1 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
1 ent. S’ils sont malades, ils pensent que c’est la faute d’un objet maléfique, ou d’un sorcier, ou d’un esprit qui rôde autour
2 un des désastres moraux de l’Histoire. Tout cela, faute d’harmonie et de mesure humaine, faute d’un grand principe directeur,
3 Tout cela, faute d’harmonie et de mesure humaine, faute d’un grand principe directeur, spirituel ou culturel. Tout cela parce
4 . Mais on peut avoir du génie et faire de grosses fautes de calcul. Surtout quand on est très pressé. Or il est certain que ce
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
5 succès de librairie : « mea culpa ». Mais quelles fautes avaient donc commises ces millions de femmes et d’enfants en fuite su
6 Ce délai nous permet de comprendre, d’avouer nos fautes et celles de notre monde, de dire la vérité que les peuples en guerre
7 un peuple neutre, en avouant le réel. Avouer ses fautes est une libération dont l’homme sort toujours retrempé. Avouer les fa
8 n dont l’homme sort toujours retrempé. Avouer les fautes de ceux qu’on aime et dont on attend la victoire comme la permission
9 préparer l’avenir. Il est dur de reconnaître ces fautes , parce que nous en sommes les complices, et que nous aimons les fauti
10 fautifs. Il est dur de les avouer, parce que les fautes contraires des autres, en face, nous paraissent bien plus effrayantes
3 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
11 ’un jeu, toute espèce de laxisme est exclu, toute faute doit être exactement pénalisée, par un recul de pions, une perte de p
12 que personne. Il est entendu que si l’on fait une faute , si on touche la balle avec la main au football par exemple, on doit
13 du jeu, mais seulement des erreurs, maladresses, fautes de calcul, déficiences physiques ou psychiques, un style défectueux,