1 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
1 donne occasion de manifester son pouvoir. Et son angoisse est de n’en pas trouver ; sa joie, de provoquer le corps-à-corps avec
2 t une primauté de fait. Il peut s’éprouver dans l’ angoisse , il y trouve, loin de l’objet, une sorte d’existence virtuelle, incom
3 e absent, il ne fait à vrai dire qu’augmenter son angoisse de l’impression d’une impuissance. Alors l’objet n’a pas d’autre exis
4 gir, trouve son objet, — la fatalité disparaît, l’ angoisse devient joie de combattre. C’est le moment de la présence de l’homme
5 signes de son existence concrète, cependant que l’ angoisse est le signe de son absence au monde et à soi-même. Dire que l’homme
6 lculent avec les hommes ne calculent qu’avec leur angoisse , ils s’enfoncent dans l’incertain, divaguent dans la précision. Les l
7 place pour la psychologie, car elle est liée à l’ angoisse , c’est-à-dire à l’absence et au recul devant l’acte. Dans l’homme ent
8 n de la parole, ce n’est point une extase, ni une angoisse , ni toujours une plénitude de la joie, ni jamais rien qui fût à moi t
2 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
9 oir. Faute de le pressentir, ils ont méconnu leur angoisse  ; faute du courage de la considérer en face — ce courage que donne se
10 l’homme ne soit plus rien qu’un spectateur de son angoisse muée en rêve ? Qu’on prenne un ton tranchant lorsqu’on attaque, lorsq
3 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
11 onne du monde actuel. Monde dominé, dit-il, par l’ angoisse de vivre (complexe de castration). La cause de cette angoisse est dan
12 vivre (complexe de castration). La cause de cette angoisse est dans les refoulements qu’imposent la morale, l’Église, les exploi
4 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
13 mortalité. Caille s’avance dans la journée, et l’ angoisse grandit autour de lui. De partout l’orage s’amasse. Vers le soir il é
5 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
14 vague que celui des économistes, mythe créé par l’ angoisse et l’orgueil des prisonniers d’une raison brutale : il aura sans dout
15 ère soi, mais elle reste encore l’aiguillon d’une angoisse que l’on apprend à fuir dans les mystiques collectives. Et l’on se ra
16 la mesure devient le manque d’argent. C’est cette angoisse avant tout qui explique la carence des gouvernants, la timidité de le
17 rmes, l’incohérence de leurs décrets. C’est cette angoisse encore qui explique pourquoi la jeunesse bourgeoise hésite à s’engage
18 à la mesure des temps nouveaux. Sinon il n’est qu’ angoisse et arbitraire, isolement, irréalité. Cette situation cosmique nouvell
19 voir deviné cet appel et pressenti l’ampleur de l’ angoisse qu’il trahit, c’est pour l’avoir épousé et guidé, et même à demi sati
6 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
20 sont les plus forts. » Tel est le « moment » de l’ angoisse de ce temps. L’homme sain dit : « Voilà ce que je ferai parce qu’il l
21 ce jour, la création tout entière gémit dans les angoisses de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement, mais nous aussi, qu
7 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
22 l faut n’avoir connu que peu de solitude et peu d’ angoisse , très peu de solitaire angoisse.) ⁂ Seule une décision de cet ordre,
23 solitude et peu d’angoisse, très peu de solitaire angoisse .) ⁂ Seule une décision de cet ordre, irrationnelle mais non sentiment
24 alutaire. L’amour de Tristan et d’Iseut c’était l’ angoisse d’être deux ; et son aboutissement suprême, c’était la chute dans l’i
25 onde » ! Mais l’amour du mariage est la fin de l’ angoisse , l’acceptation de l’être limité, aimé parce qu’il m’appelle à le crée
26 ance sans fin, initiant un dialogue vrai. Alors l’ angoisse comblée par la réponse, la nostalgie comblée par la présence cessent