1 r la révolte de 17, qui décréta l’instauration en Russie d’une civilisation américaine dont on s’efforce, à coups de plans, de

2 opper des lieux communs puissants. Nous voyons la Russie contemporaine restaurer le pouvoir de la littérature sur les masses,

3 rtant que l’établissement brutal de l’étatisme en Russie , nommé révolution bolcheviste. On comprend mieux la portée de ce prop

4 marges du Capital. Si du moins ils avaient été en Russie , il y aurait quelques chances de leur faire comprendre ce que c’est q

5 paraît bien s’être emparée d’une partie du peuple russe  ; assez ignorants au surplus des théories de Marx et de Lénine, ces i

6 s des popes. En somme, ce qu’ils admirent dans la Russie nouvelle, c’est une santé énorme, une joie au travail dont rien ici n

7 du Progrès indéfini et du Bonheur : la révolution russe a eu ce résultat au moins curieux de rendre à certains clercs bourgeo

8 effective à quoi s’ordonne toute la construction russe n’est plus la doctrine orthodoxe, dont les marxistes d’Occident se so

9 beaucoup plus opportuniste que doctrinal, plus «  russe  » et plus léniniste que marxiste, et qui comporte même une négation p

10 ils. Et l’on peut lire chaque jour dans la presse russe des déclarations de ce genre « Le niveau culturel a été élevé par le

11 œuvre. 1) Le Plan joue-t-il parmi les communistes russes le rôle d’un permanent rappel de la finalité commune à toutes les œuv

12 d’héroïsme, éclate alors à tous les yeux. Si les Russes sont de bonne humeur et si nous sommes de mauvaise humeur, c’est qu’i

13 térature digne du nom qu’ait produite la nouvelle Russie s’est développée en marge du Plan, par anticipation ou régression sur

14 là de ces réussites utiles. Vis-à-vis de la jeune Russie , notre devoir n’est pas de railler des naïvetés plus sympathiques que

15 une « condamnation » des conceptions culturelles russes ou allemandes60. Ces entreprises, d’une envergure sans précédent, ne

16 s s’en plaignent d’ailleurs de moins en moins. En Russie , en Allemagne, en Italie, il n’est question que de renaissance et de

17 ler deux faits récents : l’enthousiasme du peuple russe pour le premier plan quinquennal, alors que la famine régnait sur la

18 n quinquennal, alors que la famine régnait sur la Russie  ; et l’écrasante majorité en faveur de l’Allemagne hitlérienne lors d

19 enir de leur génie. (France de la fin du xviiie , Russie de 1917, Allemagne et Italie de l’après-guerre.) Ainsi l’opposition d

20 me paradoxal avec la culture soviétique. 61. Les Russes ajoutent : de l’oppression tsariste ; et les Allemands : du déshonneu

21 , changèrent radicalement l’ambiance morale de la Russie vers la fin du premier plan de cinq ans. Le mariage se trouva restaur

22 tade d’anarchie sexuelle comparable à celui de la Russie jusqu’à Staline. Mais le processus de ruine des obstacles sociaux, dé

23 ect. L’Europe centrale et les Balkans, livrés aux Russes , qui les mettent au pillage, ce qui est peu rationnel : ils feraient

24 alkans. Mais il y a l’Amérique du Sud, il y a les Russes , il y a l’Asie, voilà ce qui compte pour le commerce et pour l’avenir

25 et cela compense la proximité géographique de la Russie . Pourquoi donc aurions-nous organisé, par les soins de la marine de g

26 es de Bikini ? C’était un clair avertissement aux Russes . La Chine est un de nos grands marchés, le Japon un de nos gros clien

27 elles, dans leur partie active, regardent vers la Russie , et les grands hommes d’affaires regardent vers l’Amérique. À tort ou

28 son ensemble, se contente d’un double refus de la Russie et de l’Amérique, se résigne à la décadence, ou la déplore mais sans

29 ible de juger bassement matérialistes, n’étant ni Russe ni du tiers-monde. bk. Rougemont Denis de, « Lettre à Jean-Marie D