1
dès que le fascisme aurait trouvé des gens devant
lui
, disposés à tenir bon… » Rien n’est plus vrai : le totalitarisme ne s
2
nt, l’appel existe, et c’est le premier qui saura
lui
répondre qui vaincra. Soyons donc les premiers chez nous, répondons d
3
aiblir. Les armements deviennent trop lourds pour
lui
: ils le gêneront bientôt plus qu’ils ne le protégeront. Un officier
4
le fait perdre son équilibre à l’assaillant. Elle
lui
fait perdre le soutien que lui donnerait l’opposition violente à laqu
5
l’assaillant. Elle lui fait perdre le soutien que
lui
donnerait l’opposition violente à laquelle il s’attend. Il se trouve
6
it déconcerté, parce que ses instincts animaux ne
lui
dictent plus de conduite immédiate. Il vacille devant l’inconnu… Pou
7
premier devoir du chrétien. Déconcerter le mal en
lui
opposant le bien, c’est toute la tactique des apôtres. Et pour qu’on
8
te idole, et les raisons profondes du culte qu’on
lui
rend. Or je distingue dans ces raisons plus d’angoisse que de méchanc
9
sez l’impertinence. Il imagine un certain oncle à
lui
, qu’il appelle l’abbé Bazin. « Cet abbé mourut, nous dit-il, persuadé
10
’Église romaine est infaillible. L’Église grecque
lui
en sut très mauvais gré et lui en fit de vifs reproches à ses dernier
11
. L’Église grecque lui en sut très mauvais gré et
lui
en fit de vifs reproches à ses derniers moments. Mon oncle en fut aff
12
ses visions, et même parfois des prophéties qu’on
lui
attribue sur la Réforme et ses « innovations ». Une suite de hasards
13
nutilité croissante des expéditions auxquelles on
lui
fait prendre part, il se retire dans son canton natal pour y exercer
14
r équilibré, et malgré l’apaisement que devraient
lui
donner les pratiques d’une extrême dévotion, ses proches ont bien sen
15
ue, hors du clergé constitué. À une heure de chez
lui
, dans la gorge du Ranft, il se construit une cellule, auprès d’une mi
16
s Suisses qu’on a coutume de s’adresser d’abord à
lui
lorsqu’il faut négocier un traité. C’est ainsi que le solitaire conse
17
ous faire partager cette espèce de vénération que
lui
vouèrent les hommes du xve siècle. Mais on peut craindre aussi que l
18
Rappelez-vous le moine augustin qui multipliait,
lui
aussi, les pratiques les plus scrupuleuses : comme Nicolas, il espéra
19
n d’y trouver l’apaisement, il sentait croître en
lui
l’inquiétude du salut. J’ai été attaché avec zèle aux lois papistes
20
dre des communautés d’Amis de Dieu dont Hattinger
lui
avait parlé ? Et la première visite qu’il reçut au Ranft ne fut-elle
21
à l’étranger. Et comme Johannes Faber tentait de
lui
opposer une parole de Nicolas conjurant les Suisses de garder la foi
22
vant moi, par un de ses collègues. Était-il vrai,
lui
demandait-on, que sa banque finançât la guerre des Japonais contre Sh
23
le massacre des Chinois. Chacune de ces activités
lui
paraissait, en somme, justifiable en elle-même, pour des raisons dont
24
do : le Progrès automatique arrangera tout. C’est
lui
qui, désormais, va remplacer la bienveillante Providence. La religion
25
a religion est l’opium du peuple, disait Marx. Je
lui
réponds que sa croyance au Progrès est l’opium de la culture. S’il fa
26
ngé de sens depuis ce printemps, « les événements
lui
ayant donné un contenu historique nouveau », exactement inverse de l’
27
— la vraie nature de l’angoisse des foules, pour
lui
donner une réponse à la fois frappante et concrète. « Tout est en dés
28
ra une réponse. Reste à savoir si nous saurons la
lui
donner, si nous saurons utiliser le délai qui nous est accordé, à nou
29
algré tout nous aime. Si nous avions su croire en
lui
pendant le temps de sa patience, nous aurions eu « des yeux pour voir
30
reille, avec un petit air entendu, quand certains
lui
posaient cette question : à quoi tend le progrès matériel ? Question
31
résistance au paganisme qui nous guette, et qui,
lui
, sait si bien s’organiser. Je ne puis pas vous énumérer toutes les co
32
lle le fait sur la seule base de la Bible ? On ne
lui
demande pas une théorie originale, surtout pas ! On lui demande simpl
33
mande pas une théorie originale, surtout pas ! On
lui
demande simplement d’appliquer à telle ou telle situation les paroles
34
caricatures de liturgie que les païens viendront
lui
offrir un jour, et qui seront alors une tentation, parce qu’elles rép
35
, habitués à un certain langage, dont personne ne
lui
aura donné la clef. Il en ira tout autrement, si le culte débute par
36
t de la chaire, de ce que Dieu « nous a permis de
lui
parler tout simplement, d’homme à homme »… Je reste persuadé, pour m
37
t se trouve placé devant des options graves qu’il
lui
sera difficile de trancher, ne sachant pas ce que pense le peuple sui
38
a personne est à Dieu, vient de Dieu et conduit à
Lui
, ce qu’aucune morale ne pourra jamais faire, même si on la baptise «
39
proverbe pour couvrir des tricheries évidentes ne
lui
enlève pas son intrinsèque vérité.) (Plus tard, j’ai découvert que l
40
rticulière qui s’adresse à un individu et fait de
lui
une personne distincte et unique. Obéir à ma vocation, c’est suivre l
41
ceux que me suggère, inexplicablement, ma foi en
lui
. C’est donc le But qui me communique les seuls moyens d’aller vers lu
42
t qui me communique les seuls moyens d’aller vers
lui
, dans la seule mesure où j’y crois, et où j’arrive par instants à oub
43
elles priveraient le monde si elles cessaient de
lui
prodiguer des conseils ou des ordres au moins aussi contradictoires q
44
que où l’on pouvait brûler des gens comme moi. Je
lui
dirai : faites attention à l’Écriture, qui est, selon vos meilleurs d
45
dement la moindre des choses, ce qu’il doit faire
lui
seul. (Et d’abord, à se faire lui-même, ajouterais-je.) Aux fidèles e
46
ée reste invisible, inouï, incalculable, et c’est
lui
cependant qui devrait nous guider… » — je voudrais dire ici que la pr