1 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
1 uté vivante. Posons tout de suite un repère : les paroisses de l’Église primitive étaient de vraies communautés. On y mettait tou
2 parce que le but et le fondement spirituel d’une paroisse étaient alors plus importants que tout. La ferveur de la foi nouvelle
3 tes les persécutions grâce à la cohésion de leurs paroisses , grâce à l’esprit communautaire qui les soutenait. Pendant la décaden
4 ait. Pendant la décadence de l’Empire romain, ces paroisses ont constitué les cellules de base d’une nouvelle société7, les noyau
5 tés futures, les refuges de la vraie liberté. Nos paroisses actuelles, nos paroisses de Suisse, seraient-elles capables de jouer
6 de la vraie liberté. Nos paroisses actuelles, nos paroisses de Suisse, seraient-elles capables de jouer pareil rôle, de nos jours
7 es dans l’Église ? Oh ! je ne demande pas que nos paroisses décrètent du jour au lendemain le partage de tous les biens et décide
8 er toutes les conditions nécessaires pour que nos paroisses redeviennent des communautés véritables. Mais il est trois de ces con
9 l’atmosphère un peu renfermée de certaines de nos paroisses se dissipera d’elle-même, se fera plus accueillante. L’étranger qui e
10 et auditoire l’appuieront pratiquement dans leurs paroisses . Je voudrais dire à nos pasteurs : soyez simples dans vos sermons, so
11 parlerai pas non plus du rôle des laïques dans la paroisse , qui pourrait être développé encore, afin de décharger le pasteur d’u
12 l’amener, un beau dimanche, au culte d’une de nos paroisses suisses. Elle sera d’abord, probablement, dépaysée, comme je vous le