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ondement et le symbole de toute culture, c’est le
langage
. Or nous assistons aujourd’hui à une extraordinaire décadence du lang
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ons aujourd’hui à une extraordinaire décadence du
langage
, en tous pays. Au cours des siècles précédents, les hommes d’une même
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mésentente des peuples réside dans ce désordre du
langage
, et dans l’absence de toute autorité morale capable d’y porter remède
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es millions d’hommes, et c’est tout un domaine du
langage
que l’écrivain ne contrôle pas, ne forme pas, n’atteint même pas. Ain
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out à fait chez elle ; elle n’y reconnaît pas son
langage
. Il y a là certainement quelque chose d’anormal. L’Église n’aurait ja
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ie communauté, c’est que l’Église ne parle pas le
langage
d’un seul groupe social, ou d’une seule classe ; ou le langage d’une
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seul groupe social, ou d’une seule classe ; ou le
langage
d’une quelconque philosophie à la mode ou déjà démodée ; ou le langag
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que philosophie à la mode ou déjà démodée ; ou le
langage
personnel de Monsieur X, pasteur ou même théologien célèbre, — mais q
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— mais qu’elle parle uniquement et simplement le
langage
de la Bible, qui appartient à tous, qui est frappant pour tous, et da
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pris une réunion d’initiés, habitués à un certain
langage
, dont personne ne lui aura donné la clef. Il en ira tout autrement, s
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prétend se donner en exemple. Clarifions notre
langage
! — Puisque le fédéralisme est une forme politique qui suppose l’équi