1 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
1 vérité la doctrine de l’Amour, c’est-à-dire de l’ Éros divinisant, en conflit éternel et angoissé avec la créature de chair
2 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
2 n assume et une obsession que l’on subit ?) 5. Éros sauvé par Agapè Alors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui es
3 tature : il est l’affirmation de l’être. Et c’est Éros , l’amour-passion, l’amour païen, qui a répandu dans notre monde occid
4 ietzsche absurdement reproche à l’Évangile. C’est Éros , et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a vo
5 voulu le « spiritualiser ». Mais Agapè se venge d’ Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne veut même pas dét
6 ne veux pas la mort du pécheur, mais sa vie. » ⁂ Éros s’asservit à la mort parce qu’il veut exalter la vie au-dessus de not
7 égation. C’est la profonde misère, le désespoir d’ Éros , sa servitude inexprimable : — en l’exprimant, Agapè l’en délivre. Ag
8 t pas l’imaginer. Il était donc condamné à croire Éros , c’est-à-dire à se confier dans son désir le plus puissant, à lui dem
9 plus puissant, à lui demander la délivrance. Et l’ Éros ne pouvait le conduire qu’à la mort. Mais l’homme qui croit à la révé
10 it qu’il est une autre délivrance. Et voici que l’ Éros à son tour se voit relevé de sa fonction mortelle et délivré de son d
11 en ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’ Éros  : c’était son pouvoir le plus fort, le plus dangereux et le plus myst
12 signe et la démonstration du triomphe d’Agapè sur Éros . Car l’amour réellement réciproque exige et crée l’égalité de ceux qu
13 ière tout à fait nouvelle, inconnue au monde de l’ Éros  : comme des personnes, non plus comme des reflets ou des objets. Cet
14 ace de ma personne. » Pieux mensonge du servant d’ Éros . Mais de combien de complaisances secrètes se compose une « fatalité 
15 meilleure garantie du plaisir, c’est-à-dire de l’ Éros purement charnel, et non du tout divinisé100. ⁂ On objecte alors que
16 mettent en lumière l’opposition fondamentale de l’ Éros et de l’Agapè, c’est-à-dire des deux religions qui se disputent notre
17 97. Voir le remarquable essai de R. de Pury : «  Éros et Agapè », dans le recueil collectif intitulé Problèmes de la sexual
18 Présences »). « Un chrétien peut et doit accepter Éros , en tant qu’Éros, et justement pas en tant qu’Éros sublimé. Éros n’es
19 n chrétien peut et doit accepter Éros, en tant qu’ Éros , et justement pas en tant qu’Éros sublimé. Éros n’est pas le péché ;
20 ros, en tant qu’Éros, et justement pas en tant qu’ Éros sublimé. Éros n’est pas le péché ; le péché, c’est la sublimation d’É
21 u’Éros, et justement pas en tant qu’Éros sublimé. Éros n’est pas le péché ; le péché, c’est la sublimation d’Éros. » 98. Co
22 t pas le péché ; le péché, c’est la sublimation d’ Éros . » 98. Comme le croira cependant Novalis renouvelant la mystique cou
3 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
23 es par le Christ, cette Agapè qui seule sauvera l’ Éros et qui, loin de le sublimer, lui redonnera sa juste place dans l’huma