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s confédérations qui ont vu le jour, au cours des
siècles
, et vous savez comment la Suisse a su atteindre ces 3 buts, en se féd
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araît clair. Solidement fédérée, neutre depuis un
siècle
, elle est au but, elle marque le but vers lequel tendent de plus en p
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en m’objecter, je le sais bien, qu’il a fallu des
siècles
aux Suisses pour en arriver là. La fédération suisse, dit-on, a pris
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ut en déduire qu’il faudrait à l’Europe autant de
siècles
pour se fédérer, je pense qu’on a doublement tort. Premièrement, parc
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mpêché qu’ils ne se battent entre eux pendant des
siècles
. Les villes s’étaient liguées maintes fois contre les cantons campagn
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vois, les Zurichois, les Tessinois, aux débuts du
siècle
dernier, ne se sentaient pas plus Suisses que les Français, les Suédo
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te en un jour, et qu’il nous a fallu près de cinq
siècles
pour aboutir à une fédération définitive. On m’a dit aussi : comment
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différentes nations vivent côte à côte depuis des
siècles
; elles ont noué entre elles autant d’alliances qu’il y en avait jadi
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ce économique et politique. Au terme de plusieurs
siècles
de vains efforts, de tentatives manquées, d’erreurs sanglantes, nos 2
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ie, ait pu régner sur toute la terre, pendant des
siècles
? Ce n’était pas à cause de sa grandeur physique : car l’Europe repré
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ons du temps, — l’un des plus beaux étés de notre
siècle
, et peut-être le plus décisif, puisqu’il a vu naître, à Strasbourg, l
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o-allemand, dont elle a tant souffert pendant des
siècles
, cette ville résume dans son architecture, ses dialectes et son atmos
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du jour, après un mois c’est peut-être le fait du
siècle
. Je vous dirai lundi prochain ce que l’Assemblée a fait en réalité, e
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on de monde, il est bien caractéristique de notre
siècle
, d’un siècle qui a vécu deux guerres mondiales, que personne ne voula
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il est bien caractéristique de notre siècle, d’un
siècle
qui a vécu deux guerres mondiales, que personne ne voulait et que nou
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ésoudre pour sa part tous les grands problèmes du
siècle
. On demande à chacun de vous simplement de sortir de son isolement, c
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r, c’est dans un sens vraiment nouveau pour notre
siècle
. Nous ne voulons plus de soldats politiques, mais des citoyens alerté
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lités que nous a léguées la première moitié de ce
siècle
, et d’autre part de notre volonté d’en tirer quelque chose d’humain.
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utions qui ont occupé la première partie de notre
siècle
ont tué, rien qu’en Europe, quelque 40 millions de personnes, hommes,
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t plus que toutes les guerres du monde depuis des
siècles
entiers, n’avaient pu obtenir comme rendement brut. Et pourtant, la p
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est contradictoire, telle est la passion de notre
siècle
. On veut augmenter à la fois les bénéfices et les salaires, arrangez-
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royance est si irrépandue, et si typique de notre
siècle
, qu’il vaut la peine de l’analyser, je dirais presque de la psychanal
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evenue l’arrière-plan de tous nos projets dans ce
siècle
. — Qu’est-ce que la guerre ? m’a demandé le journaliste débarqué de l
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e, totalement détruite en passant. Le problème du
siècle
est donc simple : Il s’agit d’empêcher la guerre, et cela non point a
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e. Tout cela s’est mêlé, noué, marié au cours des
siècles
, et dès la Renaissance, l’Europe est apparue comme un ensemble, une c
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comme l’histoire même de la France, bien loin du
siècle
, de ses grandes villes en ruines, du rideau de fer et des camps. Pour
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fédérer nos faiblesses pour en faire la force du
siècle
, la seule garantie de la paix, et de la liberté qui vaut mieux que la
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nouveau Serment de Strasbourg. Voici plus de onze
siècles
, en effet, que les fils de Charlemagne avaient prêté un premier Serme
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e notre neutralité dépendait donc, au début de ce
siècle
, du fameux « équilibre européen ». Mais déjà, en 1939, la question se
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nduit, en réalité, comme s’il avait devant lui un
siècle
entier pour se livrer au petit jeu des partis et des intérêts nationa