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age en puissance notre être tout entier, corps et
âme
sans distinction. Apprenons à penser comme des hommes responsables, n
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lutôt son lieu naturel, en séparant le corps et l’
âme
: c’est qu’il les a mal distingués. Du point de vue de la personne, l
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és. Du point de vue de la personne, le corps et l’
âme
sont deux aspects de l’homme concret, dont la nature réelle n’apparaî
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lidarité avec le monde des objets ; l’aspect de l’
âme
est notre orientation, l’originalité essentielle de l’homme au sein d
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qui le forme, le tient debout et le dirige, ni l’
âme
n’est humainement imaginable hors de la consistance qui la révèle et
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consistance qui la révèle et l’effectue. Corps et
âme
sont un seul et même être ; ils naissent ensemble et meurent ensemble
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humain ; c’est une étrange erreur que de rêver l’
âme
immortelle19 ; et c’est au nom de cette erreur qu’on croit pouvoir sé
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nom de cette erreur qu’on croit pouvoir séparer l’
âme
du corps — quitte à ne plus savoir comment les réunir — ce que ne fon
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tard entre l’individu et sa pressante vocation. L’
âme
immortelle n’est rien que l’illusion d’un égoïsme qui se glorifie dan
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résurrection n’a rien à voir avec une survie de l’
âme
. L’homme meurt totalement, parce qu’il est totalement « chair » ; et
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d’une « résurrection de la chair », non pas de l’
âme
ni du corps. i. Rougemont Denis de, « Définition de la personne »,
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t plus de valeur que d’avoir traîné son vague à l’
âme
par les rues d’une ville de province ; mais cela donne au moins une m
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vastes paysages maritimes des Charentes et de ces
âmes
et de ces corps tout frémissants de nostalgies naïves et de jeunes ru
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ant sous le même nom — psychologie : science de l’
âme
— d’un tout autre ordre de problèmes : à savoir la physiologie des se
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les et sacrales en l’honneur d’un Dieu nouveau, l’
âme
de la masse, l’obscur et puissant esprit de la nation, que le Führer
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Rimbaud qui voulait « posséder la vérité dans une
âme
et un corps ». Aujourd’hui, c’est un Rilke, un Claudel, un Ramuz qui
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’une laborieuse et schématique reconstruction des
âmes
. Il est entendu désormais qu’un auteur qui n’utilise que des faits se
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ue des faits : les réactions d’un esprit et d’une
âme
— le corps, ici, a peu de part, nous sommes en France — au fait socia
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ce que Madame Guyon appelle “la mort mystique”. L’
âme
ne vit plus désormais de sa vie propre, c’est Dieu qui vit et agit en
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une circulation des cultures, une respiration des
âmes
. Et ceci qui est le plus important : des possibilités d’imaginer, don
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e est l’œuvre d’un mauvais Démiurge, retenant les
âmes
dans les Ténèbres. La sexualité, loi des corps, est une entrave à l’e
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al. Car le sacrement unissait tout à la fois deux
âmes
fidèles, deux corps aptes à procréer, et deux personnes juridiques. I
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ité, une forme d’intoxication, une « maladie de l’
âme
» comme pensaient les Anciens, tout le monde est prêt à le reconnaîtr
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s cesse, il faut recommencer cette ascension de l’
âme
dressée contre le monde. Mais alors le Tristan moderne glisse vers le
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ans sa diversité, d’empêcher le monde d’envahir l’
âme
, la fidélité des époux est l’accueil de la créature, la volonté d’acc
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nté chrétienne de transformer le pécheur dans son
âme
et dans sa conduite a entraîné en Occident l’idée de transformer le m
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nte passion, saint Jean de la Croix connaît que l’
âme
atteint un état de présence parfaite à l’objet aimant de l’amour, et
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r, et c’est ce qu’il nomme le mariage mystique. L’
âme
se comporte alors à l’endroit de son amour avec une sorte d’indiffére
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acte même d’obéir, en sorte qu’il n’est plus en l’
âme
de brûlure, ni même de conscience de l’amour, mais seulement la sobri
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considérée par les anciens comme une maladie de l’
âme
. Mais à partir du xiie siècle, et par l’effet de confusions mystique
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sée, est signe de lourdeur d’esprit, de paresse d’
âme
, d’appauvrissement de la vitalité. En politique, c’est le respect des
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e la morale bourgeoise, trahit aussi un vice de l’
âme
. Apprenons d’eux le sens spirituel de la mise en pratique à tous risq
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, une certaine « conscience » de l’humain, oui, l’
âme
d’une civilisation qui serait perdue, perdue pour tous et non seuleme