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l problème des formes du culte, au problème de la
liturgie
protestante. C’est un laïque qui parle ici, je le répète. Ce n’est pa
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s en France, et je me suis fortement attaché à la
liturgie
des Églises réformées de ce pays. J’entends ici par liturgie : la par
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s Églises réformées de ce pays. J’entends ici par
liturgie
: la partie du culte qui n’est pas le sermon, les lectures, prières e
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rouve avec intensité l’absence de toute espèce de
liturgie
sérieuse dans nos cultes, à quelques rares exceptions près10. Et ce n
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ns près10. Et ce n’est pas seulement le défaut de
liturgie
qui me choque, mais le manque de sens liturgique que manifestent les
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ence que nous ignorons le sens et la portée de la
liturgie
véritable. Celle-ci suppose des formes fixes et invariables, connues
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C’est grâce à cette invariabilité, enfin, que la
liturgie
crée dans l’auditoire un sentiment de communion, ou de communauté spi
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ommunion, ou de communauté spirituelle. Une vraie
liturgie
doit être invariable ; de plus, elle doit être prévue par les auditeu
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cohérent et indivisible. Prenons l’exemple de la
liturgie
des Églises réformées de France. Je vais vous la décrire dans ses pri
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aint-Esprit… » Puis bénédiction.) Telle est cette
liturgie
, exposé et témoignage collectif non seulement des dogmes fondamentaux
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enfin le témoignage de la foi. À mon sens, cette
liturgie
est une des plus belles, dans sa simplicité, et des plus justes aussi
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onies hitlériennes qui étaient déjà de véritables
liturgies
païennes. Ces abus manifestes ne doivent pas nous faire négliger le b
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ire négliger le bon usage, l’usage chrétien d’une
liturgie
chrétienne. La science consommée des chefs totalitaires doit nous ren
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e d’être une proie facile pour les caricatures de
liturgie
que les païens viendront lui offrir un jour, et qui seront alors une
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ngtemps déçu. Mon second argument en faveur de la
liturgie
est plus spécifiquement chrétien. Je dirais même qu’il est d’ordre se
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en ira tout autrement, si le culte débute par la
liturgie
que je viens de vous résumer. Cette liturgie, en effet, décrit d’abor
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r la liturgie que je viens de vous résumer. Cette
liturgie
, en effet, décrit d’abord dans une langue frappante les différents mo
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tes français jugent nécessaire et bon d’avoir une
liturgie
, comment se fait-il que nos Églises suisses soient les seules sur le
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pouvoir s’en passer, sans dommage ? L’absence de
liturgie
, remarquez-le, est un obstacle assez considérable à notre rapprocheme
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(Je pense à l’Église anglicane, qui attache à la
liturgie
une importance sans cesse croissante.) Et pourtant, les Églises de Su
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. Poser enfin très sérieusement le problème de la
liturgie
, tant à nos bons théologiens qu’aux laïques, généralement ignorants d