1 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La Cour suprême européenne (14 mars 1949)
1 it la création d’une police fédérale, d’une force armée européenne, capable de faire respecter les arrêts de la Cour suprême.
2 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le pacte de l’Atlantique et la fédération européenne (21 mars 1949)
2 nt : un pacte d’assistance mutuelle, d’assistance armée , militaire, dans le cas d’une agression contre un des États membres.
3 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Allemagne et l’Europe (11 avril 1949)
3 ndre. Après la Première Guerre, Hitler criait : l’ armée allemande n’a pas été battue ! Ce sont les socialistes et les grévist
4 e allemand qui a capitulé, mais c’est seulement l’ armée d’Hitler. Vous le voyez, cela revient au même. M. Adenauer, tout comm
5 es Allemands disaient : nous avons la plus grande armée du monde ! Aujourd’hui, ils gémissent : nous avons la plus grande dou
4 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Le Centre européen de la culture (27 juin 1949)
6 montrer pourquoi la Suisse, fédération neutre et armée , doit se tenir sur une certaine réserve, provisoire, pendant que les
5 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Un bel été (19 septembre 1949)
7 it de près. Au soir de la bataille de Valmy, où l’ armée improvisée des sans-culottes venait de battre l’armée de métier des P
8 e improvisée des sans-culottes venait de battre l’ armée de métier des Prussiens et des Autrichiens, Goethe notait dans son jo
6 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La Suisse et Strasbourg (II) (14 novembre 1949)
9 , ne veut pas dire que l’Europe fédérée neutre et armée , cesserait de se sentir plus proche des uns que des autres. Pendant l
7 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Les deux raisons de fédérer l’Europe (13 février 1950)
10 ères et de péages, entravant la circulation, sans armée unifiée, sans marché assez large, sans politique vraiment commune. Or
8 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La guerre impossible (20 février 1950)
11 u de lui rabattre le caquet. On formait alors une armée composée de gens qu’on payait pour cela, et le jeu consistait à tuer
12 ela, et le jeu consistait à tuer les soldats de l’ armée ennemie, après quoi l’on s’appropriait les territoires ou les richess
13 sin ne signifiait plus seulement battre sa petite armée de mercenaires, mais aussi lui imposer un régime politique dont il n’
14 ssance qui s’affirme indépendante, l’Europe unie, armée et neutre. De quoi faire réfléchir les 2 blocs. — C’est raisonnable,
9 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Neutralité européenne (6 mars 1950)
15 statut actuel de la Suisse : fédérée, neutre, et armée . Mes dernières émissions sur ce thème, en novembre dernier, ont donné
16 e de se défendre, c’est-à-dire de créer une force armée puissante. Nos petites armées nationales, même dotées de surplus amér
17 e de créer une force armée puissante. Nos petites armées nationales, même dotées de surplus américains, seraient tout juste bo
18 uement ; ensuite seulement ils pourront créer une armée purement défensive, comme l’armée suisse, mais à l’échelle du contine
19 rront créer une armée purement défensive, comme l’ armée suisse, mais à l’échelle du continent ; et enfin, une fois solidement
20 mation d’une troisième force européenne neutre et armée , et reconnue comme telle par les deux autres. Je me résume : la discu
10 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Deux enquêtes sur l’union (27 mars 1950)
21 ue pays une assez large autonomie, et dotée d’une armée commune. C’est en somme une Europe organisée sur le modèle de la Suis
11 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Lenteurs et progrès (15 mai 1950)
22 armé que deux de nos cantons suisses ou que deux armées dont l’une aurait les canons, l’autre les obus. Et dès l’instant où l
12 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Un été orageux (9 septembre 1950)
23 t Churchill demandait la création immédiate d’une armée de l’Europe. De mes souvenirs tout récents de Strasbourg, je compte v
13 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’armée européenne (18 septembre 1950)
24 Demain l’Europe ! — L’ armée européenne (18 septembre 1950) Chers auditeurs, Pendant que la guer
25 de ce discours était la création immédiate d’une armée de l’Europe. L’idée de Churchill était simple. L’Europe est sans défe
26 nsons qu’elle vaut d’être sauvée, constituons une armée sérieuse, qui ne saurait être qu’une armée européenne, à l’échelle de
27 ns une armée sérieuse, qui ne saurait être qu’une armée européenne, à l’échelle de la menace elle-même continentale qui pèse
28 dire. Tout le monde sait que l’Europe n’a point d’ armée , si l’on excepte l’armée suisse, laquelle est neutre. Tout le monde s
29 que l’Europe n’a point d’armée, si l’on excepte l’ armée suisse, laquelle est neutre. Tout le monde sait qu’il est urgent de f
30 peut pas défendre l’Europe avec dix-neuf petites armées nationales, à la fois ruineuses pour chacun de nos pays, et ridiculem
31 il faut, pour défendre l’Europe, non pas dix-neuf armées nocives et faibles, mais une armée continentale, beaucoup moins coûte
32 pas dix-neuf armées nocives et faibles, mais une armée continentale, beaucoup moins coûteuse et beaucoup plus efficace. Mais
33 ns coûteuse et beaucoup plus efficace. Mais cette armée européenne, à supposer qu’on l’organise, ce qui paraît possible avant
34 ne fois, du gouvernement fédéral, sans lequel une armée d’Europe serait plus dangereuse encore que notre faiblesse actuelle.
35 s les esprits et dans les cœurs. Il nous faut une armée , — hélas ! Mais il nous faut d’abord une mystique de l’Europe, c’est-
36 , c’est-à-dire de la liberté, sans laquelle cette armée ne serait qu’un poids mort. De cela aussi, je compte vous reparler ;
14 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Neutralité européenne (23 octobre 1950)
37 evait remplir trois conditions : elle devait être armée — reconnue par les autres puissances — et fédérale. Si ces trois cond
38 isée. Je disais que cette neutralité devrait être armée , reconnue et fédérale. Or la fédération n’est pas encore faite — les
39 aite — les travaillistes anglais l’ont sabotée. L’ armée européenne n’existe pas, malgré le discours de Churchill. Et quant à
40 pouvoir fédéral, qui à son tour pourra former une armée défensive, de type suisse. Mais il est évident que si l’on renonce, p
15 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La neutralité suisse (I) (30 octobre 1950)
41 lut qu’à une chance extraordinaire, aidée par une armée solide et un terrain redoutable aux divisions blindées. Qu’en est-il
16 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La neutralité suisse (II) (6 novembre 1950)
42 e. M. Churchill a parlé à Strasbourg de créer une armée européenne. M. Pleven a fait voter un projet similaire par la chambre
43 main. Je sais très bien que la seule mention de l’ armée suisse a le don de provoquer des sourires légèrement ironiques ou inc
44 ue ce petit coin, c’est la Suisse neutre. Quand l’ armée de l’Europe commencera d’exister, il sera temps d’aborder la question
17 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — À Strasbourg (21 novembre l950)
45 en l’Europe des militants fédéralistes, ou bien l’ armée d’un empire étranger. Je ne voudrais pas dramatiser outre mesure, mai
18 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — État de la construction européenne (4 décembre 1950)
46 in prononcée par 83 voix contre 7 en faveur d’une armée européenne. L’Allemagne peut y participer à droits égaux, mais dans l
47 ébats de l’Assemblée sur le plan Schuman et sur l’ armée européenne. Je me disais, en les écoutant : nous avons vraiment dépas
19 1951, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Espérer, c’est agir (8 janvier 1951)
48 Les jouer, cela veut dire pratiquement : créer l’ armée européenne, Allemands compris ; mettre en application le plan Schuman
20 1951, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Europe et la paix (19 février 1951)
49 Il faudrait au moins se déclarer en faveur d’une armée purement européenne, telle que la veut le plan Pleven. Car on ne peut
50 exception de la Suisse et de la Suède, neutres et armées . C’est provoquer ce que l’on redoute si fort. J’attends une réponse b