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les grands mouvements qui militent pour l’Europe
fédérale
. Je vous donne rendez-vous à Bruxelles. a. Première chronique, sans
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uvement européen réunit pour la première fois son
conseil
international. Vous allez dire peut-être : un congrès de plus ! Et ou
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ys… Dans toute l’Europe, nous avons constitué des
conseils
nationaux du Mouvement. Et chacun a délégué aujourd’hui quelques-uns
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e rassembler, cet après-midi même, sous le nom de
Conseil
international du Mouvement européen. C’est donc d’un conseil qu’il s’
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ernational du Mouvement européen. C’est donc d’un
conseil
qu’il s’agit, et non plus d’un congrès comme les autres, d’un conseil
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, et non plus d’un congrès comme les autres, d’un
conseil
beaucoup plus restreint — nous ne sommes que 30 délégués — , d’un con
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streint — nous ne sommes que 30 délégués — , d’un
conseil
qui sera désormais l’organe officiel d’un Mouvement bien solidement a
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sont les forces politiques que représente un tel
conseil
? Quatre noms suffiront pour répondre. Ce sont les noms des quatre pr
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[ministre] belge a inauguré les travaux de notre
conseil
. c. Titre rajouté par nous pour cette édition numérique. d. Émissi
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ette série d’émissions sur la première session du
Conseil
international à Bruxelles, je vous disais : c’est d’un conseil et non
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national à Bruxelles, je vous disais : c’est d’un
conseil
et non pas d’un congrès qu’il s’agit. On l’a bien vu et bien senti lo
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nos thèses progresser de jour en jour au sein du
Conseil
de Bruxelles. Ce que nous sommes en train d’obtenir peut se résumer e
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x nouvelles : Ce matin, en séance plénière, notre
conseil
s’est donné un président de séance pour une année sur la personne de
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eux autres. Là-dessus, je pars pour Bruxelles, au
Conseil
international de notre Mouvement européen. Et nous nous sommes mis au
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est lui qui a eu la carrière la plus longue. Quel
conseil
avait-il à nous donner ? Nous pouvons le résumer, comme il l’a fait l
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uveraineté ! C’est un tribunal de ce genre que le
Conseil
international de notre Mouvement européen a décidé de proposer, dans
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formerait le premier noyau d’un véritable pouvoir
fédéral
, et voilà qui ferait une brèche sérieuse dans la Bastille des sacro-s
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ôt un second, qui serait la création d’une police
fédérale
, d’une force armée européenne, capable de faire respecter les arrêts
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thousiasme soulevé par la proclamation d’un Pacte
fédéral
du continent. À la question qu’on m’a posée : « Que pensez-vous du pa
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ler d’un certain congrès de La Haye, ou du récent
Conseil
qui se tient à Bruxelles. On sait vaguement que MM. Churchill et Spaa
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agne nouvelle. Ils ont décidé d’imposer le régime
fédéral
aux onze États ou länder allemands. Je ne sais s’il faut s’en réjouir
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’est d’essayer d’imposer de l’extérieur un régime
fédéral
. Car si l’on croit que le fédéralisme est une bonne chose, il ne faut
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bon sens, c’est d’offrir aux Allemands un régime
fédéral
dans le cadre élargi d’une Europe fédérée, d’une Europe elle-même féd
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argi d’une Europe fédérée, d’une Europe elle-même
fédérale
. Alors enfin le peuple allemand, traité sur pied d’égalité, aura sa c
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envisagent au contraire la création d’une Europe
fédérale
, comme l’aboutissement logique et nécessaire de la coopération économ
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erne, on reste calme, mais un peu plus chaud : le
Conseil
suisse pour le Mouvement européen vient en effet de se constituer auj
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maintenant, il faut franchir le pas. Que sera le
Conseil
, que ne sera-t-il pas ? C’est ce que je voudrais vous dire en quelque
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es mots. Vous savez qu’il comprend d’une part, un
Conseil
des ministres des Affaires étrangères, et d’autre part une Assemblée.
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res étrangères, et d’autre part une Assemblée. Le
Conseil
des ministres doit siéger à huis clos, et il admet le droit de veto,
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t inaugurée. Elle rappellera notre ancienne Diète
fédérale
. Et l’on pensera, dans le monde entier, que les nations de ce vieux c
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s suisses. Mais justement, à cette première Diète
fédérale
, la Suisse ne sera pas représentée. Voilà qui nous pose une question,
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tence, la possibilité et les bienfaits de l’union
fédérale
dans la diversité. En persistant dans sa neutralité, en travaillant t
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la réussite, sur tous les plans, de notre système
fédéral
et de nos méthodes. Cent ans de paix intérieure, politique et sociale
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yeux des masses. La société helvétique, les tirs
fédéraux
, les associations d’étudiants comme celle de Zofingue jouèrent alors
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seule institution les reliait : c’était la Diète
fédérale
. Cette Diète était formée de délégués des gouvernements cantonaux. C’
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en quelques mois, ils rédigèrent une constitution
fédérale
, le peuple des cantons l’accepta par un vote, et la Suisse moderne na
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ion du Pacte de 1815, pour écrire la Constitution
fédérale
, et pour la faire voter. Bien sûr, ces événements rapides couronnaien
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. Pour arriver dans la ville où siégeait la Diète
fédérale
, un député du Tessin ou des Grisons mettait deux ou trois jours de vo
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Il s’agit donc pour nous d’être présents dans les
conseils
européens, et même d’y être plus actifs que nos voisins. Et ceci dans
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t neutre, prenne sa part dans l’œuvre commune. Le
Conseil
suisse pour le Mouvement européen s’est constitué, et s’est mis au tr
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mmencent ce qu’on pourrait appeler leur éducation
fédérale
. Mais je n’ai pas manqué d’insister sur la présence nécessaire de la
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se proclamer Constituante, et de rédiger un pacte
fédéral
, que tous nos peuples, ensuite, auront à ratifier. Tout dépend donc,
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fixer ses ordres du jour, sans demander l’avis du
Conseil
des ministres. Il réclamait l’admission de l’Allemagne, et proposait
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phère était aussi sérieuse et réaliste qu’à notre
Conseil
national. Seulement, on parlait de l’Europe, de la famille européenne
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s qu’au-dessus de chacun de nos États, un pouvoir
fédéral
indépendant soit capable de réprimer les abus qui seraient commis au
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c’est en somme, l’équivalent européen du Tribunal
fédéral
de la Suisse. Dans le domaine économique, l’Assemblée a proposé un ce
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tâché de vous faire voir, en résumé, que l’union
fédérale
du continent est en bonne voie, que l’Assemblée de Strasbourg permet
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t d’être prêts. Comment le faire ? Voici quelques
conseils
pratiques. Dans presque toutes nos villes de Suisse, il existe des se
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noncer dans chaque pays, pour l’adoption du Pacte
fédéral
de l’Europe par un référendum de tous les peuples. Voici la route à s
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foyer de civisme élargi, une cellule de l’Europe
fédérale
. Je vous l’ai dit lundi dernier et je le répète : ce que vous offre l
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n Suisse tous les partis sont représentés dans le
conseil
du Mouvement européen ? Savez-vous qu’au bureau de ce conseil siègent
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ouvement européen ? Savez-vous qu’au bureau de ce
conseil
siègent désormais les 4 présidents des partis socialiste, agrarien, r
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bable que l’Allemagne occidentale entrera dans le
Conseil
au cours de cet hiver. L’Autriche n’attend que son traité de paix, qu
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s quelques mois que trois États européens hors du
Conseil
: Le Portugal, l’Espagne et la Suisse. Les raisons de l’abstention de
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rie de résolutions, dont voici la première : « Le
Conseil
de l’OECE reconnaît la nécessité de créer un vaste marché unique en E
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ité nécessiterait une révision de la constitution
fédérale
. Cette révision nécessiterait un vote du peuple, qui sur ce point pré
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jour, à Soleure, le chef du Département politique
fédéral
a fait une allusion précise, et très remarquée. Au revoir, chers audi
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que chose dans le sens d’une union économique, au
conseil
de l’OECE, lorsque M. Hoffman, directeur du plan Marshall, les y a fe
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ura des discours, bien sûr : M. Etter, Conseiller
fédéral
, et M. Spaak, ouvriront le congrès, jeudi, le 8 décembre au Théâtre d
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ons qui furent transmises aux 13 États formant le
Conseil
. Et puis, au mois de novembre, un brusque coup d’arrêt interrompait c
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vue n’est pas bien réaliste, car seul un pouvoir
fédéral
, politique, et soutenu par l’opinion, pourra forcer les égoïsmes, les
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Certains croient désirable et nécessaire l’union
fédérale
de l’Europe, mais ils estiment qu’elle exigera beaucoup de temps : qu
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. Ce qui a décidé nos ancêtres à créer un pouvoir
fédéral
et à voter notre constitution, c’était l’état scandaleux d’impuissanc
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ferait cette déclaration ? Seul, un gouvernement
fédéral
du continent aurait le pouvoir de prendre une telle décision et de la
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proclame Constituante, ou qu’elle adopte un Pacte
fédéral
de l’Europe. Il se peut que certains hommes d’État aient enfin la sag
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ndial. Ils proposent donc la création d’une union
fédérale
des peuples libres, union qui engloberait les pays de l’Europe, le Ca
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re condition, mais nécessaire, d’une organisation
fédérale
de la Terre. Je vous le répète ici depuis un an déjà : faire l’Europe
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ondu : présidents de la République, présidents du
conseil
, anciens et futurs ministres, chefs de partis ou de fédérations syndi
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orité très nette se dégage en faveur d’une Europe
fédérale
, laissant à chaque pays une assez large autonomie, et dotée d’une arm
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emand qu’en intégrant l’Allemagne dans une Europe
fédérale
, le grand public n’entendait rien, certains souriaient, quelques-uns
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de l’Europe. Il a décidé d’inviter la République
fédérale
de Bonn à venir siéger dans l’Assemblée consultative, qui doit se réu
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M. Raoul Dautry, ancien ministre, et président du
conseil
français du Mouvement européen, un premier groupe de dix volontaires
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m de la France, de proposer la création d’un haut
Conseil
de l’Atlantique. Je ne puis donc mieux faire, ce soir, que de reprend
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Amérique. Depuis que M. Bidault a proposé le haut
Conseil
de l’Atlantique, on sent que quelque chose bouge, en Europe. À cet ég
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me social, une productivité accrue, bref, la paix
fédérale
entre les deux nations les plus puissantes du continent. On peut donc
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as mal de critiques, déguisées d’ailleurs en bons
conseils
… D’accord, me dit-on, il faut aller au fond des choses, et ne pas se
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ujet. Troisièmement, elle a proposé à l’examen du
Conseil
des ministres, un projet d’Autorité politique européenne au-dessus de
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Elle suppose donc l’institution d’un gouvernement
fédéral
, capable de la contrôler, et de l’utiliser pour assurer la paix, non
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parlerai donc, la prochaine fois, du gouvernement
fédéral
, sans lequel une armée d’Europe serait plus dangereuse encore que not
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péen, ainsi que la constitution d’un gouvernement
fédéral
comprenant des ministères de la Défense, de la Production, des Financ
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nt qu’ils donneraient leur bénédiction à ce pacte
fédéral
du continent, et qu’ils en seraient les meilleurs amis du dehors. Mai
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nalistes, de rencontrer les quelque 25 membres du
conseil
supérieur du Centre, ainsi que les responsables de ses groupes de tra
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e armée — reconnue par les autres puissances — et
fédérale
. Si ces trois conditions se trouvaient remplies, la Suisse perdrait t
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cette neutralité devrait être armée, reconnue et
fédérale
. Or la fédération n’est pas encore faite — les travaillistes anglais
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— mais pas avant — , lorsqu’elle aura son pouvoir
fédéral
, celui-ci pourra faire son choix : ou bien l’alliance américaine, ou
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e seul problème urgent, c’est de créer un pouvoir
fédéral
, qui à son tour pourra former une armée défensive, de type suisse. Ma
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de l’Europe, c’est-à-dire au profit de son union
fédérale
, et de cela seul. Encore faut-il que cette question prenne forme, et
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Demain l’Europe ! — Un
Conseil
européen de vigilance (13 novembre 1950) Chers auditeurs, Lorsqu’au
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s de l’Europe. Elle prendra le nom et le titre de
Conseil
européen de vigilance. Ce conseil comprendra autant de délégués que l
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et le titre de Conseil européen de vigilance. Ce
conseil
comprendra autant de délégués que l’Assemblée officielle avec ses sup
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on d’un véritable parlement, et d’un gouvernement
fédéral
de l’Europe. La Suisse seule n’a pas envoyé de délégation nationale.
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ques Suisses seront présents tout de même dans ce
Conseil
européen de vigilance, pour marquer, à titre privé, que malgré sa neu
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our qu’on se fatigue à le lui prendre. Mais si le
Conseil
de vigilance est un succès, il saura faire entendre enfin la Voix de
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ennellement, en face de la Maison de l’Europe, le
Conseil
européen de vigilance, que l’on appelle ici, plus couramment Conseil
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vigilance, que l’on appelle ici, plus couramment
Conseil
de l’Orangerie, du nom du bâtiment où il se tient. Son premier but es
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s familles spirituelles, de l’opinion vivante, le
Conseil
de l’Orangerie ne possède pas de légalité proprement dite, mais à bie
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que l’Assemblée se prononce en faveur d’un Pacte
fédéral
. « Si vous avez le courage de faire cet acte simple, ajoutait-il, vou
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s efforts pour faire voter le principe d’un Pacte
fédéral
du continent ne sont pourtant pas restés vains. Douze députés seuleme
100
’impatience dangereuse quand ils exigent un Pacte
fédéral
, la majorité des prudents et des tièdes a recommandé la création d’un
101
sont abstenus dans les votes concernant le Pacte
fédéral
, — au lieu de voter contre, comme cet été, et d’empêcher les socialis
102
ant critiquée des fédéralistes, des étudiants, du
Conseil
de vigilance, qui les a rendus possibles, en créant le climat nécessa
103
vec le Centre européen de la culture et le récent
Conseil
des communes de l’Europe, les pierres d’attente d’une construction co
104
er. Je persiste à demander, pour ma part, l’union
fédérale
de l’Europe, seul gage sérieux de notre indépendance militaire, et pa