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nt ans. Et l’échéance du plan Marshall définit le
délai
qui leur est imparti pour aboutir enfin à leur fédération : deux ans
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’Europe n’a plus que deux ans pour s’unir : et ce
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n’est pas une hypothèse, il est fixé, inexorablement, par la durée du
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ons, nous devons réussir à faire l’Europe dans le
délai
de grâce qui nous est accordé par le destin, — et par la générosité d
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de la paix, — c’est-à-dire la fédération, à bref
délai
, de tous les peuples restés libres en Europe, 300 millions d’hommes e
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e de foi, me paraît impossible dans le très court
délai
qui nous reste imparti pour faire l’Europe. Renoncer à la neutralité
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e nos traditions, et parfaitement possible à bref
délai
. J’invite donc les fédéralistes qui font partie de notre mouvement à
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eul. Toute la question, c’est de savoir dans quel
délai
nous arriverons à ce demain. Je répondrai : demain, pour notre Europe
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s demain matin. Et pourtant il lui reste un court
délai
de grâce : deux ans au plus, je le répète, mais il dépend de nous tou
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ur, dans cette répugnance générale à prendre sans
délai
les mesures qui s’imposent. Il y a de la sottise à refuser l’union, m
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eau par les cornes, en s’offrant de réaliser sans
délai
notre plan le plus évidemment pratique. Et que voit-on ? On voit les
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er ainsi ces Messieurs à prendre position dans un
délai
rapide. Le second objectif vient d’être atteint à Rome. Le Comité des
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ur l’Assemblée pour qu’elle décide de former sans
délai
une fédération continentale, sans les Anglais pour commencer, avec to