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une menace1. De récents événements l’auront fait
voir
aux plus naïfs. Mais il n’est pas seulement une menace. Il est aussi,
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is c’est là une question religieuse, nous l’avons
vu
, et seule une religion plus vraie que leurs mystiques saura nous indi
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ques remarques sur la question des armements. J’y
vois
le piège le plus dangereux que nous tendent les totalitaires. Plaçons
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uement à faire du nationalisme. Et il est aisé de
voir
que le nationalisme, en Suisse, signifierait bientôt le partage de no
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des idoles colossales qu’on nous vante. Quand je
vois
les trois dictateurs qui font les gros yeux à l’Europe, se proclament
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e d’Astracan : « Allez, ne vous attristez pas. Ne
voyez
-vous pas que je vous crois infaillible vous aussi ? » Toutefois le sc
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iat, Race, Empire. 2. Quelques bourgeois veulent
voir
dans le fascisme le « rempart de l’ordre établi ». C’est bien touchan
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eurs fidèles, en sorte que toute la chrétienté se
vit
alors frappée d’anathème ! — le concile avait substitué un pontife un
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ne une preuve édifiante. Dès son enfance, nous le
voyons
s’astreindre aux « œuvres » de la religion qui est alors celle de tou
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crit, comme il le répétera souvent : « L’homme ne
vit
pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de
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iennent plus fréquents, qui montent au Ranft pour
voir
l’ermite fameux. Les uns poussés par la curiosité, les autres par le
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che et la France complotent de les précipiter. Il
voit
trop bien à quels dangers leur victoire même les exposera : s’ils fon
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outes proportions gardées, il me paraît licite de
voir
dans le cas du paysan, illettré et simple fidèle, une sorte de préfig
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protestants » du moins pré-réformés qui, nous le
verrons
plus loin, furent si nettement perçus par ses après-venants. On serai
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plus d’un évêque ou supérieur de couvent venu le
voir
par curiosité. Mais cet anticléricalisme et ce désir de réformer les
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es protestants, en 1531 et 1546, bien avant de se
voir
reprise — et d’ailleurs modifiée — par les catholiques, à partir de 1
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le, ou simplement que la défense nationale. Or je
vois
là le signe très certain d’une crise, — et d’une crise qui met en que
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e prix devait couronner. Et le chimiste pacifique
verra
retomber sur sa tête, sous la forme d’une bombe de 1000 kg son invent
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de se la poser et ensuite de se lamenter. Il faut
voir
ce que signifie une si cruelle disharmonie, quelles sont ses causes,
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breux, si quotidiens, qu’on finit par ne plus les
voir
. Il est admis, dans notre société, que les hommes de la pensée n’ont
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n’est même plus ressenti comme un scandale, je la
vois
condamnée à glisser, comme la nôtre, dans un désordre dont la guerre
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de ce divorce entre la main et le cerveau ? Nous
voyons
bien où il nous a menés. Essayons de voir d’où il vient. Le phénomène
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Nous voyons bien où il nous a menés. Essayons de
voir
d’où il vient. Le phénomène le plus remarquable des débuts du xixe s
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al. Or, ils ont perdu cette chance. Ils n’ont pas
vu
le danger, ils ont eu peur de le prévoir. Et c’est ici que nous allon
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art ces deux solitaires, personne ne sut ou n’osa
voir
à quoi devait conduire le Progrès, abandonné à son mouvement fatal. L
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je m’évade dans le spiritualisme, alors que je ne
vois
de salut pour l’esprit que dans la présence effective de la pensée et
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ns, qui n’ont pas d’autres armes que les mots, se
voient
privés de tout moyen d’agir. Leurs conseils, leurs appels ne portent
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ction, oui, à penser avec les mains. Il nous faut
voir
que tout dépend en premier lieu de notre état d’esprit. S’il change,
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de l’individu et de la collectivité. Il s’agit de
voir
que l’homme concret n’est pas le Robinson d’une île déserte, ni l’ano
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hie toutes les Églises. Nicolas Berdiaev l’a bien
vu
: le bolchévisme fut le châtiment d’un christianisme devenu passif de
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la personne, matériellement et moralement, que je
vois
la commune mesure de la cité qu’il nous faut rebâtir. Cité solide et
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nds mots, de lyrisme ou d’idéalisme. Il s’agit de
voir
qu’en fait, si nous sommes là, au service du pays, ce n’est pas pour
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ue l’heure est venue pour nous autres Suisses, de
voir
grand, de voir aux proportions de l’Europe moderne, tout en gardant l
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venue pour nous autres Suisses, de voir grand, de
voir
aux proportions de l’Europe moderne, tout en gardant la mesure de not
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s de sa patience, nous aurions eu « des yeux pour
voir
», et pour connaître les démons. Voici venu le temps de la colère, le
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L’auteur — qui est un de nos collaborateurs — se
voit
contraint par les circonstances à ne pas signer ces pages. »
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Je vous parlerai des Églises telles que nous les
voyons
en Suisse ; et de la Suisse, telle que nous la voyons en ce mois de j
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ns en Suisse ; et de la Suisse, telle que nous la
voyons
en ce mois de juillet de 1940. Ce ne sera pas une conférence bien bât
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ntraire. C’est une grande occasion de travailler.
Voyons
d’abord la situation de notre pays. « Au cœur de la révolution europ
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es héroïques de l’ancienne Confédération, sachons
voir
et saisir notre chance et les chances nouvelles de l’Esprit ! Quand t
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posée. C’est lorsque tout paraît désespéré qu’on
voit
ce qui était vraiment solide. L’Église de Suisse est-elle vraiment so
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udra choisir entre l’Église et nos sécurités. Je
vois
bien que nos Églises constituent des unités administratives, qu’elles
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nouvelle, il faut créer des signes et des rites :
voyez
les régimes totalitaires, communistes ou fascistes, avec leurs fêtes,
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’est qu’en 1815 que la neutralité de la Suisse se
voit
proclamée, sanctionnée par les Puissances et déclarée perpétuelle. En
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la question d’un plan de défense unifié. Vous le
voyez
, la réponse que j’essaie de trouver n’est pas simple. Si l’effort mil
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r les points IV et V de votre questionnaire ?o On
voit
que mes thèses l’irritent. Et puis après ? Tenter de me réfuter ne su
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te des Cahiers sur « La Suisse et l’Europe ». o.
Voir
la première note du texte « Europe unie et neutralité suisse ».
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e « moralisme de grand-papa » est encore plus mal
vu
chez les théologiens rigoureux que chez les jeunes gens en colère. De
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à — et ce sera vrai pour nous aussi bientôt —, je
vois
se dessiner un tout autre schéma, comme un nouveau renversement, anno
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duites par les ordinateurs électroniques. (On les
verra
peut-être alors, ces sages, se lamenter sur la fuite du bon vieux tem
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irs » (dans les rapports avec l’économie) : on ne
voit
pas très bien, dans ces conditions, où, quand et en quoi une « morale
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le fonctionnement aberrant de cet individu. Je le
vois
plutôt, ce candidat chrétien, comme celui qui, tout en accomplissant
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ons de ce qu’il nommera sa « liberté ». Cela sera
vu
et ressenti comme un refus de la « solution définitive et universelle
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aisais tout ce que l’on me prescrivait, et que je
voyais
faire aux autres. Je prenais avec soin le cran d’arrêt, bloquais mon
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vous allez essayer. Vous avez le noir ?… Vous ne
voyez
plus que le noir ?… » Je n’entendais plus rien. Le disque noir dansai
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er de code, de lois, de règles… « Ama et fac quod
vis
» est sans doute le summum de la morale mais c’est aussi sa négation.
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« foi » dans l’existence de ce But qu’on ne peut
voir
et que personne n’a jamais vu. N’ayant d’autres moyens de répondre à
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But qu’on ne peut voir et que personne n’a jamais
vu
. N’ayant d’autres moyens de répondre à son appel, de le rejoindre, qu
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ents totalitaires du xxe siècle. Et quand je les
vois
patauger dans des domaines aussi vitaux que ceux de la contraception