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, qu’il n’eût pas accordé une attention extrême à
Swedenborg
du vivant de ce grand mystique. L’excellente analyse qu’il nous donne
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s les plus « pures » de la rhétorique valéryenne.
Swedenborg
présente le cas très singulier d’un savant encyclopédique, formé aux
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magine couramment que la doctrine théosophique de
Swedenborg
est le système plus ou moins disparate qu’il a déduit de ses visions
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érente. En somme, les grands traités mystiques de
Swedenborg
— dont l’influence fut si profonde sur les meilleurs esprits de la pé
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ement de valeur sur la « réalité » des visions de
Swedenborg
, son expression le trahit à chaque page, et révèle un parti pris asse
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. » Ailleurs il parle d’une préface dans laquelle
Swedenborg
aurait expliqué « comment il a glissé de la science dans le mysticism
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bjective » et « scientifique » que la doctrine de
Swedenborg
, qu’elle prétend critiquer. Exemples : « Les visions dont il s’agit i
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de 1915 — déclare que les visions intérieures de
Swedenborg
« ne sont pas autre chose » que des photismes, « phénomènes d’automat
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interprétation rejoint très exactement celle que
Swedenborg
en donnait lui-même. De même, la cosmologie swedenborgienne, qui con
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aisiste et périmée à un savant de l’avant-guerre.
Swedenborg
affirme que l’origine de toute matière, est un « point » sans poids n
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nt le plus étonnamment exact. Les spéculations de
Swedenborg
sur le temps et l’espace « vécu » par les anges relevaient également
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mystique occidentale, catholique ou protestante (
Swedenborg
était luthérien72, comme Hamann) ait suivi dans l’ensemble cette deux
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Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Martin Lamm,
Swedenborg
», Esprit, Paris, septembre 1937, p. 784-788.