1
« travail de choc ». Ultime tentative pour faire
aimer
aux hommes une caricature du travail créateur, l’émulation socialiste
2
rase un peu grossière : c’est une littérature qui
aime
parler pour ne rien dire. Elle n’est occupée qu’à « bien » dire, — et
3
s de la vie des classes possédantes. Le bourgeois
aime
leurs œuvres, parce qu’il s’y retrouve ; et le peuple les aime, parce
4
vres, parce qu’il s’y retrouve ; et le peuple les
aime
, parce qu’elles décrivent ses désirs réalisés. Cet amour à peu près u
5
le chercher aujourd’hui dans une science que je n’
aime
guère, et qui s’appelle la sociologie. La grande faiblesse de la litt
6
ez votre temps, vous autres. Ah ! vous n’êtes pas
aimés
par les pauvres. Non. Vous me laissez désespérée et sans secours deva
7
r Gide et Balthazar Gracian. La jeune femme qu’il
aime
et qu’il entreprend de conduire à la maîtrise de soi-même, il nous en
8
s un instant de faire sentir qu’il écrit, et l’on
aime
jusqu’au retors de cette écriture contractée. Dans son progrès strict
9
ra peu à peu quelque raison très personnelle de l’
aimer
. 21. Je ne dis pas que tout cela aille sans fatigue pour le lecteur
10
r 1935)m Où l’on apprend comment un nommé Jean
aima
, de loin et à 15 ans, des petites filles ; d’un peu plus près et à vi
11
isque de l’homme créateur de sa forme. Si Ramuz n’
aime
pas les machines, s’il refuse l’économie d’efforts qu’elles représent
12
oprement ramuzien : « J’ai la haine du confort. J’
aime
que les choses vous résistent et vous contredisent, comme par exemple
13
génie à allumer dans une cheminée qui tire mal. J’
aime
les choses qui sont à leur façon, tandis que je suis à la mienne. » ⁂
14
l dit des personnages de ses romans : « Je ne les
aime
pas en tant que “primitifs” comme on semble le croire : il ne faut pa
15
raisons sérieuses et urgentes, enfin solides de s’
aimer
? La commune mesure des États neufs, c’est au contraire une mystique
16
par un Français lucide qui veut rester humain. J’
aime
un peu moins les pages sur Barrès, peut-être à cause du modèle, peut-
17
ois, la critique se montrait attentive. Mais on n’
aime
pas que « l’afflux des jeunes talents » soit si visiblement déterminé
18
écrit tout exprès pour l’œuvre de Caldwell : On
aime
à opposer l’esprit gaulois aux conventions de l’amour courtois, et à
19
ela est fini, c’est à cause du fascisme ! Si vous
aimez
Goya, adhérez au PC ! Voilà qui est simple. Mais croit-on que la cult
20
élan vital. (Heidegger succède à Bergson.) Nous n’
aimons
plus cette autarchie des Lettres, où les problèmes réels, sociaux, mé
21
ion. Celui qui connaît, celui qui crée, celui qui
aime
ne font qu’un ». (Les deux sont justes.) ⁂ Sur la contradiction fonda
22
iétudes se limitent au « plan moral », comme nous
aimons
à dire. Elles sont d’usage interne, individuel. Les doutes que Ramuz
23
u mariage en tant qu’institution sociale. 3. «
Aimer
, c’est vivre ! » Dès le xiie siècle provençal, l’amour était cons
24
e, qu’elle nous met au-dessus des lois. Celui qui
aime
de passion accède à une humanité plus haute, où les barrières sociale
25
homme qui veut trouver son « type de femme » et n’
aimer
qu’elle. Souvenez-vous du rêve de Nerval, l’apparition d’une noble Da
26
fixe enfin sur un type, compromis entre ce qu’il
aime
et ce que le film le persuade d’aimer. Il rencontre cette femme, il l
27
tre ce qu’il aime et ce que le film le persuade d’
aimer
. Il rencontre cette femme, il la reconnaît. C’est elle, la femme de s
28
ge (ou le public) : l’amant comblé va-t-il encore
aimer
cette Iseut une fois épousée ? Une nostalgie que l’on chérissait est-
29
end consciente la passion, et c’est pourquoi l’on
aime
souffrir et faire souffrir. Lorsque Tristan emmène Iseut dans la forê
30
oujours dans l’immédiat, il n’a jamais le temps d’
aimer
— d’attendre et de se souvenir — et rien de ce qu’il désire ne lui ré
31
en de ce qu’il désire ne lui résiste, puisqu’il n’
aime
pas ce qui lui résiste. ⁂ Aimer, au sens de la passion, c’est alors l
32
siste, puisqu’il n’aime pas ce qui lui résiste. ⁂
Aimer
, au sens de la passion, c’est alors le contraire de vivre ! C’est un
33
’être, une ascèse sans au-delà, une impuissance à
aimer
le présent sans l’imaginer comme absent, une fuite sans fin devant la
34
absent, une fuite sans fin devant la possession.
Aimer
d’amour-passion signifiait « vivre » pour Tristan, car la « vraie vie
35
eu simple — mais on en vient à désirer que l’être
aimé
soit infidèle pour qu’on puisse de nouveau le poursuivre et « ressent
36
belle). C’est qu’il ne sait plus posséder ni plus
aimer
ce qu’il a dans le réel. Il a perdu la seule chose nécessaire : le se
37
ont porté déjà aux limites du désobligeant : nous
aimons
trop nos illusions pour souffrir même qu’on nous les nomme… 4. De
38
n perd du seul fait qu’on l’obtient. On ne peut l’
aimer
que lointaine — comme la princesse de Jaufré Rudel. D’où la nécessité
39
désir en ce qu’elle refuse la satisfaction. On n’
aime
pas Iseut, on aime l’amour. On ne veut pas se satisfaire, on veut brû
40
e refuse la satisfaction. On n’aime pas Iseut, on
aime
l’amour. On ne veut pas se satisfaire, on veut brûler. 89. Le Dict
41
épouser la veuve du brasseur, ou ce jeune fou qui
aime
la fille du roi, mais l’homme pieux qui estimait que la religion deva
42
ager ma vie, et voilà la seule preuve que je vous
aime
». (Vraiment, pour dire : Ce n’est que cela ! — comme le diront beauc
43
multiplicité des expériences. Elle nie que l’être
aimé
doive réunir, pour être ou pour rester aimable, le plus grand nombre
44
rêves, par un besoin constant d’agir pour l’être
aimé
, par une constante prise sur le réel, qu’elle cherche à dominer, non
45
s légendes courtoises nous a révélé que Tristan n’
aime
pas Iseut mais l’amour même, et au-delà de cet amour, la mort, appelé
46
bord, et non pas à son moi d’abord, que celui qui
aime
voue sa fidélité. Et tandis que la fidélité de Tristan était un perpé
47
lité veut bien plus : elle veut le bien de l’être
aimé
, et lorsqu’elle agit pour ce bien, elle crée devant elle le prochain.
48
in de l’angoisse, l’acceptation de l’être limité,
aimé
parce qu’il m’appelle à le créer, et qu’il se tourne avec moi vers le
49
notre sort se joue. C’est sur la terre qu’il faut
aimer
et recevoir le pardon. L’homme naturel ne pouvait pas l’imaginer. Il
50
qui doit se délivrer lui-même, c’est Dieu qui l’a
aimé
le premier, et qui s’est approché de lui. Le salut n’est plus au-delà
51
réciproque exige et crée l’égalité de ceux qui s’
aiment
. Dieu manifeste son amour pour l’homme en exigeant que l’homme soit s
52
e analyse du mythe nous a fait voir pourquoi l’on
aime
croire à la fatalité, qui est l’alibi de la culpabilité : « Ce n’est
53
femme. C’est autant dire qu’il ne sait pas encore
aimer
. Le viol et la polygamie privent la femme de sa qualité d’égale — en
54
ssion » (au sens de tempérament) mais c’est qu’il
aime
, justement, et qu’en vertu de cet amour, il refuse de s’imposer, il s
55
ieu est fidèle, et que l’amour ne trompe jamais l’
aimé
. Certes, Kierkegaard ne parvint à « ressaisir » le monde fini que dan
56
ne recouvra pas Régine, mais ne cessa jamais de l’
aimer
et de lui dédier toute son œuvre. Et c’est peut-être que cette œuvre
57
ent singulier. À cette personnalisation de l’être
aimé
correspond d’ailleurs une spécification croissante de l’instinct, à m
58
ntôt autant chez nous qu’il en reste là-bas. Nous
aimions
beaucoup La Guardia, que nous baptisions la Fleurette. Nous n’avons j