1
l’avons vu, et seule une religion plus vraie que
leurs
mystiques saura nous indiquer les vraies fins de la lutte. Conscience
2
capitalistes ou soviétique d’ailleurs, d’occuper
leurs
chômeurs autrement qu’en leur faisant fabriquer des obus. Beaucoup de
3
illeurs, d’occuper leurs chômeurs autrement qu’en
leur
faisant fabriquer des obus. Beaucoup de personnes prétendent que le d
4
me. Ainsi, sous prétexte de vivre, elles perdront
leurs
raisons de vivre. Voici donc le dilemme que nous pose ce mimétisme to
5
’adversaire devait gagner, et se défendirent avec
leurs
moyens propres : des quartiers de roche. Je ne veux pas dire, évidemm
6
décidée, d’une volonté de libérer ces peuples en
leur
donnant l’exemple, dans nos pays, d’une meilleure solution de leur pr
7
emple, dans nos pays, d’une meilleure solution de
leur
problème. Contre les excès agaçants de la propagande soviétique et fa
8
e conçois la charité. Quand les Romains adoraient
leur
empereur, les chrétiens ne craignaient pas de passer pour athées : il
9
voir de charité en jugeant parfaitement grotesque
leur
impossible prétention. Au fanatisme, il convient d’opposer une certai
10
établi ». C’est bien touchant. Voici ce que dit à
leur
sujet la revue fasciste Gerarchia, dirigée par le propre neveu du Duc
11
u pape de Rome, à l’antipape qu’on avait tenté de
leur
opposer — et tous les trois s’excommuniaient réciproquement, ainsi qu
12
trois s’excommuniaient réciproquement, ainsi que
leurs
fidèles, en sorte que toute la chrétienté se vit alors frappée d’anat
13
élation. (Beaucoup nous ont laissé la relation de
leur
visite : unanimes dans l’admiration devant cet « homme de Dieu » frus
14
les précipiter. Il voit trop bien à quels dangers
leur
victoire même les exposera : s’ils font la guerre pour s’enrichir, et
15
ils apprennent le prix de l’or, c’en sera fait de
leur
union patriarcale. Mais la tentation est trop forte. Les Suisses pass
16
descendu à Stans parvint à réunir les députés, et
leur
transmit dans une séance secrète les conseils de Nicolas. Miracle ? O
17
ceux qui aujourd’hui me persécutent, parce que je
leur
enlève la gloire de se justifier… J’imposais à mon corps plus d’effor
18
ndiquer l’exemple de Nicolas de Flue à l’appui de
leur
œuvre de réforme de l’Église. Et ce n’est pas sans un léger mouvement
19
Nicolas conjurant les Suisses de garder la foi de
leurs
pères, Zwingli réplique que les réformés sont les véritables disciple
20
s Apôtres, et se sont refusés à faire commerce de
leur
religion. De 1526 à 1574, nous trouvons de nombreuses mentions du Frè
21
Parole. Mais à partir de 1536, les catholiques à
leur
tour utilisent cette image et la transforment (non sans supprimer la
22
lever le Frère Claus aux catholiques — il ne peut
leur
faire que du bien — mais de le rendre aussi aux protestants, comme un
23
e rendre aussi aux protestants, comme une part de
leur
héritage. Dans une période où le sens fédéral paraît renaître parmi n
24
érieurement unie, — voilà bien l’homme que tous à
leur
manière peuvent saluer comme l’ancêtre commun, et j’ajouterais : comm
25
u d’un sorcier, ou d’un esprit qui rôde autour de
leur
maison. Toujours, la cause du mal, c’est-à-dire l’adversaire, est dev
26
qui se lave les mains et laisse les choses suivre
leur
cours fatal. En présence des machines, des capitaux, des armées et de
27
nseurs et les philosophes du dernier siècle, dans
leur
ensemble, n’ont répondu que par la fuite, et par ce qu’ils appelaient
28
désintéressement de la pensée. Ils ont renoncé à
leur
mission de directeurs spirituels de la cité. Bien sûr, ils n’ont pas
29
ierkegaard et Nietzsche pour protester du fond de
leur
solitude. Kierkegaard qui osa écrire ce blasphème contre les préjugés
30
ois de la production et de la guerre qui imposent
leurs
nécessités à notre pensée impuissante. Quand la culture ne domine plu
31
s. Et plus on y échange de mots, plus ils perdent
leur
force et leur sens, et leur délicatesse d’appel. Alors les écrivains,
32
y échange de mots, plus ils perdent leur force et
leur
sens, et leur délicatesse d’appel. Alors les écrivains, qui n’ont pas
33
ots, plus ils perdent leur force et leur sens, et
leur
délicatesse d’appel. Alors les écrivains, qui n’ont pas d’autres arme
34
les mots, se voient privés de tout moyen d’agir.
Leurs
conseils, leurs appels ne portent plus. Les hommes échangent des paro
35
ient privés de tout moyen d’agir. Leurs conseils,
leurs
appels ne portent plus. Les hommes échangent des paroles en plus gran
36
chefs des grands mouvements collectivistes. Tout
leur
génie, s’il faut leur en reconnaître, a consisté à deviner — avant le
37
ements collectivistes. Tout leur génie, s’il faut
leur
en reconnaître, a consisté à deviner — avant les intellectuels ! — la
38
ent pressés, à cause de la misère que subissaient
leurs
peuples. Et voici la faute de calcul qu’ils me paraissent avoir commi
39
ns ou intellectuels, tous ont oublié l’homme dans
leurs
calculs, ou bien se sont trompés sur sa nature. Ils ont perdu de vue
40
nature. Ils ont perdu de vue sa définition même.
Leur
point de départ est faux, et c’est pourquoi leurs efforts, même les p
41
Leur point de départ est faux, et c’est pourquoi
leurs
efforts, même les plus sincères, aboutissent au malheur de l’homme. D
42
seul devoir des intellectuels — et j’ajouterai :
leur
seul pouvoir — c’est donc de rechercher l’homme perdu. Or l’histoire
43
les États totalitaires justifient les rigueurs de
leur
régime au nom de lois économiques, ou historiques, ou biologiques. Or
44
par la misère. Les solutions totalitaires, malgré
leurs
manifestations brutales et le ton sur lequel on les prône, ne sont en
45
’important, c’est qu’enfin les Églises retrouvent
leur
rôle de direction dans tous les ordres de la pensée et de l’action. J
46
la sombre vertu des partisans collectivistes. De
leur
lutte est sortie la guerre. Le seul moyen de dépasser cette mauvaise
47
40)e f Il est des pessimistes par tempérament.
Leurs
propos ne renseignent pas sur l’état des faits dans le monde, mais se
48
faits dans le monde, mais seulement sur l’état de
leurs
nerfs. Sans intérêt. Ce qu’il nous faut à l’heure que nous vivons, ce
49
sés, unanimes dans la critique du « réalisme » de
leur
temps, et dans la prédiction des maux à venir — ceux qui fondent sur
50
erkegaard, un Vinet ou un Nietzsche ? Rien, sinon
leur
mépris pour les idoles bourgeoises, et leur vision précise du châtime
51
sinon leur mépris pour les idoles bourgeoises, et
leur
vision précise du châtiment qui s’abattra nécessairement sur l’Occide
52
nu de les avoir refusées, avant qu’elles montrent
leurs
effets aux yeux de tous. « Mea culpa » des pacifistes, qui n’ont pas
53
, et qui se plaignent aujourd’hui de devoir payer
leur
part minime dans la banqueroute européenne. « Mea culpa » des clairvo
54
a » des clairvoyants, qui dénoncèrent le mal dans
leurs
écrits, mais qui se tinrent apparemment pour satisfaits de leur succè
55
ais qui se tinrent apparemment pour satisfaits de
leur
succès de librairie : « mea culpa ». Mais quelles fautes avaient donc
56
gendrèrent, aux libéraux qui ne peuvent en croire
leurs
yeux. Avis aux Suisses. Les Suisses ont quelque chose à faire, quelqu
57
té toutes les persécutions grâce à la cohésion de
leurs
paroisses, grâce à l’esprit communautaire qui les soutenait. Pendant
58
autres membres de l’Église qu’ils ne sont liés à
leur
parti, ou à leur classe, ou à leurs intérêts professionnels. Je me de
59
e l’Église qu’ils ne sont liés à leur parti, ou à
leur
classe, ou à leurs intérêts professionnels. Je me demande ce qui comp
60
ne sont liés à leur parti, ou à leur classe, ou à
leurs
intérêts professionnels. Je me demande ce qui compte à leurs yeux, ce
61
êts professionnels. Je me demande ce qui compte à
leurs
yeux, ce qui compte avant tout et pratiquement — songeant au jour où
62
nt des auditoires assez nombreux, qu’il y a parmi
leurs
membres beaucoup d’individus vraiment croyants, capables de faire pou
63
dividus vraiment croyants, capables de faire pour
leur
part des actes quotidiens de charité chrétienne. Mais une administrat
64
ombre d’individualités chrétiennes, agissant pour
leur
compte — plus qu’au nom de l’Église — cela ne fait pas encore une vra
65
traditions de famille et des donateurs attachés à
leurs
souvenirs. L’Église n’est pas à nous, n’est pas notre œuvre, et ses a
66
s de cet auditoire l’appuieront pratiquement dans
leurs
paroisses. Je voudrais dire à nos pasteurs : soyez simples dans vos s
67
amedi soir… Encore faut-il que les paroissiens, à
leur
tour, acceptent que leur pasteur soit « simplement biblique », et ne
68
l que les paroissiens, à leur tour, acceptent que
leur
pasteur soit « simplement biblique », et ne jugent pas cela « trop si
69
r exemple, pour exhorter les fidèles à renoncer à
leurs
préjugés de partis, ou à leurs intérêts de classe ; ou pour montrer à
70
dèles à renoncer à leurs préjugés de partis, ou à
leurs
intérêts de classe ; ou pour montrer à notre peuple sa mission positi
71
ortant quelques variantes personnelles, au gré de
leur
théologie ou de leur conception du style. Or justement, la valeur lit
72
ntes personnelles, au gré de leur théologie ou de
leur
conception du style. Or justement, la valeur liturgique d’un texte ré
73
en lui-même ses paroles, redécouvrir chaque fois
leur
sens toujours nouveau. C’est grâce à cette invariabilité, enfin, que
74
imes totalitaires, communistes ou fascistes, avec
leurs
fêtes, leurs insignes, leurs saluts rituels. J’ai assisté à des cérém
75
ires, communistes ou fascistes, avec leurs fêtes,
leurs
insignes, leurs saluts rituels. J’ai assisté à des cérémonies hitléri
76
s ou fascistes, avec leurs fêtes, leurs insignes,
leurs
saluts rituels. J’ai assisté à des cérémonies hitlériennes qui étaien
77
ses, qui se prosternent jusqu’à toucher le sol de
leur
front, pourquoi refuserions-nous de nous agenouiller pour la prière p
78
it telle que les évêques reprirent peu à peu pour
leur
compte les charges des gouverneurs de provinces ou comes, lors de la
79
éral » ce qui procède de Berne. Il en résulte que
leur
fédéralisme se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral. Compre
80
uisses, si jalousement ennemis de privilèges dans
leur
pays, peuvent-ils prétendre avoir en bloc ce privilège exorbitant ? P
81
it un certain degré de concorde entre nos pays et
leurs
régimes, concorde qui ne semblait pouvoir être assurée que par l’équi
82
z certains de nos voisins. Qu’ils comptent plutôt
leurs
divisions ! Nous en avons, je le crains, plus qu’eux tous réunis. Il
83
de 1815 et l’URSS de Staline, lorsqu’il s’agit de
leurs
relations avec l’Europe ; qu’il tienne l’URSS — malgré elle ! — pour
84
s’il devait en aller ainsi demain, les Églises et
leurs
clergés n’auraient en somme plus rien à dire aux hommes, aux femmes e
85
ire aux hommes, aux femmes et aux enfants quant à
leur
existence quotidienne dans la cité et dans la famille. Des spécialist
86
etc. — que cette compétence dépasse largement la
leur
, et de plus en plus ; et que les excès que l’on peut reprocher à cert
87
ns, par exemple), ne sont en rien comparables par
leur
nocivité aux théories imbéciles et navrantes sur la sexualité (comme
88
été, elles pourront se consacrer d’autant mieux à
leur
mission proprement spirituelle, qui est à mon sens : de rappeler à l’
89
l’Église n’est plus là pour prescrire aux hommes
leur
mode de vie, d’autres s’en chargent. Elle est là pour mettre en quest
90
e les Églises ont cru devoir édicter la morale de
leur
siècle, généralement au nom des intérêts (traduits en vertus) de la s
91
s que les Églises qui croyaient dur comme fer que
leur
mission était de régler la conduite morale de nos peuples n’ont pas r
92
res que ceux qu’édictent les États, les Sciences,
leurs
branches spécialisées, et les écoles qui les divisent. Un autre théol
93
et au clergé de l’Église chrétienne, je pense que
leur
rôle spécifique et leur vocation générale consisteront plutôt à poser
94
chrétienne, je pense que leur rôle spécifique et
leur
vocation générale consisteront plutôt à poser des questions qu’à tent