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critique les fondements doctrinaux du régime de l’
URSS
l’on s’attire d’ordinaire les reproches de tout un groupe d’intellect
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ante. Ce n’est point par hasard que ces amis de l’
URSS
citent souvent Diderot, Helvétius et Voltaire, à l’appui de leur foi
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sence des « réalisations » impressionnantes que l’
URSS
, étale aux yeux des visiteurs, ceux-ci reviennent persuadés que la cr
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éorie, étroitement respectée dans les débuts de l’
URSS
. Trotski fut le premier à s’en apercevoir : on l’exila, quitte à suiv
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gers). Le Torgsin en effet a répandu dans toute l’
URSS
l’usage des semelles-crêpe. C’est très bien que d’établir un rapport
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r conscience, et qui se rassurent en glorifiant l’
URSS
. Pour moi, je me bornerai à tirer de tout cela une conclusion concrèt
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arler du « vent de crétinisation qui souffle de l’
URSS
», mais les magnats de l’industrie lourde sont hypocrites quand ils p
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ssales et jamais encore exploitées dont dispose l’
URSS
; la pression des nouvelles générations, dont les chefs qui les ont f
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’un homme nouveau — en Allemagne aussi bien qu’en
URSS
. ⁂ Les partisans de l’URSS ou de Hitler me feront sans doute deux obj
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magne aussi bien qu’en URSS. ⁂ Les partisans de l’
URSS
ou de Hitler me feront sans doute deux objections très importantes. I
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André Gide, Retour de l’
URSS
(décembre 1936)aa Quel que soit le domaine qu’il aborde, la mervei
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description un peu plus qu’amicale du régime de l’
URSS
, d’une fervente autocritique, voire d’un éloge adroitement pimenté de
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té de réserves. Préface : « Les réalisations de l’
URSS
sont le plus souvent admirables. » Épilogue : « L’URSS n’a pas fini d
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sont le plus souvent admirables. » Épilogue : « L’
URSS
n’a pas fini de nous instruire et de nous étonner. » Précautions, je
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ture est lié dans nos esprits au destin même de l’
URSS
» (discours aux obsèques de Gorki). Point d’arrivée : « Rien, plus qu
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: « Rien, plus que cet état d’esprit (de la même
URSS
) ne met en péril la culture. » Naturellement, c’est plus complexe que
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, et font encore, les trois-quarts du succès de l’
URSS
auprès des intellectuels français. Liberté en URSS ? « Je doute qu’e
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SS auprès des intellectuels français. Liberté en
URSS
? « Je doute qu’en aucun autre pays aujourd’hui, fût-ce dans l’Allema
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s dire : des pauvres. Il n’y a plus de classes en
URSS
, c’est entendu. Mais il y a des pauvres. Il y en a trop, beaucoup tro
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Berdiaev prophétisait l’apparition prochaine, en
URSS
, d’une mentalité petite-bourgeoise. Mais Gide : « Je crains que ne se
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ore plus gênée que la gauche par ce portrait de l’
URSS
fascisée et embourgeoisée. Mais nous, personnalistes, que dirons-nous
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r sur l’homme. La phrase finale de ce livre sur l’
URSS
, c’est à l’auteur que nous l’appliquerons : c’est lui, c’est Gide « q
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Gide ne se prive pas d’admirer bien des choses en
URSS
(les « parcs d’enfants » surtout) ; mais la plupart des excuses qu’il
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enis de, « [Compte rendu] André Gide, Retour de l’
URSS
», Esprit, Paris, décembre 1936, p. 465-469.
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truire ou amuser. (Comme on l’exige de nouveau en
URSS
et en Allemagne.) Mais nos romans ne veulent plus de morale — à cause
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berté. » (Phrase qui aurait pu faire croire que l’
URSS
est pacifiste). Mais on a laissé figurer le nom de Gide parmi « les p
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l ne saurait être question de ce cliché importé d’
URSS
ou d’Allemagne hitlérienne : « retrouver le contact avec les masses »
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us avez bien envie de savoir ce que je pense de l’
URSS
? Mais aussi… Une moitié de moi-même se révolte au spectacle de la ma