1
destruction de toute commune mesure dans la cité (
ou
d’un défaut total d’éducation, comme en Russie). Ensuite il a donné u
2
il, extorquaient la démission du maire socialiste
ou
le tuaient, puis rentraient sans être inquiétés. Et cela, des centain
3
incapacité où se trouvent les États, capitalistes
ou
soviétique d’ailleurs, d’occuper leurs chômeurs autrement qu’en leur
4
ffet suppose l’unification totalitaire d’un pays.
Ou
sinon, c’est qu’elle est très mal préparée. Or ce processus est radic
5
n État qui ne croit plus à sa valeur spirituelle,
ou
ne prouve plus qu’il y croit, puisqu’il se met à copier le voisin, un
6
ue je préconise je ne sais quelle veule démission
ou
quel défaitisme utopique, je traduirai la même idée en d’autres terme
7
Ce n’est pas à la méchanceté supposée d’un Hitler
ou
d’un Staline que nous devons attribuer tout le mal, mais aussi bien à
8
ponse qui satisfasse aux vrais besoins du citoyen
ou
du soldat, ou de l’ouvrier, ou de l’aryen blond. C’est par cette seul
9
sfasse aux vrais besoins du citoyen ou du soldat,
ou
de l’ouvrier, ou de l’aryen blond. C’est par cette seule mesure que n
10
besoins du citoyen ou du soldat, ou de l’ouvrier,
ou
de l’aryen blond. C’est par cette seule mesure que nous pourrons deve
11
ai pas, en terminant, à une croisade antifasciste
ou
antimarxiste, mais à une tâche constructive, qui se situe d’une maniè
12
et frappante paraît le désigner pour la prêtrise
ou
pour les ordres. Mais non, parvenu à l’âge d’homme, il s’engage dans
13
s deux pieds sur la terre, et non pas un sectaire
ou
un illuminé auquel des ouvrages pieux auraient tourné la tête. (Il ne
14
séance secrète les conseils de Nicolas. Miracle ?
Ou
résultat d’une combinaison particulièrement « politique » dont l’ermi
15
dans la vie religieuse de Nicolas trois tendances
ou
trois courants qui permettront peut-être de mieux situer cet homme pa
16
ues assez dures dont il gratifia plus d’un évêque
ou
supérieur de couvent venu le voir par curiosité. Mais cet anticlérica
17
ulman Merswin, au xive siècle, ce mouvement plus
ou
moins hérétique n’est pas sans d’intimes relations avec les doctrines
18
type tout à fait original, proprement germanique,
ou
plus précisément encore, souabe et rhénane. Nous sommes ici en présen
19
intime et personnelle, par-dessous les pratiques
ou
malgré elles, une intériorisation de la foi, mais aussi une volonté d
20
e même que le mouvement assez voisin des Vaudois,
ou
Pauvres de Lyon, se confondit sans nulle difficulté avec le calvinism
21
an. C’est encore un ami de Vadian, Hermann Miles (
ou
Ritter) de Saint-Gall, qui mentionne le Frère Claus avec de grands él
22
t parfois de sonner sa fameuse corne !), et Moïse
ou
Élie intervenaient dans les débats le plus naturellement du monde. Il
23
uelque chose d’un peu moins sérieux que l’action,
ou
que la guerre, par exemple, ou simplement que la défense nationale. O
24
ieux que l’action, ou que la guerre, par exemple,
ou
simplement que la défense nationale. Or je vois là le signe très cert
25
pensent que c’est la faute d’un objet maléfique,
ou
d’un sorcier, ou d’un esprit qui rôde autour de leur maison. Toujours
26
t la faute d’un objet maléfique, ou d’un sorcier,
ou
d’un esprit qui rôde autour de leur maison. Toujours, la cause du mal
27
rveilleusement réussi. Nous persistons tous, plus
ou
moins, dans la manie des primitifs : nous rendons responsables de nos
28
hommes de l’action, aux capitaines de l’industrie
ou
de la guerre. Le divorce a été prononcé entre la culture et l’action,
29
ovoqué la brusque création de villes énormes, dix
ou
cent fois plus grandes que celles qu’on connaissait auparavant. Ainsi
30
rai : l’esprit de démission, de non-intervention,
ou
la démission de l’esprit. C’est l’esprit même d’un Ponce Pilate, le s
31
iéter des effets futurs de ces capitaux accumulés
ou
du sort de ces masses humaines rassemblées ? Primo : notre esprit est
32
Mais à part ces deux solitaires, personne ne sut
ou
n’osa voir à quoi devait conduire le Progrès, abandonné à son mouveme
33
e, faute d’un grand principe directeur, spirituel
ou
culturel. Tout cela parce qu’on pensait que le Progrès était sain, ju
34
des Juifs, le droit et la théologie sont méprisés
ou
ignorés, maintenant que tout, dans le monde, échappe aux prises de l’
35
théologie, pour d’autres, c’est la raison humaine
ou
l’ensemble de la culture. Pour celui-ci, l’esprit signifiera le luxe
36
ls dans notre monde démesuré ? Un Valéry, un Gide
ou
un Claudel ont quelques milliers de lecteurs, tandis que la presse du
37
e règle de toute activité, culturelle, politique,
ou
même religieuse. » C’était un coup de génie, si le génie consiste à d
38
cipes qui étaient partiels. La discipline d’État,
ou
le sang, ou la classe, ce sont certes des réalités. Mais des réalités
39
aient partiels. La discipline d’État, ou le sang,
ou
la classe, ce sont certes des réalités. Mais des réalités partielles.
40
pensée. Et voici sa racine profonde : politiciens
ou
intellectuels, tous ont oublié l’homme dans leurs calculs, ou bien se
41
t cet homme-là qui a le plus de peine à subsister
ou
à se former dans le monde moderne. Car supposez qu’un homme se sente
42
bre, mais commode, car elle justifiait l’inaction
ou
la retraite dans les bibliothèques. Or cette idée de lois fatales ava
43
gueurs de leur régime au nom de lois économiques,
ou
historiques, ou biologiques. Or il est clair que ces lois ne sont vra
44
égime au nom de lois économiques, ou historiques,
ou
biologiques. Or il est clair que ces lois ne sont vraies, ou plutôt n
45
ues. Or il est clair que ces lois ne sont vraies,
ou
plutôt ne deviennent vraies, qu’en vertu d’une immense démission de l
46
énients : car chacun dans le groupe où il est né,
ou
dans le groupe qu’il a choisi, peut donner le meilleur de soi-même, a
47
ons politiques — oserais-je dire patriotiques ? —
ou
plutôt à des conclusions qui par la plus extraordinaire des rencontre
48
sent. Il ne s’agit pas de grands mots, de lyrisme
ou
d’idéalisme. Il s’agit de voir qu’en fait, si nous sommes là, au serv
49
t quand soudain la route normale se trouve barrée
ou
coupée par un précipice, nous voici piteusement indignés. Pourtant le
50
l refuse de se demander à quoi servira cet argent
ou
si le confort matériel favorise un bien spirituel. À la première de c
51
mun entre un Burckhardt, un Kierkegaard, un Vinet
ou
un Nietzsche ? Rien, sinon leur mépris pour les idoles bourgeoises, e
52
stes » de l’économie : prélèvement sur le capital
ou
caisse de compensation, — et je ne prends là que de petits exemples…4
53
taines réformes sociales qui eussent été dix fois
ou
vingt fois moins coûteuses que celles qu’entraîne la guerre actuelle.
54
aitement possible quand il s’agit du mieux mourir
ou
du mieux tuer. Eh bien si la peur et la guerre sont seules capables d
55
le d’un ordre de choses vicié dans son principe ;
ou
la conquête, mais qui tue ce qu’elle conquiert. « Mea culpa » des gen
56
s effrayantes, et qu’ils triomphent tout de même,
ou
à cause de cela même. Il est dur de reconnaître que ce châtiment, qui
57
là seuls sauront alors ce qui mérite d’être sauvé
ou
recréé. Non pas le droit et la justice dont se réclamaient nos égoïsm
58
de formuler pour préparer la voie d’un renouveau,
ou
les moyens d’une résistance efficace. Et d’abord, une parole de confi
59
nous, mais ce n’est pas une raison de se lamenter
ou
de se décourager, bien au contraire. C’est une grande occasion de tra
60
et l’événement seul fera la preuve de notre force
ou
de nos faiblesses. En attendant, mettons-nous au travail pour qu’au j
61
enses, ayons le courage de dire franchement : ici
ou
là, nous sommes encore faibles. C’est ici et c’est là, qu’il faut por
62
c’est là, qu’il faut porter l’effort. Aujourd’hui
ou
jamais, notre Église a besoin d’une rigoureuse critique, d’une critiq
63
Églises suisses, c’est qu’elles ont cessé d’être
ou
n’ont jamais été de véritables communautés. Voilà le fait qui me para
64
res de l’Église qu’ils ne sont liés à leur parti,
ou
à leur classe, ou à leurs intérêts professionnels. Je me demande ce q
65
’ils ne sont liés à leur parti, ou à leur classe,
ou
à leurs intérêts professionnels. Je me demande ce qui compte à leurs
66
onfessée, ne perdons pas de temps à nous lamenter
ou
à critiquer vainement. Mettons-nous au travail pour essayer de refair
67
ranscendant de l’Église ; 2° qu’elles développent
ou
réveillent en elles le sens missionnaire, à l’intérieur du pays ; 3°
68
at. D’abord ceci : notre Église suisse doit être,
ou
redevenir une Église de Dieu, et non pas la société des braves gens.
69
orts avec l’État comme s’il s’agissait d’un parti
ou
d’une fondation de bienfaisance avec des traditions de famille et des
70
l’Église doit rendre à la Suisse, c’est de rester
ou
de devenir une vraie Église, une Église de Dieu et non pas une Église
71
Église de Dieu et non pas une Église patriotique
ou
une puissance d’ordre politique. 2° Le service que l’État suisse doit
72
époque ne demande pas des idées, des images plus
ou
moins originales. Elle demande des vérités sûres, les vérités de la B
73
d’un sermon simple, des conférences intéressantes
ou
pathétiques. Nous ne sommes pas convaincants quand nous cherchons à d
74
n’ait pas le droit d’aborder l’actualité sociale
ou
politique. Pour être missionnaire, l’Église doit d’abord être convain
75
s ! On lui demande simplement d’appliquer à telle
ou
telle situation les paroles éternelles de l’Évangile et des prophètes
76
es fidèles à renoncer à leurs préjugés de partis,
ou
à leurs intérêts de classe ; ou pour montrer à notre peuple sa missio
77
éjugés de partis, ou à leurs intérêts de classe ;
ou
pour montrer à notre peuple sa mission positive dans l’Europe d’aujou
78
s’agisse jamais des idées personnelles du pasteur
ou
de quelque écrivain qu’il cite, mais du seul et unique point de vue d
79
e condition indispensable pour que l’Église reste
ou
devienne une vraie communauté, c’est que l’Église ne parle pas le lan
80
ne parle pas le langage d’un seul groupe social,
ou
d’une seule classe ; ou le langage d’une quelconque philosophie à la
81
d’un seul groupe social, ou d’une seule classe ;
ou
le langage d’une quelconque philosophie à la mode ou déjà démodée ; o
82
le langage d’une quelconque philosophie à la mode
ou
déjà démodée ; ou le langage personnel de Monsieur X, pasteur ou même
83
uelconque philosophie à la mode ou déjà démodée ;
ou
le langage personnel de Monsieur X, pasteur ou même théologien célèbr
84
; ou le langage personnel de Monsieur X, pasteur
ou
même théologien célèbre, — mais qu’elle parle uniquement et simplemen
85
persuadé qu’il se posera pour nous aussi un jour
ou
l’autre. Je ne parlerai pas non plus du rôle des laïques dans la paro
86
liturgique que manifestent les essais tentés ici
ou
là, pour remédier à cette absence. Nous avons bien, de temps à autre,
87
rgiques » et qui consistent en lectures bibliques
ou
littéraires, entrecoupées de chants et de jeux d’orgue. Eh bien, le s
88
atique, mais font se succéder, dans un ordre plus
ou
moins arbitraire, des textes souvent inconnus, et des morceaux de mus
89
variantes personnelles, au gré de leur théologie
ou
de leur conception du style. Or justement, la valeur liturgique d’un
90
crée dans l’auditoire un sentiment de communion,
ou
de communauté spirituelle. Une vraie liturgie doit être invariable ;
91
vocation (l’assemblée debout). Psaume. II. La Loi
ou
son sommaire (l’assemblée assise) (après la lecture, chant spontané :
92
ssemblée s’agenouille). IV. Kyrie (un petit chœur
ou
l’assemblée chante : « Seigneur, aie pitié de nous ! Christ, aie piti
93
tes : voyez les régimes totalitaires, communistes
ou
fascistes, avec leurs fêtes, leurs insignes, leurs saluts rituels. J’
94
nos temples, qui ne sait rien du protestantisme,
ou
qui est incroyante. Vous réussissez à l’amener, un beau dimanche, au
95
, j’éprouve le besoin de participer, par le chant
ou
la récitation, à ce témoignage collectif, dans la communauté de mes f
96
llectif, dans la communauté de mes frères, connus
ou
inconnus. Après cela, même si le sermon n’est pas des meilleurs, j’ai
97
sujet, aux relations entre l’Église et la Suisse,
ou
pour être concret : aux relations entre nos Églises et nous, les Suis
98
nous de nous agenouiller pour la prière publique,
ou
pendant la lecture de la confession des péchés, par exemple, comme ce
99
out, que ces questions d’attitude soient futiles,
ou
trahissent je ne sais quelle déviation catholique. Toutes les Églises
100
ement, la communauté de la foi, de l’humiliation,
ou
de la joie chrétienne. Ce sont des gestes, enfin, qui favorisent l’ou
101
té vivante. Ce sera peut-être une question de vie
ou
de mort, dans le monde qui se prépare. Je vous ai suggéré trois direc
102
re atmosphère, notre ton, nos manières de prêcher
ou
d’écouter, afin de rendre possible une action missionnaire dans toute
103
aïques, généralement ignorants de cette question,
ou
retenus par des préjugés à son égard. Je me suis borné à soulever dev
104
r compte les charges des gouverneurs de provinces
ou
comes, lors de la décadence des ive et ve siècles. 8. Parmi ces au
105
gilante autocritique, si l’on ne veut pas déchoir
ou
se laisser dissoudre, si l’on veut durer et surtout, si l’on prétend
106
onséquence très bizarre, ces pseudo-fédéralistes,
ou
régionalistes, nomment « fédéral » ce qui procède de Berne. Il en rés
107
27-128. j. Une note précise : « Tiré de Mission
ou
démission de la Suisse . »
108
se fédérer, cette raison de nous tenir à l’écart
ou
de bénéficier d’un traitement tout spécial, que nos autorités et nos
109
aldstätten, qui étaient en somme des corporations
ou
coopératives forestières. Le pacte avait pour but de maintenir les li
110
uerre de Trente Ans ; ni la France à l’Allemagne,
ou
l’Autriche à l’Italie, comme en 1914 ; ni même des Européens à d’autr
111
s intérêts de l’Europe entière ». Apporte-t-elle,
ou
non, une contribution effective à la défense commune de l’Europe ?
112
s mêmes aujourd’hui qu’il y a cent-cinquante ans,
ou
même qu’il y a dix ans ? Je ne le pense pas. Ce que les auteurs des t
113
on de provoquer des sourires légèrement ironiques
ou
incrédules chez certains de nos voisins. Qu’ils comptent plutôt leurs
114
e notre neutralité ? je ne puis donc répondre oui
ou
non. Le problème ne peut pas être posé, encore moins résolu, dans l’a
115
est relative à l’Europe. Et ceux qui, par erreur
ou
par malice, veulent aujourd’hui la transformer en neutralité absolue,
116
e ? — En faveur du maintien, de l’assouplissement
ou
de l’abandon de cette neutralité, tenez-vous certains arguments comme
117
itulée « Demain l’Europe ». Je n’ai nullement nié
ou
méconnu l’intérêt propre de la Suisse. Il serait toutefois bien léger
118
Suisse. Il serait toutefois bien léger de penser,
ou
de laisser croire, que ce propre intérêt soit seul en cause dans le j
119
es de la dogmatique des Pères et des réformateurs
ou
de Thomas d’Aquin. Ses problèmes centraux peuvent être tenus pour rés
120
n ce qu’elle est, ni où elle est, ce qu’elle peut
ou
doit dire encore, et au nom de quoi. Le « moralisme de grand-papa » e
121
thodoxies, qu’elles soient d’empreinte barthienne
ou
thomiste, et les notions mêmes d’orthodoxie et de révélation ; néanmo
122
odoxie et de révélation ; néanmoins, cette école (
ou
ce mouvement) veut conserver l’amour du Christ, c’est-à-dire la forme
123
prescrit une psychanalyse, certains médicaments,
ou
divers processus d’adaptation, d’ajustement social, voire politique,
124
le chef de l’État, les rythmes de la consommation
ou
de la productivité — c’est cela qui fonctionne aujourd’hui, de mieux
125
s, — qu’il s’agisse de s’assurer contre l’imprévu
ou
au contraire de mieux courir son risque personnel, de guérir, ou d’am
126
de mieux courir son risque personnel, de guérir,
ou
d’améliorer son statut social, ses possibilités de travail et de lois
127
de psychologues, de démographes et d’économistes
ou
de politologues qui décide de certaines conduites sexuelles (comme la
128
éraux et par l’intervention personnelle du prêtre
ou
du pasteur — alors les crises de conscience, les débats intérieurs ou
129
s les crises de conscience, les débats intérieurs
ou
conjugaux, les remords lancinants, les tentations obsédantes, les déc
130
ureuse comme peut l’être une extraction dentaire,
ou
d’une privation pénible comme de cesser de fumer, cela ne pose pas de
131
amatiques, on ne parle pas de « sacrifices » plus
ou
moins « joyeusement consentis », de « tortures morales », de « tentat
132
la voix de sa conscience, les conseils du prêtre,
ou
simplement l’opinion des proches. La plupart de ceux qui ont réfléchi
133
ne mentale, de démographie, de mécanismes sociaux
ou
économiques, de prévention de la criminalité et des maladies dites «
134
César, c’est-à-dire aux sciences séculières plus
ou
moins socialisées, me paraît avantageux à presque tous les égards. Je
135
le milieu), suffisamment docile aux prescriptions
ou
régimes psychosomatiques (dans les rapports avec le corps) et aux ind
136
essaire, voire simplement utile. Le genre humain,
ou
tout au moins la société envisagée, serait alors mise en état de pilo
137
» avec un grand M que nous supposerons directrice
ou
correctrice de tous les « cerveaux automatiques » d’une nation, ou d’
138
tous les « cerveaux automatiques » d’une nation,
ou
d’un continent, ou d’une culture. Une question et une seule demeure a
139
x automatiques » d’une nation, ou d’un continent,
ou
d’une culture. Une question et une seule demeure alors sans réponse :
140
ces normes sont toutes, par définition, générales
ou
généralisantes, uniformes ou uniformisantes, réductrices de l’imprévu
141
éfinition, générales ou généralisantes, uniformes
ou
uniformisantes, réductrices de l’imprévu, du non conforme, de l’origi
142
naguère tenues pour « divines », à des structures
ou
pulsions de l’instinct) — comment valoriser encore la personne ? Le v
143
société trop bien ajustée, se désadapter exprès,
ou
saboter la Machine directrice, ou simplement faire la grève de la « c
144
adapter exprès, ou saboter la Machine directrice,
ou
simplement faire la grève de la « créativité des loisirs » ? Ces gest
145
utôt que dans l’aventure solitaire du mysticisme,
ou
de la connaissance au sens hindou. Amour et recherche du sens seront
146
nder que ma vie ait un sens, même si je ne trouve
ou
ne reçois jamais de réponse certaine, cette demande, cette recherche
147
les illustrer dans maints domaines de ma conduite
ou
de ma réflexion. Je les consigne ici, fort brièvement, réservant pour
148
ils absorbent l’attention, la détournent du but,
ou
le font oublier. 2. L’appel du but doit nous rejoindre et nous mouvoi
149
et les oriente plus strictement qu’aucune méthode
ou
aucun précepte reçu. 3. Toute action efficace commence donc par la fi
150
s conditions sociales, économiques, climatériques
ou
religieuses, de peuples que la Nature a fait semblables physiquement.
151
ablement l’attaque contre nos morales religieuses
ou
profanes sous prétexte qu’elles ne sont que de « simples conventions
152
ivilisation, dans les relations entre les hommes,
ou
même entre deux êtres, si frustes qu’ils soient. Reconnaître que les
153
ne signifie donc pas qu’elles soient méprisables
ou
vaines, bien au contraire. De plus, l’assimilation des normes et pres
154
qui correspond au bannissement, à la prison à vie
ou
à la peine de mort). Mais si la morale est considérée comme un systèm
155
encombrée de règles contradictoires entre elles,
ou
impraticables, ou néfastes, et il est important de les soumettre à un
156
es contradictoires entre elles, ou impraticables,
ou
néfastes, et il est important de les soumettre à une critique systéma
157
té grecque, l’Empire romain, la Sippe germanique,
ou
les interdits et devoirs sacrés d’autres religions, notamment celles
158
j’ai dite, l’attribution à la « volonté de Dieu »
ou
à la Nature des choses de tout ce que la société juge indispensable à
159
tre. Je ne rappelle pas ces choses par masochisme
ou
par une sorte de démagogie, mais il faut bien le reconnaître : ces sc
160
it abusive à les fonder dans la nature des choses
ou
la loi naturelle, à les assimiler aux « voies de la providence » ou à
161
e, à les assimiler aux « voies de la providence »
ou
à la « volonté de Dieu lui-même » ; 4. enfin, et j’introduis ici une
162
trois premiers points : l’observation des règles
ou
au contraire les infractions commises par un joueur n’entraînent pas
163
in au football par exemple, on doit être pénalisé
ou
même disqualifié, mais si l’on suit les règles normalement, on n’est
164
règles normalement, on n’est pas pour autant bon
ou
mauvais : simplement on joue bien ou mal. Point de « péché » dans le
165
r autant bon ou mauvais : simplement on joue bien
ou
mal. Point de « péché » dans le monde des règles du jeu, mais seuleme
166
adresses, fautes de calcul, déficiences physiques
ou
psychiques, un style défectueux, ou une mauvaise tenue (manque de fai
167
ces physiques ou psychiques, un style défectueux,
ou
une mauvaise tenue (manque de fair play ou d’objectivité, coups bas,
168
tueux, ou une mauvaise tenue (manque de fair play
ou
d’objectivité, coups bas, etc.). La notion de péché n’apparaît qu’à p
169
in par homme ! — comment savoir si je le découvre
ou
si je l’invente en le suivant ? Il n’est créé que par l’appel, et n’e
170
s voisins soucieux de mon sort de mettre en doute
ou
de nier son existence — sauf s’ils ont fait, eux aussi, l’expérience
171
n monde spirituel qui est peut-être une illusion,
ou
le néant. Il me faut affronter l’invraisemblable (dont parlait Kierke
172
général est de faillir à l’amour, de le blesser,
ou
de le dénaturer — par exemple de le réduire à un pur sentiment ou dés
173
er — par exemple de le réduire à un pur sentiment
ou
désir, alors qu’il est action. Mais dans le monde de la vocation, mon
174
’est de me mettre par ma conduite, par ma pensée,
ou
par quelque attitude intime, en travers du chemin que l’Appel, dans l
175
travers du chemin que l’Appel, dans la nuit, crée
ou
jalonne pour moi seul. Mon péché, c’est ce qui obscurcit ma visée, me
176
: « ce qui passe au-dessus de la ligne normale »,
ou
: « ce qui tombe à côté ». Voilà qui correspond, n’est-ce pas, d’une
177
ppante, à mes images initiales du tireur au fusil
ou
à l’arc. ⁂ Je ne voudrais pas terminer cet exposé… téméraire, beaucou
178
omaines aussi vitaux que ceux de la contraception
ou
de la guerre, je me demande de quoi elles priveraient le monde si ell
179
si elles cessaient de lui prodiguer des conseils
ou
des ordres au moins aussi contradictoires que ceux qu’édictent les Ét
180
une vigilance redoublée dans l’examen des marques
ou
des « notes » de l’authenticité d’une vocation, selon l’expérience de
181
’est chercher à saisir et à comprendre le message
ou
l’appel qui nous en vient. Ce n’est pas appliquer une règle connue, l
182
aine — statistiques, médications, régimes sociaux
ou
psychosomatiques qu’on ne remettra en question que pour trouver des c