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maintenant nos principes de conduite : 1° Il nous
faut
restaurer l’esprit de résistance civique. Et cela suppose que nous re
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duelles, c’est-à-dire de nos égoïsmes. 2° Il nous
faut
refaire une commune mesure vivante. Si nous ne la faisons pas, d’autr
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équence qui en découle immédiatement, c’est qu’il
faut
nous armer jusqu’aux dents. Mais sommes-nous sûrs que le réarmement m
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qu’on obtiendrait des résultats considérables. Il
faut
chercher. Et je ne vous dis pas cela seulement comme personnaliste, a
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ien à la carence des chrétiens. Ceci dit, il nous
faut
agir. Or agir, ce n’est pas haïr. Je ne veux, sous aucun prétexte pie
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compassion, bien qu’elle l’appelle à son insu. Il
faut
savoir la deviner sous les rodomontades officielles et sous les vanta
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n a coutume de s’adresser d’abord à lui lorsqu’il
faut
négocier un traité. C’est ainsi que le solitaire conseille aux Suisse
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vité autant que de contemplation3, je pense qu’il
faut
la rattacher surtout à une troisième tendance, la plus importante à m
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s malheurs est presque toujours en nous-mêmes. Il
faut
reconnaître, hélas, que cette éducation n’a pas merveilleusement réus
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pas de se la poser et ensuite de se lamenter. Il
faut
voir ce que signifie une si cruelle disharmonie, quelles sont ses cau
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additionner des chiffres et des sentiments. Il ne
faut
pas tout mélanger… Et en effet, nous mélangeons de moins en moins not
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oyance au Progrès est l’opium de la culture. S’il
fallait
résumer rapidement les caractères généraux par lesquels se trahit la
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mouvements collectivistes. Tout leur génie, s’il
faut
leur en reconnaître, a consisté à deviner — avant les intellectuels !
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communauté solide et pourtant libérale ? Il nous
faut
rapprendre à penser, à penser dans le train de l’action, oui, à pense
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e l’action, oui, à penser avec les mains. Il nous
faut
voir que tout dépend en premier lieu de notre état d’esprit. S’il cha
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à ses prochains. C’est pour cet homme réel qu’il
faut
tout rebâtir. Cependant, nous avons montré que c’est justement cet ho
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s fatales. Que peut-il seul, contre ces lois ? Il
faut
donc, s’il veut faire quelque chose, qu’il entre dans un grand parti,
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pas de dénoncer les doctrines païennes mais qu’il
fallait
répondre mieux que ces doctrines à la question posée par l’angoisse d
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e je vois la commune mesure de la cité qu’il nous
faut
rebâtir. Cité solide et pourtant libérale : c’est tout le problème à
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opie le seul espoir qui nous soit accordé. Encore
faut
-il que cet espoir soit soutenu par tout un peuple, et qu’il ne se lai
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seux d’esprit qui se prétendent réalistes. Encore
faut
-il — et je termine là-dessus — qu’elle ne repose pas sur une erreur p
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’état de leurs nerfs. Sans intérêt. Ce qu’il nous
faut
à l’heure que nous vivons, ce sont des pessimistes réfléchis, maîtres
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mêmes et objectifs. Je dirai plus : ce qu’il nous
faut
, ce sont des pessimistes actifs. Des hommes qui pensent et qui agisse
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s. Pourtant le précipice était prévu. Mais encore
fallait
-il y croire. Or le matérialisme modéré dans lequel nous étions instal
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is. Nous avons refusé d’écouter. Et maintenant il
faut
payer. Non point parce que l’injustice triomphe, non point parce que
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existe, et qu’il est juste dans son châtiment. Il
faut
payer. Nous adorions l’idole de la prospérité, et l’idole du confort,
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e mission politique et de notre sécurité. Et s’il
fallait
qu’un jour la Suisse fût envahie, j’imagine qu’elle pourrait garder p
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mmes encore faibles. C’est ici et c’est là, qu’il
faut
porter l’effort. Aujourd’hui ou jamais, notre Église a besoin d’une r
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es communautés souvent persécutées. Certes, il ne
faudrait
pas s’imaginer que les premiers chrétiens étaient toujours des saints
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ant tout et pratiquement — songeant au jour où il
faudra
choisir entre l’Église et nos sécurités. Je vois bien que nos Église
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retrouvent le sens et la vertu communautaire, il
faut
: 1° qu’elles reprennent conscience de la nature éternelle et du but
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udre en partie le problème du samedi soir… Encore
faut
-il que les paroissiens, à leur tour, acceptent que leur pasteur soit
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savent que pour créer une communauté nouvelle, il
faut
créer des signes et des rites : voyez les régimes totalitaires, commu
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e : le peuple suisse souffre d’un défaut qu’il me
faut
bien nommer le sans-gêne spirituel. Je ne sais pas si cela provient d
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che d’égoïsme par des œuvres philanthropiques. Il
faut
bien le reconnaître, ce repliement intéressé, qui tient parfois du ra
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le Suisse moyen semble croire aujourd’hui, il ne
faudrait
pas s’étonner qu’elle impatiente de plus en plus le reste du monde. C
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é, encore moins résolu, dans l’abstrait. Ce qu’il
faut
savoir tout d’abord, c’est pour quelle raison grande et forte, c’est
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it de son union fédérale, et de cela seul. Encore
faut
-il que cette union prenne forme, et qu’en son nom des questions très
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entier, nous poseront ces questions précises. Il
faut
que notre opinion soit prête à y répondre. Il ne faut pas que notre g
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que notre opinion soit prête à y répondre. Il ne
faut
pas que notre gouvernement se trouve placé devant des options graves
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sachant pas ce que pense le peuple suisse. Il ne
faut
pas que l’histoire nous surprenne, endormis dans la fausse sécurité d
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pe — comme aujourd’hui sur le plan militaire — il
faut
la maintenir. Si au contraire elle devient un prétexte à freiner l’un
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de son union fédérale ; et j’ai ajouté : « Encore
faut
-il que cette union prenne forme. » Telle est ma thèse principale. Au
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ple.) Les conséquences de cette situation — qu’il
faut
imaginer réalisées dans un avenir pas trop lointain (beaucoup sont là
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e commence donc par la fin. Avant toute chose, il
faut
considérer la fin. 4. La fin seule justifie les moyens, dans la mesur
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usement, comme on le fait des règles d’un jeu, il
faut
souligner aussitôt que ces conventions ne sauraient être arbitraires.
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met notamment sur le même plan d’objets (dont il
faut
préserver la possession) esclaves, femmes et bétail : on ne pouvait e
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masochisme ou par une sorte de démagogie, mais il
faut
bien le reconnaître : ces scandales trop connus tiennent au fait que
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on salut » comme disait la piété classique. Il me
faut
me risquer dans un monde spirituel qui est peut-être une illusion, ou
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ui est peut-être une illusion, ou le néant. Il me
faut
affronter l’invraisemblable (dont parlait Kierkegaard), un risque abs
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onde de la vocation. Voici comment je crois qu’il
faut
l’entendre. Par rapport à la vocation humaine et générale de l’amour