1 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
1 Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)as Je ne pense pas qu’il soit utile de parler dans
2 , qu’il n’eût pas accordé une attention extrême à Swedenborg du vivant de ce grand mystique. L’excellente analyse qu’il nous donne
3 s les plus « pures » de la rhétorique valéryenne. Swedenborg présente le cas très singulier d’un savant encyclopédique, formé aux
4 magine couramment que la doctrine théosophique de Swedenborg est le système plus ou moins disparate qu’il a déduit de ses visions
5 érente. En somme, les grands traités mystiques de Swedenborg — dont l’influence fut si profonde sur les meilleurs esprits de la pé
6 ement de valeur sur la « réalité » des visions de Swedenborg , son expression le trahit à chaque page, et révèle un parti pris asse
7 . » Ailleurs il parle d’une préface dans laquelle Swedenborg aurait expliqué « comment il a glissé de la science dans le mysticism
8 bjective » et « scientifique » que la doctrine de Swedenborg , qu’elle prétend critiquer. Exemples : « Les visions dont il s’agit i
9 de 1915 — déclare que les visions intérieures de Swedenborg « ne sont pas autre chose » que des photismes, « phénomènes d’automat
10 interprétation rejoint très exactement celle que Swedenborg en donnait lui-même. De même, la cosmologie swedenborgienne, qui con
11 aisiste et périmée à un savant de l’avant-guerre. Swedenborg affirme que l’origine de toute matière, est un « point » sans poids n
12 nt le plus étonnamment exact. Les spéculations de Swedenborg sur le temps et l’espace « vécu » par les anges relevaient également
13 mystique occidentale, catholique ou protestante ( Swedenborg était luthérien72, comme Hamann) ait suivi dans l’ensemble cette deux
14 Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Martin Lamm, Swedenborg  », Esprit, Paris, septembre 1937, p. 784-788.