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de physique, d’une grande camaraderie. Et ce sont
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les vraies raisons de sa puissance. C’est sur ce terrain-là — non sur
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ies raisons de sa puissance. C’est sur ce terrain-
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— non sur des champs de bataille hypothétiques — que nous devons orga
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eut-être aujourd’hui…2 Ne croyez pas que ce soit
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une vue partiale et partisane de l’histoire : c’est la version très o
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le nombre et l’armement qui ont triomphé ce jour-
là
, mais la bonne conscience civique. Or une telle bonne conscience ne s
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une telle bonne conscience ne saurait exister que
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où existe l’autorité morale. Les fascistes ont été arrêtés à Sarzana,
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raie aussi, et plus réellement totale. Mais c’est
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une question religieuse, nous l’avons vu, et seule une religion plus
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éelle qui se déguise en défi, par désespoir. Mais
là
encore, je ne parle pas d’une compassion sentimentale. Je parle d’une
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esure où nous ordonnerons nos vies à cette vérité-
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, à elle d’abord, que nous pourrons prétendre apporter une réponse qui
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mais de le répéter — c’est mon delenda Carthago :
Là
où l’homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. 1.
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bien que la canonisation se fasse attendre). Mais
là
, c’est l’autre aspect de la vie du « Frère Claus » qui est exalté : o
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communier dans un des villages voisins, et c’est
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toute sa nourriture. Car n’est-il pas écrit, comme il le répétera sou
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te Jakob Gretser fit jouer à Lucerne, cette année-
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, une Comoedia de vita Nicolai Underwaldii Eremitæ Helvetii, écrite en
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u simplement que la défense nationale. Or je vois
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le signe très certain d’une crise, — et d’une crise qui met en questi
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produit ? Vous vous êtes tous posé cette question-
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. Mais il ne suffit pas de se la poser et ensuite de se lamenter. Il f
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ssées des masses humaines informes et démesurées,
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où l’on ne connaissait auparavant que des groupements organisés autou
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: les intellectuels auraient dû faire à ce moment-
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un formidable effort de mise en ordre : ils auraient dû être saisis t
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ée que d’avertir les hommes d’action. Ils avaient
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une chance et un devoir vital. Or, ils ont perdu cette chance. Ils n’
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fort… et c’est tout. » Nous en sommes exactement
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: c’est le plus fort qui définit le sens des mots et qui l’impose à s
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s, ne nous faisons pas d’illusions : tôt ou tard,
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aussi, cet appel exigera une réponse. Reste à savoir si nous saurons
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, nous avons montré que c’est justement cet homme-
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qui a le plus de peine à subsister ou à se former dans le monde moder
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société. En vérité, il n’est de lois fatales que
là
où l’esprit démissionne. Toute action créatrice de l’homme normal inf
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de sa personne. Il n’y a de loi, répétons-le, que
là
où l’homme renonce à se manifester selon sa vocation particulière. Si
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enoncé à diriger, à avertir, à orienter. Et c’est
là
le secret du triomphe des grands mouvements collectivistes. Si le mar
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venu passif devant le monde. Or il me semble que,
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encore, un réveil soulève les Églises. Elles ont compris qu’il ne suf
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sme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes
là
, au service du pays, ce n’est pas pour défendre des fromages, des con
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rs de ce travail de Heimatschutz.) Si nous sommes
là
, c’est pour exécuter la mission dont nous sommes responsables, depuis
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ital ou caisse de compensation, — et je ne prends
là
que de petits exemples…4 Nous avons critiqué sans merci comme des «
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er. Nous sommes neutres en vue de l’avenir. C’est
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notre mission spéciale, notre responsabilité devant l’Europe. Et cela
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es, ayons le courage de dire franchement : ici ou
là
, nous sommes encore faibles. C’est ici et c’est là, qu’il faut porter
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à, nous sommes encore faibles. C’est ici et c’est
là
, qu’il faut porter l’effort. Aujourd’hui ou jamais, notre Église a be
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elle ; elle n’y reconnaît pas son langage. Il y a
là
certainement quelque chose d’anormal. L’Église n’aurait jamais dû pre
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turgique que manifestent les essais tentés ici ou
là
, pour remédier à cette absence. Nous avons bien, de temps à autre, de
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tent publiquement sa cohésion spirituelle. Il y a
là
une grande loi sociologique qu’on ne peut pas négliger sans risques g
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que bien de la laisser sur sa faim. En sortant de
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, elle ne saura pas exactement ce que nous croyons, elle pourra s’imag
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ont toujours attaché de l’importance à ces choses-
là
, et je pense qu’elles avaient de bonnes raisons de le faire. Elles sa
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nflit. Si la Suisse avait pris parti, à ce moment-
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, elle se fût déchirée en deux : une partie tenant pour la France, l’a
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l’Europe entière » parce que c’était par ce biais-
là
que je pouvais aborder le problème suisse, dans le cadre général de m
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nt de se répandre dans nos pays), cette théologie-
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bouleverse le fondement commun de toutes nos orthodoxies, qu’elles so
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s dans un avenir pas trop lointain (beaucoup sont
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déjà, dans notre société) sont trop nombreuses et diverses pour que l
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s la situation est inversée : l’Église n’est plus
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pour prescrire aux hommes leur mode de vie, d’autres s’en chargent. E
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eur mode de vie, d’autres s’en chargent. Elle est
là
pour mettre en question cet ajustement trop parfait, pour l’exposer s
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ernières, métaphysiques et spirituelles. Elle est
là
pour défendre le droit de la personne à différer, le droit à l’hérési
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n conduire la pensée et l’action dans la cité. De
là
l’obligation de recourir à d’autres sources, — presque toutes venant
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s, — presque toutes venant d’autres religions. De
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aussi la confusion inévitable que j’ai dite, l’attribution à la « vol
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nt, — puisqu’il part de moi seul pour me conduire
là
où convergent tous les chemins de l’esprit, — oui, tous convergent et
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, bien fréquentés, bien surveillés par la police,
là
où règne le Code de la route, qui est aussi fait pour moi, ajouteront
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d’une machine électronique, que cet objectivisme-
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est au moins aussi onéreux pour l’équilibre humain que l’anarchie spi