1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 taire d’un pays. Ou sinon, c’est qu’elle est très mal préparée. Or ce processus est radicalement contraire à la tradition f
2 est le premier devoir du chrétien. Déconcerter le mal en lui opposant le bien, c’est toute la tactique des apôtres. Et pour
3 it ce que nous refusions de faire. Ils l’ont fait mal , et contre nous. Ils représentent notre châtiment, comme l’a magnifiq
4 ou d’un Staline que nous devons attribuer tout le mal , mais aussi bien à la carence des chrétiens. Ceci dit, il nous faut a
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
5 rôde autour de leur maison. Toujours, la cause du mal , c’est-à-dire l’adversaire, est devant eux, à l’extérieur. Or, notre
6 des primitifs : nous rendons responsables de nos maux — les autres, uniquement les autres, ceux d’un autre parti, ceux d’un
7 le dictionnaire de Littré. Mais cela n’est pas un mal , car ces sens, justement, sont exactement définis. Ce qui est grave,
8 les neutres, pour découvrir les vraies causes du mal , et non seulement pour décrire ses remèdes, mais surtout pour les ess
9 lles sont inutiles et tournent au malheur. Car le mal qui est dans l’action n’a pas d’autres racines que le mal qui est dan
10 est dans l’action n’a pas d’autres racines que le mal qui est dans la pensée. Et voici sa racine profonde : politiciens ou
11 eux dire par sa vocation. Eh bien, je dis que les maux dont nous souffrons sont avant tout des maladies de la personne. Quan
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
12 talité orientée par l’esprit. L’esprit prévoit le mal et tient compte du péché. Il sait que les inventions humaines peuvent
13 ’où sa myopie et son imprévision systématique des maux prochains. J’écris ceci pendant la bataille de France. Est-il trop ta
14 alisme » de leur temps, et dans la prédiction des maux à venir — ceux qui fondent sur nous aujourd’hui. Quoi de commun entre
15 apacité d’accepter des vérités dures. Car tout le mal est venu de les avoir refusées, avant qu’elles montrent leurs effets
16 pa » des pacifistes, qui n’ont pas su imaginer le mal parce qu’ils croyaient au bien fait de main d’homme. « Mea culpa » de
17  Mea culpa » des clairvoyants, qui dénoncèrent le mal dans leurs écrits, mais qui se tinrent apparemment pour satisfaits de
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
18 entation, parce qu’elles répondront tant bien que mal à un désir, à un besoin normal, trop longtemps déçu. Mon second argum
19 chez nous, et qu’il subsiste dans nos Églises pas mal de traces d’un piétisme affadi. Je n’oserais pas suggérer que nous te
5 1951, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Réplique à M. Lasserre (mars-avril 1951)
20 e n’est pas demander sa suppression. (On m’a fort mal compris, mais je ne m’en étonne guère : on comprend toujours mal ceux
21 is je ne m’en étonne guère : on comprend toujours mal ceux qui touchent un tabou.) Je m’étonne davantage qu’un professeur d
6 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
22 i. Le « moralisme de grand-papa » est encore plus mal vu chez les théologiens rigoureux que chez les jeunes gens en colère.
23 grande Machine directrice la déclare sans objet, mal posée, fausse question par excellence, nulle et vide quant à l’inform
24 uivais les conseils d’ordonnance, et tirais aussi mal que possible. Car je me trouvais embarrassé de tant de recettes et d’
25 t. C’était un tout jeune lieutenant. « Vous tirez mal  », dit-il avec une douceur froide, au moment même où je me félicitais
26 ir de Rousseau et du romantisme, on a dit trop de mal des conventions, en ce sens qu’on en a dit seulement du mal, oubliant
27 nventions, en ce sens qu’on en a dit seulement du mal , oubliant qu’elles sont réellement indispensables à toute vie sociale
28 utant bon ou mauvais : simplement on joue bien ou mal . Point de « péché » dans le monde des règles du jeu, mais seulement d
29 vidualisme anarchisant, je répondrai qu’il a bien mal compris la définition de la personne : l’homme chargé par la vocation