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ope. Un autre jour, je commenterai cette décision
sans
précédent dans notre histoire. Ce soir, je voudrais simplement vous d
2
rendez-vous à Bruxelles. a. Première chronique,
sans
date. Selon nos recoupements, elle a été diffusée le lundi 21 février
3
délégués représentant une quantité de mouvements
sans
liens solides. C’était une première tentative pour faire entendre au
4
l’Europe, à tout le peuple européen. Ce n’est pas
sans
une joie profonde que, nous autres fédéralistes, voyons nos thèses pr
5
ce ce soir, de pouvoir vous parler tranquillement
sans
être interrompu par des cris d’animaux. Je serais donc criminel de ne
6
débat sur la paix, pour en examiner les arguments
sans
aucun esprit de polémique ou de propagande haineuse et partisane. Je
7
elle doit vouloir l’Europe indépendante, l’Europe
sans
pactes militaires, c’est-à-dire l’Europe fédérée. Qu’elle prenne donc
8
ne devrez jamais transiger. De toutes vos forces,
sans
compromis et sans relâche, luttez contre le dogme et la pratique des
9
ransiger. De toutes vos forces, sans compromis et
sans
relâche, luttez contre le dogme et la pratique des souverainetés nati
10
ts, s’il n’a de comptes à rendre à personne, ni à
Dieu
, ni à la loi, ni même à la morale courante, s’il n’y a rien au-dessus
11
sède sur nous le droit de vie et de mort, et cela
sans
appel. S’il veut la guerre, personne ne peut le retenir. Il y a bien
12
ais… et de venger sa querelle, prêtant un serment
sans
dol ni fraude, et renouvelant par le présent acte l’ancienne Confédér
13
pacte des Suisses se plaçait sous l’invocation de
Dieu
, et d’un Dieu auquel tous croyaient ! Le pacte de l’Atlantique, lui,
14
ses se plaçait sous l’invocation de Dieu, et d’un
Dieu
auquel tous croyaient ! Le pacte de l’Atlantique, lui, ne se place qu
15
ciels devant cette grande alliance d’états-majors
sans
troupes. L’utilité militaire restant douteuse, on se rabat sur la val
16
s une superbe occasion de crier à la provocation,
sans
créer pour autant la force réelle qui leur imposerait le respect. Cet
17
nir de notre Europe, se poursuive à huis clos, et
sans
la moindre publicité. Il semblerait que les gouvernements n’aient pas
18
même jour, ces propositions se voyaient acceptées
sans
réserve par le gouvernement français, bientôt suivi par les pays du B
19
ue non seulement j’y crois mais que j’y travaille
sans
relâche, et qu’il faut qu’ils y croient eux aussi, ils me regardent a
20
voilà, nous ne gagnerons pas cette immense partie
sans
l’appui de l’opinion tout entière, sans votre appui, à vous aussi, ch
21
se partie sans l’appui de l’opinion tout entière,
sans
votre appui, à vous aussi, chers auditeurs. Nous voulons bien gagner
22
urs. Nous voulons bien gagner pour vous, mais pas
sans
vous ! Car il s’agit de votre vie à tous, et si nous perdons cette pa
23
ruinés, fouillés par la police politique, arrêtés
sans
savoir pourquoi, et jetés dans les camps de concentration… De tous cô
24
arrêter les Russes ; 3° de sauver notre économie,
sans
nous laisser coloniser par l’Amérique. Ce soir, je parlerai d’une 4e
25
érie de petites « rectifications de frontières »,
sans
grand intérêt pour les Alliés, mais qui ont suffi à soulever en Allem
26
sur pied d’égalité, aura sa chance de se relever
sans
devenir aussitôt dangereux. Avant la guerre, les Allemands disaient :
27
ui ont donné l’appui de leurs noms célèbres, mais
sans
rien déchirer du tout. Il est sympathique et très pur. Il rêve d’une
28
n de l’Europe où vous pourriez circuler librement
sans
passeports ni visas, sans restrictions de devises, sans anxiétés mesq
29
riez circuler librement sans passeports ni visas,
sans
restrictions de devises, sans anxiétés mesquines, avec seulement votr
30
asseports ni visas, sans restrictions de devises,
sans
anxiétés mesquines, avec seulement votre curiosité pour tant de beaut
31
clatante, tous les discours de propagande restent
sans
force, pour les esprits honnêtes. Mais, dira-t-on, pourquoi les Améri
32
’une telle accusation ? On se borne à la répéter,
sans
avancer l’ombre d’une preuve. Un auteur communiste m’écrivait l’autre
33
Le premier objectif est atteint. Et ce n’est pas
sans
émotion que je puis vous parler ce soir de ce premier aboutissement s
34
ssement spectaculaire d’un long effort, poursuivi
sans
relâche, contre vents et marées, par des milliers de militants de tou
35
our, alors la Suisse pourra rejoindre cette union
sans
trahir sa mission séculaire. Sa vocation européenne sera remplie. Et
36
barrières douanières se multiplient et s’élèvent
sans
cesse, à tel point que la traversée de l’Europe devient une épuisante
37
e l’Europe, elle se fera quand même, elle se fera
sans
nous, et nous n’aurons pas le droit de nous plaindre si nous trouvons
38
opinion publique. Notre gouvernement ne fera rien
sans
elle. Mais il ne refusera pas ce qu’elle demande, si elle demande ave
39
de l’union européenne, partout où nous le pouvons
sans
cesser d’être neutres. Or il est un domaine où nous devons profiter d
40
ù nous devons profiter de la neutralité pour agir
sans
réserve, et pour nous rattraper, si je puis dire : ce domaine est cel
41
t de l’Orient. Tels sont les buts que poursuivent
sans
relâche les pionniers du Mouvement européen. Nous verrons, au mois d’
42
iques, dont chacun reconnaît l’urgence, resteront
sans
force et sans vie si elles ne sont pas soutenues par un élan profond,
43
acun reconnaît l’urgence, resteront sans force et
sans
vie si elles ne sont pas soutenues par un élan profond, par un espoir
44
lturel était celui où nous pouvons, nous Suisses,
sans
renoncer à la neutralité, jouer le rôle qu’on attend de nous dans l’œ
45
. Vraiment, nous devons beaucoup à M. Vychinski :
sans
lui, notre congrès de La Haye n’aurait jamais si bien marché. Mais qu
46
s noms, et d’autre part, des noyaux de militants,
sans
cesse croissants. Prenons l’exemple de la France, qui se trouve être
47
voulons bien sauver l’Europe pour vous, mais pas
sans
vous ! Adhérez à nos groupes fédéralistes, réveillez ceux qui dorment
48
on ensemble, et qu’il est nécessaire de commenter
sans
plus attendre, du point de vue de notre action fédéraliste. Vous avez
49
décidée par les Anglais. Mais je puis dire ceci,
sans
crainte de me tromper : toute l’Europe vient d’être secouée par une m
50
l faut y aller bien doucement, bien lentement, et
sans
rien bousculer surtout, ces prudents m’apparaissent désormais comme d
51
r les séances du Parlement. Je n’y suis pas entré
sans
émotion : j’allais voir de mes yeux le premier résultat d’une action
52
t, pour l’Assemblée, de fixer ses ordres du jour,
sans
demander l’avis du Conseil des ministres. Il réclamait l’admission de
53
de Strasbourg ? » Je puis donc vous répondre oui,
sans
hésiter, parce que j’ai vu de mes yeux ce Parlement, parce que j’ai s
54
e sa première session. Je voudrais vous en parler
sans
trop de détails techniques, mais cependant, il est bon d’en donner qu
55
beaucoup de sérieux et de mesure, ne restera pas
sans
lendemain. Un dernier mot : presque toutes les propositions concrètes
56
te, elle travaille, et vous avez obtenu tout cela
sans
moyens mesurables, sans organisation solide et lourde, à la yankee, e
57
ous avez obtenu tout cela sans moyens mesurables,
sans
organisation solide et lourde, à la yankee, et par la seule action, p
58
échec à certains progrès rapides et décisifs qui,
sans
elle, pouvaient être acquis dès cet automne. Voilà pour la situation
59
Nous dormons sur le seuil d’une crise économique
sans
précédent. Nous dormons dans une Europe qui, réellement, pratiquement
60
ar c’est ainsi seulement que se créera l’opinion,
sans
laquelle rien ne peut être fait, et qui peut tout. Il est tard, en Eu
61
Avec vous tous, partout, nous gagnerons. Mais pas
sans
vous ! Pas sans chacun de vous ! Et non pas après-demain, mais demain
62
partout, nous gagnerons. Mais pas sans vous ! Pas
sans
chacun de vous ! Et non pas après-demain, mais demain. Car après-dema
63
pas après-demain, mais demain. Car après-demain,
sans
vous, il n’y aura plus d’Europe, si nous dormons. Je vous parlerai la
64
Conseil fédéral, ni les Chambres, ne feront rien
sans
s’être assurés tout d’abord que notre opinion les soutient, et qu’ell
65
à la Charte du Conseil de l’Europe, qui garantit,
sans
restrictions, les droits de l’homme et certaines libertés fondamental
66
ien, dansez, maintenant ! » À notre tour de faire
sans
vous ! Mais, il y a d’autre part, de bonnes raisons ou tout au moins,
67
l’URSS et ses satellites ? Cet argument n’est pas
sans
poids. Encore faudrait-il l’énoncer avec franchise et publiquement. E
68
ais à l’entrée d’une voie raisonnable et humaine,
sans
aucun esprit partisan. Au revoir, mes chers auditeurs !
69
allait que je réponde, ce jour-là, je m’écrierais
sans
hésiter : Messieurs ! ce que la Suisse vous apporte aujourd’hui, c’es
70
gagné la dernière — on ne peut plus que détruire
sans
fin, on ne peut plus s’emparer que de ruines, de cadavres radioactifs
71
que la Suisse aille à Strasbourg, tout de suite,
sans
condition, sans régime de faveur, mais qu’elle y aille avec l’intenti
72
ille à Strasbourg, tout de suite, sans condition,
sans
régime de faveur, mais qu’elle y aille avec l’intention nette de défe
73
le d’ouvrir un journal, depuis quelques semaines,
sans
y trouver un article, une dépêche, un écho, ou des allusions éditoria
74
sant « éprouvées », mais dont l’histoire se moque
sans
pitié, et la preuve : c’est que notre utopie du mois de mai 1948, le
75
ysiquement, matériellement, ce qu’il serait resté
sans
l’esprit d’invention et sans la foi et sans le génie des hommes qui o
76
e qu’il serait resté sans l’esprit d’invention et
sans
la foi et sans le génie des hommes qui ont édifié notre culture. C’es
77
resté sans l’esprit d’invention et sans la foi et
sans
le génie des hommes qui ont édifié notre culture. C’est tout cela, c’
78
rdonner tous les efforts, actuellement dispersés,
sans
moyens suffisants, dans tous nos pays appauvris. Nous demanderons et
79
arler librement, de chercher librement la vérité,
sans
souci de la police politique ni d’un rendement matériel immédiat. » G
80
ers. Celui qui dit : tout est perdu ! aura raison
sans
se fatiguer, car si on le croit, et si l’on ne fait rien, alors tout
81
ésespoir facile, du cynisme nigaud, de la défaite
sans
gloire. Ce qui est acquis déjà permet un raisonnable espoir. J’essaie
82
savions pourtant qu’on ne peut pas faire l’Europe
sans
eux. Et puis soudain, le 28 janvier, Bevin céda. Un modeste communiqu
83
us sommes tous solidaires, mais dans une pauvreté
sans
précédent. La situation est donc plus simple que jamais. Désunis, nou
84
à son congrès culturel de Lausanne, en décembre.
Sans
lui, sans son action persévérante sur l’opinion, sur les parlementair
85
grès culturel de Lausanne, en décembre. Sans lui,
sans
son action persévérante sur l’opinion, sur les parlementaires, sur le
86
peu de choses auraient été faites, presque rien.
Sans
lui, nous n’aurions pas même obtenu cette Assemblée consultative, don
87
s qui disent no ! et les nationalistes obtus qui,
sans
le savoir souvent, disent comme le veulent les Russes : niet, niet. U
88
marque, c’est que l’on ne peut pas agir en commun
sans
parler d’abord. Que ce soit dans un état-major, dans un gouvernement,
89
syndicat, on ne peut pas dresser un plan d’action
sans
le discuter en équipe — et c’est bien ce que nous avons fait dans nos
90
conventions, c’est quelque chose de très sérieux.
Sans
convention nous ne serions que des brutes. La vie sociale deviendrait
91
de la ruine générale, mais aussi d’une prospérité
sans
précédent pour les grandes masses. Tout dépend de ce qu’il va choisir
92
oduit de ses plus hautes spéculations abstraites.
Sans
Leonhard Euler, sans ce phénomène de l’esprit pur, non seulement il n
93
tes spéculations abstraites. Sans Leonhard Euler,
sans
ce phénomène de l’esprit pur, non seulement il n’y aurait pas eu cet
94
ci dépendent de l’esprit, et n’existeraient point
sans
lui. Il est facile d’illustrer ce point de vue. Nous avons assisté, e
95
ote » que prétendent certains plats matérialistes
sans
logique et sans réalisme. Fort heureusement, cette espèce répandue n’
96
dent certains plats matérialistes sans logique et
sans
réalisme. Fort heureusement, cette espèce répandue n’est plus la seul
97
ns sur les questions qui se posent aujourd’hui, —
sans
forcer les réponses ou les prises de parti. Je voudrais insister enfi
98
our comble, un pharmacien qui trouve la situation
sans
remède ! L’un dit qu’il faut commencer par l’économie, l’autre par la
99
nférence européenne de la culture — affirment-ils
sans
sourciller — est faite par les Américains pour répandre leur politiqu
100
stes. Les uns demandent des précisions, d’autres,
sans
plus attendre, se disent prêts à s’engager dans l’action immédiate. T
101
, enchanté, et parfois inquiété. Certes, je vois,
sans
trop chercher, ce qui l’explique. L’un d’entre vous m’écrit — et sa p
102
ec Garry Davis et ses gestes spectaculaires, mais
sans
lendemain. La tâche précise, c’est de sauver l’Europe d’abord. Non po
103
cipaux de cette union ? Je voudrais leur répondre
sans
détour, d’une manière aussi simple que possible. À l’origine des fédé
104
barrières et de péages, entravant la circulation,
sans
armée unifiée, sans marché assez large, sans politique vraiment commu
105
es, entravant la circulation, sans armée unifiée,
sans
marché assez large, sans politique vraiment commune. Or, nous en somm
106
ion, sans armée unifiée, sans marché assez large,
sans
politique vraiment commune. Or, nous en sommes exactement au même poi
107
u’il fait, du dernier film, de leurs amours. Mais
sans
le savoir, le plus souvent, derrière tout cela, ils ne parlent au fon
108
Mais il est non moins évident que dans ce conflit
sans
issue, l’Europe serait anéantie, et sans bénéfice pour personne, tota
109
conflit sans issue, l’Europe serait anéantie, et
sans
bénéfice pour personne, totalement détruite en passant. Le problème d
110
ment un billet pour n’importe quel pays du monde,
sans
passeport ni permis de devises. Mais quand le Mouvement européen prop
111
les autres partis totalisent plus de 15 millions.
Sans
juger un instant de la valeur de cette expérience socialiste, il faut
112
rler de neutralité si l’on ne veut pas d’abord et
sans
réserve la fédération. C’est ce que Le Monde et surtout le Times, m
113
Mars est habitée, ils songeraient à lui proposer
sans
retard un parlement commun et des échanges d’étudiants pendant les va
114
esures économiques par une vaste union politique,
sans
s’attarder à la fédération de l’Europe seule. L’étape européenne, dis
115
sion sur leurs gouvernements, qui ne peuvent rien
sans
eux. » Je répète que c’est l’hebdomadaire Samedi Soir qui s’exprime a
116
suis, faire l’Europe signifie pratiquement créer
sans
retard des institutions communes, au-dessus des États — et rallier po
117
ces deux pays, et aussi de la Sarre, des cantons
sans
frontière dans la grande république européenne. Il s’agit à Strasbour
118
le est déjà mieux qu’une promesse. Daniel Villey,
sans
avoir fait d’autre publicité que l’envoi de sa brochure à ceux qui la
119
de 2000 lettres d’adhésion en quelques semaines.
Sans
secrétaire, aidé seulement par sa jeune femme, il a dépouillé cet éno
120
x, simplement, et qu’ils leur fassent comprendre,
sans
discours, que le temps est venu d’être sérieux : leur seul exemple su
121
yeux. Il est incontestable qu’il s’agit d’un fait
sans
précédent dans l’histoire des hommes. Essayons d’en prendre conscienc
122
e comme de la production. Devant cette entreprise
sans
précédent, méthodiquement poursuivie dans le secret et l’efficacité g
123
randeur, dans cette répugnance générale à prendre
sans
délai les mesures qui s’imposent. Il y a de la sottise à refuser l’un
124
ces pays sont menacés comme les autres. Le pacte,
sans
eux, sera trop faible ; et seuls, ils ne peuvent pas se défendre. Une
125
on du Kremlin, et dont l’autre s’agite et discute
sans
trouver sa formule d’union. Et je vous disais que les cercles officie
126
croire qu’on n’arrivera jamais à cet après-demain
sans
passer d’abord par demain. À l’appui de cette affirmation, je voudrai
127
tique, mais vous ne pouvez plus ouvrir un journal
sans
y lire une nouvelle, une allusion, souvent même un long commentaire s
128
s sont pleines. Ils parlent constamment d’argent,
sans
la moindre pudeur, tandis que vous y pensez constamment, mais en le c
129
onomique, comme les États ne cessent d’en prendre
sans
rien changer aux causes profondes de la crise. Il s’agit en réalité d
130
plus puissantes du continent. On peut donc dire,
sans
rien exagérer, qu’avec le plan Schuman, c’est le sort pratique de l’E
131
taureau par les cornes, en s’offrant de réaliser
sans
délai notre plan le plus évidemment pratique. Et que voit-on ? On voi
132
s produits d’un pays entrent dans tous les autres
sans
payer de droits. 72 % ont répondu oui, 9 % non, 19 % restant indécis.
133
prouver la valeur des réponses qu’on peut y faire
sans
hésiter. J’ai donc rappelé au professeur américain les deux grands fa
134
que c’est la seule solution. Une crise économique
sans
précédent menace notre vieux continent. Et pas un seul de nos pays —
135
contribuables pour venir au secours de l’Europe,
sans
exiger un jour ou l’autre de contrôler l’emploi des fonds qu’elle nou
136
r officiellement. Il déclare aujourd’hui que même
sans
les Anglais, il poursuivra l’exécution du plan, d’accord avec l’Allem
137
’accord avec l’Allemagne, le Benelux et l’Italie.
Sans
vouloir anticiper sur les résultats des travaux qui vont s’ouvrir à P
138
et ne veut rien payer pour que l’union se fasse.
Sans
union, chacun sait, l’Europe court à sa perte. Mais les raisons de no
139
dicats de l’autre, qui veulent bien l’union, mais
sans
renoncer à la moindre parcelle de leur puissance ou de leur doctrine,
140
r des experts, c’est-à-dire des purs techniciens,
sans
vision générale des choses. Sur quoi j’ai reçu pas mal d’approbations
141
scussions académiques. Pourtant, je veux répondre
sans
détour, car le fait même de poser des questions est quelque chose de
142
t autre chose que ce qu’elle paraît physiquement.
Sans
la culture, nous n’aurions ni puissance, ni richesse matérielle, ni l
143
res de la culture, d’elle seule. Vous oubliez que
sans
nos inventeurs, qui poursuivaient des travaux de science pure, vous n
144
moyens de transport, ni remèdes. Vous oubliez que
sans
nos philosophes et nos juristes, vous n’auriez pas l’idée de l’homme
145
: l’idée de l’homme personnel, l’idée de liberté,
sans
lesquelles il n’est plus de création ni d’invention, donc, en fin de
146
mble ce qui doit être fait, ce qui peut être fait
sans
retard, dans ce domaine. Second exemple, dans un domaine tout différe
147
êtes à réaliser l’union des esprits et des cœurs,
sans
laquelle aucune autre n’est possible. Enfin, dans le domaine économiq
148
’une Europe qui se sent, tout d’un coup, cet été,
sans
défense. Et notre sort, au bout du compte, sera celui du continent. L
149
e. L’idée de Churchill était simple. L’Europe est
sans
défense. Elle peut être envahie demain, ou cette nuit même. Si nous p
150
donc, la prochaine fois, du gouvernement fédéral,
sans
lequel une armée d’Europe serait plus dangereuse encore que notre fai
151
mystique de l’Europe, c’est-à-dire de la liberté,
sans
laquelle cette armée ne serait qu’un poids mort. De cela aussi, je co
152
ssées, lorsqu’ils réclamaient avec une impatience
sans
cesse accrue par le danger de guerre — que quelque chose fût fait ? I
153
que quelque chose fût fait ? Ils voulaient dire,
sans
aucune équivoque : donnez-nous une autorité politique au-dessus des É
154
ée dans toute son acuité : faut-il faire l’Europe
sans
les Anglais — ou faut-il rechercher de nouveaux compromis dans l’idée
155
ndi prochain, de la possibilité de faire l’Europe
sans
les Insulaires, sans l’insolent M. Dalton et avec la bénédiction tout
156
ossibilité de faire l’Europe sans les Insulaires,
sans
l’insolent M. Dalton et avec la bénédiction toute platonique de M. Ch
157
vouloir faire quelque chose en dépit des Anglais.
Sans
attendre les résultats des laborieuses négociations diplomatiques en
158
vante : faudra-t-il fédérer l’Europe continentale
sans
les Anglais ? À Strasbourg, cet été, un certain nombre de députés ont
159
entants de l’Europe entière. Ils déclaraient que,
sans
plus attendre, les nations du continent devaient franchir une étape d
160
x ne s’étaient point ralliés au projet de serment
sans
réserves ou hésitations. L’un des chefs socialistes les plus influent
161
rs auparavant : « Que serait cette Europe fédérée
sans
les Anglais et sans les Scandinaves ? » Ce serait une Europe catholiq
162
e serait cette Europe fédérée sans les Anglais et
sans
les Scandinaves ? » Ce serait une Europe catholique (car les partis d
163
nsemble », tel est le dilemme qu’il faut rappeler
sans
cesse, même et surtout dans notre Suisse qui croit encore qu’elle peu
164
s les esprits et les cœurs, le reste sera conquis
sans
résistance sérieuse. Le Centre européen de la culture ne va pourtant
165
grands problèmes, mais s’ils sont un jour résolus
sans
réplique, derrière les barbelés, nous comprendrons qu’il eût peut-êtr
166
Voici les faits, et voici quelques chiffres, qui
sans
nul doute vous surprendront. L’Institut de recherche de l’opinion pub
167
veut, c’est faire du commerce avec tout le monde,
sans
se compromettre avec personne, tout en échappant au reproche d’égoïsm
168
lée de tenir deux sessions au lieu d’une, et cela
sans
violer son règlement ; d’autre part, il lui donnait le temps de soume
169
mum sur l’Assemblée pour qu’elle décide de former
sans
délai une fédération continentale, sans les Anglais pour commencer, a
170
de former sans délai une fédération continentale,
sans
les Anglais pour commencer, avec tous ceux qui ont compris. Hautement
171
n’en dis pas plus aujourd’hui. Mais ce n’est pas
sans
émotion que je pense à la marche lente, déjà commencée ce soir même,
172
ique par les Anglais eux-mêmes ; le rassemblement
sans
précédent de 6 000 jeunes gens accourus de 12 pays pour proclamer leu
173
rs, il m’a dit : nous serons 3000. Je l’espérais,
sans
trop oser y croire. Car les obstacles étaient considérables : manque
174
incre la fatigue de deux ou trois nuits de voyage
sans
sommeil, et à franchir tant de frontières car la plupart n’avaient po
175
s bien qu’ils l’ont compris. L’Histoire retiendra
sans
nul doute le Serment des jeunes à Strasbourg. Mais nos journaux préfè
176
ionnel, au café du commerce ou au cercle, et cela
sans
crainte d’être inquiété ou arrêté, tant que l’on vit dans une démocra
177
troisième se borne à me reprocher d’être injuste,
sans
d’ailleurs le prouver. Enfin, un quatrième écrit qu’en son nom, comme
178
mier, c’est que les députés se décident à marcher
sans
regarder derrière eux, si on va les suivre. Car on suit ceux qui marc
179
ais accessoire du point de vue scientifique ; et,
sans
mauvais jeu de mots, purement accidentelle. Car en réalité, l’énergie
180
épète, les secrets de la puissance de demain. Or,
sans
puissance industrielle comparable à celle des deux Grands, l’Europe n
181
les aux yeux des spécialistes et des industriels.
Sans
bruit, sans vaines discussions partisanes, c’est l’un des premiers pi
182
des spécialistes et des industriels. Sans bruit,
sans
vaines discussions partisanes, c’est l’un des premiers piliers de l’E
183
« Comment on fabrique un Européen ». J’ai répondu
sans
hésiter, en 4 mots : « C’est absolument impossible ». J’imagine assez
184
marée totalitaire, donc de rester ce qu’elle est,
sans
l’aide de ses voisins. Les vrais amis de l’indépendance de leur natio
185
niveau de vie qui s’améliore, et peut s’améliorer
sans
cesse, un désir de paix plus grand que partout ailleurs, des libertés
186
je ne dis pas que la liberté de l’expression soit
sans
limites dans nos pays. Il arrive qu’on lui fasse parfois quelques ent
187
ler sports ou chiffons, l’on se résignera à faire
sans
eux. Dans un tout autre esprit, sérieux cette fois, d’autres personne
188
itique, à l’égard de l’Ouest autant que de l’Est.
Sans
notre indépendance, il n’y aura pas de paix. Si vous voulez la paix,
189
radios d’État prétendent que tout le monde pense,
sans
avoir fait une enquête préalable. Je vous ai dit que l’Europe se fera
190
opposition et de critique, le droit de s’exprimer
sans
risquer aussitôt le camp de concentration ou de rééducation. Et je n’