1 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Europe en marche (21 février 1949)
1 ope. Un autre jour, je commenterai cette décision sans précédent dans notre histoire. Ce soir, je voudrais simplement vous d
2 rendez-vous à Bruxelles. a. Première chronique, sans date. Selon nos recoupements, elle a été diffusée le lundi 21 février
2 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le Conseil international du Mouvement européen (25 février 1949)
3 délégués représentant une quantité de mouvements sans liens solides. C’était une première tentative pour faire entendre au
3 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Assemblée européenne (27 février 1949)
4 l’Europe, à tout le peuple européen. Ce n’est pas sans une joie profonde que, nous autres fédéralistes, voyons nos thèses pr
4 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — « La paix, la paix ! » (7 mars 1949)
5 ce ce soir, de pouvoir vous parler tranquillement sans être interrompu par des cris d’animaux. Je serais donc criminel de ne
6 débat sur la paix, pour en examiner les arguments sans aucun esprit de polémique ou de propagande haineuse et partisane. Je
7 elle doit vouloir l’Europe indépendante, l’Europe sans pactes militaires, c’est-à-dire l’Europe fédérée. Qu’elle prenne donc
5 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La Cour suprême européenne (14 mars 1949)
8 ne devrez jamais transiger. De toutes vos forces, sans compromis et sans relâche, luttez contre le dogme et la pratique des
9 ransiger. De toutes vos forces, sans compromis et sans relâche, luttez contre le dogme et la pratique des souverainetés nati
10 ts, s’il n’a de comptes à rendre à personne, ni à Dieu , ni à la loi, ni même à la morale courante, s’il n’y a rien au-dessus
11 sède sur nous le droit de vie et de mort, et cela sans appel. S’il veut la guerre, personne ne peut le retenir. Il y a bien
6 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le pacte de l’Atlantique et la fédération européenne (21 mars 1949)
12 ais… et de venger sa querelle, prêtant un serment sans dol ni fraude, et renouvelant par le présent acte l’ancienne Confédér
13 pacte des Suisses se plaçait sous l’invocation de Dieu , et d’un Dieu auquel tous croyaient ! Le pacte de l’Atlantique, lui,
14 ses se plaçait sous l’invocation de Dieu, et d’un Dieu auquel tous croyaient ! Le pacte de l’Atlantique, lui, ne se place qu
15 ciels devant cette grande alliance d’états-majors sans troupes. L’utilité militaire restant douteuse, on se rabat sur la val
16 s une superbe occasion de crier à la provocation, sans créer pour autant la force réelle qui leur imposerait le respect. Cet
7 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le Conseil de l’Europe (28 mars 1949)
17 nir de notre Europe, se poursuive à huis clos, et sans la moindre publicité. Il semblerait que les gouvernements n’aient pas
18 même jour, ces propositions se voyaient acceptées sans réserve par le gouvernement français, bientôt suivi par les pays du B
8 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — « Une idée généreuse » ? (4 avril 1949)
19 ue non seulement j’y crois mais que j’y travaille sans relâche, et qu’il faut qu’ils y croient eux aussi, ils me regardent a
20 voilà, nous ne gagnerons pas cette immense partie sans l’appui de l’opinion tout entière, sans votre appui, à vous aussi, ch
21 se partie sans l’appui de l’opinion tout entière, sans votre appui, à vous aussi, chers auditeurs. Nous voulons bien gagner
22 urs. Nous voulons bien gagner pour vous, mais pas sans vous ! Car il s’agit de votre vie à tous, et si nous perdons cette pa
23 ruinés, fouillés par la police politique, arrêtés sans savoir pourquoi, et jetés dans les camps de concentration… De tous cô
9 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Allemagne et l’Europe (11 avril 1949)
24 arrêter les Russes ; 3° de sauver notre économie, sans nous laisser coloniser par l’Amérique. Ce soir, je parlerai d’une 4e
25 érie de petites « rectifications de frontières », sans grand intérêt pour les Alliés, mais qui ont suffi à soulever en Allem
26 sur pied d’égalité, aura sa chance de se relever sans devenir aussitôt dangereux. Avant la guerre, les Allemands disaient :
10 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Pâques européennes (18 avril 1949)
27 ui ont donné l’appui de leurs noms célèbres, mais sans rien déchirer du tout. Il est sympathique et très pur. Il rêve d’une
28 n de l’Europe où vous pourriez circuler librement sans passeports ni visas, sans restrictions de devises, sans anxiétés mesq
29 riez circuler librement sans passeports ni visas, sans restrictions de devises, sans anxiétés mesquines, avec seulement votr
30 asseports ni visas, sans restrictions de devises, sans anxiétés mesquines, avec seulement votre curiosité pour tant de beaut
11 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’union de l’Europe et l’Amérique (25 avril 1949)
31 clatante, tous les discours de propagande restent sans force, pour les esprits honnêtes. Mais, dira-t-on, pourquoi les Améri
12 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’URSS et l’Europe fédérée (2 mai 1949)
32 ’une telle accusation ? On se borne à la répéter, sans avancer l’ombre d’une preuve. Un auteur communiste m’écrivait l’autre
13 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le Statut du Conseil de l’Europe (9 mai 1949)
33 Le premier objectif est atteint. Et ce n’est pas sans émotion que je puis vous parler ce soir de ce premier aboutissement s
34 ssement spectaculaire d’un long effort, poursuivi sans relâche, contre vents et marées, par des milliers de militants de tou
14 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La neutralité suisse (23 mai 1949)
35 our, alors la Suisse pourra rejoindre cette union sans trahir sa mission séculaire. Sa vocation européenne sera remplie. Et
15 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Suisse 1848-Europe 1949 (II) (13 juin 1949)
36 barrières douanières se multiplient et s’élèvent sans cesse, à tel point que la traversée de l’Europe devient une épuisante
16 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La Suisse et l’Europe (IV) (20 juin 1949)
37 e l’Europe, elle se fera quand même, elle se fera sans nous, et nous n’aurons pas le droit de nous plaindre si nous trouvons
38 opinion publique. Notre gouvernement ne fera rien sans elle. Mais il ne refusera pas ce qu’elle demande, si elle demande ave
17 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le Centre européen de la culture (27 juin 1949)
39 de l’union européenne, partout où nous le pouvons sans cesser d’être neutres. Or il est un domaine où nous devons profiter d
40 ù nous devons profiter de la neutralité pour agir sans réserve, et pour nous rattraper, si je puis dire : ce domaine est cel
41 t de l’Orient. Tels sont les buts que poursuivent sans relâche les pionniers du Mouvement européen. Nous verrons, au mois d’
42 iques, dont chacun reconnaît l’urgence, resteront sans force et sans vie si elles ne sont pas soutenues par un élan profond,
43 acun reconnaît l’urgence, resteront sans force et sans vie si elles ne sont pas soutenues par un élan profond, par un espoir
44 lturel était celui où nous pouvons, nous Suisses, sans renoncer à la neutralité, jouer le rôle qu’on attend de nous dans l’œ
18 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Faisons le point (4 juillet 1949)
45 . Vraiment, nous devons beaucoup à M. Vychinski : sans lui, notre congrès de La Haye n’aurait jamais si bien marché. Mais qu
46 s noms, et d’autre part, des noyaux de militants, sans cesse croissants. Prenons l’exemple de la France, qui se trouve être
47 voulons bien sauver l’Europe pour vous, mais pas sans vous ! Adhérez à nos groupes fédéralistes, réveillez ceux qui dorment
19 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La dévaluation et la bombe soviétique (26 septembre 1949)
48 on ensemble, et qu’il est nécessaire de commenter sans plus attendre, du point de vue de notre action fédéraliste. Vous avez
49 décidée par les Anglais. Mais je puis dire ceci, sans crainte de me tromper : toute l’Europe vient d’être secouée par une m
50 l faut y aller bien doucement, bien lentement, et sans rien bousculer surtout, ces prudents m’apparaissent désormais comme d
20 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — « Êtes-vous satisfait de Strasbourg ? » (3 octobre 1949)
51 r les séances du Parlement. Je n’y suis pas entré sans émotion : j’allais voir de mes yeux le premier résultat d’une action
52 t, pour l’Assemblée, de fixer ses ordres du jour, sans demander l’avis du Conseil des ministres. Il réclamait l’admission de
53 de Strasbourg ? » Je puis donc vous répondre oui, sans hésiter, parce que j’ai vu de mes yeux ce Parlement, parce que j’ai s
21 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Les résultats de Strasbourg (10 octobre 1949)
54 e sa première session. Je voudrais vous en parler sans trop de détails techniques, mais cependant, il est bon d’en donner qu
55 beaucoup de sérieux et de mesure, ne restera pas sans lendemain. Un dernier mot : presque toutes les propositions concrètes
56 te, elle travaille, et vous avez obtenu tout cela sans moyens mesurables, sans organisation solide et lourde, à la yankee, e
57 ous avez obtenu tout cela sans moyens mesurables, sans organisation solide et lourde, à la yankee, et par la seule action, p
22 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Que pouvez-vous faire ? (17 octobre 1949)
58 échec à certains progrès rapides et décisifs qui, sans elle, pouvaient être acquis dès cet automne. Voilà pour la situation
59 Nous dormons sur le seuil d’une crise économique sans précédent. Nous dormons dans une Europe qui, réellement, pratiquement
60 ar c’est ainsi seulement que se créera l’opinion, sans laquelle rien ne peut être fait, et qui peut tout. Il est tard, en Eu
61 Avec vous tous, partout, nous gagnerons. Mais pas sans vous ! Pas sans chacun de vous ! Et non pas après-demain, mais demain
62 partout, nous gagnerons. Mais pas sans vous ! Pas sans chacun de vous ! Et non pas après-demain, mais demain. Car après-dema
63 pas après-demain, mais demain. Car après-demain, sans vous, il n’y aura plus d’Europe, si nous dormons. Je vous parlerai la
23 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Militer pour la fédération (24 octobre 1949)
64 Conseil fédéral, ni les Chambres, ne feront rien sans s’être assurés tout d’abord que notre opinion les soutient, et qu’ell
24 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La Suisse et Strasbourg (31 octobre 1949)
65 à la Charte du Conseil de l’Europe, qui garantit, sans restrictions, les droits de l’homme et certaines libertés fondamental
66 ien, dansez, maintenant ! » À notre tour de faire sans vous ! Mais, il y a d’autre part, de bonnes raisons ou tout au moins,
67 l’URSS et ses satellites ? Cet argument n’est pas sans poids. Encore faudrait-il l’énoncer avec franchise et publiquement. E
68 ais à l’entrée d’une voie raisonnable et humaine, sans aucun esprit partisan. Au revoir, mes chers auditeurs !
25 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La Suisse et Strasbourg (II) (14 novembre 1949)
69 allait que je réponde, ce jour-là, je m’écrierais sans hésiter : Messieurs ! ce que la Suisse vous apporte aujourd’hui, c’es
70 gagné la dernière — on ne peut plus que détruire sans fin, on ne peut plus s’emparer que de ruines, de cadavres radioactifs
26 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Encore notre neutralité (21 novembre 1949)
71 que la Suisse aille à Strasbourg, tout de suite, sans condition, sans régime de faveur, mais qu’elle y aille avec l’intenti
72 ille à Strasbourg, tout de suite, sans condition, sans régime de faveur, mais qu’elle y aille avec l’intention nette de défe
27 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Les suites de Strasbourg (28 novembre 1949)
73 le d’ouvrir un journal, depuis quelques semaines, sans y trouver un article, une dépêche, un écho, ou des allusions éditoria
74 sant « éprouvées », mais dont l’histoire se moque sans pitié, et la preuve : c’est que notre utopie du mois de mai 1948, le
28 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La Conférence européenne de la culture (5 décembre 1949)
75 ysiquement, matériellement, ce qu’il serait resté sans l’esprit d’invention et sans la foi et sans le génie des hommes qui o
76 e qu’il serait resté sans l’esprit d’invention et sans la foi et sans le génie des hommes qui ont édifié notre culture. C’es
77 resté sans l’esprit d’invention et sans la foi et sans le génie des hommes qui ont édifié notre culture. C’est tout cela, c’
78 rdonner tous les efforts, actuellement dispersés, sans moyens suffisants, dans tous nos pays appauvris. Nous demanderons et
29 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Optimistes et pessimistes (19 décembre 1949)
79 arler librement, de chercher librement la vérité, sans souci de la police politique ni d’un rendement matériel immédiat. » G
80 ers. Celui qui dit : tout est perdu ! aura raison sans se fatiguer, car si on le croit, et si l’on ne fait rien, alors tout
81 ésespoir facile, du cynisme nigaud, de la défaite sans gloire. Ce qui est acquis déjà permet un raisonnable espoir. J’essaie
30 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Bilan 1949 (26 décembre 1949)
82 savions pourtant qu’on ne peut pas faire l’Europe sans eux. Et puis soudain, le 28 janvier, Bevin céda. Un modeste communiqu
83 us sommes tous solidaires, mais dans une pauvreté sans précédent. La situation est donc plus simple que jamais. Désunis, nou
84 à son congrès culturel de Lausanne, en décembre. Sans lui, sans son action persévérante sur l’opinion, sur les parlementair
85 grès culturel de Lausanne, en décembre. Sans lui, sans son action persévérante sur l’opinion, sur les parlementaires, sur le
86 peu de choses auraient été faites, presque rien. Sans lui, nous n’aurions pas même obtenu cette Assemblée consultative, don
87 s qui disent no ! et les nationalistes obtus qui, sans le savoir souvent, disent comme le veulent les Russes : niet, niet. U
88 marque, c’est que l’on ne peut pas agir en commun sans parler d’abord. Que ce soit dans un état-major, dans un gouvernement,
89 syndicat, on ne peut pas dresser un plan d’action sans le discuter en équipe — et c’est bien ce que nous avons fait dans nos
31 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Bon demi-siècle ! (2 janvier 1950)
90 conventions, c’est quelque chose de très sérieux. Sans convention nous ne serions que des brutes. La vie sociale deviendrait
91 de la ruine générale, mais aussi d’une prospérité sans précédent pour les grandes masses. Tout dépend de ce qu’il va choisir
32 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Par où commencer ? Par l’économie ? (9 janvier 1950)
92 oduit de ses plus hautes spéculations abstraites. Sans Leonhard Euler, sans ce phénomène de l’esprit pur, non seulement il n
93 tes spéculations abstraites. Sans Leonhard Euler, sans ce phénomène de l’esprit pur, non seulement il n’y aurait pas eu cet
94 ci dépendent de l’esprit, et n’existeraient point sans lui. Il est facile d’illustrer ce point de vue. Nous avons assisté, e
95 ote » que prétendent certains plats matérialistes sans logique et sans réalisme. Fort heureusement, cette espèce répandue n’
96 dent certains plats matérialistes sans logique et sans réalisme. Fort heureusement, cette espèce répandue n’est plus la seul
33 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Une enquête chez les étudiants (16 janvier 1950)
97 ns sur les questions qui se posent aujourd’hui, —  sans forcer les réponses ou les prises de parti. Je voudrais insister enfi
34 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Questions et objections des étudiants de Lausanne (23 janvier 1950)
98 our comble, un pharmacien qui trouve la situation sans remède ! L’un dit qu’il faut commencer par l’économie, l’autre par la
99 nférence européenne de la culture — affirment-ils sans sourciller — est faite par les Américains pour répandre leur politiqu
35 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Passer à l’action (6 février 1950)
100 stes. Les uns demandent des précisions, d’autres, sans plus attendre, se disent prêts à s’engager dans l’action immédiate. T
101 , enchanté, et parfois inquiété. Certes, je vois, sans trop chercher, ce qui l’explique. L’un d’entre vous m’écrit — et sa p
102 ec Garry Davis et ses gestes spectaculaires, mais sans lendemain. La tâche précise, c’est de sauver l’Europe d’abord. Non po
36 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Les deux raisons de fédérer l’Europe (13 février 1950)
103 cipaux de cette union ? Je voudrais leur répondre sans détour, d’une manière aussi simple que possible. À l’origine des fédé
104 barrières et de péages, entravant la circulation, sans armée unifiée, sans marché assez large, sans politique vraiment commu
105 es, entravant la circulation, sans armée unifiée, sans marché assez large, sans politique vraiment commune. Or, nous en somm
106 ion, sans armée unifiée, sans marché assez large, sans politique vraiment commune. Or, nous en sommes exactement au même poi
37 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La guerre impossible (20 février 1950)
107 u’il fait, du dernier film, de leurs amours. Mais sans le savoir, le plus souvent, derrière tout cela, ils ne parlent au fon
108 Mais il est non moins évident que dans ce conflit sans issue, l’Europe serait anéantie, et sans bénéfice pour personne, tota
109 conflit sans issue, l’Europe serait anéantie, et sans bénéfice pour personne, totalement détruite en passant. Le problème d
38 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Après les élections anglaises (27 février 1950)
110 ment un billet pour n’importe quel pays du monde, sans passeport ni permis de devises. Mais quand le Mouvement européen prop
111 les autres partis totalisent plus de 15 millions. Sans juger un instant de la valeur de cette expérience socialiste, il faut
39 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Neutralité européenne (6 mars 1950)
112 rler de neutralité si l’on ne veut pas d’abord et sans réserve la fédération. C’est ce que Le Monde et surtout le Times, m
40 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — De l’Europe au monde (20 mars 1950)
113 Mars est habitée, ils songeraient à lui proposer sans retard un parlement commun et des échanges d’étudiants pendant les va
114 esures économiques par une vaste union politique, sans s’attarder à la fédération de l’Europe seule. L’étape européenne, dis
41 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Deux enquêtes sur l’union (27 mars 1950)
115 sion sur leurs gouvernements, qui ne peuvent rien sans eux. » Je répète que c’est l’hebdomadaire Samedi Soir qui s’exprime a
42 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Les politiciens et l’Europe (3 avril 1950)
116 suis, faire l’Europe signifie pratiquement créer sans retard des institutions communes, au-dessus des États — et rallier po
117 ces deux pays, et aussi de la Sarre, des cantons sans frontière dans la grande république européenne. Il s’agit à Strasbour
43 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Les volontaires de Daniel Villey (10 avril 1950)
118 le est déjà mieux qu’une promesse. Daniel Villey, sans avoir fait d’autre publicité que l’envoi de sa brochure à ceux qui la
119 de 2000 lettres d’adhésion en quelques semaines. Sans secrétaire, aidé seulement par sa jeune femme, il a dépouillé cet éno
120 x, simplement, et qu’ils leur fassent comprendre, sans discours, que le temps est venu d’être sérieux : leur seul exemple su
44 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Branle-bas mondial (17 avril 1950)
121 yeux. Il est incontestable qu’il s’agit d’un fait sans précédent dans l’histoire des hommes. Essayons d’en prendre conscienc
122 e comme de la production. Devant cette entreprise sans précédent, méthodiquement poursuivie dans le secret et l’efficacité g
123 randeur, dans cette répugnance générale à prendre sans délai les mesures qui s’imposent. Il y a de la sottise à refuser l’un
124 ces pays sont menacés comme les autres. Le pacte, sans eux, sera trop faible ; et seuls, ils ne peuvent pas se défendre. Une
45 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’union atlantique (24 avril 1950)
125 on du Kremlin, et dont l’autre s’agite et discute sans trouver sa formule d’union. Et je vous disais que les cercles officie
126 croire qu’on n’arrivera jamais à cet après-demain sans passer d’abord par demain. À l’appui de cette affirmation, je voudrai
46 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Europe et l’Amérique (1er mai 1950)
127 tique, mais vous ne pouvez plus ouvrir un journal sans y lire une nouvelle, une allusion, souvent même un long commentaire s
47 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Europe et l’Amérique (II) (8 mai 1950)
128 s sont pleines. Ils parlent constamment d’argent, sans la moindre pudeur, tandis que vous y pensez constamment, mais en le c
48 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Lenteurs et progrès (15 mai 1950)
129 onomique, comme les États ne cessent d’en prendre sans rien changer aux causes profondes de la crise. Il s’agit en réalité d
130 plus puissantes du continent. On peut donc dire, sans rien exagérer, qu’avec le plan Schuman, c’est le sort pratique de l’E
131 taureau par les cornes, en s’offrant de réaliser sans délai notre plan le plus évidemment pratique. Et que voit-on ? On voi
49 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’opinion (22 mai 1950)
132 s produits d’un pays entrent dans tous les autres sans payer de droits. 72 % ont répondu oui, 9 % non, 19 % restant indécis.
50 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Conversation avec un Américain (29 mai 1950)
133 prouver la valeur des réponses qu’on peut y faire sans hésiter. J’ai donc rappelé au professeur américain les deux grands fa
134 que c’est la seule solution. Une crise économique sans précédent menace notre vieux continent. Et pas un seul de nos pays — 
135 contribuables pour venir au secours de l’Europe, sans exiger un jour ou l’autre de contrôler l’emploi des fonds qu’elle nou
51 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le règne des experts (5 juin 1950)
136 r officiellement. Il déclare aujourd’hui que même sans les Anglais, il poursuivra l’exécution du plan, d’accord avec l’Allem
137 ’accord avec l’Allemagne, le Benelux et l’Italie. Sans vouloir anticiper sur les résultats des travaux qui vont s’ouvrir à P
138 et ne veut rien payer pour que l’union se fasse. Sans union, chacun sait, l’Europe court à sa perte. Mais les raisons de no
139 dicats de l’autre, qui veulent bien l’union, mais sans renoncer à la moindre parcelle de leur puissance ou de leur doctrine,
52 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Valeur de l’Europe (12 juin 1950)
140 r des experts, c’est-à-dire des purs techniciens, sans vision générale des choses. Sur quoi j’ai reçu pas mal d’approbations
141 scussions académiques. Pourtant, je veux répondre sans détour, car le fait même de poser des questions est quelque chose de
142 t autre chose que ce qu’elle paraît physiquement. Sans la culture, nous n’aurions ni puissance, ni richesse matérielle, ni l
143 res de la culture, d’elle seule. Vous oubliez que sans nos inventeurs, qui poursuivaient des travaux de science pure, vous n
144 moyens de transport, ni remèdes. Vous oubliez que sans nos philosophes et nos juristes, vous n’auriez pas l’idée de l’homme
145 : l’idée de l’homme personnel, l’idée de liberté, sans lesquelles il n’est plus de création ni d’invention, donc, en fin de
53 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le Centre européen de la culture (19 juin 1950)
146 mble ce qui doit être fait, ce qui peut être fait sans retard, dans ce domaine. Second exemple, dans un domaine tout différe
54 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Avant Strasbourg (26 juin 1950)
147 êtes à réaliser l’union des esprits et des cœurs, sans laquelle aucune autre n’est possible. Enfin, dans le domaine économiq
55 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Un été orageux (9 septembre 1950)
148 ’une Europe qui se sent, tout d’un coup, cet été, sans défense. Et notre sort, au bout du compte, sera celui du continent. L
56 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’armée européenne (18 septembre 1950)
149 e. L’idée de Churchill était simple. L’Europe est sans défense. Elle peut être envahie demain, ou cette nuit même. Si nous p
150 donc, la prochaine fois, du gouvernement fédéral, sans lequel une armée d’Europe serait plus dangereuse encore que notre fai
151 mystique de l’Europe, c’est-à-dire de la liberté, sans laquelle cette armée ne serait qu’un poids mort. De cela aussi, je co
57 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Une autorité politique européenne (25 septembre 1950)
152 ssées, lorsqu’ils réclamaient avec une impatience sans cesse accrue par le danger de guerre — que quelque chose fût fait ? I
153  que quelque chose fût fait ? Ils voulaient dire, sans aucune équivoque : donnez-nous une autorité politique au-dessus des É
154 ée dans toute son acuité : faut-il faire l’Europe sans les Anglais — ou faut-il rechercher de nouveaux compromis dans l’idée
155 ndi prochain, de la possibilité de faire l’Europe sans les Insulaires, sans l’insolent M. Dalton et avec la bénédiction tout
156 ossibilité de faire l’Europe sans les Insulaires, sans l’insolent M. Dalton et avec la bénédiction toute platonique de M. Ch
157 vouloir faire quelque chose en dépit des Anglais. Sans attendre les résultats des laborieuses négociations diplomatiques en
58 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le Serment de Strasbourg (2 octobre 1950)
158 vante : faudra-t-il fédérer l’Europe continentale sans les Anglais ? À Strasbourg, cet été, un certain nombre de députés ont
159 entants de l’Europe entière. Ils déclaraient que, sans plus attendre, les nations du continent devaient franchir une étape d
160 x ne s’étaient point ralliés au projet de serment sans réserves ou hésitations. L’un des chefs socialistes les plus influent
161 rs auparavant : « Que serait cette Europe fédérée sans les Anglais et sans les Scandinaves ? » Ce serait une Europe catholiq
162 e serait cette Europe fédérée sans les Anglais et sans les Scandinaves ? » Ce serait une Europe catholique (car les partis d
163 nsemble », tel est le dilemme qu’il faut rappeler sans cesse, même et surtout dans notre Suisse qui croit encore qu’elle peu
59 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le Centre européen de la culture (9 octobre 1950)
164 s les esprits et les cœurs, le reste sera conquis sans résistance sérieuse. Le Centre européen de la culture ne va pourtant
165 grands problèmes, mais s’ils sont un jour résolus sans réplique, derrière les barbelés, nous comprendrons qu’il eût peut-êtr
60 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’opinion et l’Europe (16 octobre 1950)
166 Voici les faits, et voici quelques chiffres, qui sans nul doute vous surprendront. L’Institut de recherche de l’opinion pub
61 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La neutralité suisse (I) (30 octobre 1950)
167 veut, c’est faire du commerce avec tout le monde, sans se compromettre avec personne, tout en échappant au reproche d’égoïsm
62 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Un Conseil européen de vigilance (13 novembre 1950)
168 lée de tenir deux sessions au lieu d’une, et cela sans violer son règlement ; d’autre part, il lui donnait le temps de soume
63 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — À Strasbourg (21 novembre l950)
169 mum sur l’Assemblée pour qu’elle décide de former sans délai une fédération continentale, sans les Anglais pour commencer, a
170 de former sans délai une fédération continentale, sans les Anglais pour commencer, avec tous ceux qui ont compris. Hautement
171 n’en dis pas plus aujourd’hui. Mais ce n’est pas sans émotion que je pense à la marche lente, déjà commencée ce soir même,
64 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Jeunesse d’Europe (27 novembre 1950)
172 ique par les Anglais eux-mêmes ; le rassemblement sans précédent de 6 000 jeunes gens accourus de 12 pays pour proclamer leu
173 rs, il m’a dit : nous serons 3000. Je l’espérais, sans trop oser y croire. Car les obstacles étaient considérables : manque
174 incre la fatigue de deux ou trois nuits de voyage sans sommeil, et à franchir tant de frontières car la plupart n’avaient po
175 s bien qu’ils l’ont compris. L’Histoire retiendra sans nul doute le Serment des jeunes à Strasbourg. Mais nos journaux préfè
65 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Sur l’opinion en général et la presse en particulier (11 décembre 1950)
176 ionnel, au café du commerce ou au cercle, et cela sans crainte d’être inquiété ou arrêté, tant que l’on vit dans une démocra
177 troisième se borne à me reprocher d’être injuste, sans d’ailleurs le prouver. Enfin, un quatrième écrit qu’en son nom, comme
178 mier, c’est que les députés se décident à marcher sans regarder derrière eux, si on va les suivre. Car on suit ceux qui marc
66 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Équiper l’Europe (18 décembre 1950)
179 ais accessoire du point de vue scientifique ; et, sans mauvais jeu de mots, purement accidentelle. Car en réalité, l’énergie
180 épète, les secrets de la puissance de demain. Or, sans puissance industrielle comparable à celle des deux Grands, l’Europe n
181 les aux yeux des spécialistes et des industriels. Sans bruit, sans vaines discussions partisanes, c’est l’un des premiers pi
182 des spécialistes et des industriels. Sans bruit, sans vaines discussions partisanes, c’est l’un des premiers piliers de l’E
67 1951, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Peut-on fabriquer un Européen ? (15 janvier 1951)
183 « Comment on fabrique un Européen ». J’ai répondu sans hésiter, en 4 mots : « C’est absolument impossible ». J’imagine assez
184 marée totalitaire, donc de rester ce qu’elle est, sans l’aide de ses voisins. Les vrais amis de l’indépendance de leur natio
68 1951, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Contre une « mystique européenne » (22 janvier 1951)
185 niveau de vie qui s’améliore, et peut s’améliorer sans cesse, un désir de paix plus grand que partout ailleurs, des libertés
69 1951, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Nos libertés (12 février 1951)
186 je ne dis pas que la liberté de l’expression soit sans limites dans nos pays. Il arrive qu’on lui fasse parfois quelques ent
70 1951, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Europe et la paix (19 février 1951)
187 ler sports ou chiffons, l’on se résignera à faire sans eux. Dans un tout autre esprit, sérieux cette fois, d’autres personne
188 itique, à l’égard de l’Ouest autant que de l’Est. Sans notre indépendance, il n’y aura pas de paix. Si vous voulez la paix,
71 1951, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Dernière chronique (12 mars 1951)
189 radios d’État prétendent que tout le monde pense, sans avoir fait une enquête préalable. Je vous ai dit que l’Europe se fera
190 opposition et de critique, le droit de s’exprimer sans risquer aussitôt le camp de concentration ou de rééducation. Et je n’