1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 chrétiennes. Défaut de civisme : j’en donnerai un seul exemple mais significatif. En Italie, de 1920 à 1922, le parti social
2 fficielle des historiens fascistes eux-mêmes. Une seule fois, nous apprennent-ils, la police s’opposa aux bandes armées des c
3 t là une question religieuse, nous l’avons vu, et seule une religion plus vraie que leurs mystiques saura nous indiquer les v
4 s. Plaçons-nous tout d’abord dans l’hypothèse que seule la force matérielle peut résister à une menace totalitaire. La conséq
5 ire à la tradition fédérale, tradition qui est la seule raison d’être de notre État. Se placer sur le plan de la guerre total
6 tarisme. Un État qui représente et qui incarne le seul avenir possible d’une Europe pacifique. Si nous restons cela, si nous
7 er au cercle de la guerre totale. Je crois que le seul moyen sérieux de résister à l’emprise totalitaire sur le plan de la l
8 t pas toujours, hélas, une réponse suffisante. La seule réponse décisive à cette immense question religieuse des peuples, d’o
9 ux que les canons et que les railleries. C’est le seul adversaire irréductible, — et pourtant charitable. Car nous ne condam
10 git en vérité des solutions et des doctrines d’un seul parti, d’une seule tendance, et la plus animale de l’homme. Seule a l
11 solutions et des doctrines d’un seul parti, d’une seule tendance, et la plus animale de l’homme. Seule a le droit d’être tota
12 ne seule tendance, et la plus animale de l’homme. Seule a le droit d’être totalitaire la vérité totale, qui n’appartient qu’à
13 e l’ouvrier, ou de l’aryen blond. C’est par cette seule mesure que nous pourrons devenir des personnes libres et responsables
2 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
14 l’ermite du Ranft. (Remarquons à ce propos que la seule chose que tout le monde sache de Nicolas, est en réalité la seule qu’
15 tout le monde sache de Nicolas, est en réalité la seule qu’il n’ait pas faite : sa venue en personne à la Diète, et le discou
16 che-moi à moi-même et donne-moi tout entier à toi seul  ! Il n’est pas facile de caractériser en quelques mots cette « piété
17 s on est frappé de constater une fois de plus que seule la piété d’allure monacale du Frère Claus y est mise en valeur, tandi
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
18 jourd’hui comme une activité de luxe, et l’action seule est tenue pour sérieuse. En voici la preuve. Quand la situation devie
19 dans un désordre dont la guerre sera toujours le seul aboutissement. L’esprit de Ponce Pilate Mais alors, qui est res
20 devienne trop gigantesque pour être dominée d’un seul regard. Une seule intelligence ne peut plus en comprendre et en maîtr
21 gantesque pour être dominée d’un seul regard. Une seule intelligence ne peut plus en comprendre et en maîtriser les rouages.
22 ogrès était sain, juste et infaillible, et que la seule tâche sérieuse était de gagner de l’argent en attendant que les chose
23 aux prises de l’esprit humain, il ne reste qu’un seul principe pour mesurer la valeur de nos actes : c’est l’Argent. Et qua
24 ’État dont nous sommes devenus les maîtres est la seule règle de toute activité, culturelle, politique, ou même religieuse. »
25 l’homme. Dans ce monde qui a perdu la mesure, le seul devoir des intellectuels — et j’ajouterai : leur seul pouvoir — c’est
26 devoir des intellectuels — et j’ajouterai : leur seul pouvoir — c’est donc de rechercher l’homme perdu. Or l’histoire nous
27 ni trop étroit. Il n’est pas bon que l’homme soit seul  ; il n’est pas bon non plus que l’homme soit foule. Le monde rational
28 iologie ont encombré de lois fatales. Que peut-il seul , contre ces lois ? Il faut donc, s’il veut faire quelque chose, qu’il
29 ons de misère, fardées de rhétorique héroïque. Le seul moyen de prévenir ces simplifications violentes qui jouent la comédie
30 analogues, tous animés de cet esprit d’équipe qui seul peut nous guérir de l’individualisme, tout en prévenant la maladie co
31 ctivistes. De leur lutte est sortie la guerre. Le seul moyen de dépasser cette mauvaise position du problème, c’est de prévo
32 ersonnes et des vocations, — c’est aujourd’hui le seul moyen de préparer une paix solide. Car, après tout, qu’est-ce que la
33 r le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre aboutit à la guerre. Ce n’
34 tique et dans tous les domaines de la culture, le seul avenir possible de l’Europe. Le seul lieu où cet avenir soit, d’ores
35 culture, le seul avenir possible de l’Europe. Le seul lieu où cet avenir soit, d’ores et déjà, un présent. Il ne s’agit pas
36 pas utopique. Car je me refuse à nommer utopie le seul espoir qui nous soit accordé. Encore faut-il que cet espoir soit sout
37 eune poète de génie, Arthur Rimbaud, l’a dit d’un seul trait prophétique : « Le combat spirituel est aussi brutal que la bat
38 is la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul . » c. Rougemont Denis de, « La bataille de la culture », Les Cahi
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
39 mieux tuer. Eh bien si la peur et la guerre sont seules capables d’obtenir de nous un dépassement de nos égoïsmes que nous re
40 , c’est regarder en plein visage. Notre salut, le seul et le dernier possible — quelle que soit l’issue de la guerre — dépen
41 ur les routes de France ? Nous n’avons plus qu’un seul espoir — quelle que soit l’issue de la guerre : obtenir pour l’Europe
42 sions flatteuses de l’ère bourgeoise. Car ceux-là seuls sauront alors ce qui mérite d’être sauvé ou recréé. Non pas le droit
5 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
43 e puis pas répondre. Dieu le sait, et l’événement seul fera la preuve de notre force ou de nos faiblesses. En attendant, met
44 qui sont toujours les plus actuelles, et qui sont seules à la hauteur de la situation présente. Ce ne sont jamais nos idées pe
45 et le pasteur disait : « Laissons parler la Bible seule , car nous, nous ne sommes pas convaincants. » Parole profonde, parole
46 familière assurance de la foi. Car la conviction seule est convaincante. Tout ceci ne veut pas dire d’ailleurs que notre Égl
47 ait-elle pas de politique, si elle le fait sur la seule base de la Bible ? On ne lui demande pas une théorie originale, surto
48 asteur ou de quelque écrivain qu’il cite, mais du seul et unique point de vue de la Bible. En résumé, la deuxième condition
49 , c’est que l’Église ne parle pas le langage d’un seul groupe social, ou d’une seule classe ; ou le langage d’une quelconque
50 pas le langage d’un seul groupe social, ou d’une seule classe ; ou le langage d’une quelconque philosophie à la mode ou déjà
51 lourd travail de bienfaisance. Je me bornerai au seul problème des formes du culte, au problème de la liturgie protestante.
52 coupées de chants et de jeux d’orgue. Eh bien, le seul fait de qualifier de « liturgiques » ces manifestations — peut-être p
53 ne saurait pas comment les définir autrement… ce seul fait démontre à l’évidence que nous ignorons le sens et la portée de
54 voue que pour ma part, et je ne pense pas être le seul de mon espèce, j’éprouve le besoin d’entendre répéter chaque dimanche
55 hantons dans un chant patriotique : « Devant Dieu seul , fléchissons le genou. » Mais pratiquement, nous restons assis, bourg
56 e vous demanderai de vous poser à vous-même cette seule question : alors que les orthodoxes, les anglicans, les catholiques,
57 ent se fait-il que nos Églises suisses soient les seules sur le continent qui croient pouvoir s’en passer, sans dommage ? L’ab
6 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
58 s sommes tous dans le même sac, si j’ose dire. La seule question réelle qui se pose désormais, c’est de savoir si la neutrali
59 es ! La vérité, c’est que la Suisse neutre est le seul pays d’Europe qui soit matériellement et moralement prêt à se défendr
60 n cas d’attaque, demain. Je sais très bien que la seule mention de l’armée suisse a le don de provoquer des sourires légèreme
61 e crains, plus qu’eux tous réunis. Il n’y a qu’un seul coin de l’Europe qui soit sérieusement défendu, et le fait est, parad
62 -dire au profit de son union fédérale, et de cela seul . Encore faut-il que cette union prenne forme, et qu’en son nom des qu
63 enir. Je me borne à proposer, pour l’orienter, un seul principe de jugement politique. Le voici : Tant que la neutralité de
7 1951, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Réplique à M. Lasserre (mars-avril 1951)
64 ou de laisser croire, que ce propre intérêt soit seul en cause dans le jeu des forces politiques de notre temps ! Où donc a
8 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
65 continent, ou d’une culture. Une question et une seule demeure alors sans réponse : la question du sens de ma vie sur cette
66 toute chose, il faut considérer la fin. 4. La fin seule justifie les moyens, dans la mesure où elle est juste, et où ils sont
67 ltes, et des Germains. Le christianisme, étant la seule grande religion qui n’ait pas institué de morale codifiée, devait fou
68 ce chemin sans précédent, — puisqu’il part de moi seul pour me conduire là où convergent tous les chemins de l’esprit, — oui
69 uisqu’il n’existe qu’à partir de moi, et pour moi seul  ! Cette unicité et singularité absolue de mon sentier personnel, qui
70 nnel, qui le rend à peine discernable pour ma foi seule , va permettre à mes voisins soucieux de mon sort de mettre en doute o
71 ent ailleurs. Elles ne sont pas faites pour cela. Seul pourrait me relier à mon but le sentier de ma vocation, qui est au se
72 nt sans précédent puisqu’il est institué pour moi seul . Et dans tout cela je n’ai d’autre soutien que ma croyance par éclair
73 i en lui. C’est donc le But qui me communique les seuls moyens d’aller vers lui, dans la seule mesure où j’y crois, et où j’a
74 unique les seuls moyens d’aller vers lui, dans la seule mesure où j’y crois, et où j’arrive par instants à oublier tout ce qu
75 e l’Appel, dans la nuit, crée ou jalonne pour moi seul . Mon péché, c’est ce qui obscurcit ma visée, me fait perdre de vue le
76 ssi à empêcher ni même à retarder sérieusement un seul des mouvements totalitaires du xxe siècle. Et quand je les vois pata
77 nt la moindre des choses, ce qu’il doit faire lui seul . (Et d’abord, à se faire lui-même, ajouterais-je.) Aux fidèles enfin,
78 er… » — je voudrais dire ici que la prière est le seul moyen que l’Évangile propose pour accorder au Transcendant notre être
79 rs inexprimables » de la prière en nous répondent seuls à la réalité de l’indicible ; or toute vocation est d’abord indicible