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ce qui l’a permise, prétend encore dominer sur l’
Europe
, et ne peut maintenir cette apparence de règne qu’en confondant scand
2
leur profit « la primauté du Christ et celle de l’
Europe
3 ». L’on voit des von Papen, délégués par l’industrie lourde au gouv
3
un Eugen Rosenstock — l’historien des Révolutions
européennes
— dans le domaine du service civil et des camps de travailleurs. Mais
4
? Ne seront-ils pas la race de fer qui sauvera l’
Europe
menacée par tous les peuples de couleur ? Aux dernières pages, nous v
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bohème prolétarienne. Le spectacle de la culture
européenne
, depuis la guerre, nous enseigne deux grandes vérités empiriques : d’
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des principales tendances qui s’affirment dans l’
Europe
d’aujourd’hui. Ce projet positif présente un gros défaut pratique : i
7
d, et fonder sur cette condamnation une politique
européenne
, c’est à peu près aussi intelligent que de se déclarer l’adversaire d
8
je vois le seul fondement d’une nouvelle culture
européenne
… b) Il est faux que nous soyons obligés de commencer par l’extérieur,
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tuelle. III. L’appel à la commune mesure, ou l’
Europe
du xxe siècle Je ne connais qu’un moyen de résister à l’Europe, c
10
ècle Je ne connais qu’un moyen de résister à l’
Europe
, c’est de lui opposer le génie de la liberté. Saint-Just. L’on pour
11
ou un nom contemporains. 1. Temps et lieux : l’
Europe
d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de nations : celles qu
12
mps et lieux : l’Europe d’aujourd’hui. Dans cette
Europe
, deux espèces de nations : celles qu’on dit vieilles, et celles qui s
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finissent l’atmosphère des nations rajeunies de l’
Europe
. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail. Elles s’en plaignent d
14
ur d’une famine que les plus grandes nations de l’
Europe
moderne ont découvert le sens de leur histoire et l’avenir de leur gé
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à la montée de la conscience individuelle dans l’
Europe
du xvie siècle. Mais elle agit en sens inverse. Elle agit tout d’abo
16
ui sont tout à la fois politiques et culturels. L’
Europe
des religions nouvelles nous met au défi de résoudre sur tous les pla
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enir l’efficacité de notre action dans la culture
européenne
. Sinon nous serons colonisés, je n’ai pas fini de le répéter. Est-ce
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nts sacrés à l’Est. Pour le présent, notre devoir
européen
est d’exercer la vocation de vérité qui est la nôtre avec un maximum
19
Robert Briffaut,
Europe
(janvier 1937)ae On se souvient de la guerre des Balkans. Elle écl
20
e ce brillant tableau des vices de l’aristocratie
européenne
qu’une telle classe est la vraie responsable du cafouillage de 1914.
21
emont Denis de, « [Compte rendu] Robert Briffaut,
Europe
», Esprit, Paris, janvier 1937, p. 665.
22
Runde). Nietzsche tente de surmonter le nihilisme
européen
(résultant de la « mort de Dieu ») par la pensée du Retour éternel. M
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caractérise non seulement notre rôle politique en
Europe
, mais encore notre mentalité par rapport aux pays voisins. Or il faut
24
t au surplus le droit de faire la leçon à toute l’
Europe
dans les leaders de nos journaux. Et cela ne contribue guère à nous d
25
e, jouer un rôle de premier plan dans l’équilibre
européen
. Et quand bien même il serait démontré que la Suisse ne peut plus pré
26
éfense des intérêts économiques, c’est la réalité
européenne
de la Suisse qu’on perd de vue. On l’a senti à l’occasion des sanctio
27
enser notre neutralité dans le cadre nouveau de l’
Europe
. Il est fatal que ces dilemmes se multiplient à l’avenir. Le fameux é
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à l’avenir. Le fameux équilibre stratégique de l’
Europe
qu’on a coutume d’invoquer pour justifier l’espèce d’exterritorialité
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oportions nouvelles des mystiques qui régissent l’
Europe
d’aujourd’hui. Notre chance et nos risques sont là. Rien ne me para
30
ouvelle ; elle constitue l’apport spécifique de l’
Europe
à l’humanité. C’est autour d’elle et grâce à elle que l’Occident s’es
31
n de la Suisse peut être définie à l’échelle de l’
Europe
: la Suisse doit être la gardienne de ce principe central, fédératif
32
e celui de la Croix-Rouge, gardiens de ce qui est
européen
et commun à toutes les nations ; étant eux-mêmes dans la mesure où il
33
semble, — voilà les Suisses, grands Portiers de l’
Europe
, et mainteneurs de ses communes mesures. Qu’on ne voie pas là je ne s
34
isse peut et doit maintenant revendiquer face à l’
Europe
son droit à la neutralité. Elle n’est réellement intangible que parce
35
le est l’expérience témoin, l’annonciatrice d’une
Europe
fédérée dont elle prouve la réalité en assemblant dans un État nos tr
36
e mission qui justifie en même temps notre statut
européen
de neutralité, et notre statut intérieur de confédération de cantons,
37
r au nom d’une vocation bien définie et de portée
européenne
. Quand nos journaux font la leçon à Léon Blum, ce n’est pas — comme c
38
ue nous étions seuls à juger dans une perspective
européenne
. (Nos trois cultures nous y préparaient, nous y contraignaient même e
39
ns. Et ce ne peut être qu’au nom de l’avenir de l’
Europe
, puisque c’est cela que nous sommes dès maintenant. 2. — La culture.
40
t peut-être future et finale, des diversités de l’
Europe
, symbolisées par nos trois langues, nos deux religions, nos vingt-cin
41
at perpétuel, exaltant, le battement du cœur de l’
Europe
. Vouloir créer une « culture suisse », ce serait trahir notre mission
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pas de culture suisse, mais seulement une culture
européenne
? On nous a donné par-dessus un Gottfried Keller et un Ramuz. Ceux-là
43
un Gottfried Keller et un Ramuz. Ceux-là ne sont
Européens
que parce qu’ils sont d’abord, et génialement, Suisse allemand et Vau
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e , la Suisse réapparaît sur la grande scène de l’
Europe
. De Genève, c’est une autre « école suisse » qui domine les lettres f
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ouvons être les moyens de la grandeur future de l’
Europe
. (Il y a là plus qu’un calembour, soit dit pour essayer de rassurer c
46
e, devient la pire des imprudences au milieu de l’
Europe
fasciste. Notre instruction publique très développée à tous les degré
47
cherche à se mettre au pas des grandes économies
européennes
, mais de la manière la plus fatale à ce fédéralisme tant vanté. Autan
48
conscience de cette mission, et le grand air de l’
Europe
et du monde reviendra vivifier nos pays. Il y aura de nouveau du jeu,
49
fédération ; les droits de la Suisse et ceux de l’
Europe
; images et conséquences à la fois de l’équilibre fondamental entre l
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veler son rayonnement. Asile ou lieu d’élection d’
Européens
comme Ferrero ou Thibaudet ; agence de liaison de nos cultures grâce
51
, probablement sans précédent dans notre histoire
européenne
. Quant au mariage, il fut proprement balayé durant la période des Sov
52
Alors le cycle de l’amour courtois sera fermé. L’
Europe
de la passion aura vécu. Un Occident nouveau, imprévisible, naîtra da
53
peuvent établir. ⁂ Les Orientaux caractérisent l’
Europe
par l’importance qu’elle donne aux forces passionnelles. Ils y voient
54
source de cet aspect le plus réel de l’activisme
européen
une sorte de tempérament continental ? Ou quelque influence indirecte
55
x-chrétiens (c’est-à-dire créateurs) du dynamisme
européen
, sont orientés par une volonté exactement contraire à celle de passio
56
omme si tout l’Occident était chrétien. Si donc l’
Europe
succombe à son mauvais génie, ce sera pour avoir trop longtemps culti
57
s de les surmonter. Par exemple, il se peut que l’
Europe
, après une crise totalitaire (et supposé qu’elle n’y succombe point),
58
chevalerie », écrit Henri Pirenne, Histoire de l’
Europe
, p. 113. 105. Il y a l’Apocalypse, dira-t-on. Mais les catastrophes
59
ont, se dit-il, les pays qui marchent le mieux en
Europe
? Les États scandinaves, la Suisse, la Hollande, et la Grande-Bretagn
60
ement, elles n’achèteront jamais notre respect. L’
Europe
centrale et les Balkans, livrés aux Russes, qui les mettent au pillag
61
dmiré Mussolini, comme l’ont fait les bourgeois d’
Europe
: ce n’était pas un regular guy. Le Vatican a la plus vieille diploma
62
sceptibles et toujours prêts et se battre. Oui, l’
Europe
, ce sont nos Balkans. Mais il y a l’Amérique du Sud, il y a les Russe
63
ne les vois réalisés qu’en Amérique. Comment l’
Europe
peut aider l’Amérique Comme je m’en veux de chacun de mes articles
64
certaines mesures et attitudes spirituelles que l’
Europe
seule peut opposer ou proposer à l’Amérique. Cinq choses témoignent d
65
de l’Amérique ne pourrait pas lui épargner ? Si l’
Europe
peut y contribuer, elle aura bien mérité de la planète. Comment l’
66
de la planète. Comment l’Amérique peut aider l’
Europe
Seuls, les Européens — je connais leurs complexes — trouveront tro
67
ment l’Amérique peut aider l’Europe Seuls, les
Européens
— je connais leurs complexes — trouveront trop dures pour l’Amérique
68
i. Ceci dit, je me retourne vers mes compatriotes
européens
et je leur dis : si vous voulez que l’Europe dure encore — et le rest
69
s européens et je leur dis : si vous voulez que l’
Europe
dure encore — et le reste du monde en a besoin — ne vous contentez pa
70
Thèses du fédéralisme (novembre 1948)bi bj L’
Europe
absente, démissionnaire, colonisée, c’est un certain sens de la vie,
71
t donc pas au nom de je ne sais quel nationalisme
européen
qu’il nous faut défendre l’Europe, mais au seul nom de l’humanité la
72
nationalisme européen qu’il nous faut défendre l’
Europe
, mais au seul nom de l’humanité la plus consciente et la plus créatri
73
’homme. […] Or, il s’en faut de beaucoup que les
Européens
soient unanimes à tenir activement le parti de cette Europe, de ses c
74
ent unanimes à tenir activement le parti de cette
Europe
, de ses complexités vitales, de sa culture. Une analyse sociologique
75
tenir vitalement aux conceptions et aux coutumes
européennes
, que deux classes par ailleurs tout opposées : les intellectuels non
76
Ne demandons pas l’instauration d’une fédération
européenne
pour que se crée un troisième bloc, un bloc-tampon, ou un bloc opposé
77
der, et obtenir, nous tous, c’est que les nations
européennes
s’ouvrent d’abord les unes aux autres, suppriment, sur tous les plans
78
une attitude nouvelle, une confiance — ouvrent l’
Europe
au monde, du même coup. Ce qu’il nous faut demander et obtenir — obte
79
nous-mêmes tout d’abord — c’est que le génie de l’
Europe
découvre et qu’il propage les antitoxines des virus dont il a infesté
80
a infesté le monde entier. Il n’y a de fédération
européenne
imaginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a de paix et d
81
ondial. Et le monde, pour ce faire, a besoin de l’
Europe
, j’entends de son esprit critique autant que de son sens inventif. […
82
utant que de son sens inventif. […] La fédération
européenne
ne sera pas l’œuvre des gouvernants chargés de défendre les intérêts
83
ces personnes qui formeront le gouvernement de l’
Europe
. Il n’y a pas d’autre voie possible et praticable. Les USA ne sont pa
84
ononcés par Denis de Rougemont, et réunis dans L’
Europe
en jeu . Ils sont reproduits ici dans le cadre d’un numéro spécial d’
85
it sur le thème « Les deux visages du fédéralisme
européen
».
86
à Jean-Marie Domenach, à propos de « Sartre et l’
Europe
» (mai 1962)bk bl Vous constatez dans votre numéro de mars que lor
87
votre numéro de mars que lorsque Sartre attaque l’
Europe
« au fond, il ne fait que penser à l’Algérie ». J’avais dit pour ma p
88
plus tôt, et vous me citez : « Quand Sartre écrit
Europe
il ne pense qu’à la France, et quand il pense France, il ne voit que
89
ance à mes yeux « quand le foie gras circule » en
Europe
. Vous vous flattez d’avoir en commun avec Sartre « le sens d’une res
90
commun avec Sartre « le sens d’une responsabilité
européenne
», sens qui me fait évidemment défaut s’il est vrai qu’il se définit
91
is que je ne m’occupe comme chacun sait que d’une
Europe
des « règlements de douanes » et du « foie gras » : c’est en son nom,
92
n article ne traitait pas de l’Algérie, ni de « l’
Europe
» mythique qu’injurie Sartre, mais du rôle de l’Europe historique dan
93
e » mythique qu’injurie Sartre, mais du rôle de l’
Europe
historique dans le monde, et notamment des tâches dont elle est respo
94
séquences pratiques pour le tiers-monde et pour l’
Europe
qui doit l’aider… Ce que nous devons offrir au monde et à nos fils, c
95
e l’histoire, ce seront ceux qui auront dit que l’
Europe
était finie, quand il s’agissait de la faire. » C’était cela, l’essen
96
e à Jean-Marie Domenach, à propos de “Sartre et l’
Europe
” », Esprit, Paris, mai 1962, p. 877-878. bl. La lettre de Rougemont
97
la chronique que j’avais consacrée à “Sartre et l’
Europe
” (Esprit, mars 1962), j’ai reçu une lettre de Denis de Rougemont dont
98
le progrès économique ; je m’étais étonné qu’un “
Européen
” aussi convaincu que D. de Rougemont ne sente pas ce scandale de l’Eu
99
que D. de Rougemont ne sente pas ce scandale de l’
Europe
qui inspirait la fureur de Sartre. Je suis heureux que Rougemont soul
100
il est fait allusion, intitulé « Sartre contre l’
Europe
», paru dans Arts le 17 janvier 1962, est également reproduit dans L
101
2, est également reproduit dans Les Chances de l’
Europe
.