1
ce1. De récents événements l’auront fait voir aux
plus
naïfs. Mais il n’est pas seulement une menace. Il est aussi, et c’est
2
ement une menace. Il est aussi, et c’est beaucoup
plus
grave, une tentation. Il flatte au cœur de notre angoisse morale et m
3
lie, de 1920 à 1922, le parti socialiste était le
plus
important : 35 % des électeurs. Les fascistes n’étaient qu’une très p
4
ns devant lui, disposés à tenir bon… » Rien n’est
plus
vrai : le totalitarisme ne saurait triompher « de gens disposés à ten
5
me le mieux armé, mais celui dont le moral est le
plus
solide. Quand on lit les travaux historiques les plus sérieux sur la
6
solide. Quand on lit les travaux historiques les
plus
sérieux sur la naissance des trois grandes dictatures, on constate l’
7
une mystique, tandis que les autres n’en avaient
plus
, que les fascistes n’ont pas rencontré de résistance sérieuse. De ces
8
c les premiers chez nous, répondons d’une manière
plus
humaine que les totalitaires, plus vraie aussi, et plus réellement to
9
d’une manière plus humaine que les totalitaires,
plus
vraie aussi, et plus réellement totale. Mais c’est là une question re
10
umaine que les totalitaires, plus vraie aussi, et
plus
réellement totale. Mais c’est là une question religieuse, nous l’avon
11
eligieuse, nous l’avons vu, et seule une religion
plus
vraie que leurs mystiques saura nous indiquer les vraies fins de la l
12
t, il se trouve que sa tradition politique est la
plus
proche du personnalisme. C’est donc à propos de la Suisse que je pour
13
a première réaction de notre opinion fut aussi la
plus
naturelle et la plus instinctive : « Au signal du danger, armons-nous
14
e notre opinion fut aussi la plus naturelle et la
plus
instinctive : « Au signal du danger, armons-nous ! » L’instinct ances
15
une violence du même ordre. Cette solution est la
plus
naturelle parce qu’elle n’est en somme qu’un réflexe. Elle ne suppose
16
. Et c’est aussi pourquoi elle est de beaucoup la
plus
fréquente et la plus populaire. J’ai à cœur cependant de montrer son
17
quoi elle est de beaucoup la plus fréquente et la
plus
populaire. J’ai à cœur cependant de montrer son danger pour nous Suis
18
r la question des armements. J’y vois le piège le
plus
dangereux que nous tendent les totalitaires. Plaçons-nous tout d’abor
19
nt trop lourds pour lui : ils le gêneront bientôt
plus
qu’ils ne le protégeront. Un officier français résumait l’autre jour
20
image un peu grosse, mais frappante : « Un 75 est
plus
puissant qu’un revolver, disait-il, c’est entendu. Mais donnez-moi un
21
devenue la guerre totale. C’est dire qu’il n’y a
plus
de distinction entre civils et militaires, selon la doctrine officiel
22
rois que l’erreur qui aboutit à ce dilemme est la
plus
grave que nous puissions commettre en tant que Suisses, car elle mena
23
e État en trois nations. Ce serait la négation la
plus
radicale des bases mêmes de la Confédération. Souvenons-nous du sort
24
n capitale pour la Suisse ! Un État qui ne croit
plus
à sa valeur spirituelle, ou ne prouve plus qu’il y croit, puisqu’il s
25
croit plus à sa valeur spirituelle, ou ne prouve
plus
qu’il y croit, puisqu’il se met à copier le voisin, un tel État ne pe
26
olence une violence du même ordre, mais forcément
plus
faible, où les totalitaires puiseraient tout simplement une énergie r
27
é, parce que ses instincts animaux ne lui dictent
plus
de conduite immédiate. Il vacille devant l’inconnu… Pour ma part, je
28
qu’on lui rend. Or je distingue dans ces raisons
plus
d’angoisse que de méchanceté. J’ai reçu cet hiver, d’un jeune nazi, u
29
nt par la faute de ses ministres, ne satisfaisait
plus
depuis bien longtemps au besoin de croire de la majorité du peuple. N
30
pour les mystiques idolâtres, c’est un adversaire
plus
sérieux que les canons et que les railleries. C’est le seul adversair
31
ines d’un seul parti, d’une seule tendance, et la
plus
animale de l’homme. Seule a le droit d’être totalitaire la vérité tot
32
tion presque totale de la société. Nous ne sommes
plus
qu’une poussière de petits individus, impuissants, isolés, anxieux. A
33
lons-nous retomber dans une folie inverse, encore
plus
grave, la religion collectiviste ? Le péril est immense. Mais notre c
34
e tout son siècle, et sans le savoir, d’une piété
plus
intérieure, d’un contact plus direct, plus confiant avec Dieu… À cinq
35
savoir, d’une piété plus intérieure, d’un contact
plus
direct, plus confiant avec Dieu… À cinquante ans, il n’y résiste plus
36
piété plus intérieure, d’un contact plus direct,
plus
confiant avec Dieu… À cinquante ans, il n’y résiste plus : sa vocatio
37
nfiant avec Dieu… À cinquante ans, il n’y résiste
plus
: sa vocation profonde triomphe de tous ses doutes, et même de ses de
38
bien au-delà. Peu à peu, les pèlerins deviennent
plus
fréquents, qui montent au Ranft pour voir l’ermite fameux. Les uns po
39
l’on sait, par ce qu’attestent les documents les
plus
formels, c’est qu’à l’aube, le curé redescendu à Stans parvint à réun
40
ais aussi par rapport à notre foi. La tendance la
plus
apparente est celle que les catholiques mettent surtout en valeur de
41
tin qui multipliait, lui aussi, les pratiques les
plus
scrupuleuses : comme Nicolas, il espérait, de toute son âme, s’acquér
42
aisons et autres exercices, en macérant mon corps
plus
que tous ceux qui aujourd’hui me persécutent, parce que je leur enlèv
43
la gloire de se justifier… J’imposais à mon corps
plus
d’efforts qu’il n’en pouvait fournir sans danger pour la santé… Tout
44
rait-il pas davantage un Nicolas de Flue, jeûnant
plus
que de raison dès son enfance, et au-delà de toute « discrétion » ima
45
ra un peu plus tard dans la conscience infiniment
plus
avertie et plus « théologique » du Docteur augustin. Ce serait ainsi
46
ard dans la conscience infiniment plus avertie et
plus
« théologique » du Docteur augustin. Ce serait ainsi par son aspect l
47
cteur augustin. Ce serait ainsi par son aspect le
plus
catholique que nous pourrions précisément saisir, dans la piété de Ni
48
ants » du moins pré-réformés qui, nous le verrons
plus
loin, furent si nettement perçus par ses après-venants. On serait ten
49
On serait tenté de chercher ailleurs, à un niveau
plus
apparent, les manifestations de la tendance pré-réformée chez l’ermit
50
-mêmes indiquent en passant qu’il se montrait des
plus
sévères pour les abus et les trahisons du clergé de son siècle. On ci
51
n cite les répliques assez dures dont il gratifia
plus
d’un évêque ou supérieur de couvent venu le voir par curiosité. Mais
52
la rattacher surtout à une troisième tendance, la
plus
importante à mes yeux, celle de la mystique germanique. Nous savons q
53
and Rulman Merswin, au xive siècle, ce mouvement
plus
ou moins hérétique n’est pas sans d’intimes relations avec les doctri
54
e tout à fait original, proprement germanique, ou
plus
précisément encore, souabe et rhénane. Nous sommes ici en présence d’
55
Dieu », peut-être délégué par le mouvement ? Les
plus
récents historiens l’ont admis, après de nombreux tâtonnements. D’aut
56
l’on conçoit que ce mouvement, rectifié et rendu
plus
sobre par la connaissance directe des Écritures, ait pu déboucher, qu
57
e biographie importante de Nicolas, sur le ton le
plus
enthousiaste. Il est suivi en 1546 par Stumpff, protestant zurichois.
58
ples du solitaire, puisqu’ils ont gardé la foi la
plus
ancienne, celle des Apôtres, et se sont refusés à faire commerce de l
59
e Claus ». Quant à la petite prière que je citais
plus
haut (Gebetlein), elle avait été connue et publiée d’abord par des pr
60
e Frère Claus et de Frère Tell ! Mais la pièce la
plus
importante de cette série est celle que fit jouer à Bâle, en 1550, le
61
et Moïse ou Élie intervenaient dans les débats le
plus
naturellement du monde. Il y avait, selon Dürrer, 149 rôles parlants,
62
op de protestants ignorent, et qu’ils ignorent le
plus
souvent du simple fait que les catholiques l’exaltent. Tel est l’espr
63
riels, qu’un épisode tragique d’une bataille bien
plus
vaste, la millénaire bataille de la culture. L’adversaire est en no
64
tion est très tentant, je l’avoue, et aujourd’hui
plus
que jamais. C’est malgré tout un procédé de propagande de guerre. Un
65
as merveilleusement réussi. Nous persistons tous,
plus
ou moins, dans la manie des primitifs : nous rendons responsables de
66
pe d’unité est si totale qu’on ne la ressent même
plus
comme un scandale. Elle est devenue toute naturelle. Le banquier dont
67
dogme fondamental de la mentalité moderne. C’est
plus
qu’un dogme, c’est une croyance spontanée et universelle. Et ses effe
68
nt si nombreux, si quotidiens, qu’on finit par ne
plus
les voir. Il est admis, dans notre société, que les hommes de la pens
69
Les résultats de ce divorce sont infinis. Mais le
plus
décisif, sans doute, est celui-ci : la culture apparaît aujourd’hui c
70
ous quelque chose comme une friandise. Elle n’est
plus
un pain quotidien. Quand on dit de quelqu’un : c’est un intellectuel
71
nt, une société où les valeurs de la pensée n’ont
plus
aucun rapport avec les lois de l’action, une société qui manque à ce
72
à ce point d’harmonie, et où ce manque n’est même
plus
ressenti comme un scandale, je la vois condamnée à glisser, comme la
73
. Essayons de voir d’où il vient. Le phénomène le
plus
remarquable des débuts du xixe siècle a été, en effet, et dans tous
74
sque création de villes énormes, dix ou cent fois
plus
grandes que celles qu’on connaissait auparavant. Ainsi Berlin passe,
75
nstres antédiluviens. La population de l’Europe a
plus
que doublé en cent ans, ses richesses ont été décuplées, sa productio
76
d’un seul regard. Une seule intelligence ne peut
plus
en comprendre et en maîtriser les rouages. On ne sait pas du tout ce
77
aliste. Le panorama de la société devient confus.
Plus
rien n’est à la mesure de l’homme individuel. Quand nous regardons en
78
scientifique. Ils n’ont pas dit : nous ne voulons
plus
rien faire d’utile, mais ils ont dit : on ne peut plus rien faire, ca
79
rien faire d’utile, mais ils ont dit : on ne peut
plus
rien faire, car l’histoire et l’économie sont régies par des lois inf
80
ce blasphème contre les préjugés du siècle : « Le
plus
grand adversaire de l’esprit, c’est la presse quotidienne. On ne peut
81
l’esprit, c’est la presse quotidienne. On ne peut
plus
prêcher le christianisme dans un monde où règne la presse. » Et Nietz
82
r et de centraliser en écrivant : « L’État est le
plus
froid parmi les monstres froids. » Mais à part ces deux solitaires, p
83
le temps présent. Dans une cité où la culture n’a
plus
en fait l’initiative, ce sont les lois de la production et de la guer
84
re pensée impuissante. Quand la culture ne domine
plus
l’action, c’est l’action qui domine la culture, mais une action qui n
85
ui domine la culture, mais une action qui ne sait
plus
où elle va ! Et la société à son tour ne tarde pas à se défaire. Dès
86
de Moïse qui ordonnait toute l’existence dans ses
plus
minutieux détails. Au Moyen Âge, la théologie. Dans toutes ces civili
87
de nos actes : c’est l’Argent. Et quand il n’y a
plus
d’argent, c’est la misère. Et quand la misère est trop grande, alors
88
devenus parmi nous ? Prenons trois mots parmi les
plus
fréquents dans les discours et les écrits de notre époque : esprit, l
89
sens, nous en avons ajouté d’autres sur lesquels
plus
personne ne s’entend. Tout le monde veut défendre l’esprit, mais pour
90
ième pays, la liberté signifiera le droit pour le
plus
fort de s’annexer un voisin faible ; dans un troisième pays, la liber
91
désordre établi, tantôt le fait qu’on n’assassine
plus
dans la rue mais seulement dans les prisons d’État. Je n’hésite pas à
92
’énormes zones d’échanges verbaux incontrôlés. Et
plus
on y échange de mots, plus ils perdent leur force et leur sens, et le
93
erbaux incontrôlés. Et plus on y échange de mots,
plus
ils perdent leur force et leur sens, et leur délicatesse d’appel. Alo
94
n d’agir. Leurs conseils, leurs appels ne portent
plus
. Les hommes échangent des paroles en plus grand nombre que jamais, et
95
portent plus. Les hommes échangent des paroles en
plus
grand nombre que jamais, et ne se disent rien qui compte. Or quand la
96
. Or quand la parole se détruit, quand elle n’est
plus
le don qu’un homme fait à un homme, et qui engage quelque chose de so
97
ifie exactement ce que je veux qu’il signifie… ni
plus
ni moins. — La question est de savoir, dit Alice, si vous pouvez fair
98
tion est de savoir, dit Humpty Dumpty, qui est le
plus
fort… et c’est tout. » Nous en sommes exactement là : c’est le plus f
99
t tout. » Nous en sommes exactement là : c’est le
plus
fort qui définit le sens des mots et qui l’impose à son caprice. Eh !
100
es reste insatisfait. Il continue à nous poser la
plus
sérieuse question humaine. Et s’il n’est pas encore aussi tragique da
101
t faux, et c’est pourquoi leurs efforts, même les
plus
sincères, aboutissent au malheur de l’homme. Dans ce monde qui a perd
102
homme isolé, dans un monde trop vaste, ne se sent
plus
porté au sein d’un groupe. Déraciné, il flotte, il erre, il n’offre p
103
groupe. Déraciné, il flotte, il erre, il n’offre
plus
de résistance aux courants d’opinion, aux modes, à la publicité des g
104
montré que c’est justement cet homme-là qui a le
plus
de peine à subsister ou à se former dans le monde moderne. Car suppos
105
nce, et transportée abusivement dans les domaines
plus
humains de l’histoire, de la sociologie, et même de la psychologie. E
106
ous dire que même dans l’ordre matériel, il n’est
plus
permis de concevoir une observation impartiale, à combien plus forte
107
e concevoir une observation impartiale, à combien
plus
forte raison pourrons-nous dénoncer l’illusion des historiens et soci
108
pas que les principes fondamentaux d’une société
plus
harmonieuse puissent être formulés dès maintenant comme un programme
109
passera jamais dans les actes. Je n’aime pas non
plus
l’intolérance qui veut tout uniformiser, et qui est donc une mort de
110
tiques ? — ou plutôt à des conclusions qui par la
plus
extraordinaire des rencontres, se trouvent être également valables po
111
ntralisateurs et gigantesques. C’est la guerre la
plus
antisuisse de toute l’histoire. C’est donc pour nous la pire menace.
112
pour nous la pire menace. Mais en même temps, la
plus
belle promesse ! Maintenant, la preuve est faite, attestée par le san
113
ien que nous, peut-être mieux !) Ce n’est pas non
plus
, comme le disait fort bien Karl Barth, pour protéger nos « lacs d’azu
114
re. Spirituellement, une vraie paix sera toujours
plus
difficile à vivre et à gagner que cette guerre où tout s’abaisse et s
115
échis, maîtres d’eux-mêmes et objectifs. Je dirai
plus
: ce qu’il nous faut, ce sont des pessimistes actifs. Des hommes qui
116
rialisme modéré du dernier siècle. Nous ne savons
plus
prendre au sérieux « ce qui nous dépasse », tant par en haut que par
117
: celui qui ne croit pas en Dieu ne sait pas non
plus
croire au diable, et ne sait pas le reconnaître. À l’origine de notre
118
fusé pendant cent ans d’envisager ? Pourtant, les
plus
grands hommes du dernier siècle furent unanimes à prévoir le destin q
119
r la conscience européenne : vous y trouverez les
plus
grands noms de la pensée, qui furent aussi les plus cyniquement mécon
120
us grands noms de la pensée, qui furent aussi les
plus
cyniquement méconnus. Vous y trouverez les témoignages convergents de
121
verez les témoignages convergents des esprits les
plus
opposés, unanimes dans la critique du « réalisme » de leur temps, et
122
ies mêmes, nous voilà condamnés, de la manière la
plus
tragi-comique, à sacrifier notre prospérité, notre confort et nos pro
123
fusé les sacrifices qu’eût entraînés un règlement
plus
juste des relations sociales et internationales, pour avoir refusé ob
124
ces mille fois pires, inévitables et stériles. Le
plus
étrange est que ces sacrifices se révèlent parfaitement « possibles »
125
ons des raisons d’espérer ! Mais nul espoir n’est
plus
possible, sachons-le, si nous refusons maintenant encore d’envisager
126
en fuite sur les routes de France ? Nous n’avons
plus
qu’un seul espoir — quelle que soit l’issue de la guerre : obtenir po
127
de dire la vérité que les peuples en guerre n’ont
plus
le pouvoir de reconnaître, dans le fracas des chars, sous les bombard
128
rs, sous les bombardements, quand on ne sait même
plus
qui a été tué. Un peuple en guerre sauve son moral en se dopant, en f
129
traires des autres, en face, nous paraissent bien
plus
effrayantes, et qu’ils triomphent tout de même, ou à cause de cela mê
130
t qu’il était logique, inévitable, et qu’il n’y a
plus
qu’à en tirer les conclusions5. Mais nous ne sommes pas neutres pour
131
aux et réalités, est pulvérisé par les bombes. Au
plus
fort de la persécution entreprise par Julien l’Apostat contre la chré
132
té démesurée des choses, nous sommes réduits à ne
plus
espérer qu’au nom de l’unique nécessaire : « L’amour parfait bannit l
133
enne, la Suisse est réduite à elle-même. Elle n’a
plus
d’autre garantie humaine que son armée, plus d’autre allié que son te
134
n’a plus d’autre garantie humaine que son armée,
plus
d’autre allié que son terrain, plus d’autre espoir que son travail. C
135
ue son armée, plus d’autre allié que son terrain,
plus
d’autre espoir que son travail. Contrairement à ce que beaucoup croie
136
ables communautés. Voilà le fait qui me paraît le
plus
grave, étant donné les événements actuels et ceux que nous devons pré
137
fondement spirituel d’une paroisse étaient alors
plus
importants que tout. La ferveur de la foi nouvelle liait les esprits
138
e demande si les fidèles de nos cultes se sentent
plus
fortement liés aux autres membres de l’Église qu’ils ne sont liés à l
139
dualités chrétiennes, agissant pour leur compte —
plus
qu’au nom de l’Église — cela ne fait pas encore une vraie communauté.
140
de corps » devrait pouvoir s’appliquer à l’Église
plus
qu’à nulle autre communauté au monde, puisque l’Église est rassemblée
141
u choc des événements récents et avant les crises
plus
graves qui se préparent. Pour que nos Églises retrouvent le sens et l
142
entendu et entendrez encore des orateurs beaucoup
plus
qualifiés que moi pour définir l’essence et le but de l’Église. Je me
143
société des braves gens. Par exemple, on ne doit
plus
discuter de son administration et de ses rapports avec l’État comme s
144
n prophétique d’un homme dont la pensée me paraît
plus
actuelle que jamais, Alexandre Vinet. « Veuillez d’abord avoir une re
145
auditeurs et l’atmosphère en général y sont bien
plus
bourgeois que populaires. C’est sans doute l’une des raisons de la dé
146
e la classe ouvrière vis-à-vis de l’Église depuis
plus
d’un siècle : elle ne s’y sent pas tout à fait chez elle ; elle n’y r
147
qui ont faim et soif de vérité, sans le savoir le
plus
souvent. Il est grand temps que nous fassions en sorte que tous « ceu
148
e nos paroisses se dissipera d’elle-même, se fera
plus
accueillante. L’étranger qui entrera dans nos temples ne se sentira p
149
ranger qui entrera dans nos temples ne se sentira
plus
perdu chez les braves gens, mais accueilli dans une maison de Dieu. C
150
pasteurs : soyez simples dans vos sermons, soyez
plus
simplement bibliques ! Ne vous fatiguez pas à faire une conférence, a
151
Notre époque ne demande pas des idées, des images
plus
ou moins originales. Elle demande des vérités sûres, les vérités de l
152
s, les vérités de la Bible, qui sont toujours les
plus
actuelles, et qui sont seules à la hauteur de la situation présente.
153
ts. » Parole profonde, parole qui devrait libérer
plus
d’un pasteur de ses soucis, et résoudre en partie le problème du same
154
aussi un jour ou l’autre. Je ne parlerai pas non
plus
du rôle des laïques dans la paroisse, qui pourrait être développé enc
155
dogmatique, mais font se succéder, dans un ordre
plus
ou moins arbitraire, des textes souvent inconnus, et des morceaux de
156
de la foi. À mon sens, cette liturgie est une des
plus
belles, dans sa simplicité, et des plus justes aussi, de toutes celle
157
t une des plus belles, dans sa simplicité, et des
plus
justes aussi, de toutes celles qu’utilisent les différentes confessio
158
Mon second argument en faveur de la liturgie est
plus
spécifiquement chrétien. Je dirais même qu’il est d’ordre sermonnaire
159
laissera pas arrêter par ces détails. Ce qui est
plus
grave, c’est que le sermon, s’il n’est pas exceptionnellement bon, ri
160
us croyons, elle pourra s’imaginer les choses les
plus
fausses. Ou bien encore, elle aura l’impression d’avoir surpris une r
161
e Suisse devraient avoir à cœur ce rapprochement,
plus
qu’aucune autre Église au monde. Nos traditions fédéralistes devraien
162
r 1941)i j Nul pays à ma connaissance, n’a été
plus
souvent expliqué à lui-même et au monde que la Suisse. C’est qu’il en
163
t au monde que la Suisse. C’est qu’il en a besoin
plus
que nul autre. Sa devise est un paradoxe qu’il n’a pas toujours bien
164
nécessité de l’union centrale auraient peut-être
plus
de droits à revendiquer le nom de fédéralistes, dans son sens étymolo
165
ple, de ce tour de force prolongé, ils sont hélas
plus
discutables. Et si vraiment notre neutralité n’était rien d’autre que
166
Les conflits qui menacent d’éclater n’opposeront
plus
les catholiques aux protestants, comme pendant la guerre de Trente An
167
res Européens comme de 1939 à 1945. Il n’est donc
plus
question pour la Suisse d’essayer de maintenir sa place centrale et r
168
vée dans le jeu des puissances voisines. Il n’y a
plus
d’équilibre européen. Il y a l’Europe entière qui essaie de survivre
169
surer sa défense. Or, peut-on dire que l’attitude
plus
que réservée de la Suisse contribue sérieusement à promouvoir l’union
170
ais c’était en réalité parce que nous ne pouvions
plus
faire autrement. Ce n’était pas pour hâter l’union, mais par intérêt
171
ôt leurs divisions ! Nous en avons, je le crains,
plus
qu’eux tous réunis. Il n’y a qu’un seul coin de l’Europe qui soit sér
172
», et non pas comme un privilège qu’il n’y aurait
plus
à mériter. Elle est relative à l’Europe. Et ceux qui, par erreur ou p
173
ui s’opposent à une fédération européenne se font
plus
difficiles et plus nombreux. Les Suisses doivent d’abord connaître ob
174
fédération européenne se font plus difficiles et
plus
nombreux. Les Suisses doivent d’abord connaître objectivement la ques
175
eu de dire qu’elle est en crise : on ne sait même
plus
très bien ce qu’elle est, ni où elle est, ce qu’elle peut ou doit dir
176
e quoi. Le « moralisme de grand-papa » est encore
plus
mal vu chez les théologiens rigoureux que chez les jeunes gens en col
177
ins par ses tabous, avec la morale victorienne et
plus
généralement bourgeoise-occidentale, que reste-t-il après la triple a
178
s. Mais au plan de la morale, nous vivons dans la
plus
incroyable confusion de systèmes hétéroclites, d’époques, de styles,
179
re la forme d’existence personnelle et sociale la
plus
conforme aux évangiles, l’inspiration évangélique d’une éthique. D’a
180
la contraception) dans une société donnée, et non
plus
l’Église par ses décrets généraux et par l’intervention personnelle d
181
rs dramatiques, on ne parle pas de « sacrifices »
plus
ou moins « joyeusement consentis », de « tortures morales », de « ten
182
les Églises et leurs clergés n’auraient en somme
plus
rien à dire aux hommes, aux femmes et aux enfants quant à leur existe
183
e, me paraît comporter à presque tous les égards,
plus
d’avantages que d’inconvénients, tant pour la Société que pour l’Égli
184
» contre toute évidence historique et au prix des
plus
étonnantes acrobaties théologiques. Je disais tout à l’heure que lai
185
e » à César, c’est-à-dire aux sciences séculières
plus
ou moins socialisées, me paraît avantageux à presque tous les égards.
186
ormais la situation est inversée : l’Église n’est
plus
là pour prescrire aux hommes leur mode de vie, d’autres s’en chargent
187
rement sociales, fussent-elles déterminées par la
plus
sûre des sciences. Quant à celui qui veut devenir chrétien, devra-t-i
188
grade de lieutenant, et d’acquérir de la sorte au
plus
tôt le droit de faire taire les sergents harcelants, je m’appliquais
189
de mes erreurs et le moyen de les corriger, sans
plus
tenir compte des préceptes reçus. Je ne tardai pas à marquer quelques
190
allez essayer. Vous avez le noir ?… Vous ne voyez
plus
que le noir ?… » Je n’entendais plus rien. Le disque noir dansait, pu
191
ous ne voyez plus que le noir ?… » Je n’entendais
plus
rien. Le disque noir dansait, puis s’arrêtait, dansait de nouveau, s’
192
que je gonflais mes poumons. Soudain il me parut
plus
large, plus proche, bien mat, et immobile… La détonation me surprit.
193
lais mes poumons. Soudain il me parut plus large,
plus
proche, bien mat, et immobile… La détonation me surprit. Je reposai m
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nche droite de ma tunique. Quant aux conséquences
plus
lointaines et aux implications, décisives à mon sens, du conseil en t
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te ainsi les moyens de l’atteindre et les oriente
plus
strictement qu’aucune méthode ou aucun précepte reçu. 3. Toute action
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e à Dieu. Mais je pressens que les objections les
plus
gênantes qu’on pourra me faire seront celles que je n’ai pas prévues…
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ur trouver des certitudes du même ordre, toujours
plus
précises et impératives. Quant aux laïques et au clergé de l’Église c