1 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
1 dont nous sommes devenus les maîtres est la seule règle de toute activité, culturelle, politique, ou même religieuse. » C’éta
2 mas d’Aquin, fixait à la pensée et à l’action des règles véritablement communes, ordonnées à une même foi, à un même évangile,
2 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
3 ssive par la Science socialisée de l’ensemble des règles , prescriptions et conseils intéressant les conduites humaines et nagu
4 inal, sa destination ultime, sa vocation. Car les règles et les moyens de la vie sociale sont séculiers, par nature et destina
5 ne personne unique. Si les ordinateurs disent les règles et les normes, et si ces règles et ces normes sont toutes, par défini
6 ateurs disent les règles et les normes, et si ces règles et ces normes sont toutes, par définition, générales ou généralisante
7 humaines. Je pose d’un côté ce que j’appelle les Règles du Jeu, l’ensemble des moyens de vivre. Et je pose de l’autre côté la
8 inal, le But ultime de notre vie personnelle. Les Règles du Jeu comprennent, dans ma définition, l’ensemble des méthodes et de
9 guider les conduites de ses membres. Cela va des règles du jeu d’échecs à la prohibition de l’inceste chez les tribus sauvage
10 ie sociale, c’est-à-dire à toute vie humaine. Les règles du jeu d’échecs sont des conventions, c’est clair, mais elles font to
11 dant une heure, car il est chargé de sens par les règles du jeu. Quant aux feux verts et aux feux rouges, ils sont conventionn
12 ent : car premièrement, on peut démontrer que les règles et préceptes de toutes les morales humaines sont conventionnels, et n
13 imilation des normes et prescriptions morales aux règles d’un jeu ne signifie nullement qu’il faille les prendre à la légère,
14 t l’intérêt du jeu, puisque cet intérêt tient aux règles et à rien d’autre. S’il est admis que les normes de la morale sont de
15 il est admis que les normes de la morale sont des règles d’un jeu, toute espèce de laxisme est exclu, toute faute doit être ex
16 c d’observer rigoureusement, comme on le fait des règles d’un jeu, il faut souligner aussitôt que ces conventions ne sauraient
17 é occidentale christianisée est tout encombrée de règles contradictoires entre elles, ou impraticables, ou néfastes, et il est
18 mais ce n’est pas un code, une loi, un recueil de règles , et c’est même ce qui devrait permettre de se passer de code, de lois
19 vrait permettre de se passer de code, de lois, de règles … « Ama et fac quod vis » est sans doute le summum de la morale mais c
20 rer les préceptes et codes de la morale comme les règles du jeu d’une société ; 2. ceci implique — et facilite d’ailleurs — un
21 acilite d’ailleurs — une stricte obéissance à ces règles , comme il va de soi dans tous les jeux et sports d’équipe ; 3. ceci e
22 ent des trois premiers points : l’observation des règles ou au contraire les infractions commises par un joueur n’entraînent p
23 nalisé ou même disqualifié, mais si l’on suit les règles normalement, on n’est pas pour autant bon ou mauvais : simplement on
24 bien ou mal. Point de « péché » dans le monde des règles du jeu, mais seulement des erreurs, maladresses, fautes de calcul, dé
25 otion de péché n’a pas sa place dans le monde des règles du jeu, mais prend son sens dans le monde de la vocation. Voici comme
26 enter d’y faire. La dichotomie proposée entre les règles du jeu d’une part, et la vocation d’autre part ; entre la régulation
27 pel qui nous en vient. Ce n’est pas appliquer une règle connue, la même pour tous, en tous les temps, et révélée une fois pou
28 l’Antiquité vivaient dans la certitude éthique — règles et rites invariables, jamais mis en question. Les scientifiques, dema