1
t matérielle le désir lâche d’un « ordre » imposé
par
la force, d’une « mise au pas » brutale qui nous dispense de nous sen
2
la cité et de l’État. D’autre part, il nous tente
par
la promesse d’une communauté restaurée, d’un coude-à-coude physique,
3
éponse à l’exigence religieuse des peuples, déçue
par
les Églises chrétiennes. Défaut de civisme : j’en donnerai un seul ex
4
très petite minorité. Comment s’imposèrent-ils ?
Par
la terreur. Ils arrivaient dans un village, par petits groupes montés
5
? Par la terreur. Ils arrivaient dans un village,
par
petits groupes montés sur des camions mettaient le feu à la bourse du
6
cience religieuse. J’illustrerai le premier point
par
notre situation comme Suisses. Et le second, par notre situation comm
7
par notre situation comme Suisses. Et le second,
par
notre situation comme chrétiens. ⁂ L’exemple de la Suisse me tient à
8
ncestral de l’homme, c’est de parer à la violence
par
une violence du même ordre. Cette solution est la plus naturelle parc
9
icier français résumait l’autre jour ce processus
par
une image un peu grosse, mais frappante : « Un 75 est plus puissant q
10
raison d’être comme État ; parce qu’il était miné
par
une intime tentation de suicide totalitaire. Leçon capitale pour la S
11
t de refuser le jeu du fort, et de le déconcerter
par
ce refus. Je lis dans un ouvrage anglais quelques phrases qui pourrai
12
utteurs supprime cet accord fondamental et prouve
par
ses actes qu’il abandonne la méthode de lutte ancestrale, il n’est pa
13
cette possibilité. Le christianisme, probablement
par
la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus depuis bien longtemps
14
, un manque de foi réelle qui se déguise en défi,
par
désespoir. Mais là encore, je ne parle pas d’une compassion sentiment
15
ldat, ou de l’ouvrier, ou de l’aryen blond. C’est
par
cette seule mesure que nous pourrons devenir des personnes libres et
16
scient — de remplacer le christianisme défaillant
par
le culte social de l’État et de son principe « sacral » : Prolétariat
17
à leur sujet la revue fasciste Gerarchia, dirigée
par
le propre neveu du Duce : « Ces braves gens devront se convaincre, et
18
me dans ses « bonnes paroles » ? Les catholiques,
par
contre, cultivent avec amour le souvenir du solitaire du Ranft, que R
19
ue chose comme capitaine. Puis, sans doute écœuré
par
la brutalité et l’inutilité croissante des expéditions auxquelles on
20
n beau jour, certaine injustice flagrante commise
par
ses collègues, au cours d’un procès, le décide à déposer sa charge et
21
pe exceptionnel parmi les vieux confédérés, sinon
par
la rigueur inusitée de sa conscience. C’est un citoyen de bon sens et
22
-être a-t-il manqué sa vocation de prêtre, — déçu
par
les exemples qu’il avait sous les yeux. Peut-être aussi rêve-t-il com
23
ère »… Ni les espions placés autour de l’ermitage
par
des autorités fort soupçonneuses, ni les envoyés de l’évêque n’ont ja
24
Ranft pour voir l’ermite fameux. Les uns poussés
par
la curiosité, les autres par le grand désir de recevoir une parole si
25
eux. Les uns poussés par la curiosité, les autres
par
le grand désir de recevoir une parole simple et forte, un conseil, un
26
uel message Nicolas l’a chargé. Ce que l’on sait,
par
ce qu’attestent les documents les plus formels, c’est qu’à l’aube, le
27
spérait, de toute son âme, s’acquérir la sainteté
par
les voies qu’ordonnait l’Église ; mais loin d’y trouver l’apaisement,
28
étais capable, je me suis efforcé de les observer
par
le jeûne, les veilles, les oraisons et autres exercices, en macérant
29
ue je faisais, je le faisais en toute simplicité,
par
pur zèle et pour la gloire de Dieu. Toute ma vie n’était que jeûnes,
30
héologique » du Docteur augustin. Ce serait ainsi
par
son aspect le plus catholique que nous pourrions précisément saisir,
31
le verrons plus loin, furent si nettement perçus
par
ses après-venants. On serait tenté de chercher ailleurs, à un niveau
32
d’un évêque ou supérieur de couvent venu le voir
par
curiosité. Mais cet anticléricalisme et ce désir de réformer les mœur
33
celle de la mystique germanique. Nous savons que
par
sa mère et par certains amis de celle-ci, tel le curé Matthias Hattin
34
stique germanique. Nous savons que par sa mère et
par
certains amis de celle-ci, tel le curé Matthias Hattinger, le jeune N
35
mouvement des « Amis de Dieu ». Initié en Alsace
par
le marchand Rulman Merswin, au xive siècle, ce mouvement plus ou moi
36
les doctrines mystiques de Suso et de Tauler, et
par
eux, de Maître Eckhart. On sait que Luther, de son côté, fut assez fo
37
uther, de son côté, fut assez fortement influencé
par
ces mêmes doctrines. Cependant, il serait très abusif de ramener à un
38
e d’un pèlerin « ami de Dieu », peut-être délégué
par
le mouvement ? Les plus récents historiens l’ont admis, après de nomb
39
e prière » de Nicolas (das Gebetlein) popularisée
par
la littérature hagiographique est en réalité la paraphrase d’un texte
40
ation « spiritualiste » de la foi, mais compensée
par
un salutaire redressement du sens moral et communautaire. Le réalisme
41
it que ce mouvement, rectifié et rendu plus sobre
par
la connaissance directe des Écritures, ait pu déboucher, quelque cinq
42
s m’a été fournie d’une manière très convaincante
par
la lecture des deux grands recueils de documents sur Nicolas que publ
43
i, malgré certain accaparement de Nicolas de Flue
par
l’Église romaine, la signification qu’il eut, en fait, pour les premi
44
été bel et bien des drames protestants, composés
par
des disciples de Zwingli, voire dans des intentions de polémique anti
45
e Heinrich Glarean, écrite en latin, et commentée
par
Myconius, Lucernois réformé, sur la demande de Zwingli et de Vadian.
46
le ton le plus enthousiaste. Il est suivi en 1546
par
Stumpff, protestant zurichois. En 1556, Matthias Flacius Illyricus, p
47
e la foi qui se sont dressés avant Martin Luther,
par
la parole et par l’écrit, contre le pape et ses erreurs. 2. Sermons
48
ont dressés avant Martin Luther, par la parole et
par
l’écrit, contre le pape et ses erreurs. 2. Sermons et pamphlets des
49
pèlerinage au Ranft et « sur les lieux consacrés
par
le souvenir du Frère Claus ». Quant à la petite prière que je citais
50
etlein), elle avait été connue et publiée d’abord
par
des protestants, en 1531 et 1546, bien avant de se voir reprise — et
51
ant de se voir reprise — et d’ailleurs modifiée —
par
les catholiques, à partir de 1569. 3. Satires et drames. — La premiè
52
m et les conseils du Frère sans cesse revendiqués
par
les protestants au cours des disputes concernant la politique et le r
53
z mieux de le croire et de ne point innover, etc.
Par
contre, un Narrenspiel zwinglien de 1526 et une satire intitulée Ette
54
Eremitæ Helvetii, écrite en latin et représentée
par
des étudiants. Elle n’est pas sans intérêt dramatique ni sans verve,
55
e pain à l’époque même où les Suisses sont tentés
par
les richesses étrangères ; Nicolas pacifiant les cantons en rappelant
56
3. Ce trait sera relevé et souligné plus tard
par
les réformateurs, en particulier par Vadian. b. Rougemont Denis de,
57
né plus tard par les réformateurs, en particulier
par
Vadian. b. Rougemont Denis de, « Nicolas de Flue et la Réforme », L
58
ilisation moderne, je suis de plus en plus frappé
par
ces deux traits : d’une part, une étonnante disharmonie entre les div
59
d’une bombe de 1000 kg son invention humanitaire.
Par
quelle fatalité mauvaise tous les progrès de notre science contribuen
60
l est d’une part d’économiser du travail d’hommes
par
les machines, et donc de créer du loisir ; d’autre part, d’élever le
61
bienfaisance, fut interrogé un jour, devant moi,
par
un de ses collègues. Était-il vrai, lui demandait-on, que sa banque f
62
était vrai. — Mais alors, n’êtes-vous pas torturé
par
la pensée que votre argent contribue à prolonger un massacre ? — Null
63
fets sont si nombreux, si quotidiens, qu’on finit
par
ne plus les voir. Il est admis, dans notre société, que les hommes de
64
e nos pouvoirs d’agir matériellement grandissent,
par
une mutation brusque, dans la proportion de 1 à 100. Que va faire la
65
omment vont réagir ces masses humaines déracinées
par
l’industrie, et qui déjà menacent et souffrent. Tout cela échappe aux
66
ous ces pouvoirs avaient été coordonnés, orientés
par
une vue générale, par une notion générale de l’homme et des buts de s
67
nt été coordonnés, orientés par une vue générale,
par
une notion générale de l’homme et des buts de sa destinée, ils pouvai
68
ier siècle, dans leur ensemble, n’ont répondu que
par
la fuite, et par ce qu’ils appelaient le désintéressement de la pensé
69
leur ensemble, n’ont répondu que par la fuite, et
par
ce qu’ils appelaient le désintéressement de la pensée. Ils ont renonc
70
n faire, car l’histoire et l’économie sont régies
par
des lois inflexibles. Et surtout, au développement formidable et ango
71
allait résumer rapidement les caractères généraux
par
lesquels se trahit la démission de l’esprit, je dirais : goût des aut
72
é, suit des voies totalement divergentes, tracées
par
des principes contradictoires et privées de commune mesure. Décade
73
isonnable. Dans l’Empire romain, tout était réglé
par
le droit d’État. Chez les Juifs, c’était la Loi de Moïse qui ordonnai
74
béral, cela signifie le droit de ruiner le voisin
par
le jeu de la concurrence ; pour l’individualiste anarchisant, ce sera
75
Et l’on pourra changer le sens des mots sept fois
par
an, selon les besoins de la cause. C’est ainsi que tout récemment le
76
encore aussi tragique dans des pays moins menacés
par
la misère, comme par exemple nos petits États neutres, ne nous faison
77
le oscillation du balancier : le vide social créé
par
l’individualisme du siècle passé appelle une puissante réaction colle
78
, cet idéal réalisé, au ier siècle de notre ère,
par
les communautés de l’Église primitive. Le chrétien primitif est un ho
79
l est à la fois libre et engagé, et il est libéré
par
cela même qui l’engage envers son prochain, je veux dire par sa vocat
80
me qui l’engage envers son prochain, je veux dire
par
sa vocation. Eh bien, je dis que les maux dont nous souffrons sont av
81
e l’ensemble, et engagé vis-à-vis de cet ensemble
par
l’exercice d’une vocation qui le relie à ses prochains. C’est pour ce
82
toi-même ! Comment sortir de ce cercle vicieux ?
Par
un changement d’état d’esprit aussi bien chez les intellectuels créat
83
emportés, dans la bataille de la culture moderne,
par
l’esprit créateur sur l’esprit fataliste. Ce qui paralysait les intel
84
tions, dépendant des systèmes de mesures inventés
par
l’esprit humain. Or si la science elle-même vient nous dire que même
85
les parties de l’humanité contemporaine exténuées
par
la misère. Les solutions totalitaires, malgré leurs manifestations br
86
e dégager de l’ensemble de mille efforts orientés
par
une même espérance. L’effort des Églises, tout d’abord. Jusqu’à l’ère
87
eux communs pour la cité. La théologie médiévale,
par
les Sommes de Thomas d’Aquin, fixait à la pensée et à l’action des rè
88
ondre mieux que ces doctrines à la question posée
par
l’angoisse des foules. D’où les encycliques sociales données par les
89
des foules. D’où les encycliques sociales données
par
les deux derniers papes. Et les congrès de Stockholm et d’Oxford ont
90
roblème à résoudre. La solution fédéraliste
Par
quelle voie ? Je n’aime pas beaucoup la tolérance, vertu qui naît en
91
patriotiques ? — ou plutôt à des conclusions qui
par
la plus extraordinaire des rencontres, se trouvent être également val
92
messe ! Maintenant, la preuve est faite, attestée
par
le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fond
93
la ne se fera que si des hommes solides, informés
par
une expérience séculaire entreprennent, dès maintenant, un gros trava
94
cordé. Encore faut-il que cet espoir soit soutenu
par
tout un peuple, et qu’il ne se laisse pas décourager par les sceptiqu
95
t un peuple, et qu’il ne se laisse pas décourager
par
les sceptiques professionnels, par tous les paresseux d’esprit qui se
96
pas décourager par les sceptiques professionnels,
par
tous les paresseux d’esprit qui se prétendent réalistes. Encore faut-
97
onde d’utopie où toutes les luttes s’apaiseraient
par
miracle, mais un monde où les luttes nécessaires n’aboutissent pas mé
98
facile optimisme, dans une Europe tout obscurcie
par
la menace des avions. L’heure est plutôt venue de répéter la question
99
e sévère (juin 1940)e f Il est des pessimistes
par
tempérament. Leurs propos ne renseignent pas sur l’état des faits dan
100
olonge encore une existence brutalement condamnée
par
cette guerre. Nous avons trop longtemps vécu dans l’atmosphère rassur
101
longtemps vécu dans l’atmosphère rassurante créée
par
le matérialisme modéré du dernier siècle. Nous ne savons plus prendre
102
prendre au sérieux « ce qui nous dépasse », tant
par
en haut que par en bas. La croyance au Progrès nous a mis des œillère
103
eux « ce qui nous dépasse », tant par en haut que
par
en bas. La croyance au Progrès nous a mis des œillères. Et quand soud
104
udain la route normale se trouve barrée ou coupée
par
un précipice, nous voici piteusement indignés. Pourtant le précipice
105
se d’envisager la vie comme une totalité orientée
par
l’esprit. L’esprit prévoit le mal et tient compte du péché. Il sait q
106
une morale de commerçants », et qu’il sera vaincu
par
des ascètes féroces. Vinet prévoit que les libertés sociales, si nul
107
ciel et terre, idéaux et réalités, est pulvérisé
par
les bombes. Au plus fort de la persécution entreprise par Julien l’Ap
108
bombes. Au plus fort de la persécution entreprise
par
Julien l’Apostat contre la chrétienté naissante, quand tout, comme au
109
ra ? La grandeur de cette heure sévère, c’est que
par
la force des choses, par la brutalité démesurée des choses, nous somm
110
heure sévère, c’est que par la force des choses,
par
la brutalité démesurée des choses, nous sommes réduits à ne plus espé
111
est un de nos collaborateurs — se voit contraint
par
les circonstances à ne pas signer ces pages. »
112
ent-elles le moyen de subsister et de s’organiser
par
l’initiative des laïques, comme elles l’ont fait dans un pays voisin
113
munauté au monde, puisque l’Église est rassemblée
par
l’Esprit saint, et puisqu’elle est le Corps même du Seigneur. Ceci di
114
faires soient débattues dans nos Grands Conseils,
par
des hommes qui parfois ignorent tout de la réalité de l’Église, corps
115
es justes rapports entre les hommes sont ordonnés
par
la Parole et par l’Esprit. Si l’on se remémore les événements qui ont
116
s entre les hommes sont ordonnés par la Parole et
par
l’Esprit. Si l’on se remémore les événements qui ont amené la créatio
117
de savoir parler à la foule, de savoir la toucher
par
des paroles directes. Vous me direz peut-être que cette question ne c
118
e des Églises réformées de ce pays. J’entends ici
par
liturgie : la partie du culte qui n’est pas le sermon, les lectures,
119
être invariable ; de plus, elle doit être prévue
par
les auditeurs, et pleinement significative en chacune de ses parties.
120
dépaysée, comme je vous le disais tout à l’heure,
par
le ton du pasteur et le maintien un peu compassé de l’auditoire. Mais
121
avide de vérité, elle ne se laissera pas arrêter
par
ces détails. Ce qui est plus grave, c’est que le sermon, s’il n’est p
122
lef. Il en ira tout autrement, si le culte débute
par
la liturgie que je viens de vous résumer. Cette liturgie, en effet, d
123
tés de la foi, j’éprouve le besoin de participer,
par
le chant ou la récitation, à ce témoignage collectif, dans la communa
124
nt un répons, ce sont des gestes qui engagent, et
par
lesquels on témoigne. Ce sont des gestes qui manifestent, visiblement
125
éralement ignorants de cette question, ou retenus
par
des préjugés à son égard. Je me suis borné à soulever devant vous que
126
s étymologique. (fœdus = traité, serment, union.)
Par
une inconséquence très bizarre, ces pseudo-fédéralistes, ou régionali
127
personne, tout en échappant au reproche d’égoïsme
par
des œuvres philanthropiques. Il faut bien le reconnaître, ce replieme
128
État, il y a le Pacte de 1291. Ce pacte fut juré
par
les représentants des trois communautés des Waldstätten, qui étaient
129
but de maintenir les libertés impériales acquises
par
ces communautés. Et ces privilèges avaient été accordés par l’empereu
130
mmunautés. Et ces privilèges avaient été accordés
par
l’empereur afin que le passage du Gothard fût gardé libre pour tout l
131
ers 1648, lorsque la Suisse se sépare de l’Empire
par
le traité de Westphalie. L’expérience de la guerre de Trente Ans a mo
132
alité de la Suisse se voit proclamée, sanctionnée
par
les Puissances et déclarée perpétuelle. En même temps, elle prend un
133
t son salut qu’à une chance extraordinaire, aidée
par
une armée solide et un terrain redoutable aux divisions blindées. Qu’
134
e que les auteurs des traités de 1815 entendaient
par
l’intérêt de l’Europe, c’était un certain degré de concorde entre nos
135
concorde qui ne semblait pouvoir être assurée que
par
l’équilibre entre les grandes puissances du continent. Il s’agit aujo
136
le Conseil de l’Europe ? Certes, nous avons fini
par
adhérer avec d’infinies précautions, à quelques entreprises internati
137
utrement. Ce n’était pas pour hâter l’union, mais
par
intérêt bien compris. Il serait donc un peu excessif de citer nos adh
138
éenne. M. Pleven a fait voter un projet similaire
par
la Chambre française. Et déjà, l’on commence à regarder de travers ce
139
ar je le répète : notre neutralité a été reconnue
par
les puissances « dans l’intérêt de l’Europe entière », et non pas com
140
riter. Elle est relative à l’Europe. Et ceux qui,
par
erreur ou par malice, veulent aujourd’hui la transformer en neutralit
141
t relative à l’Europe. Et ceux qui, par erreur ou
par
malice, veulent aujourd’hui la transformer en neutralité absolue, pré
142
l’intérêt de l’Europe entière » parce que c’était
par
ce biais-là que je pouvais aborder le problème suisse, dans le cadre
143
rre sur le fond du problème, tel qu’il est défini
par
les points IV et V de votre questionnaire ?o On voit que mes thèses l
144
disait chrétienne et qui se confondait, du moins
par
ses tabous, avec la morale victorienne et plus généralement bourgeois
145
lle et rigoureuse réglementation de nos conduites
par
les ordinateurs électroniques. (On les verra peut-être alors, ces sag
146
on) dans une société donnée, et non plus l’Église
par
ses décrets généraux et par l’intervention personnelle du prêtre ou d
147
et non plus l’Église par ses décrets généraux et
par
l’intervention personnelle du prêtre ou du pasteur — alors les crises
148
tion de ces faits. La prise en charge progressive
par
la Science socialisée de l’ensemble des règles, prescriptions et cons
149
ssant les conduites humaines et naguère désignées
par
le terme général de morale, me paraît comporter à presque tous les ég
150
udiens, par exemple), ne sont en rien comparables
par
leur nocivité aux théories imbéciles et navrantes sur la sexualité (c
151
s et les moyens de la vie sociale sont séculiers,
par
nature et destination, et dans ce sens sont à César, mais la vocation
152
s de nos coutumes serait avantageusement remplacé
par
un jeu complexe et précis d’informations constamment vérifiées et mis
153
te question trouvant sa réponse quasi instantanée
par
la consultation d’un ordinateur, les recours ultimes pouvant être pré
154
emeure sans réponse, non point par accident, mais
par
nécessité de méthode. Car la grande Machine directrice la déclare san
155
’impensable dans les termes admis et inexprimable
par
les codes en vigueur, de justifier encore la singularité, la vocation
156
riginalité de vocation, etc., ont déjà été minées
par
la psychologie de l’inconscient réduisant les « voix intérieures », n
157
l’Église apparaît subitement précisé à l’extrême
par
toute cette négativité. Alors qu’aux origines de l’Europe et au Moyen
158
fins purement sociales, fussent-elles déterminées
par
la plus sûre des sciences. Quant à celui qui veut devenir chrétien, d
159
des romantiques seraient trop facilement analysés
par
un ordinateur qui indiquerait aussitôt comment corriger le fonctionne
160
a « solution définitive et universelle » proposée
par
la Science et imposée par la Machine. Cet acte d’hérésie objective, d
161
universelle » proposée par la Science et imposée
par
la Machine. Cet acte d’hérésie objective, de résistance, ne se manife
162
enir. Dans son état primitif, mon ouvrage s’ouvre
par
le bref récit d’une modeste expérience, pour moi très importante, que
163
je me résolus à profiter de ce répit pour trouver
par
moi-même le secret de mes erreurs et le moyen de les corriger, sans p
164
cran d’arrêt. Laissez-vous simplement hypnotiser
par
ce petit disque noir à trois-cents mètres qui danse sur la ligne de m
165
e vient à nous, déclenchant le mouvement inverse,
par
attrait. La considération envoûtante du but dicte ainsi les moyens de
166
epte reçu. 3. Toute action efficace commence donc
par
la fin. Avant toute chose, il faut considérer la fin. 4. La fin seule
167
où elle est juste, et où ils sont vraiment dictés
par
elle. (Le fait que l’on invoque ce proverbe pour couvrir des tricheri
168
sion pendant une heure, car il est chargé de sens
par
les règles du jeu. Quant aux feux verts et aux feux rouges, ils sont
169
xclu, toute faute doit être exactement pénalisée,
par
un recul de pions, une perte de points, une pièce soufflée, un coup f
170
fautif (qui sont diverses formes d’amende), voire
par
la disqualification (qui correspond au bannissement, à la prison à vi
171
me un système de normes conventionnelles adoptées
par
une société, et que l’on conviendra donc d’observer rigoureusement, c
172
rs sur telle autre. Je ne rappelle pas ces choses
par
masochisme ou par une sorte de démagogie, mais il faut bien le reconn
173
. Je ne rappelle pas ces choses par masochisme ou
par
une sorte de démagogie, mais il faut bien le reconnaître : ces scanda
174
tus) de la société du siècle précédent, confondue
par
la masse des fidèles avec la tradition chrétienne. Je résume cette pa
175
s règles ou au contraire les infractions commises
par
un joueur n’entraînent pas de jugement sur sa valeur en tant que pers
176
es avions qui dans la nuit suivent la route créée
par
un faisceau sonore. Mais ce chemin sans précédent, — puisqu’il part d
177
et se rejoindront en Dieu, mais il y a un chemin
par
homme ! — comment savoir si je le découvre ou si je l’invente en le s
178
si je l’invente en le suivant ? Il n’est créé que
par
l’appel, et n’existe que si je m’y engage, répondant à l’appel sans p
179
chemins communs, bien fréquentés, bien surveillés
par
la police, là où règne le Code de la route, qui est aussi fait pour m
180
le. Les grandes voies publiques, bien que réglées
par
la Loi, ne me servent de rien pour « faire mon salut » comme disait l
181
tout cela je n’ai d’autre soutien que ma croyance
par
éclairs, ma « foi » dans l’existence de ce But qu’on ne peut voir et
182
dans la seule mesure où j’y crois, et où j’arrive
par
instants à oublier tout ce qui me fait douter du But et de l’appel et
183
« objectivement ». Mon péché, c’est de me mettre
par
ma conduite, par ma pensée, ou par quelque attitude intime, en traver
184
». Mon péché, c’est de me mettre par ma conduite,
par
ma pensée, ou par quelque attitude intime, en travers du chemin que l
185
t de me mettre par ma conduite, par ma pensée, ou
par
quelque attitude intime, en travers du chemin que l’Appel, dans la nu
186
ur paulinienne qu’elle soit sans doute — au moins
par
sa structure dialectique — il est évident qu’elle provoque une série
187
ue de Dieu. — À quoi je pense qu’on doit répondre
par
une vigilance redoublée dans l’examen des marques ou des « notes » de
188
de la réalité tout ce qui ne peut être enregistré
par
la mémoire d’une machine électronique, que cet objectivisme-là est au
189
ris la définition de la personne : l’homme chargé
par
la vocation même qui le distingue de la communauté, d’une action qui
190
pelé à faire de grandes choses, c’est vrai, mais,
par
sa solidarité avec une grandeur qui le dépasse, à faire grandement la
191
ouloir. C’est un moyen, ici encore, dicté et créé
par
sa fin. Car c’est l’Esprit qui nous meut à prier. Les « soupirs inexp