1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 isse soudaine : pour la première fois, depuis des siècles , nous concevions la possibilité, même théorique, d’un démembrement de
2 ans le mouvement de l’Histoire occidentale. Trois siècles d’individualisme, de divinisation de l’homme, nous ont conduits à une
2 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
3 es yeux. Peut-être aussi rêve-t-il comme tout son siècle , et sans le savoir, d’une piété plus intérieure, d’un contact plus di
4 s pour les abus et les trahisons du clergé de son siècle . On cite les répliques assez dures dont il gratifia plus d’un évêque
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
5 voirs, les penseurs et les philosophes du dernier siècle , dans leur ensemble, n’ont répondu que par la fuite, et par ce qu’ils
6 ui osa écrire ce blasphème contre les préjugés du siècle  : « Le plus grand adversaire de l’esprit, c’est la presse quotidienne
7 décadence du langage, en tous pays. Au cours des siècles précédents, les hommes d’une même société s’entendaient sur le sens d
8 étaient donc à la base de toute la vie sociale du siècle . Que sont-ils devenus parmi nous ? Prenons trois mots parmi les plus
9 ier : le vide social créé par l’individualisme du siècle passé appelle une puissante réaction collective. Sortirons-nous jamai
10 mission dont nous sommes responsables, depuis des siècles , devant l’Europe. Nous sommes chargés de la défendre contre elle-même
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
11 rante créée par le matérialisme modéré du dernier siècle . Nous ne savons plus prendre au sérieux « ce qui nous dépasse », tant
12 nt. ⁂ L’Europe est en train de payer le prix d’un siècle d’abandon à l’optimisme du Progrès. Pendant un siècle, elle fit la so
13 le d’abandon à l’optimisme du Progrès. Pendant un siècle , elle fit la sourde oreille, avec un petit air entendu, quand certain
14 ger ? Pourtant, les plus grands hommes du dernier siècle furent unanimes à prévoir le destin qui maintenant nous surprend. Nou
5 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
15 e ouvrière vis-à-vis de l’Église depuis plus d’un siècle  : elle ne s’y sent pas tout à fait chez elle ; elle n’y reconnaît pas
16 es ou comes, lors de la décadence des ive et ve siècles . 8. Parmi ces autres conditions dont je ne puis traiter ici : restau
6 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
17 e notre neutralité dépendait donc, au début de ce siècle , du fameux « équilibre européen ». Mais déjà en 1939, la question se
7 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
18 d’une situation de nouveau comparable à celle du siècle passé, mais radicalisée. D’une part, ce que l’on nomme aux États-Unis
19 sur la fuite du bon vieux temps qu’auront été les siècles de luttes passionnantes entre le « péché » et la « grâce », c’est-à-d
20 ) se décident à rendre à César, c’est-à-dire au «  siècle  », le soin de la réglementation et de la régulation de la conduite qu
21 c’est l’embouteillage. Ceux donc qui, depuis deux siècles , reprennent inlassablement l’attaque contre nos morales religieuses o
22 Églises ont cru devoir édicter la morale de leur siècle , généralement au nom des intérêts (traduits en vertus) de la société
23 es intérêts (traduits en vertus) de la société du siècle précédent, confondue par la masse des fidèles avec la tradition chrét