que jamais, et ne se disent rien qui compte. Or qua
112
t fixer le sens des mots, la propagande brutale s’
en
chargera. À la place des grands lieux communs chargés de sens traditi
113
mpty, qui est le plus fort… et c’est tout. » Nous
en
sommes exactement là : c’est le plus fort qui définit le sens des mot
114
se à son caprice. Eh ! bien, je dis que lorsqu’on
en
arrive à une pareille décadence des lieux communs, la culture est à l
115
s collectivistes. Tout leur génie, s’il faut leur
en
reconnaître, a consisté à deviner — avant les intellectuels ! — la vr
116
ponse à la fois frappante et concrète. « Tout est
en
désordre ? ont-ils dit. C’est bien simple. Nous allons proclamer que
117
; mais d’autre part, cette vocation unique le met
en
relation avec des frères et l’introduit dans une communauté nouvelle.
118
d’hui que les fameuses lois scientifiques ne sont
en
fait que de commodes conventions, dépendant des systèmes de mesures i
119
ue dans les trop grands pays. Elles ne traduisent
en
fait qu’un immense affaissement du sens personnel dans les parties de
120
utales et le ton sur lequel on les prône, ne sont
en
fait que des solutions de paresse intellectuelle, des solutions de mi
121
ger de nouveau d’influencer le monde réel, ramené
en
droit, — sinon déjà en fait — aux proportions de l’esprit humain et d
122
ncer le monde réel, ramené en droit, — sinon déjà
en
fait — aux proportions de l’esprit humain et de ses prises. Mais quel
123
d, mouvement des groupes personnalistes, répandus
en
France et en Suisse, et vingt autres mouvements analogues, tous animé
124
des groupes personnalistes, répandus en France et
en
Suisse, et vingt autres mouvements analogues, tous animés de cet espr
125
i seul peut nous guérir de l’individualisme, tout
en
prévenant la maladie collectiviste. C’est dans cette volonté de recré
126
ue nous avons à défendre : la réalité fédéraliste
en
politique et dans tous les domaines de la culture, le seul avenir pos
127
, de lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’
en
fait, si nous sommes là, au service du pays, ce n’est pas pour défend
128
enir. Si nous trahissons cette mission, si nous n’
en
prenons pas conscience, alors seulement j’aurai des craintes sérieuse
129
partout de fédérer l’Europe. Cela ne se fera pas
en
un jour, ni même pendant les quelques semaines fiévreuses d’un congrè
130
de voir aux proportions de l’Europe moderne, tout
en
gardant la mesure de notre histoire, la mesure de l’individu engagé d
131
aux pouvoirs de l’homme et à ses fins terrestres.
En
appelant et préparant de toutes nos forces une Europe fédéralisée, no
132
ussir pour persévérer. » Or cette espèce est rare
en
Suisse, comme dans tous les petits pays où l’ère bourgeoise, ère du «
133
par rapport à nos sécurités. Cette inconscience j’
en
dirai la cause : celui qui ne croit pas en Dieu ne sait pas non plus
134
ence j’en dirai la cause : celui qui ne croit pas
en
Dieu ne sait pas non plus croire au diable, et ne sait pas le reconna
135
u malgré tout nous aime. Si nous avions su croire
en
lui pendant le temps de sa patience, nous aurions eu « des yeux pour
136
re sévère. Ouvrons les yeux et apprenons ce qu’il
en
est de notre châtiment. ⁂ L’Europe est en train de payer le prix d’un
137
mière de ces questions, il n’oserait pas répondre
en
toute franchise ; et à la seconde, il pressent bien qu’on ne pourrait
138
on, la passion du bien-être matériel. Sa pente, n’
en
doutons pas, est du côté de la tyrannie. » Et qu’il suffise enfin d’u
139
nanciers » dont une fraction minime aurait suffi,
en
d’autres temps, à supprimer toutes les questions sociales. Et cela no
140
les questions sociales. Et cela non pas seulement
en
Suisse, mais dans tous les pays de l’Europe ; non seulement sur le pl
141
lon notre justice à nous. C’est aujourd’hui qu’on
en
mesure l’aune. Ces vérités élémentaires sont dures. Elles ne sont pas
142
nt pouvoir conserver des privilèges hérités, tout
en
admirant et soutenant des chefs brutaux qui les bernaient pour mieux
143
donc commises ces millions de femmes et d’enfants
en
fuite sur les routes de France ? Nous n’avons plus qu’un seul espoir
144
n’accorde un concordat qu’à celui qui se déclare
en
faillite. L’aveu suppose un sens des valeurs spirituelles aussi préci
145
s qui l’engendrèrent, aux libéraux qui ne peuvent
en
croire leurs yeux. Avis aux Suisses. Les Suisses ont quelque chose à
146
ef délai de grâce dont je parlais aux Hollandais,
en
novembre de l’an dernier — et c’est fini —, dont je parlais aux Suiss
147
er — et c’est fini —, dont je parlais aux Suisses
en
janvier de cette année, et cela fait déjà cinq mois passés. Ce délai
148
de notre monde, de dire la vérité que les peuples
en
guerre n’ont plus le pouvoir de reconnaître, dans le fracas des chars
149
and on ne sait même plus qui a été tué. Un peuple
en
guerre sauve son moral en se dopant, en forçant l’illusion ; un peupl
150
ui a été tué. Un peuple en guerre sauve son moral
en
se dopant, en forçant l’illusion ; un peuple neutre, en avouant le ré
151
Un peuple en guerre sauve son moral en se dopant,
en
forçant l’illusion ; un peuple neutre, en avouant le réel. Avouer ses
152
dopant, en forçant l’illusion ; un peuple neutre,
en
avouant le réel. Avouer ses fautes est une libération dont l’homme so
153
re, bonne pour des spectateurs… Pourtant, si nous
en
triomphons, elle nous donnera la force de préparer l’avenir. Il est d
154
est dur de reconnaître ces fautes, parce que nous
en
sommes les complices, et que nous aimons les fautifs. Il est dur de l
155
ait logique, inévitable, et qu’il n’y a plus qu’à
en
tirer les conclusions5. Mais nous ne sommes pas neutres pour rien, po
156
s parlerai des Églises telles que nous les voyons
en
Suisse ; et de la Suisse, telle que nous la voyons en ce mois de juil
157
uisse ; et de la Suisse, telle que nous la voyons
en
ce mois de juillet de 1940. Ce ne sera pas une conférence bien bâtie,
158
ra la preuve de notre force ou de nos faiblesses.
En
attendant, mettons-nous au travail pour qu’au jour du danger — toujou
159
étaient de vraies communautés. On y mettait tout
en
commun, même les richesses, et cela paraissait naturel, parce que le
160
Paul suffiraient à dissiper cette illusion. Il n’
en
reste pas moins que ces premières Églises ont surmonté toutes les per
161
les de jouer pareil rôle, de nos jours ? Souvent,
en
sortant d’un de nos cultes, je regarde les gens qui se dispersent, et
162
me pose cette question : sont-ils prêts à mettre
en
commun autre chose que la pièce de monnaie qu’ils viennent de déposer
163
olidarité pratique ; si elles acceptent, au moins
en
théorie, de faire quelque chose dans ce sens, à supposer que les circ
164
l’Église ; 2° qu’elles développent ou réveillent
en
elles le sens missionnaire, à l’intérieur du pays ; 3° qu’elles aient
165
d’abord avoir une religion pour vous et si vous n’
en
voulez pas pour vous, mais seulement pour tout le monde, faites-nous
166
ent pour tout le monde, faites-nous la grâce de n’
en
point vouloir ». Car « la société qui veut m’ôter ma religion, m’effr
167
religion, m’effraie bien moins que celle qui veut
en
avoir une ». En résumé, la première condition indispensable pour que
168
ie bien moins que celle qui veut en avoir une ».
En
résumé, la première condition indispensable pour que l’Église devienn
169
ont amené la création de l’Église confessionnelle
en
Allemagne, on comprendra ce que je veux dire, — et que le problème es
170
llages. Même si de nombreuses familles d’ouvriers
en
font encore partie, c’est un fait que le ton des sermons, le maintien
171
cette question ne concerne que nos pasteurs. Je n’
en
suis pas sûr. C’est une question d’atmosphère spirituelle, de disposi
172
érer plus d’un pasteur de ses soucis, et résoudre
en
partie le problème du samedi soir… Encore faut-il que les paroissiens
173
mais du seul et unique point de vue de la Bible.
En
résumé, la deuxième condition indispensable pour que l’Église reste o
174
peut-être, de l’écho. J’ai passé plusieurs années
en
France, et je me suis fortement attaché à la liturgie des Églises réf
175
et chants réglés et réguliers. Depuis mon retour
en
Suisse j’éprouve avec intensité l’absence de toute espèce de liturgie
176
e nous appelons « liturgiques » et qui consistent
en
lectures bibliques ou littéraires, entrecoupées de chants et de jeux
177
onotonie de ce vieux texte, et croient bien faire
en
y apportant quelques variantes personnelles, au gré de leur théologie
178
que le fidèle peut vraiment suivre le texte, dire
en
lui-même ses paroles, redécouvrir chaque fois leur sens toujours nouv
179
ue par les auditeurs, et pleinement significative
en
chacune de ses parties. Elle doit former un ensemble, un tout cohéren
180
ement bon, risque bien de la laisser sur sa faim.
En
sortant de là, elle ne saura pas exactement ce que nous croyons, elle
181
gage, dont personne ne lui aura donné la clef. Il
en
ira tout autrement, si le culte débute par la liturgie que je viens d
182
me le sentiment d’avoir approuvé mon Église, et d’
en
avoir reçu le message essentiel. Enfin, ma troisième raison se rappor
183
de soi et qui libèrent des fausses pudeurs. Pour
en
finir sur ce sujet, je vous demanderai de vous poser à vous-même cett
184
les seules sur le continent qui croient pouvoir s’
en
passer, sans dommage ? L’absence de liturgie, remarquez-le, est un ob
185
du jeune mouvement œcuménique. ⁂ Je me bornerai,
en
terminant, à vous rappeler les quelques thèses — critiques et suggest
186
(elle est en plein essor) ; confession de foi (on
en
parle beaucoup) ; doctrine des sacrements… 9. Je n’entends pas prend
187
à lui-même et au monde que la Suisse. C’est qu’il
en
a besoin plus que nul autre. Sa devise est un paradoxe qu’il n’a pas
188
qu’il n’a pas toujours bien compris. Elle exclut
en
principe toute doctrine unitaire et suppose donc la connaissance très
189
veut durer et surtout, si l’on prétend se donner
en
exemple. Clarifions notre langage ! — Puisque le fédéralisme est un
190
, nomment « fédéral » ce qui procède de Berne. Il
en
résulte que leur fédéralisme se résume à combattre tout ce qui est di
191
est que nos voisins d’Europe comprennent de moins
en
moins notre neutralité. Le fait est que les Américains ne la comprenn
192
n’est pas beaucoup dire. Il serait donc temps qu’
en
Suisse au moins, l’on essaie de comprendre un peu mieux les raisons v
193
e monde, sans se compromettre avec personne, tout
en
échappant au reproche d’égoïsme par des œuvres philanthropiques. Il f
194
lèges dans leur pays, peuvent-ils prétendre avoir
en
bloc ce privilège exorbitant ? Pour commencer de répondre à cette que
195
isés entre les deux confessions. Mais ce n’est qu’
en
1815 que la neutralité de la Suisse se voit proclamée, sanctionnée pa
196
tif. On sait en effet que le traité de Vienne dit
en
tous termes que « la neutralité et l’inviolabilité de la Suisse […] s
197
nt dans les vrais intérêts de l’Europe entière ».
En
1914, on retrouve ce même mélange d’intérêt propre et d’intérêt europ
198
pris parti, à ce moment-là, elle se fût déchirée
en
deux : une partie tenant pour la France, l’autre pour l’Allemagne. Il
199
cle, du fameux « équilibre européen ». Mais déjà
en
1939, la question se posa différemment. L’équilibre étant rompu au pr
200
un terrain redoutable aux divisions blindées. Qu’
en
est-il aujourd’hui ? Tout est changé. Les conflits qui menacent d’écl
201
ce à l’Allemagne, ou l’Autriche à l’Italie, comme
en
1914 ; ni même des Européens à d’autres Européens comme de 1939 à 194
202
ment que l’Europe devienne entière, qu’elle mette
en
commun toutes ses forces pour relever son économie, son niveau de vie
203
promouvoir l’union ? Peut-on dire que la Suisse,
en
refusant de se risquer à Strasbourg, contribue à renforcer le Conseil
204
t matériellement et moralement prêt à se défendre
en
cas d’attaque, demain. Je sais très bien que la seule mention de l’ar
205
ns. Qu’ils comptent plutôt leurs divisions ! Nous
en
avons, je le crains, plus qu’eux tous réunis. Il n’y a qu’un seul coi
206
à la défense du continent, on ne saurait vraiment
en
dire autant de notre attitude méfiante et presque négative à l’égard
207
ncore faut-il que cette union prenne forme, et qu’
en
son nom des questions très précises nous soient posées. Cela viendra,
208
très précises nous soient posées. Cela viendra, n’
en
doutez pas ! Demain, soit les États-Unis, soit le Conseil de l’Europe
209
endormis derrière la neutralité, comme la France
en
1940 derrière la ligne Maginot, comme l’Amérique l’été dernier derriè
210
ou par malice, veulent aujourd’hui la transformer
en
neutralité absolue, précisons : en neutralité entre l’Europe et les e
211
la transformer en neutralité absolue, précisons :
en
neutralité entre l’Europe et les ennemis de l’Europe — entre l’Europe
212
l. Précédé de la note suivante : « L’Europe est
en
danger. Les efforts pour unir l’Europe se multiplient. Il semble que
213
e laisser croire, que ce propre intérêt soit seul
en
cause dans le jeu des forces politiques de notre temps ! Où donc ai-j
214
ppression. (On m’a fort mal compris, mais je ne m’
en
étonne guère : on comprend toujours mal ceux qui touchent un tabou.)
215
t être tenus pour résolus, ses options décisives,
en
tout cas, sont nettement définies. Mais la morale ! Ce serait peu de
216
ais la morale ! Ce serait peu de dire qu’elle est
en
crise : on ne sait même plus très bien ce qu’elle est, ni où elle est
217
es théologiens rigoureux que chez les jeunes gens
en
colère. De cette morale que l’on disait chrétienne et qui se confonda
218
ement et théologiquement, nous savons à quoi nous
en
sommes et à quels dogmes nous croyons. Mais au plan de la morale, nou
219
nous bornons l’enquête aux élites de nos églises
en
Europe. Mais dans le reste du monde, déjà — et ce sera vrai pour nous
220
. D’une part, ce que l’on nomme aux États-Unis et
en
Grande-Bretagne la « théologie de la mort de Dieu » (ses échos rempli
221
uis un an la presse intellectuelle anglo-saxonne,
en
attendant de se répandre dans nos pays), cette théologie-là boulevers
222
gie, et même linguistique depuis peu — se mettent
en
devoir et en mesure de remplacer les préceptes et coutumes de la mora
223
linguistique depuis peu — se mettent en devoir et
en
mesure de remplacer les préceptes et coutumes de la morale traditionn
224
traditionnelle, dite « chrétienne », et sont déjà
en
bon train d’y parvenir dans plusieurs domaines importants. Au lieu de
225
’initiation sexuelle ; au lieu de menaces d’aller
en
enfer et d’exorcismes, on prescrit une psychanalyse, certains médicam
226
— c’est cela qui fonctionne aujourd’hui, de mieux
en
mieux, qui persuade, qui agit, et qui contraint. En regard de ce prog
227
de ces observateurs, c’est l’idée que s’il devait
en
aller ainsi demain, les Églises et leurs clergés n’auraient en somme
228
ntestée de la Science, et sans doute de l’État, s’
en
voyant chargés à la satisfaction des masses (pour ne pas dire : au so
229
ent quant à l’appréciation de ces faits. La prise
en
charge progressive par la Science socialisée de l’ensemble des règles
230
elle-même. Au lieu de livrer une longue bataille
en
retraite pour tenter de sauver ce qui pourrait l’être de ce qu’on app
231
», au lieu de se cramponner à un magistère tombé
en
désuétude, les Églises ne feraient-elles pas mieux d’admettre que la
232
ains dogmatismes freudiens, par exemple), ne sont
en
rien comparables par leur nocivité aux théories imbéciles et navrante
233
iie siècle et jusqu’à pas si longtemps que cela,
en
Suisse romande, si j’en crois mes souvenirs de jeunesse. Si les Églis
234
as si longtemps que cela, en Suisse romande, si j’
en
crois mes souvenirs de jeunesse. Si les Églises (et pas seulement cel
235
amais faire, même si on la baptise « chrétienne »
en
toute naïveté, même si on la déclare « révélée », voire « éternelle »
236
pas très bien, dans ces conditions, où, quand et
en
quoi une « morale » au sens traditionnel du terme serait encore néces
237
au moins la société envisagée, serait alors mise
en
état de pilotage automatique, comme disent les aviateurs et les cyber
238
e des circuits. Dans cette société que je suppose
en
parfait ordre de marche, il devient à peu près impossible, parce qu’i
239
prescrire aux hommes leur mode de vie, d’autres s’
en
chargent. Elle est là pour mettre en question cet ajustement trop par
240
utôt, ce candidat chrétien, comme celui qui, tout
en
accomplissant judicieusement la Loi prescrite, ne pourra s’empêcher d
241
on, celle qui est réputée nulle et vide. Chrétien
en
cela qu’il cherchera ce sens dans les voies de l’amour, qui implique
242
réponse certaine, cette demande, cette recherche
en
elle-même est mon sens provisoire, mon chemin que j’invente, que je c
243
est aussi un pronostic : l’Église peut-être (je n’
en
suis pas sûr), mais en tout cas les hommes qui « croient », au sens c
244
: l’Église peut-être (je n’en suis pas sûr), mais
en
tout cas les hommes qui « croient », au sens chrétien du mot, vont en
245
« croient », au sens chrétien du mot, vont entrer
en
dissidence dynamique et créatrice, dans le monde trop bien moralisé q
246
s vingt ans, je n’ai cessé d’accumuler des notes (
en
vue d’ajouts indispensables), des objections très graves à mes propre
247
sergents, je me décidais à lâcher le coup, qui s’
en
allait régulièrement dans le parapet, au-dessous de la cible. Cependa
248
egarda, et voyant dans mes yeux une bonne volonté
en
détresse : « C’est très simple et toute la méthode tient en trois mo
249
: « C’est très simple et toute la méthode tient
en
trois mots : pensez au noir. Ne pensez pas à votre main, ni à ce que
250
le… La détonation me surprit. Je reposai mon arme
en
faisant sauter la douille et rechargeai machinalement. Et quand je le
251
ux implications, décisives à mon sens, du conseil
en
trois mots de ce jeune officier — « pensez au noir » —, elles ne deva
252
tres anxiétés. Mais ce premier coup au but avait,
en
un instant, posé et vérifié pour le reste de mes jours, sous une form
253
e, la juste relation des moyens et des fins. Je n’
en
tirai d’abord que des formules abstraites, mais dont je pressentais e
254
des formules abstraites, mais dont je pressentais
en
toute confiance, que la vie où j’allais rentrer saurait les illustrer
255
ort brièvement, réservant pour la suite le soin d’
en
formuler les fondements théoriques et le mode d’emploi. 1. La considé
256
Partant de cette expérience, et des maximes que j’
en
déduis, je propose dans la suite du livre une distinction fondamental
257
romantisme, on a dit trop de mal des conventions,
en
ce sens qu’on en a dit seulement du mal, oubliant qu’elles sont réell
258
dit trop de mal des conventions, en ce sens qu’on
en
a dit seulement du mal, oubliant qu’elles sont réellement indispensab
259
a légère, ni qu’on montre beaucoup d’intelligence
en
trichant avec elles : aux échecs, par exemple, la moindre tricherie d
260
pour la santé et l’équilibre d’une communauté. Or
en
fait notre société occidentale christianisée est tout encombrée de rè
261
ssion) esclaves, femmes et bétail : on ne pouvait
en
tirer honnêtement ni une morale sociale et civique, ni une morale sex
262
iècle, généralement au nom des intérêts (traduits
en
vertus) de la société du siècle précédent, confondue par la masse des
263
’esprit, — oui, tous convergent et se rejoindront
en
Dieu, mais il y a un chemin par homme ! — comment savoir si je le déc
264
mment savoir si je le découvre ou si je l’invente
en
le suivant ? Il n’est créé que par l’appel, et n’existe que si je m’y
265
et ils vont me conseiller « pour mon bien », de m’
en
tenir aux chemins communs, bien fréquentés, bien surveillés par la po
266
me mèneront sans doute aussi loin qu’on voudra et
en
toute sécurité, c’est bien utile et agréable, — mais jamais où je doi
267
que ceux que me suggère, inexplicablement, ma foi
en
lui. C’est donc le But qui me communique les seuls moyens d’aller ver
268
e, par ma pensée, ou par quelque attitude intime,
en
travers du chemin que l’Appel, dans la nuit, crée ou jalonne pour moi
269
scurcit ma visée, me fait perdre de vue le but, m’
en
fait douter quand il est invisible, bref, me détourne d’agir ma vocat
270
ouvre, à ce propos, que le mot désignant le péché
en
hébreu signifie littéralement « ce qui manque le but » ; et en grec :
271
nifie littéralement « ce qui manque le but » ; et
en
grec : « ce qui passe au-dessus de la ligne normale », ou : « ce qui
272
s à prévoir. Le psychologue me dira (et il le dit
en
moi) : — Êtes-vous sûr que l’appel que vous croyez venu du Transcenda
273
ne pulsion de l’inconscient ? — Eh bien non, je n’
en
suis jamais sûr ! La foi sans le doute n’est pas la foi, ont répété b
274
e moral au « monde », c’est-à-dire aujourd’hui et
en
fait aux savants et à l’État, vous risquez de laisser s’établir une s
275
ir et à comprendre le message ou l’appel qui nous
en
vient. Ce n’est pas appliquer une règle connue, la même pour tous, en
276
as appliquer une règle connue, la même pour tous,
en
tous les temps, et révélée une fois pour toutes. L’Évangile ne dit pa
277
prier. Les « soupirs inexprimables » de la prière
en
nous répondent seuls à la réalité de l’indicible ; or toute vocation
278
pas prévues… Je les attends de votre part et vous
en
dis d’avance ma gratitude. Ma recherche est encore bien loin des conc
279
nter d’imposer des réponses ; à poser avant tout,
en
temps et hors de temps, la Question, celle du Sens, celle du But. C’e
280
est celui d’une conférence, prononcée à Neuchâtel
en
septembre 1966, devant la Société pastorale suisse, qui nous a oblige