1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 sme aurait trouvé des gens devant lui, disposés à tenir bon… » Rien n’est plus vrai : le totalitarisme ne saurait triompher «
2 tarisme ne saurait triompher « de gens disposés à tenir bon » selon l’expression de l’Italien. Or qu’est-ce qu’un homme décid
3 n de l’Italien. Or qu’est-ce qu’un homme décidé à tenir bon ? C’est un homme qui a conscience de ses raisons de vivre. Ce n’e
4 tion comme chrétiens. ⁂ L’exemple de la Suisse me tient à cœur à double titre : c’est ma patrie, et d’autre part, il se trouv
5 s dont nos grands voisins n’ont pas de raisons de tenir le moindre compte. Si nous avons le droit d’être neutres, ce n’est pa
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
6 rre, ce fait est significatif. Il prouve que nous tenons la culture pour quelque chose d’un peu moins sérieux que l’action, ou
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
7 dénoncèrent le mal dans leurs écrits, mais qui se tinrent apparemment pour satisfaits de leur succès de librairie : « mea culpa
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
8 940. Ce ne sera pas une conférence bien bâtie, je tiens à vous le dire tout de suite, mais une simple introduction, un plan d
9 l’Europe, quelques dizaines de milliers d’hommes tiennent encore, montant la garde aux derniers sommets libres, autour du tréso
10 nnes de tolérance et d’amour du prochain. Mais je tiens à redire ici ce que je disais cet hiver à Tavannes : Nous ne devons
11 es de notre peuple suisse. Pour mille raisons qui tiennent à l’évolution sociale du xixe siècle, nos Églises sont devenues des
12 étisme affadi. Je n’oserais pas suggérer que nous tenons à rester démocrates et sans façon jusque dans nos relations avec le T
5 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
13 pe qui essaie de se fédérer, cette raison de nous tenir à l’écart ou de bénéficier d’un traitement tout spécial, que nos auto
14 bien le reconnaître, ce repliement intéressé, qui tient parfois du raisonnement de l’autruche, et parfois d’une sagesse rusée
15 ouplissement ou de l’abandon de cette neutralité, tenez -vous certains arguments comme particulièrement décisifs à l’heure où
6 1951, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Réplique à M. Lasserre (mars-avril 1951)
16 l s’agit de leurs relations avec l’Europe ; qu’il tienne l’URSS — malgré elle ! — pour une puissance européenne ; qu’il fasse
7 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
17 omas d’Aquin. Ses problèmes centraux peuvent être tenus pour résolus, ses options décisives, en tout cas, sont nettement défi
18 agement général). Oserai-je vous avouer que si je tiens ces craintes pour justifiées quant aux faits, je ne les partage nulle
19 tresse : « C’est très simple et toute la méthode tient en trois mots : pensez au noir. Ne pensez pas à votre main, ni à ce q
20 nche, quantité de préceptes moraux que tel peuple tient pour la traduction directe des réalités fondamentales de la Nature on
21 étruit tout l’intérêt du jeu, puisque cet intérêt tient aux règles et à rien d’autre. S’il est admis que les normes de la mor
22 t bien le reconnaître : ces scandales trop connus tiennent au fait que les Églises ont cru devoir édicter la morale de leur sièc
23 ils vont me conseiller « pour mon bien », de m’en tenir aux chemins communs, bien fréquentés, bien surveillés par la police,