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a Suisse ! Un État qui ne croit plus à sa valeur
spirituelle
, ou ne prouve plus qu’il y croit, puisqu’il se met à copier le voisin
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étien n’oppose pas la brutalité, mais la violence
spirituelle
, qui est la véritable charité. Violence contre nous-mêmes d’abord. Au
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nous avons laissé les peuples sans commune mesure
spirituelle
. Nous avons tous trahi le grand devoir communautaire de l’Église, par
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, nous mettrait-il en mesure de deviner la raison
spirituelle
des inquiétudes que nourrit Nicolas jusqu’à sa cinquantième année ? T
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si l’on ne tenait pas compte de cet environnement
spirituel
, et des contacts qu’il dut avoir avec certains Amis de Dieu. Lorsqu’
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une volonté de communion et presque de communisme
spirituel
et matériel ; bref, une certaine déviation « spiritualiste » de la fo
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’ajouterais : comme le parrain de cette « défense
spirituelle
du pays » que nous devons approuver comme chrétiens, si nous ne voulo
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sée. Ils ont renoncé à leur mission de directeurs
spirituels
de la cité. Bien sûr, ils n’ont pas dit : notre pensée, à partir d’au
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ure humaine, faute d’un grand principe directeur,
spirituel
ou culturel. Tout cela parce qu’on pensait que le Progrès était sain,
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s paraît le règne de la force ! Si nulle autorité
spirituelle
ne peut fixer le sens des mots, la propagande brutale s’en chargera.
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l’a dit d’un seul trait prophétique : « Le combat
spirituel
est aussi brutal que la bataille d’hommes, mais la vision de la justi
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argent ou si le confort matériel favorise un bien
spirituel
. À la première de ces questions, il n’oserait pas répondre en toute f
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prévoit que les libertés sociales, si nul effort
spirituel
ne les oriente, aboutiront au despotisme de l’État. Et contre tout l’
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e en faillite. L’aveu suppose un sens des valeurs
spirituelles
aussi précis que notre sens des chiffres, des quantités et des vitess
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’il arrive. 4. Le budget annuel de la « défense
spirituelle
» de la Suisse représente à peu près le prix de deux chars d’assaut.
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ions-nous penser à l’Église comme à notre Gothard
spirituel
? L’existence permanente — même secrète — et la parole de nos Églises
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aissait naturel, parce que le but et le fondement
spirituel
d’une paroisse étaient alors plus importants que tout. La ferveur de
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e famille. Et je ne parle même pas du « partage »
spirituel
, qui devait être le pain quotidien de ces communautés souvent persécu
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’en suis pas sûr. C’est une question d’atmosphère
spirituelle
, de disposition des esprits. C’est aussi notre affaire à nous laïques
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toire un sentiment de communion, ou de communauté
spirituelle
. Une vraie liturgie doit être invariable ; de plus, elle doit être pr
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llectifs qui manifestent publiquement sa cohésion
spirituelle
. Il y a là une grande loi sociologique qu’on ne peut pas négliger san
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rame du salut. Elle crée le cadre et l’atmosphère
spirituelle
, elle introduit le sermon du pasteur, elle le situe dans l’ensemble d
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’un défaut qu’il me faut bien nommer le sans-gêne
spirituel
. Je ne sais pas si cela provient du fait qu’on parle un peu trop faci
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ique même, au culte public, n’est pas sans portée
spirituelle
. Se lever, prier ensemble à haute voix, s’agenouiller, chanter sponta
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onsacrer d’autant mieux à leur mission proprement
spirituelle
, qui est à mon sens : de rappeler à l’homme son but final, sa destina
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la question des fins dernières, métaphysiques et
spirituelles
. Elle est là pour défendre le droit de la personne à différer, le dro
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té classique. Il me faut me risquer dans un monde
spirituel
qui est peut-être une illusion, ou le néant. Il me faut affronter l’i
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re humain que l’anarchie spiritualiste. Toute vie
spirituelle
authentique ne s’est-elle pas toujours jouée entre les deux extrêmes
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une éthique à l’usage exclusif d’une petite élite
spirituelle
, d’un groupe d’élus, je rappellerais les paroles de Jésus sur le sel