1 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
1 ondement et le symbole de toute culture, c’est le langage . Or nous assistons aujourd’hui à une extraordinaire décadence du lang
2 ons aujourd’hui à une extraordinaire décadence du langage , en tous pays. Au cours des siècles précédents, les hommes d’une même
3 mésentente des peuples réside dans ce désordre du langage , et dans l’absence de toute autorité morale capable d’y porter remède
4 es millions d’hommes, et c’est tout un domaine du langage que l’écrivain ne contrôle pas, ne forme pas, n’atteint même pas. Ain
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
5 out à fait chez elle ; elle n’y reconnaît pas son langage . Il y a là certainement quelque chose d’anormal. L’Église n’aurait ja
6 ie communauté, c’est que l’Église ne parle pas le langage d’un seul groupe social, ou d’une seule classe ; ou le langage d’une
7 seul groupe social, ou d’une seule classe ; ou le langage d’une quelconque philosophie à la mode ou déjà démodée ; ou le langag
8 que philosophie à la mode ou déjà démodée ; ou le langage personnel de Monsieur X, pasteur ou même théologien célèbre, — mais q
9 — mais qu’elle parle uniquement et simplement le langage de la Bible, qui appartient à tous, qui est frappant pour tous, et da
10 pris une réunion d’initiés, habitués à un certain langage , dont personne ne lui aura donné la clef. Il en ira tout autrement, s
3 1941, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Autocritique de la Suisse (février 1941)
11 prétend se donner en exemple. Clarifions notre langage  ! — Puisque le fédéralisme est une forme politique qui suppose l’équi