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on Dieu, arrache-moi à moi-même et donne-moi tout
entier
à toi seul ! Il n’est pas facile de caractériser en quelques mots ce
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guerre, brusquement, aux proportions de la nation
entière
. Voici donc, dans tous les domaines, que nos pouvoirs d’agir matériel
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reçu un statut spécial dans l’intérêt de l’Europe
entière
, au moins autant que pour lui-même. La première idée d’une neutralité
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isse […] sont dans les vrais intérêts de l’Europe
entière
». En 1914, on retrouve ce même mélange d’intérêt propre et d’intérêt
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n’y a plus d’équilibre européen. Il y a l’Europe
entière
qui essaie de survivre et de s’unir contre un danger commun. Nous som
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est encore « dans les vrais intérêts de l’Europe
entière
». Apporte-t-elle, ou non, une contribution effective à la défense co
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ls sont, en somme, les vrais intérêts de l’Europe
entière
? Sont-ils les mêmes aujourd’hui qu’il y a cent-cinquante ans, ou mêm
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ion que l’union. « Les vrais intérêts de l’Europe
entière
», c’est donc tout simplement que l’Europe devienne entière, qu’elle
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c’est donc tout simplement que l’Europe devienne
entière
, qu’elle mette en commun toutes ses forces pour relever son économie,
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ue cela ne pourrait être qu’au profit de l’Europe
entière
, c’est-à-dire au profit de son union fédérale, et de cela seul. Encor
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ore une menace de guerre contre le continent tout
entier
, nous poseront ces questions précises. Il faut que notre opinion soit
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e par les puissances « dans l’intérêt de l’Europe
entière
», et non pas comme un privilège qu’il n’y aurait plus à mériter. Ell
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naturellement insisté sur « l’intérêt de l’Europe
entière
» parce que c’était par ce biais-là que je pouvais aborder le problèm
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ité, ce ne pourrait être qu’au profit de l’Europe
entière
et de son union fédérale ; et j’ai ajouté : « Encore faut-il que cett