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eur propre et autonome, parce qu’il doutait de sa
vocation
, de sa raison d’être comme État ; parce qu’il était miné par une inti
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ence tout à nouveau de la grandeur d’une pareille
vocation
, on nous laissera tranquilles, parce qu’on saura là-bas que nous ne s
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Libres pour obéir à ce qu’elles ont accepté pour
vocation
, et responsables de cette vocation devant la cité qui les protège. Je
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t accepté pour vocation, et responsables de cette
vocation
devant la cité qui les protège. Je ne vous appellerai pas, en termina
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a-t-il eu des visions, peut-être a-t-il manqué sa
vocation
de prêtre, — déçu par les exemples qu’il avait sous les yeux. Peut-êt
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c Dieu… À cinquante ans, il n’y résiste plus : sa
vocation
profonde triomphe de tous ses doutes, et même de ses devoirs et attac
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me de ses devoirs et attachements humains. Quelle
vocation
? Celle des « frères mendiants » qui s’en vont sur les routes, au has
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du fait de sa conversion, se trouve chargé d’une
vocation
particulière qui le distingue de tous ses voisins ; mais d’autre part
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ue de tous ses voisins ; mais d’autre part, cette
vocation
unique le met en relation avec des frères et l’introduit dans une com
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l’engage envers son prochain, je veux dire par sa
vocation
. Eh bien, je dis que les maux dont nous souffrons sont avant tout des
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Quand l’homme oublie qu’il est responsable de sa
vocation
envers ses prochains, il devient individualiste. Et quand il oublie q
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e. Et quand il oublie qu’il est responsable de sa
vocation
envers lui-même, il devient collectiviste. L’homme complet et réel, c
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gé vis-à-vis de cet ensemble par l’exercice d’une
vocation
qui le relie à ses prochains. C’est pour cet homme réel qu’il faut to
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de moderne. Car supposez qu’un homme se sente une
vocation
et décide de la réaliser. Il se trouve en présence d’un monde que l’h
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e discipline qui ne s’accommode pas du tout de sa
vocation
personnelle. Voici donc le dilemme où nous placent la culture actuell
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ue là où l’homme renonce à se manifester selon sa
vocation
particulière. Si j’insiste sur cet axiome, c’est qu’il est particuliè
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es, et c’est seulement au sein d’un groupe qu’une
vocation
peut s’exercer. D’autre part, le fédéralisme suppose des groupes dive
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sur la base de la diversité des personnes et des
vocations
, — c’est aujourd’hui le seul moyen de préparer une paix solide. Car,
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Pour une morale de la
vocation
(1968)p q On a parfois décrit la situation présente du christianis
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l’homme son but final, sa destination ultime, sa
vocation
. Car les règles et les moyens de la vie sociale sont séculiers, par n
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estination, et dans ce sens sont à César, mais la
vocation
de la personne est à Dieu, vient de Dieu et conduit à Lui, ce qu’aucu
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n vigueur, de justifier encore la singularité, la
vocation
d’une personne unique. Si les ordinateurs disent les règles et les no
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ors que d’autre part ces notions d’originalité de
vocation
, etc., ont déjà été minées par la psychologie de l’inconscient réduis
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es moyens de vivre. Et je pose de l’autre côté la
Vocation
, le Sérieux final, le But ultime de notre vie personnelle. Les Règles
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uestion de nos fins dernières. Elle est liée à la
vocation
. ⁂ On pourrait définir une sorte de vocation générale du genre humain
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à la vocation. ⁂ On pourrait définir une sorte de
vocation
générale du genre humain, de vocation de tout homme en tant qu’homme,
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ne sorte de vocation générale du genre humain, de
vocation
de tout homme en tant qu’homme, et qui serait, selon l’Évangile, l’ap
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vers Dieu, source et sujet de tout amour. Mais la
vocation
dont je voudrais vous parler, c’est la vocation particulière qui s’ad
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a vocation dont je voudrais vous parler, c’est la
vocation
particulière qui s’adresse à un individu et fait de lui une personne
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lui une personne distincte et unique. Obéir à ma
vocation
, c’est suivre le chemin qui va me conduire à la source de l’appel que
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eul pourrait me relier à mon but le sentier de ma
vocation
, qui est au sens littéral improbable. Les grandes voies publiques, bi
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s du jeu, mais prend son sens dans le monde de la
vocation
. Voici comment je crois qu’il faut l’entendre. Par rapport à la vocat
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je crois qu’il faut l’entendre. Par rapport à la
vocation
humaine et générale de l’amour (sommaire de toute la Loi), il est cla
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alors qu’il est action. Mais dans le monde de la
vocation
, mon péché particulier, c’est ce qui m’empêche de répondre à l’appel
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and il est invisible, bref, me détourne d’agir ma
vocation
. Et je découvre, à ce propos, que le mot désignant le péché en hébreu
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roposée entre les règles du jeu d’une part, et la
vocation
d’autre part ; entre la régulation scientifique et séculière des moye
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marques ou des « notes » de l’authenticité d’une
vocation
, selon l’expérience des Pères, des réformateurs, et aussi des meilleu
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e temps, qui peuvent au moins déceler les fausses
vocations
… Mais les risques subsistent, je ne les minimise pas : ce sont les ri
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définition de la personne : l’homme chargé par la
vocation
même qui le distingue de la communauté, d’une action qui le relie à c
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manderait : « Comment savoir ? Comment déceler ma
vocation
, puisque selon vous le But d’où elle m’est adressée reste invisible,
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dent seuls à la réalité de l’indicible ; or toute
vocation
est d’abord indicible, parce qu’elle n’a pas et ne peut avoir de préc
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tienne, je pense que leur rôle spécifique et leur
vocation
générale consisteront plutôt à poser des questions qu’à tenter d’impo
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p. Rougemont Denis de, « Pour une morale de la
vocation
», Les Cahiers protestants, Lausanne, 1968, p. 5-29. q. Une note de