1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
1 i de par la souveraineté, désormais usurpée, de l’ Église , le désordre se trouve « établi ». Notre jeunesse s’éveille au milieu
2 n, et qui, depuis, assure son succès relatif. Une église « établie » établissant à son tour un ordre injuste du monde et s’app
3 de et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’ Église et n’a plus le droit de parler ; elle n’est plus qu’une précieuse aux
4 ce. Qu’on n’attende donc pas de nous un appel aux églises en tant que corps constitués et officiels1. Non, en présence du scand
5 mbourgeoisée, patriotarde, riche et peureuse, les églises auraient beau multiplier les manifestations publiques, les assemblées
6 moins encore que tout cela, nous attendons de nos églises qu’elles énoncent une doctrine sociale nouvelle opposée aux doctrines
7 umains ; il est à l’intérieur de la religion. Les églises qui se crurent en droit d’édicter un « ordre chrétien », se fondaient
8 administrer dans la durée. C’est une force que l’ Église aurait, une fois pour toutes. Et cette possession serait en quelque s
9 de Dieu. Et la voix du prophète s’élève contre l’ Église  : « Tes amis t’ont jouée, t’ont dominée, ceux qui mangeaient ton pain
10 utables déterminations de l’avenir. L’office de l’ Église est en tout temps de dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais c’est à la
11 n’est de choix que personnel. Ainsi le rôle de l’ Église doit-il rester de porter sur le monde un jugement permanent et destru
12 ’elle en exige tout : c’est la conversion. 1. L’ Église « corps du Christ », en théologie ; et en réalité : corps officiellem
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
13 a chrétienté. Or en fait, dans certains pays, les églises protestantes sont devenues les officines d’un conformisme social et p
14 et politique plus scandaleux encore que celui des églises catholiques, puisque il se trouve condamné par la dogmatique réformée
15 Certains même parlent déjà du devoir qu’aurait l’ Église de « christianiser les mouvements radicaux » c’est-à-dire les mouveme
16 jorité des ouvriers parle de Jésus-Christ et de l’ Église comme de deux choses qui n’ont rien en commun. » Il constate que l’Ég
17 ses qui n’ont rien en commun. » Il constate que l’ Église est intervenue dans la vie quotidienne en promulguant des règles sur
18 ui de la thèse marxiste qui ne veut voir dans les Églises que des institutions de classe. Cette position simpliste de problèmes
3 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
19 i fait construire un des trucs-là juste en face l’ église du village, vous voyez d’ici ! Et toutes les combines que ça amène, a
4 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
20 eront, non pas des endormis ou des désincarnés. L’ Église chrétienne, dans son Credo, parle d’une « résurrection de la chair »,
5 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
21 st dans les refoulements qu’imposent la morale, l’ Église , les exploiteurs, la raison. Le rêve se trouve refoulé par le langage
6 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
22 nt du corps. Ce que Descartes a proposé, ce que l’ Église , pour son malheur, a pris en compte, c’est la doctrine « spiritualist
7 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
23 e agit dans la théologie, qui affirme à nouveau l’ Église en tant que société de ceux qui croient, et qui revient à la doctrine
8 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
24 ent, la dissociation de la foi et des œuvres de l’ Église est relativement aisée pour un esprit qui reconnaît la transcendance
9 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
25 la raison contre les entreprises rétrogrades de l’ Église , n’hésite pas à tirer bénéfice de la culture de cette superstition. S
26 la mesure où cela lui permet de ne pas aller à l’ église . Pour le reste, il demeure la proie du charlatanisme éternel. Mesure
27 t le Saint-Esprit ne font qu’un. Vous voyez que l’ Église est réfutée par l’arithmétique. En effet, prenez l’addition : un, plu
10 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
28 misères médiocres, que quelques femmes, dans une église , présentent au pardon de Dieu. Il y a le refuge du rêve, tout en marc
11 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
29 caractérise fort bien l’opposition. Aux yeux de l’ Église , l’adultère était tout à la fois un sacrilège, un crime contre l’ordr
30 e auxquelles nous assistons depuis la guerre. Les églises font un honorable effort de redéfinition de l’institution et des devo
31 œcuméniques de Stockholm et d’Oxford (toutes les églises non romaines) ont également abordé le problème. 92. Il serait curieu
12 1946, Esprit, articles (1932–1962). « Un divorce entre le christianisme et le monde ? » (août-septembre 1946)
32 ait divorce, il faut qu’il y ait eu mariage. Or l’ Église chrétienne est l’Épouse du Christ. Quand elle s’arrange trop bien ave
33 st qu’on se trompe à la fois sur la fonction de l’ Église et sur la nature du monde. Le fait que leur incompatibilité se voit m
13 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
34 t bien », construire une banque qui a l’air d’une église , et une église qui a l’air gothique quand plus rien ne l’est en nous
35 ruire une banque qui a l’air d’une église, et une église qui a l’air gothique quand plus rien ne l’est en nous ni autour d’ell