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taire d’un pays. Ou sinon, c’est qu’elle est très
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préparée. Or ce processus est radicalement contraire à la tradition f
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est le premier devoir du chrétien. Déconcerter le
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en lui opposant le bien, c’est toute la tactique des apôtres. Et pour
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it ce que nous refusions de faire. Ils l’ont fait
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, et contre nous. Ils représentent notre châtiment, comme l’a magnifiq
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ou d’un Staline que nous devons attribuer tout le
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, mais aussi bien à la carence des chrétiens. Ceci dit, il nous faut a
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rôde autour de leur maison. Toujours, la cause du
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, c’est-à-dire l’adversaire, est devant eux, à l’extérieur. Or, notre
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des primitifs : nous rendons responsables de nos
maux
— les autres, uniquement les autres, ceux d’un autre parti, ceux d’un
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le dictionnaire de Littré. Mais cela n’est pas un
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, car ces sens, justement, sont exactement définis. Ce qui est grave,
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les neutres, pour découvrir les vraies causes du
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, et non seulement pour décrire ses remèdes, mais surtout pour les ess
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lles sont inutiles et tournent au malheur. Car le
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qui est dans l’action n’a pas d’autres racines que le mal qui est dan
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est dans l’action n’a pas d’autres racines que le
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qui est dans la pensée. Et voici sa racine profonde : politiciens ou
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eux dire par sa vocation. Eh bien, je dis que les
maux
dont nous souffrons sont avant tout des maladies de la personne. Quan
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talité orientée par l’esprit. L’esprit prévoit le
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et tient compte du péché. Il sait que les inventions humaines peuvent
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’où sa myopie et son imprévision systématique des
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prochains. J’écris ceci pendant la bataille de France. Est-il trop ta
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alisme » de leur temps, et dans la prédiction des
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à venir — ceux qui fondent sur nous aujourd’hui. Quoi de commun entre
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apacité d’accepter des vérités dures. Car tout le
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est venu de les avoir refusées, avant qu’elles montrent leurs effets
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pa » des pacifistes, qui n’ont pas su imaginer le
mal
parce qu’ils croyaient au bien fait de main d’homme. « Mea culpa » de
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Mea culpa » des clairvoyants, qui dénoncèrent le
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dans leurs écrits, mais qui se tinrent apparemment pour satisfaits de
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entation, parce qu’elles répondront tant bien que
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à un désir, à un besoin normal, trop longtemps déçu. Mon second argum
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chez nous, et qu’il subsiste dans nos Églises pas
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de traces d’un piétisme affadi. Je n’oserais pas suggérer que nous te
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e n’est pas demander sa suppression. (On m’a fort
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compris, mais je ne m’en étonne guère : on comprend toujours mal ceux
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is je ne m’en étonne guère : on comprend toujours
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ceux qui touchent un tabou.) Je m’étonne davantage qu’un professeur d
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i. Le « moralisme de grand-papa » est encore plus
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vu chez les théologiens rigoureux que chez les jeunes gens en colère.
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grande Machine directrice la déclare sans objet,
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posée, fausse question par excellence, nulle et vide quant à l’inform
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uivais les conseils d’ordonnance, et tirais aussi
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que possible. Car je me trouvais embarrassé de tant de recettes et d’
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t. C’était un tout jeune lieutenant. « Vous tirez
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», dit-il avec une douceur froide, au moment même où je me félicitais
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ir de Rousseau et du romantisme, on a dit trop de
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des conventions, en ce sens qu’on en a dit seulement du mal, oubliant
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nventions, en ce sens qu’on en a dit seulement du
mal
, oubliant qu’elles sont réellement indispensables à toute vie sociale
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utant bon ou mauvais : simplement on joue bien ou
mal
. Point de « péché » dans le monde des règles du jeu, mais seulement d
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vidualisme anarchisant, je répondrai qu’il a bien
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compris la définition de la personne : l’homme chargé par la vocation