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u temps, — de notre temps, valables jusqu’au jour
où
sera proclamée la fédération de l’Europe. Cinq minutes, c’est bien pe
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dances si diverses réunies à Bruxelles. À l’heure
où
je vous parle, ces débats ne sont pas terminés. Mais des conclusions
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us ne pouvons rien faire, dans l’état de division
où
nous sommes. Il faut donc nous unir pour nous mettre en mesure de nou
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roduit sous nos yeux, de nos jours, dans les pays
où
l’État souverain prend au sérieux sa souveraineté. Il est un cardinal
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réussir, cela se verrait : Nous n’en serions pas
où
nous sommes, c’est-à-dire à nous préparer pour la troisième dernière,
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i leur imposerait le respect. Cette force réelle,
où
faut-il la chercher ? Elle ne naîtra pas d’un traité, surtout pas d’u
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tler, la grande musique et les fours crématoires,
où
l’on poussait vivants des milliers d’hommes. Voici un peuple qui, par
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n espoir à la jeunesse, et la sauver du nihilisme
où
elle s’enlise. Et la seule grande idée nouvelle qui puisse enthousias
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ps européen, la vision d’un printemps de l’Europe
où
les frontières et les barrières entre nos peuples fondraient comme ne
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eil d’avril. Imaginez ce grand jardin de l’Europe
où
vous pourriez circuler librement sans passeports ni visas, sans restr
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e la Suisse. Imaginez cette Europe grande ouverte
où
les nations ne disparaîtraient pas davantage que nos cantons n’ont di
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ue nos cantons n’ont disparu en se fédérant, mais
où
les guerres entre nations deviendraient aussi impossibles que la guer
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ympathisants ? Il ne vaut rien, même dans les cas
où
il est sincère, car il n’est pas conforme aux faits. Voyons ce que le
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ute l’Amérique souhaite notre fédération. Le jour
où
ce désir sera aussi celui des Russes, la paix sera faite. En attendan
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l’Est. Mais ce sont les chefs staliniens, partout
où
ils ont pu s’emparer du pouvoir. S’ils ont jugé bon d’amputer notre E
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actement contre la dictature stalinienne. Mais là
où
nos critiques vont… un peu fort, c’est lorsqu’ils croient ou essayent
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défense cache un plan d’agression contre l’URSS.
Où
est la vraisemblance d’une telle accusation ? On se borne à la répéte
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Chers auditeurs ! Je vous parle ce soir de Paris,
où
j’ai participé, pendant trois jours, aux réunions du Comité exécutif
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ations commerciales en casse-tête d’arithmétique,
où
seuls les virtuoses du marché noir arrivent à se retrouver. Les barri
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’hui. Et je le prouve. Pour arriver dans la ville
où
siégeait la Diète fédérale, un député du Tessin ou des Grisons mettai
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uisse dans l’œuvre de l’union européenne, partout
où
nous le pouvons sans cesser d’être neutres. Or il est un domaine où n
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sans cesser d’être neutres. Or il est un domaine
où
nous devons profiter de la neutralité pour agir sans réserve, et pour
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on a reconnu que le domaine culturel était celui
où
nous pouvons, nous Suisses, sans renoncer à la neutralité, jouer le r
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udrais faire le point, vous dire en quelques mots
où
nous en sommes dans la lutte pour unir l’Europe, pour la sauver penda
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on voit de près. Au soir de la bataille de Valmy,
où
l’armée improvisée des sans-culottes venait de battre l’armée de méti
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conquérir, pas à pas, ces pouvoirs, jusqu’au jour
où
les peuples eux-mêmes seront appelés aux élections européennes. L’ann
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arriver, ni la bombe de sauter. À cette question,
où
à ce scepticisme, je me contenterai de répondre par un chiffre. Je ne
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former l’opinion publique. Car il est peu de pays
où
l’opinion publique ait autant de pouvoir qu’en Suisse. Le Conseil féd
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devant ceux qui se sont battus, et dans une ville
où
tant de ruines se voient encore… Alors il nous faudra bien expliquer
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No ! » comme M. Vichinsky dit « Niet ! », le jour
où
l’opinion en chœur clamera : « Oui, nous voulons l’Europe unie ! » C’
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ides, j’attendrai, pour vous en parler, le moment
où
, l’une après l’autre, les décisions de Lausanne se traduiront en fait
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écembre 1949) Chers auditeurs, Voici la semaine
où
, traditionnellement, chacun se [illisible] à faire le bilan de l’an q
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r : vous voyez que la parlotte n’est pas toujours
où
l’on pense. Et je voudrais terminer sur un mot personnel : mes causer
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l’industrie, ce sont d’abord les machines. Mais d’
où
viennent les machines ? Ce ne sont pas elles qui ont commencé, tout d
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que de l’Europe dans le cadre du plan Marshall. D’
où
vient cet échec ? Il a pour cause l’illusion générale que l’économie
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qui mérite d’être signalée, commentée, et partout
où
cela sera possible imitée. Ce groupe de jeunes gens désirait particip
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tout sauver si elle s’unit ? Mais que faire, par
où
commencer ? Peut-être n’avons-nous pas plus de deux ans pour nous uni
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frisson de « l’en avant ! » qui ne sait même pas
où
il va. Je ne suis pas là pour vous décourager d’agir, c’est entendu.
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: Allons-y tous ensemble : il faut encore savoir
où
l’on va, et pourquoi. L’action n’a donc de sens qu’en vertu de la pen
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paix du reste du monde, qu’en agissant d’abord là
où
nous sommes. Ces précisions, je crois, n’étaient pas superflues. Que
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aire et nette de l’état d’impuissance et de crise
où
les mettaient leurs divisions économiques, politiques et militaires.
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titution, c’était l’état scandaleux d’impuissance
où
nous mettait la souveraineté jalouse de 25 États minuscules, hérissés
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cette voie, il convoqua le congrès de La Haye, d’
où
devait sortir notre Mouvement européen. Mais Churchill n’engageait qu
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la fédération des peuples et qu’il rêvait du jour
où
il pourrait enfin prendre librement un billet pour n’importe quel pay
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rope aura le droit de se proclamer neutre le jour
où
elle sera consolidée et forte, et que les belligérants éventuels devr
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comme le faisait C. F. Ramuz, les dernières fois
où
je l’appelais au téléphone en lui disant : « Comment allez-vous ? » —
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poque d’affaiblissement de la pensée personnelle,
où
chacun cherche à savoir ce que pense le plus grand nombre, avant d’os
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’une même était datée de Tel-Aviv, en Palestine —
où
je ne soupçonnais pas que les ondes suisses fussent aussi bien écouté
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Comme pour confirmer ce diagnostic, le jour même
où
je vous parlais, la presse nous apprenait que M. Georges Bidault vena
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de reprendre ma dernière causerie au point précis
où
l’actualité s’est chargée de la prolonger. Que faut-il penser de la p
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it les canons, l’autre les obus. Et dès l’instant
où
les industries clés des deux pays seraient unifiées, il en résulterai
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rochaine s’expliquent par des motifs très divers,
où
la maladie pour certains, la surcharge de travail et les soucis élect
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onder les masses, et que dans les rares occasions
où
ils prennent des décisions sérieuses, comme celle de déclarer une gue
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és, des dizaines de milliers de techniciens. Mais
où
sont les grandes voix qui montrent les grands buts, qui orientent les
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i orientent les efforts vers une vision commune ?
Où
est l’autorité qui, seule, peut exiger le sacrifice des intérêts cont
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toriquement. Mais l’Europe, personne ne peut dire
où
elle commence et où elle s’arrête à la fois dans l’espace et dans le
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Europe, personne ne peut dire où elle commence et
où
elle s’arrête à la fois dans l’espace et dans le temps. Comme la Grèc
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rope d’aujourd’hui. Par exemple, personne ne sait
où
s’adresser pour obtenir des documents sur l’Europe et sur les problèm
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ts. Nous allons donc créer un lieu de rencontres,
où
des représentants de nos divers pays étudieront ces problèmes tout no
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. Nous étions en tout cas aux premières loges, là
où
l’on sent que les choses peuvent devenir sérieuses d’une heure à l’au
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j’étais à Beaune, capitale des vins de Bourgogne,
où
s’étaient réunis pour le 14 juillet les fédéralistes français. Là, da
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re. Aujourd’hui c’est une longue bâtisse moderne,
où
se jouent des parties non moins disputées. Il s’agit toujours et enco
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e, et donc se condamner à l’écrasement certain. D’
où
l’on déduit nécessairement qu’il faut, pour défendre l’Europe, non pa
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er ces armes. Or, dans l’état politique et social
où
sont plusieurs de nos voisins, rien n’est moins sûr. On dit que M. Ch
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mer une brochure de lettres aux députés européens
où
je les priais sur tous les tons d’agir ou de s’en aller. Car, en effe
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On plutôt, elles ne réussiront que dans la mesure
où
les esprits seront préparés à les faire vivre. Et c’est à cette prépa
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lors qu’il est de 27 % dans le cas des Suisses. D’
où
je me permets de déduire qu’en dépit des proverbes sur la « perfide A
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amment Conseil de l’Orangerie, du nom du bâtiment
où
il se tient. Son premier but est d’exercer une pression maximum sur l
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ers auditeurs, Je viens de rentrer de Strasbourg,
où
il s’est passé bien des choses, et je trouve enfin le loisir de feuil
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emment, étage par étage, si l’on refuse de saisir
où
l’on va, et si l’on n’a pas décidé que c’est une maison que l’on bâti
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us de vigilance. Avec elle naît la démocratie. Là
où
elle meurt, naissent les régimes totalitaires. Nous avons su créer et
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5 au 26 novembre, c’est-à-dire pendant la période
où
siégeait l’Assemblée de Strasbourg. Je cherche bien, page après page,
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s fins hardiment constructives, dans un domaine d’
où
peut sortir bientôt la grande révolution des temps modernes. Je vous
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de ses savants tourner les yeux vers l’Amérique,
où
beaucoup sont déjà partis, parce qu’ils y trouvent des instruments de
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ai plutôt qu’il n’y a d’espoir que dans la mesure
où
l’on agit. Ce n’est pas l’espoir qui modifie les faits, mais c’est l’
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e ressemble ! (Que dirions-nous d’autres régimes,
où
ce n’est pas la pression de la mode, mais celle de la police qui ramè
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ise et fatiguée, la pauvre vieille Europe, Europe
où
nous vivons, est devenue indéfendable ! On ne peut pas défendre du pa
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4 fois plus grand. Je réitère donc mas question :
où
est le véritable espoir ? S’il s’agit d’un progrès purement économiqu
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e vous êtes libres. Vous avez le droit de voyager
où
bon vous semble. Certes, il y a des visas, les passeports et les doua
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de cela, vous seriez bouclé pour la vie aux lieux
où
le hasard vous a fait naître. Serait-ce donc un progrès sur nos visas
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ment perdue. Il existe aujourd’hui plusieurs pays
où
le droit de changer d’employeur est tout simplement inconnu, où le dr
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changer d’employeur est tout simplement inconnu,
où
le droit de grève est supprimé, où la moindre critique murmurée contr
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ement inconnu, où le droit de grève est supprimé,
où
la moindre critique murmurée contre le patron ou l’employeur est puni
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onc contraints d’intervenir dans la mesure exacte
où
nous sommes incapables d’assurer notre propre défense. Or le moyen d’