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des centaines de fois. Comment ces crimes ont-ils
pu
se produire ? C’est que la police protégeait les fascistes contre les
2
t des lâchetés individuelles, répercutées dans le
pouvoir
établi ; et demain, s’il triomphe chez nous, sa puissance ne sera que
3
nnalisme. C’est donc à propos de la Suisse que je
pourrai
le mieux faire saisir la portée immédiate de ce que j’entends quand j
4
rd dans l’hypothèse que seule la force matérielle
peut
résister à une menace totalitaire. La conséquence qui en découle immé
5
niveau du voisin, à perdre la mesure de ce qu’il
peut
dépenser sans s’affaiblir. Les armements deviennent trop lourds pour
6
i aboutit à ce dilemme est la plus grave que nous
puissions
commettre en tant que Suisses, car elle menace l’existence même de no
7
isqu’il se met à copier le voisin, un tel État ne
peut
pas compter sur l’aide d’autrui. Nous ne pouvons compter sur cette ai
8
ne peut pas compter sur l’aide d’autrui. Nous ne
pouvons
compter sur cette aide que dans la mesure où nous sommes pour l’Europ
9
mmes assez forts moralement devant l’Europe, pour
pouvoir
nous passer d’une armée. Ce n’est pas le cas. Mais il n’en reste pas
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lis dans un ouvrage anglais quelques phrases qui
pourraient
orienter nos recherches à cet égard : La non-violence de la victime,
11
nce contre nous-mêmes d’abord. Aucune doctrine ne
peut
être chrétienne si elle ne se fonde pas sur la repentance, qui est un
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ourut, nous dit-il, persuadé que tous les savants
peuvent
se tromper et reconnaissant que l’Église romaine est infaillible. L’É
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vies à cette vérité-là, à elle d’abord, que nous
pourrons
prétendre apporter une réponse qui satisfasse aux vrais besoins du ci
14
ryen blond. C’est par cette seule mesure que nous
pourrons
devenir des personnes libres et responsables. Libres pour obéir à ce
15
ans mon travail, que la figure de Nicolas de Flue
pouvait
revêtir pour les Suisses d’aujourd’hui, et pour les protestants préci
16
de Nicolas Quel fut cet homme, en vérité ? Et
peut
-on le comprendre, hors de son temps ? Il naquit à l’époque du concile
17
ns sa Primauté. Mais une discipline extérieure ne
pouvait
pas tromper les âmes. Et la vie même de Nicolas de Flue nous en donne
18
ce, se réalise : Nicolas s’aperçoit soudain qu’il
peut
se passer de manger ! Une fois par semaine il s’en va communier dans
19
onneuses, ni les envoyés de l’évêque n’ont jamais
pu
prendre en défaut le « Frère Claus » — ainsi qu’on l’appelle désormai
20
piété du Frère Claus Ce résumé d’une existence
peut
suffire à nous étonner, peut-être même à nous faire partager cette es
21
e lui vouèrent les hommes du xve siècle. Mais on
peut
craindre aussi que l’essentiel de la personne nous échappe, si nous n
22
J’imposais à mon corps plus d’efforts qu’il n’en
pouvait
fournir sans danger pour la santé… Tout ce que je faisais, je le fais
23
œur tremblait et s’agitait en songeant comment il
pourrait
se rendre Dieu favorable. Sur quoi les critiques catholiques moderne
24
ainsi par son aspect le plus catholique que nous
pourrions
précisément saisir, dans la piété de Nicolas, les éléments sinon « pr
25
e ne saurait s’expliquer — dans la mesure où l’on
peut
l’expliquer — si l’on ne tenait pas compte de cet environnement spiri
26
re par la connaissance directe des Écritures, ait
pu
déboucher, quelque cinquante années plus tard, dans la Réforme luthér
27
doute à cette dernière qualité que nous devons de
pouvoir
redécouvrir aujourd’hui, malgré certain accaparement de Nicolas de Fl
28
d’enlever le Frère Claus aux catholiques — il ne
peut
leur faire que du bien — mais de le rendre aussi aux protestants, com
29
nie, — voilà bien l’homme que tous à leur manière
peuvent
saluer comme l’ancêtre commun, et j’ajouterais : comme le parrain de
30
ie à nos yeux, elle existe en nous aussi, et elle
pourrait
fort bien s’y développer un jour. Pour la combattre sérieusement, pou
31
u, un puissant explosif, grâce auquel l’industrie
pourra
faire un grand pas. Il fonde d’autre part, avec l’argent gagné, un pr
32
la balance est favorable à ma maison. — L’exemple
peut
paraître caricatural. Toutefois, je le certifie exact. De plus, il il
33
répondu que les affaires sont les affaires. On ne
peut
pas additionner des chiffres et des sentiments. Il ne faut pas tout m
34
ière. Voici donc, dans tous les domaines, que nos
pouvoirs
d’agir matériellement grandissent, par une mutation brusque, dans la
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minée d’un seul regard. Une seule intelligence ne
peut
plus en comprendre et en maîtriser les rouages. On ne sait pas du tou
36
usiasme devant ce monde démesuré, porteur de tels
pouvoirs
de vie et de mort. Songez donc : si tous ces pouvoirs avaient été coo
37
oirs de vie et de mort. Songez donc : si tous ces
pouvoirs
avaient été coordonnés, orientés par une vue générale, par une notion
38
nérale de l’homme et des buts de sa destinée, ils
pouvaient
créer une belle vie ! Mais si ces mêmes pouvoirs étaient abandonnés à
39
pouvaient créer une belle vie ! Mais si ces mêmes
pouvoirs
étaient abandonnés à l’anarchie, s’ils se développaient chacun de son
40
ucune harmonie ni d’aucune mesure humaine, ils ne
pouvaient
créer qu’une vie fausse, une vie mauvaise, antihumaine. C’eût été le
41
ce des énormes questions que posaient ces énormes
pouvoirs
, les penseurs et les philosophes du dernier siècle, dans leur ensembl
42
plus rien faire d’utile, mais ils ont dit : on ne
peut
plus rien faire, car l’histoire et l’économie sont régies par des loi
43
e de l’esprit, c’est la presse quotidienne. On ne
peut
plus prêcher le christianisme dans un monde où règne la presse. » Et
44
Je vous en donnerai un exemple que chacun de vous
peut
vérifier quotidiennement. Le fondement et le symbole de toute culture
45
nis une fois pour toutes que les échanges d’idées
pouvaient
se produire sans erreur ni malentendu. Les lieux communs étaient donc
46
utorité morale capable d’y porter remède. Car qui
peut
fixer aujourd’hui le véritable sens des mots ? En d’autres temps, c’é
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argeaient. Puis ce furent les écrivains. Mais que
peuvent
-ils dans notre monde démesuré ? Un Valéry, un Gide ou un Claudel ont
48
ne de la force ! Si nulle autorité spirituelle ne
peut
fixer le sens des mots, la propagande brutale s’en chargera. À la pla
49
des slogans, des mots d’ordre simplistes. Et l’on
pourra
changer le sens des mots sept fois par an, selon les besoins de la ca
50
. — La question est de savoir, dit Alice, si vous
pouvez
faire que les mêmes mots signifient des choses différentes ? — La que
51
nir les inconscients désirs d’une nation. Mais on
peut
avoir du génie et faire de grosses fautes de calcul. Surtout quand on
52
recherche de l’homme réel … Sur quel principe
pourrions
-nous rebâtir un monde qui soit vraiment à hauteur d’homme ? Un monde
53
s d’agir ? Et quelle est l’attitude de pensée qui
peut
nous orienter dès à présent vers une communauté solide et pourtant li
54
ir des intellectuels — et j’ajouterai : leur seul
pouvoir
— c’est donc de rechercher l’homme perdu. Or l’histoire nous apprend
55
pôle collectiviste. Toute l’histoire de l’Europe
peut
être ramenée à ces grands balancements d’un pôle à l’autre. À l’anarc
56
t la sociologie ont encombré de lois fatales. Que
peut
-il seul, contre ces lois ? Il faut donc, s’il veut faire quelque chos
57
ou bien tu veux rester toi-même, mais alors tu ne
pourras
rien faire ; ou bien tu veux faire quelque chose, mais alors, cesse d
58
ire obéit à des lois contre lesquelles l’homme ne
peut
rien. Conception très lugubre, mais commode, car elle justifiait l’in
59
servation impartiale, à combien plus forte raison
pourrons
-nous dénoncer l’illusion des historiens et sociologues qui prétendaie
60
lture libérée de la superstition des lois fatales
peut
envisager de nouveau d’influencer le monde réel, ramené en droit, — s
61
cipes fondamentaux d’une société plus harmonieuse
puissent
être formulés dès maintenant comme un programme de parti politique. I
62
gues, tous animés de cet esprit d’équipe qui seul
peut
nous guérir de l’individualisme, tout en prévenant la maladie collect
63
est seulement au sein d’un groupe qu’une vocation
peut
s’exercer. D’autre part, le fédéralisme suppose des groupes diversifi
64
e où il est né, ou dans le groupe qu’il a choisi,
peut
donner le meilleur de soi-même, aller au terme de sa pensée, jusqu’à
65
des précises, de calculs réalistes. Ces hommes ne
peuvent
guère exister et travailler que dans les pays neutres. Et chez nous t
66
e ne repose pas sur une erreur profonde quant aux
pouvoirs
de l’homme et à ses fins terrestres. En appelant et préparant de tout
67
uit aussi ! » La paix que nous devons invoquer ne
peut
pas être une simple absence de guerre. Spirituellement, une vraie pai
68
sens aux conflits éternels, — un sens, et s’il se
peut
, une fécondité… Pendant que les autres font la guerre, ils n’ont pas
69
pte du péché. Il sait que les inventions humaines
peuvent
être employées contre l’homme ; que l’aviation n’a nullement transfor
70
hise ; et à la seconde, il pressent bien qu’on ne
pourrait
que répondre non. D’où sa myopie et son imprévision systématique des
71
. « Mea culpa » des gens de droite, qui croyaient
pouvoir
conserver des privilèges hérités, tout en admirant et soutenant des c
72
réalistes qui l’engendrèrent, aux libéraux qui ne
peuvent
en croire leurs yeux. Avis aux Suisses. Les Suisses ont quelque chose
73
la vérité que les peuples en guerre n’ont plus le
pouvoir
de reconnaître, dans le fracas des chars, sous les bombardements, qua
74
’un jour la Suisse fût envahie, j’imagine qu’elle
pourrait
garder pendant des mois, peut-être des années, un grand espoir et une
75
e décrire, à supposer que la Suisse soit envahie,
pourrions
-nous penser à l’Église comme à notre Gothard spirituel ? L’existence
76
me un roc ? comme une montagne vers laquelle nous
pourrons
élever notre espoir ? Encore une fois, je ne puis pas répondre. Dieu
77
ps, — et l’expression « esprit de corps » devrait
pouvoir
s’appliquer à l’Église plus qu’à nulle autre communauté au monde, pui
78
de plus solide, de plus vivant, quelque chose qui
puisse
opposer une victorieuse résistance au paganisme qui nous guette, et q
79
hangera pas. Et si l’État devient païen, l’Église
pourra
rester le lieu où les justes rapports entre les hommes sont ordonnés
80
ous fassions en sorte que tous « ceux du dehors »
puissent
entrer, puissent écouter et puissent entendre sans éprouver le sentim
81
orte que tous « ceux du dehors » puissent entrer,
puissent
écouter et puissent entendre sans éprouver le sentiment de s’être éga
82
du dehors » puissent entrer, puissent écouter et
puissent
entendre sans éprouver le sentiment de s’être égarés dans un milieu o
83
is, un pasteur ne sera trop simple ! Jamais il ne
pourra
se rapprocher assez de la simplicité des paroles de la Bible. « Nous
84
ve dans l’Europe d’aujourd’hui. Toutes ces choses
peuvent
et doivent être dites du haut de la chaire, à condition, je le répète
85
, qui est frappant pour tous, et dans lequel tous
peuvent
communier. III La troisième condition d’une vraie communauté, j
86
on plus du rôle des laïques dans la paroisse, qui
pourrait
être développé encore, afin de décharger le pasteur d’un lourd travai
87
. C’est grâce à cette invariabilité que le fidèle
peut
vraiment suivre le texte, dire en lui-même ses paroles, redécouvrir c
88
est sainte… mais si tu comptes nos iniquités, qui
pourra
subsister devant toi ! »). III. Confession des péchés (l’assemblée s’
89
e. Il y a là une grande loi sociologique qu’on ne
peut
pas négliger sans risques graves. Tous les fondateurs de régimes save
90
ttentifs à certains de nos défauts, afin que nous
puissions
les corriger à temps. Un peuple complètement privé de toute manifesta
91
ne saura pas exactement ce que nous croyons, elle
pourra
s’imaginer les choses les plus fausses. Ou bien encore, elle aura l’i
92
mon commence, tout le monde, et même un étranger,
peut
savoir de quoi il s’agit. J’avoue que pour ma part, et je ne pense pa
93
es soient les seules sur le continent qui croient
pouvoir
s’en passer, sans dommage ? L’absence de liturgie, remarquez-le, est
94
battre tout ce qui est dit fédéral. Comprenne qui
pourra
! Cette confusion verbale, symbolique de tant d’autres, est à la base
95
jalousement ennemis de privilèges dans leur pays,
peuvent
-ils prétendre avoir en bloc ce privilège exorbitant ? Pour commencer
96
guerre de Trente Ans a montré que les cantons ne
peuvent
rester unis que s’ils s’abstiennent de prendre part aux guerres entre
97
s pays et leurs régimes, concorde qui ne semblait
pouvoir
être assurée que par l’équilibre entre les grandes puissances du cont
98
e vie, son moral, et pour assurer sa défense. Or,
peut
-on dire que l’attitude plus que réservée de la Suisse contribue série
99
sse contribue sérieusement à promouvoir l’union ?
Peut
-on dire que la Suisse, en refusant de se risquer à Strasbourg, contri
100
ements. Mais c’était en réalité parce que nous ne
pouvions
plus faire autrement. Ce n’était pas pour hâter l’union, mais par int
101
ne puis donc répondre oui ou non. Le problème ne
peut
pas être posé, encore moins résolu, dans l’abstrait. Ce qu’il faut sa
102
a neutralité. Je réponds pour ma part que cela ne
pourrait
être qu’au profit de l’Europe entière, c’est-à-dire au profit de son
103
contraire à l’esprit même de son statut, et elle
peut
donc demain devenir une trahison. Car je le répète : notre neutralité
104
ntière » parce que c’était par ce biais-là que je
pouvais
aborder le problème suisse, dans le cadre général de ma chronique int
105
jour décidait de renoncer à sa neutralité, ce ne
pourrait
être qu’au profit de l’Europe entière et de son union fédérale ; et j
106
Je m’étonne davantage qu’un professeur d’histoire
puisse
paraître assimiler la Russie de 1815 et l’URSS de Staline, lorsqu’il
107
fait. Tout d’abord, il est clair que je n’ai pas
pu
« confondre systématiquement » le Conseil de l’Europe avec la fédérat
108
eurs ou de Thomas d’Aquin. Ses problèmes centraux
peuvent
être tenus pour résolus, ses options décisives, en tout cas, sont net
109
s bien ce qu’elle est, ni où elle est, ce qu’elle
peut
ou doit dire encore, et au nom de quoi. Le « moralisme de grand-papa
110
é) sont trop nombreuses et diverses pour que l’on
puisse
porter sur elles un jugement global. Je me borne à relever ceci : à s
111
s’il s’agit d’une intervention douloureuse comme
peut
l’être une extraction dentaire, ou d’une privation pénible comme de c
112
bataille en retraite pour tenter de sauver ce qui
pourrait
l’être de ce qu’on appelait « morale chrétienne », au lieu de se cram
113
r, et de plus en plus ; et que les excès que l’on
peut
reprocher à certaines modes scientifiques (certains dogmatismes freud
114
uite quotidienne des membres d’une société, elles
pourront
se consacrer d’autant mieux à leur mission proprement spirituelle, qu
115
de Dieu et conduit à Lui, ce qu’aucune morale ne
pourra
jamais faire, même si on la baptise « chrétienne » en toute naïveté,
116
consultation d’un ordinateur, les recours ultimes
pouvant
être présentés à la « Machine » avec un grand M que nous supposerons
117
n, non susceptible d’un traitement logique, et ne
pouvant
aboutir qu’à une série infinie de zéros à la sortie des circuits. Dan
118
accomplissant judicieusement la Loi prescrite, ne
pourra
s’empêcher de se poser la Question, celle qui est réputée nulle et vi
119
l sera simplement le témoignage permanent (et qui
pourra
rester souriant d’ailleurs) d’une non-satisfaction dernière, d’un non
120
ment majoritaires) de penser au contraire qu’elle
peut
contribuer à débrouiller un peu nos problèmes éthiques, en vue de l’a
121
miers, ne suffisent pas pour atteindre le but, et
peuvent
être nuisibles dans la mesure exacte où ils absorbent l’attention, la
122
ges réglant la circulation. Dans cet ensemble, on
peut
à première vue distinguer d’une part ce qui relève expressément de l’
123
devient un acte sur lequel les meilleurs cerveaux
peuvent
se concentrer avec passion pendant une heure, car il est chargé de se
124
», se trompent doublement : car premièrement, on
peut
démontrer que les règles et préceptes de toutes les morales humaines
125
la possession) esclaves, femmes et bétail : on ne
pouvait
en tirer honnêtement ni une morale sociale et civique, ni une morale
126
fins dernières. Elle est liée à la vocation. ⁂ On
pourrait
définir une sorte de vocation générale du genre humain, de vocation d
127
s pour n’importe qui, puisque personne encore n’a
pu
le suivre, puisqu’il n’existe qu’à partir de moi, et pour moi seul !
128
illeurs. Elles ne sont pas faites pour cela. Seul
pourrait
me relier à mon but le sentier de ma vocation, qui est au sens littér
129
s, ma « foi » dans l’existence de ce But qu’on ne
peut
voir et que personne n’a jamais vu. N’ayant d’autres moyens de répond
130
je m’abandonne à l’élan, à l’attrait advienne que
pourra
, comme dans un saut… Dans ces moments, le But a dicté ses moyens. Il
131
re, c’est le refus d’y croire sans preuve dont je
puisse
faire état « objectivement ». Mon péché, c’est de me mettre par ma co
132
ais indiquer aussi l’esprit des réponses que l’on
pourrait
tenter d’y faire. La dichotomie proposée entre les règles du jeu d’un
133
aussi des meilleurs psychologues de ce temps, qui
peuvent
au moins déceler les fausses vocations… Mais les risques subsistent,
134
que », et qui évacue de la réalité tout ce qui ne
peut
être enregistré par la mémoire d’une machine électronique, que cet ob
135
peut-être au secret de son cœur, l’époque où l’on
pouvait
brûler des gens comme moi. Je lui dirai : faites attention à l’Écritu
136
st d’abord indicible, parce qu’elle n’a pas et ne
peut
avoir de précédent, parce qu’il n’y a pas deux hommes pareils, donc p
137
essens que les objections les plus gênantes qu’on
pourra
me faire seront celles que je n’ai pas prévues… Je les attends de vot
138
t peut-être, mais dont je doute qu’aucun chrétien
puisse
les donner. Les « païens » et l’Antiquité vivaient dans la certitude