1
nts événements l’auront fait voir aux plus naïfs.
Mais
il n’est pas seulement une menace. Il est aussi, et c’est beaucoup pl
2
Défaut de civisme : j’en donnerai un seul exemple
mais
significatif. En Italie, de 1920 à 1922, le parti socialiste était le
3
donc d’abord grâce à la protection de la police.
Mais
cela supposait la complicité des ministères libéraux qui dirigeaient
4
ons de vivre. Ce n’est pas l’homme le mieux armé,
mais
celui dont le moral est le plus solide. Quand on lit les travaux hist
5
nombre et l’armement qui ont triomphé ce jour-là,
mais
la bonne conscience civique. Or une telle bonne conscience ne saurait
6
morale. Les fascistes ont été arrêtés à Sarzana,
mais
ils l’ont emporté partout ailleurs, parce qu’ils représentaient une e
7
t le premier à donner une réponse très grossière,
mais
enfin une réponse, à l’appel religieux du peuple. C’est parce que les
8
res, plus vraie aussi, et plus réellement totale.
Mais
c’est là une question religieuse, nous l’avons vu, et seule une relig
9
ent, c’est qu’il faut nous armer jusqu’aux dents.
Mais
sommes-nous sûrs que le réarmement massif profite aux nations pacifiq
10
re jour ce processus par une image un peu grosse,
mais
frappante : « Un 75 est plus puissant qu’un revolver, disait-il, c’es
11
uissant qu’un revolver, disait-il, c’est entendu.
Mais
donnez-moi un revolver, vous m’armez ! Donnez-moi un 75, vous me lais
12
ple à retenir, pour un petit pays comme le nôtre.
Mais
supposez que cette question soit résolue au mieux de nos possibilités
13
e » ; ou bien la démocratie réussit à faire bloc,
mais
alors la guerre est moralement perdue avant d’être livrée, puisque la
14
, irremplaçable : un État qui n’est pas national,
mais
qui est au contraire fédéral. Un État dont les bases historiques et l
15
intérêts matériels, certes légitimes à nos yeux,
mais
dont nos grands voisins n’ont pas de raisons de tenir le moindre comp
16
tres, ce n’est pas en vertu d’un privilège divin,
mais
d’une mission bien définie dont nous sommes responsables devant l’Eur
17
oir nous passer d’une armée. Ce n’est pas le cas.
Mais
il n’en reste pas moins que notre tâche est de tout mettre en œuvre p
18
opposer à la violence une violence du même ordre,
mais
forcément plus faible, où les totalitaires puiseraient tout simplemen
19
je ne suis pas adversaire de la violence en soi,
mais
bien de cette forme mécanique qu’elle revêt dans la guerre moderne. A
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de citer ne propose-t-elle pas la non-résistance,
mais
au contraire une forme de lutte nouvelle. C’est à cette sorte de jiu-
21
brutalité, le chrétien n’oppose pas la brutalité,
mais
la violence spirituelle, qui est la véritable charité. Violence contr
22
un Staline que nous devons attribuer tout le mal,
mais
aussi bien à la carence des chrétiens. Ceci dit, il nous faut agir. O
23
n peuple ?… Or l’angoisse n’appelle pas la haine,
mais
au contraire la compassion, bien qu’elle l’appelle à son insu. Il fau
24
foi réelle qui se déguise en défi, par désespoir.
Mais
là encore, je ne parle pas d’une compassion sentimentale. Je parle d’
25
ant, à une croisade antifasciste ou antimarxiste,
mais
à une tâche constructive, qui se situe d’une manière très précise dan
26
la religion collectiviste ? Le péril est immense.
Mais
notre chance devant l’Histoire ne l’est pas moins. Il dépend en parti
27
lle l’homme total. Je ne sais si nous réussirons,
mais
nous aurons du moins sauvé l’honneur de cette génération anxieuse. Et
28
nts (bien que la canonisation se fasse attendre).
Mais
là, c’est l’autre aspect de la vie du « Frère Claus » qui est exalté
29
siège de Saint-Pierre raffermi dans sa Primauté.
Mais
une discipline extérieure ne pouvait pas tromper les âmes. Et la vie
30
es » de la religion qui est alors celle de tous —
mais
avec une conscience bizarrement scrupuleuse. Il ne prend aucune nourr
31
le désigner pour la prêtrise ou pour les ordres.
Mais
non, parvenu à l’âge d’homme, il s’engage dans les bandes armées qui
32
t tourné la tête. (Il ne sait ni lire ni écrire.)
Mais
sous cet extérieur équilibré, et malgré l’apaisement que devraient lu
33
souvent : « L’homme ne vit pas de pain seulement,
mais
de toute parole qui sort de la bouche de mon Père »… Ni les espions p
34
e l’or, c’en sera fait de leur union patriarcale.
Mais
la tentation est trop forte. Les Suisses passent outre aux avis de l’
35
e de guerre civile entre cités et petits cantons.
Mais
voici l’heure de Nicolas, l’heure qui donnera son plein sens à sa vie
36
ation que lui vouèrent les hommes du xve siècle.
Mais
on peut craindre aussi que l’essentiel de la personne nous échappe, s
37
r cet homme par rapport à son temps tout d’abord,
mais
aussi par rapport à notre foi. La tendance la plus apparente est cell
38
la sainteté par les voies qu’ordonnait l’Église ;
mais
loin d’y trouver l’apaisement, il sentait croître en lui l’inquiétude
39
oraisons, sueurs… Et plus tard Luther ajoute :
Mais
mon cœur tremblait et s’agitait en songeant comment il pourrait se re
40
voir « manqué de discrétion » dans ses pratiques.
Mais
ce reproche n’atteindrait-il pas davantage un Nicolas de Flue, jeûnan
41
supérieur de couvent venu le voir par curiosité.
Mais
cet anticléricalisme et ce désir de réformer les mœurs ecclésiastique
42
mée, non seulement en refusant de devenir prêtre,
mais
surtout en cherchant son salut dans une solitude érémitique d’ailleur
43
une spiritualité qui n’est certes pas catholique,
mais
pas davantage protestante, au sens moderne, et qui se rapprocherait p
44
s ou malgré elles, une intériorisation de la foi,
mais
aussi une volonté de communion et presque de communisme spirituel et
45
e certaine déviation « spiritualiste » de la foi,
mais
compensée par un salutaire redressement du sens moral et communautair
46
is avec l’Église, tout en gardant ses distances —
mais
d’autre part, il est indéniable que ses propos et son action relèvent
47
illeurs sont loin de nous réjouir en elles-mêmes,
mais
attestent néanmoins qu’à cette époque, la conscience populaire n’hési
48
s figure un Jeu de Frère Claus et de Frère Tell !
Mais
la pièce la plus importante de cette série est celle que fit jouer à
49
n’est pas sans intérêt dramatique ni sans verve,
mais
on est frappé de constater une fois de plus que seule la piété d’allu
50
s lèvres comme pour l’empêcher de dire la Parole.
Mais
à partir de 1536, les catholiques à leur tour utilisent cette image e
51
catholiques — il ne peut leur faire que du bien —
mais
de le rendre aussi aux protestants, comme une part de leur héritage.
52
symbole, et non seulement pour l’ordre politique,
mais
aussi sur le plan religieux. Nicolas pauvre et se privant de pain à l
53
ille de la culture. L’adversaire est en nous
Mais
d’abord, essayons d’écarter un malentendu menaçant. La bataille dont
54
oircir le voisin pour mieux se blanchir soi-même.
Mais
en réalité, nos adversaires ne diffèrent pas essentiellement de nous.
55
récompenser ceux qui travaillèrent pour la paix.
Mais
l’état de notre culture est tel que l’invention sera utilisée pour dé
56
uit ? Vous vous êtes tous posé cette question-là.
Mais
il ne suffit pas de se la poser et ensuite de se lamenter. Il faut vo
57
u machinisme ne sont pas d’augmenter les loisirs,
mais
bien d’augmenter le chômage, et qu’au lieu d’élever le niveau général
58
contre Shanghai ? Il répondit que c’était vrai. —
Mais
alors, n’êtes-vous pas torturé par la pensée que votre argent contrib
59
a main. Les résultats de ce divorce sont infinis.
Mais
le plus décisif, sans doute, est celui-ci : la culture apparaît aujou
60
eul aboutissement. L’esprit de Ponce Pilate
Mais
alors, qui est responsable de ce divorce entre la main et le cerveau
61
sa destinée, ils pouvaient créer une belle vie !
Mais
si ces mêmes pouvoirs étaient abandonnés à l’anarchie, s’ils se dével
62
e pensée, à partir d’aujourd’hui, renonce à agir,
mais
ils ont dit : la dignité de la pensée réside dans son détachement de
63
as dit : nous ne voulons plus rien faire d’utile,
mais
ils ont dit : on ne peut plus rien faire, car l’histoire et l’économi
64
at est le plus froid parmi les monstres froids. »
Mais
à part ces deux solitaires, personne ne sut ou n’osa voir à quoi deva
65
p d’automobiles, de téléphones et de frigidaires,
mais
il a aussi produit beaucoup de canons et de masques à gaz. Il a produ
66
masques à gaz. Il a produit beaucoup de confort,
mais
il a également produit la lutte des classes et le chômage, et la gran
67
s l’action, c’est l’action qui domine la culture,
mais
une action qui ne sait plus où elle va ! Et la société à son tour ne
68
issait spontanément aux mêmes lois que la pensée.
Mais
aujourd’hui que la Loi des Juifs, le droit et la théologie sont mépri
69
f sens différents dans le dictionnaire de Littré.
Mais
cela n’est pas un mal, car ces sens, justement, sont exactement défin
70
e s’entend. Tout le monde veut défendre l’esprit,
mais
pour certains, c’est le Saint-Esprit de la théologie, pour d’autres,
71
liberté : tout le monde l’invoque, n’est-ce pas ?
Mais
pour l’économiste libéral, cela signifie le droit de ruiner le voisin
72
tantôt le fait qu’on n’assassine plus dans la rue
mais
seulement dans les prisons d’État. Je n’hésite pas à le dire : l’une
73
i s’en chargeaient. Puis ce furent les écrivains.
Mais
que peuvent-ils dans notre monde démesuré ? Un Valéry, un Gide ou un
74
nce des lieux communs, la culture est à l’agonie.
Mais
en même temps, la vie sociale et politique devient pratiquement impos
75
trop grands pays. C’est une angoisse informulée,
mais
dont les signes sont partout. L’appel au dictateur Or maintenan
76
à prévenir les inconscients désirs d’une nation.
Mais
on peut avoir du génie et faire de grosses fautes de calcul. Surtout
77
sang, ou la classe, ce sont certes des réalités.
Mais
des réalités partielles. Si la loi qu’on impose à tous est calculée s
78
u mal, et non seulement pour décrire ses remèdes,
mais
surtout pour les essayer sur nous d’abord. À la recherche de l’hom
79
libéré des servitudes et des tabous de la tribu,
mais
en même temps privé de relations concrètes. Or la communauté des homm
80
d’une île déserte, ni l’anonyme numéro d’un rang,
mais
qu’il est à la fois un être unique et un être qui a des semblables. R
81
rticulière qui le distingue de tous ses voisins ;
mais
d’autre part, cette vocation unique le met en relation avec des frère
82
ans un grand parti, dans une grande organisation.
Mais
alors, il subit une discipline qui ne s’accommode pas du tout de sa v
83
e monde actuel : ou bien tu veux rester toi-même,
mais
alors tu ne pourras rien faire ; ou bien tu veux faire quelque chose,
84
rien faire ; ou bien tu veux faire quelque chose,
mais
alors, cesse d’être toi-même ! Comment sortir de ce cercle vicieux ?
85
es l’homme ne peut rien. Conception très lugubre,
mais
commode, car elle justifiait l’inaction ou la retraite dans les bibli
86
proportions de l’esprit humain et de ses prises.
Mais
quelles seront alors les directives de cette action redevenue possibl
87
rmation, l’Institution chrétienne de Jean Calvin.
Mais
dans l’époque moderne les Églises ont paru, elles aussi, se détourner
88
suffisait pas de dénoncer les doctrines païennes
mais
qu’il fallait répondre mieux que ces doctrines à la question posée pa
89
rière. Presque tout reste à faire, c’est certain.
Mais
l’important, c’est qu’enfin les Églises retrouvent leur rôle de direc
90
ffre tous les avantages de la tolérance libérale,
mais
non pas ses inconvénients : car chacun dans le groupe où il est né, o
91
l’histoire. C’est donc pour nous la pire menace.
Mais
en même temps, la plus belle promesse ! Maintenant, la preuve est fai
92
i des craintes sérieuses pour notre indépendance.
Mais
pourquoi la trahirions-nous ? Toute notre tradition civique et cultur
93
tirer des leçons non pas seulement de ses succès
mais
aussi de ses échecs, que nous connaissons mieux que personne. Tout mo
94
où toutes les luttes s’apaiseraient par miracle,
mais
un monde où les luttes nécessaires n’aboutissent pas mécaniquement et
95
ue cette guerre où tout s’abaisse et s’obscurcit.
Mais
qu’elle nous donne au moins la possibilité de rendre un sens aux conf
96
s n’ont pas le temps de préparer un monde humain.
Mais
nous qui avons encore su conserver une cité à la mesure de la personn
97
rituel est aussi brutal que la bataille d’hommes,
mais
la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul. » c. Rougemo
98
nseignent pas sur l’état des faits dans le monde,
mais
seulement sur l’état de leurs nerfs. Sans intérêt. Ce qu’il nous faut
99
ment indignés. Pourtant le précipice était prévu.
Mais
encore fallait-il y croire. Or le matérialisme modéré dans lequel nou
100
ement transformé les conditions de notre bonheur,
mais
bien celles de notre malheur. Mais l’optimisme du matérialiste modéré
101
notre bonheur, mais bien celles de notre malheur.
Mais
l’optimisme du matérialiste modéré ne veut prévoir que le profit d’ar
102
triomphe, non point parce que Dieu n’existe pas,
mais
au contraire parce que Dieu existe, et qu’il est juste dans son châti
103
ns sociales. Et cela non pas seulement en Suisse,
mais
dans tous les pays de l’Europe ; non seulement sur le plan social, ma
104
s de l’Europe ; non seulement sur le plan social,
mais
sur le plan des relations de peuple à peuple. Tout ce que nous jugion
105
l’heure où nous cherchons des raisons d’espérer !
Mais
nul espoir n’est plus possible, sachons-le, si nous refusons maintena
106
choses vicié dans son principe ; ou la conquête,
mais
qui tue ce qu’elle conquiert. « Mea culpa » des gens de droite, qui c
107
oyants, qui dénoncèrent le mal dans leurs écrits,
mais
qui se tinrent apparemment pour satisfaits de leur succès de librairi
108
aits de leur succès de librairie : « mea culpa ».
Mais
quelles fautes avaient donc commises ces millions de femmes et d’enfa
109
at qui nous laisserait la possibilité de rebâtir.
Mais
on n’accorde un concordat qu’à celui qui se déclare en faillite. L’av
110
qu’il n’y a plus qu’à en tirer les conclusions5.
Mais
nous ne sommes pas neutres pour rien, pour le confort. Nous ne sommes
111
passions. Je ne sais pas ce que l’avenir vaudra,
mais
je sais que s’il vaut quelque chose, ce sera grâce à l’action personn
112
orsqu’elle dit : « Le ciel et la terre passeront,
mais
ma Parole ne passera point. » Voilà la base et le point fixe que null
113
probablement, sa vie et celle de tant de frères.
Mais
au-delà de l’optimisme humain toujours bafoué, au-delà du pessimisme
114
d’assaut. On trouvera de l’argent pour 40 chars,
mais
si je demande qu’on double un budget culturel, on me répondra que je
115
ien bâtie, je tiens à vous le dire tout de suite,
mais
une simple introduction, un plan de travail, une invite à la discussi
116
certaines suggestions, critiques peut-être dures,
mais
qu’il est temps de formuler pour préparer la voie d’un renouveau, ou
117
parole de confiance. Tout craque autour de nous,
mais
ce n’est pas une raison de se lamenter ou de se décourager, bien au c
118
u trésor de la Suisse. Oui, nous serions courbés,
mais
le grondement lointain des canons du Gothard nous dirait d’espérer. M
119
e n’oserais pas répondre ce matin. Ni oui ni non.
Mais
je voudrais que cette question reste posée. C’est lorsque tout paraît
120
un régime communiste, au sens littéral de ce mot.
Mais
je me demande seulement si elles sont prêtes à envisager certains act
121
part des actes quotidiens de charité chrétienne.
Mais
une administration, des auditoires et un certain nombre d’individuali
122
aroisses redeviennent des communautés véritables.
Mais
il est trois de ces conditions, entre vingt autres8, qui me paraissen
123
et ses affaires ne sont pas nos affaires d’abord,
mais
les affaires du Royaume de Dieu. Il me paraît profondément indécent q
124
chrétiennes de tolérance et d’amour du prochain.
Mais
je tiens à redire ici ce que je disais cet hiver à Tavannes : Nous n
125
pas être chrétiens parce que nous sommes Suisses,
mais
nous devons être de bons Suisses parce que nous sommes chrétiens d’ab
126
n pour vous et si vous n’en voulez pas pour vous,
mais
seulement pour tout le monde, faites-nous la grâce de n’en point voul
127
rvée seulement à nos « milieux ecclésiastiques »,
mais
à tous les hommes d’où qu’ils viennent, qui ont faim et soif de vérit
128
es ne se sentira plus perdu chez les braves gens,
mais
accueilli dans une maison de Dieu. Ce que je voudrais dire encore sur
129
e, je ne demande pas qu’on me persuade de croire,
mais
simplement qu’on nourrisse ma foi. J’attends qu’on me parle avec une
130
essage purement biblique. C’est le premier point.
Mais
cela étant acquis, pourquoi l’Église se priverait-elle de souligner l
131
les du pasteur ou de quelque écrivain qu’il cite,
mais
du seul et unique point de vue de la Bible. En résumé, la deuxième co
132
Monsieur X, pasteur ou même théologien célèbre, —
mais
qu’elle parle uniquement et simplement le langage de la Bible, qui ap
133
dire. Je suis prêt à les écouter avec déférence.
Mais
je cherchais depuis longtemps l’occasion de formuler certaines propos
134
as seulement le défaut de liturgie qui me choque,
mais
le manque de sens liturgique que manifestent les essais tentés ici ou
135
n plan traditionnel et chargé de sens dogmatique,
mais
font se succéder, dans un ordre plus ou moins arbitraire, des textes
136
, chant spontané : « Mon Dieu, ta loi est sainte…
mais
si tu comptes nos iniquités, qui pourra subsister devant toi ! »). II
137
ement des dogmes fondamentaux de la foi réformée,
mais
aussi du drame chrétien dans son déroulement biblique : la Loi d’abor
138
ur et le maintien un peu compassé de l’auditoire.
Mais
cela n’est rien encore : si elle est de bonne volonté et avide de vér
139
que : « Devant Dieu seul, fléchissons le genou. »
Mais
pratiquement, nous restons assis, bourgeoisement et convenablement as
140
ont eux-mêmes divisés entre les deux confessions.
Mais
ce n’est qu’en 1815 que la neutralité de la Suisse se voit proclamée,
141
de ce siècle, du fameux « équilibre européen ».
Mais
déjà en 1939, la question se posa différemment. L’équilibre étant rom
142
ntre pays européens n’empêche personne de dormir.
Mais
tout le monde pense à deux dangers communs : l’un idéologique et mili
143
ales, telles que l’OECE et l’Union des paiements.
Mais
c’était en réalité parce que nous ne pouvions plus faire autrement. C
144
ire autrement. Ce n’était pas pour hâter l’union,
mais
par intérêt bien compris. Il serait donc un peu excessif de citer nos
145
du continent, c’est-à-dire à ses vrais intérêts.
Mais
sur le plan précis de la défense de l’Europe, la situation est différ
146
neutre quand tout le monde réarme à grands cris.
Mais
attention : les cris ne sont pas des armes ! La vérité, c’est que la
147
t sérieusement défendu, et le fait est, paradoxal
mais
évident, que ce petit coin, c’est la Suisse neutre. Quand l’armée de
148
emander sa suppression. (On m’a fort mal compris,
mais
je ne m’en étonne guère : on comprend toujours mal ceux qui touchent
149
e la dogmatique paraissait difficile à justifier,
mais
non pas les principes du devoir moral, considérés comme révélés, inva
150
décisives, en tout cas, sont nettement définies.
Mais
la morale ! Ce serait peu de dire qu’elle est en crise : on ne sait m
151
oi nous en sommes et à quels dogmes nous croyons.
Mais
au plan de la morale, nous vivons dans la plus incroyable confusion d
152
ns l’enquête aux élites de nos églises en Europe.
Mais
dans le reste du monde, déjà — et ce sera vrai pour nous aussi bientô
153
on de nouveau comparable à celle du siècle passé,
mais
radicalisée. D’une part, ce que l’on nomme aux États-Unis et en Grand
154
des mœurs que nos vieux sages auront à déplorer,
mais
au contraire l’universelle et rigoureuse réglementation de nos condui
155
ure et destination, et dans ce sens sont à César,
mais
la vocation de la personne est à Dieu, vient de Dieu et conduit à Lui
156
lle demeure sans réponse, non point par accident,
mais
par nécessité de méthode. Car la grande Machine directrice la déclare
157
ollectivité se trouve ici radicalisé à la limite.
Mais
alors le rôle de l’Église apparaît subitement précisé à l’extrême par
158
e sera pas une attitude de révolté à gilet rouge,
mais
le droit qu’on demande et qu’on prend de poser toujours et encore une
159
stic : l’Église peut-être (je n’en suis pas sûr),
mais
en tout cas les hommes qui « croient », au sens chrétien du mot, vont
160
e m’appliquais de toutes mes forces à bien tirer.
Mais
je suivais les conseils d’ordonnance, et tirais aussi mal que possibl
161
ais d’avoir encore marqué un point, loin du noir,
mais
enfin dans la cible. « Voulez-vous apprendre à tirer ? » Il me regard
162
es années, à l’épreuve de bien d’autres anxiétés.
Mais
ce premier coup au but avait, en un instant, posé et vérifié pour le
163
e n’en tirai d’abord que des formules abstraites,
mais
dont je pressentais en toute confiance, que la vie où j’allais rentre
164
répond à des nécessités naturelles et pratiques.
Mais
une analyse même rapide montre que beaucoup de conventions, comme cel
165
u jeu d’échecs sont des conventions, c’est clair,
mais
elles font tout l’intérêt de cette activité. En effet, déplacer un bo
166
r est le type même du geste insignifiant en soi ;
mais
ce même petit déplacement devient un acte sur lequel les meilleurs ce
167
t aux feux rouges, ils sont conventionnels aussi,
mais
sans eux, c’est l’embouteillage. Ceux donc qui, depuis deux siècles,
168
sement, à la prison à vie ou à la peine de mort).
Mais
si la morale est considérée comme un système de normes conventionnell
169
s ; c’est l’inspiration morale au degré suprême ;
mais
ce n’est pas un code, une loi, un recueil de règles, et c’est même ce
170
quod vis » est sans doute le summum de la morale
mais
c’est aussi sa négation. Quant au Décalogue, c’est bien un code, mais
171
négation. Quant au Décalogue, c’est bien un code,
mais
rudimentaire et lacunaire, à l’usage de propriétaires du type patriar
172
ses par masochisme ou par une sorte de démagogie,
mais
il faut bien le reconnaître : ces scandales trop connus tiennent au f
173
enfin, et j’introduis ici une remarque nouvelle,
mais
qui résulte logiquement des trois premiers points : l’observation des
174
emple, on doit être pénalisé ou même disqualifié,
mais
si l’on suit les règles normalement, on n’est pas pour autant bon ou
175
int de « péché » dans le monde des règles du jeu,
mais
seulement des erreurs, maladresses, fautes de calcul, déficiences phy
176
on être vers Dieu, source et sujet de tout amour.
Mais
la vocation dont je voudrais vous parler, c’est la vocation particuli
177
it suivent la route créée par un faisceau sonore.
Mais
ce chemin sans précédent, — puisqu’il part de moi seul pour me condui
178
— oui, tous convergent et se rejoindront en Dieu,
mais
il y a un chemin par homme ! — comment savoir si je le découvre ou si
179
pour moi, ajouteront-ils, sévères. Oui, bien sûr,
mais
ces voies publiques, faites pour tout le monde et personne en particu
180
n toute sécurité, c’est bien utile et agréable, —
mais
jamais où je dois aller, qui est absolument ailleurs. Elles ne sont p
181
n’a pas sa place dans le monde des règles du jeu,
mais
prend son sens dans le monde de la vocation. Voici comment je crois q
182
n pur sentiment ou désir, alors qu’il est action.
Mais
dans le monde de la vocation, mon péché particulier, c’est ce qui m’e
183
— et que j’examinerai sans pitié dans mon livre —
mais
j’aimerais indiquer aussi l’esprit des réponses que l’on pourrait ten
184
réponds que le risque est très grand, je l’avoue,
mais
que les Églises qui croyaient dur comme fer que leur mission était de
185
i peuvent au moins déceler les fausses vocations…
Mais
les risques subsistent, je ne les minimise pas : ce sont les risques
186
les de Jésus sur le sel de la Terre et sa saveur.
Mais
j’ajouterais, paraphrasant Teilhard de Chardin : chaque homme n’est p
187
pas appelé à faire de grandes choses, c’est vrai,
mais
, par sa solidarité avec une grandeur qui le dépasse, à faire grandeme
188
as deux chemins pareils allant d’un homme à Dieu.
Mais
je pressens que les objections les plus gênantes qu’on pourra me fair
189
t cohérentes que certains attendraient peut-être,
mais
dont je doute qu’aucun chrétien puisse les donner. Les « païens » et