1 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
1 e propagande officieuse. M. Marcel Hutin n’a qu’à bien se tenir. La réussite est si complète qu’on se sent pris de malaise.
2 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
2 Une pensée débrayée, une action anarchique, voilà bien notre monde. Mais une pensée qui n’agit pas n’est plus de la pensée ;
3 r pauvre et presque abstraite qui symbolise assez bien le régime. Quatre gaillards en uniforme, vautrés sur un banc qui la d
4 u gouvernement. Non pas que ses arguments fussent bien neufs, ni même honnêtement choisis. Mais simplement sa conclusion le
5 rtin cette justice que sa muette intransigeance a bien plus de portée. Prenons garde que la fameuse « cause de la paix » ne
3 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
6 s’imaginent pouvoir tirer bénéfice pour la foi, —  bien plus, que les chrétiens considèrent cette paix comme un bien supérieu
7 que les chrétiens considèrent cette paix comme un bien supérieur à la lutte, qu’ils l’organisent, la sanctionnent d’une auto
8 ar ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand bien même il ne serait poussé que par quelques-uns, rien ni personne ne po
9 ent ses pires faiblesses et bénissent ses canons. Bien moins encore que tout cela, nous attendons de nos églises qu’elles én
10 établie. Tu ne crois pas à ces paroles et tu fais bien , même si tu en souffres ; mais j’ai encore plus à souffrir, car je su
4 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
11 ps vuide ». Cette nomination qu’un libéral voudra bien reconnaître insuffisante, nous a valu le siècle d’égarement que nous
12 intenant déceler la lâcheté originelle. Car c’est bien d’un relâchement qu’elle résulte, d’une déficience de cette tension c
13 rai donc encore : 1° que si l’erreur initiale fut bien spirituelle, notre tâche constructive est d’abord d’ordre spirituel.
5 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
14 n la négation d’un mal, et ce n’est pas encore le bien sauveur ! Voici notre erreur perpétuelle : nous peignons notre état u
15 er clairement les maux dont nous souffrons, et le bien qui nous les révèle. En vérité, nous connaissons bien mieux ce qui no
16 qui nous les révèle. En vérité, nous connaissons bien mieux ce qui nous blesse que la nature des réalités que nous sentons,
17 lus que sous les coups. Il nous faut apprendre le bien par la considération du désordre. Mais cet examen misérable ne mènera
18 rler pour ne rien dire. Elle n’est occupée qu’à «  bien  » dire, — et c’est pourquoi elle parle mal. Or ceux qui l’ont attaqué
19 les. Mais il y a les immoralistes : ils expriment bien mieux qu’il ne saurait le faire ses propres révoltes et ses rêves. Il
20 e l’importance de leurs caprices, nous persuadent bien davantage de la gratuité de leurs drames. Personne ne croyant plus à
21 êmes, sans rapport à leurs fins. Elle dit : c’est bien écrit, mal composé, intéressant ; elle dose des influences, elle prév
22 le de la décadence des lieux communs. L’Ordre, le Bien Public, la Richesse, la Puissance nationale, l’Honneur, l’Esprit, l’A
23 les intérêts d’un pouvoir ou d’une classe, voilà bien l’aboutissement de toute l’évolution démocratique, si l’on entend ce
24 ncrétise en relations de responsabilité. Et voilà bien le seul fondement d’une communauté vivante. L’écrivain sera créateur
25 omantique — ni trop bas — erreur soviétique. Mais bien à hauteur d’homme, et c’est la vérité personnaliste. Enseigner, c’est
26 onner les moyens de son art à ces fins. Il y faut bien autant de talent qu’en exige notre littérature, et quelques vertus d’
6 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
27 ée « La femme morte », qui n’est pas une nouvelle bien faite, mais qui est un peu mieux que cela, une présence, une plainte
28 la pissotière, ha ! ha ! ha ! Ça me rappelle une bien bonne histoire, vous devriez lire ça, Clochemerle que ça s’appelle, j
29 st ce que « les gens » demandent. Mais savent-ils bien ce qu’ils demandent, et pourquoi ils le demandent ? Est-ce que le rôl
30 , avec son rire insupportable, et fallait-il être bien fin pour le comprendre ? 15. Je n’ai pas suivi le conseil de cet ho
7 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
31 l’auteur voudrait d’ailleurs considérer comme le bien commun de sa génération. 1. L’indéfinissable concret Il ne faut
32 imitation de leur pouvoir : il nous faut pourtant bien admettre que le concret est justement ce qui transcende nos définitio
33 , les confonde : tout au contraire, il les révèle bien distincts, et agissant chacun à leur manière ; car autrement, où sera
34 ’homme comme un problème, et pour autant elle est bien obligée de prendre du recul par rapport à l’homme concret : mais alor
35 ssentiellement en communication. Le figurant peut bien ignorer ses voisins, mais l’acteur les provoque autant qu’il leur rép
36 Qu’on n’oublie pas que la scène du drame, tout bien compté, est aussi vaste que le monde, et qu’il n’est pas de réduit si
37 us faut laisser ce modèle mécanique, puisqu’aussi bien la personne en elle-même n’est passible d’aucune description objectiv
38 ctrine sociale et politique. Est-ce à dire que le bien de tous doive être mis au service du bien de chacun ? Prenons garde d
39 que le bien de tous doive être mis au service du bien de chacun ? Prenons garde de retomber ici dans un ordre contractuel o
40 e droit, mais une position de fait. La voici : le bien de tous n’est ni concevable ni réalisable aux dépens du bien de chacu
41 s n’est ni concevable ni réalisable aux dépens du bien de chacun ; il n’est que l’expression, de plus en plus abstraite à me
42 u croyable distraction du monstre moi, qui suffit bien à l’éternelle vigilance pour me pousser un peu plus loin que tout cal
43 que l’esse n’existe pour nous que in actu), mais bien dans le sens d’une norme éthique, que le péché seul rend inopérante ;
8 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
44 on d’autant plus sympathique qu’il criait fort et bien , mais mordait peu. C’est le surréalisme, en somme, qui demeure respon
45 dre spirituel ; à ce titre, il marque une époque, bien plus qu’une littérature. Ces quelques hommes — je parle des meilleurs
46 x encore à citer, en cherchant un peu. C’est très bien de ne pas faire le modeste, et même de prendre de grands airs, si l’o
47 t, de s’évader d’une réalité qu’on craint. Le ton bien plus modeste (trop modeste) des discours de Breton devant les communi
9 1935, Esprit, articles (1932–1962). Maurice Meunier, Idoles (février 1935)
48 question : quel dessein vaguement subversif peut bien poursuivre l’éditeur qui publia ce résumé de la vie nulle d’un jeune
10 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
49 tre les anciennes catégories sociales, d’ailleurs bien plus complexes qu’on ne le croit couramment. Au fond, son vrai sujet,
11 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
50 lème central qu’impose ce livre, et l’on admettra bien , quelque opinion qu’on ait sur le point de vue raciste de l’auteur, q
12 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
51 de la volonté de changer radicalement le monde. Bien des confusions traînent encore dans cette phrase. (« solide terrain d
13 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
52 en ait un destiné à la Pensée. Qu’on nous entende bien . La pensée ne sera absente nulle part. Mais il faut un endroit où les
53 pour l’avenir de la nation. « Qu’on nous entende bien . La pensée ne sera absente nulle part. Mais il faut un endroit etc. »
54 oir « en soi », dans son temple ? Cela paraît une bien autre gageure. II. Pour un musée des lieux communs À quelques s
55 ourtant, c’est l’esprit qu’il faut honorer, c’est bien à lui qu’il faut élever un sanctuaire et non à telle ou telle de ses
56 tuaire du livre » ne serait pas un « musée » mais bien une « ruche active ». Précaution pour le moins maladroite. Il fallait
57 en fait, car on les avouerait difficilement, mais bien de ceux que l’on enseigne, et qui composent la notion courante de l’e
58 Le plus grave, sans doute, c’est qu’ils croyaient bien faire. Et personne à ma connaissance n’a mis en question leur sérieux
59 . Celle qu’on nous présente de l’esprit comble si bien notre paresse, et peut-être certains intérêts, qu’il ne faut pas trop
60 sagesse des vieux artisans passionnés du travail bien fait et les conquêtes des humanistes, ouvre les temps modernes et res
61 raison de fait qui l’autorisa parmi nous, il faut bien remonter à l’erreur initiale des clercs. Descartes revenant à Paris e
62 nchi. Et Descartes n’y est pour rien. Il faudrait bien plutôt s’en prendre au régime des classes sociales, qui codifia cette
63 livre celles-ci à l’empire des intérêts. Sorel a bien montré ce jeu dans ses Illusions du progrès : le maximum d’hypocrisie
64 modifier et non pas seulement de décrire, on fera bien d’aller la chercher à cent lieues des « sanctuaires de l’esprit » : c
65 et parce qu’il est homme, simplement, est bel et bien engagé dans le monde. Supposer un clerc pur, c’est encore une fois su
66 mpuissance de l’esprit. Mais les hommes, qui sont bien méchants, savent à merveille tirer parti contre l’esprit de la libert
67 d’épure qui séduisait les clercs méticuleux, mais bien une sorte d’implacable agencement, celui du doit et de l’avoir, contr
68 Il serait faux de dire qu’on paie l’esprit. C’est bien plutôt l’absence d’esprit qu’on rétribue, en vertu d’une coutume qui
69 enne… Quant à la carrière du chômage, je lui vois bien des agréments, s’il est vrai que la liberté de penser et d’écrire à s
70 égation perpétuelle, qu’à coups d’affirmations du bien prépondérantes. À tout péché miséricorde, dit le peuple, mais le pard
71 ir sur le rôle de l’esprit, à poser des questions bien simples et bien grossières, celles que les clercs prudents ne posent
72 e l’esprit, à poser des questions bien simples et bien grossières, celles que les clercs prudents ne posent jamais, celles q
73 III, p. 497. Le vieillard qui écrit cela, est-ce bien le même homme qui écrivait dans sa jeunesse : « La science maîtresse,
74 er sans repos ». Cette phrase d’Alain montre très bien comment le souci d’honnêteté et de sérieux de la pensée universitaire
75 ce mot soulève chez nos clercs, il traduit bel et bien leur attitude de fait devant le monde : s’ils croyaient sérieusement
76 deux ans l’intelligentsia parisienne, pourraient bien se résoudre, au cours de ces débats et sous la pression populaire, en
14 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
77 ots abstraits, des termes nobles auxquels il faut bien recourir lorsqu’on veut dénoncer les duperies qu’ils couvrent. Les mo
78 actuel, erroné ou inutilement abstrait, ferait un bien meilleur travail — il faudrait qu’il donnât de fortes peines ! — qu’u
79 l’ingéniosité, ni dans l’harmonie des sons, mais bien dans la pesée. Tous les procédés ramuziens : juxtapositions brusques,
80 blement pris, d’un portrait de Ramuz, dont il est bien facile de tirer une épreuve positive : « Sa poésie commence avec le c
81  » Mais on peut dire cela de Goethe aussi ? Et de bien d’autres réalistes de la forme ? — De Goethe surtout. Il y a pourtant
82 contingences et au décor de son apparition. Aussi bien la suite du passage nous ramène au niveau proprement ramuzien : « J’a
83 e l’école ne peut pas admettre. 49. Pour autant, bien entendu, qu’il implique une création, qu’il résulte d’une mise en pré
15 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
84 ême moraux, et par l’euphorie juvénile qui paraît bien s’être emparée d’une partie du peuple russe ; assez ignorants au surp
85 é des semelles et la culture générale. C’est très bien de pousser jusque-là le fanatisme de l’harmonisation — ou Gleichschal
86 t d’affirmer que, de gré ou de force, le Plan est bien ce rappel permanent des fins dernières conçues par le Parti : l’établ
87 . Le désir d’une mesure plus vivante se manifeste bien souvent à l’insu de ceux qu’il tourmente. C’est ici le mythe de l’hom
88 s essayez de surmonter votre anarchie, vous serez bien forcés de commencer par rétablir l’ordre extérieur. Et vous ferez du
89 ies. Les vieilles nations mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que les nouvelles. Elles ont gar
90 peuples. Il a jailli de la misère, mais il exige bien davantage que la fin de cette misère et de ses causes immédiates. Il
91 ans ou plus la nation existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plus de peine à se dégager. Pourtant
92 ceux qui croient, et qui revient à la doctrine du bien commun. Elle agit dans le mouvement œcuménique. Et dans le mouvement
16 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
93 pour essayer de « voir » le xve siècle. Il verra bien plus que des faits : les réactions d’un esprit et d’une âme — le corp
17 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
94 humaine d’où jaillisse la joie créatrice. Il faut bien constater d’abord qu’elle n’est plus là. Nous ne sommes pas une école
95 de construire, d’une vision grande du but commun. Bien écrit, mal écrit, talent ou pas talent, original, influencé, etc., to
18 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
96 dra dire désormais : américanisme. Mais on risque bien de commettre, à l’endroit de ce nouvel érotisme, la même erreur que l
19 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
97 on objet qui fait la faiblesse d’un ouvrage, mais bien l’insuffisance ou le mensonge d’une langue — celle du reporter par ex
98 ent ; mais de plus en plus pour les hommes. Voilà bien la vision classique : « Cessons de regarder les maisons : ce qui m’in
99 e du bazar de Moscou : « Les marchandises sont, à bien peu près, rebutantes. On pourrait croire, même, que, pour modérer les
100 t du progrès historique.) ⁂ Pour qui lirait, sans bien connaître Gide, l’avant-propos de son petit livre et cette espèce de
101 ici d’un dégonflage impitoyable de ce qu’il faut bien appeler le bluff stalinien ; et je ne dis pas du tout : d’une critiqu
102 ela ! 65. Certes, Gide ne se prive pas d’admirer bien des choses en URSS (les « parcs d’enfants » surtout) ; mais la plupar
20 1937, Esprit, articles (1932–1962). Défense de la culture (janvier 1937)
103 i de la duchesse chaque jour sa feuille de salade bien verte ? » Si tout cela est fini, c’est à cause du fascisme ! Si vous
104 lité stupide à droite, — ou inversement ? Ils ont bien l’air de le croire, ces messieurs. Pourtant : on lit de moins en moin
21 1937, Esprit, articles (1932–1962). La fièvre romanesque (janvier 1937)
105 nous intéresser d’abord aux vêtements. Il entend bien nous la faire attraper cette fièvre mais secrètement, à la faveur de
22 1937, Esprit, articles (1932–1962). Robert Briffaut, Europe (janvier 1937)
106 res. Cette thèse, après tout vraisemblable — on a bien cru à l’« honneur national » ! — est évidemment symbolique. L’on est
107 cafouillage de 1914. Le héros principal — il y a bien une centaine de personnages tous nobles ou riches — finira certaineme
23 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
108 ns de la solidarité ne nous empêche pas de voir — bien au contraire — ce qu’il y a d’humain dans l’attendrissement et dans l
109 les doctrinaires du PC. Mais nous nous garderons bien de marquer le point. (Ce qui équivaudrait à reconnaître la conversion
24 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
110 livre. Réjouissante désinvolture ! Thibaudet fut bien moins critique qu’essayiste, avec tout ce que cela peut comporter de
25 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
111 uissance et de l’ironie ». Il me paraît que c’est bien à quoi devait aboutir le véritable et intégral nietzschéisme dans le
112 ie désespérée. Seuls les constructeurs détruisent bien , détruisent avec efficacité. ⁂ Deux nouvelles traductions françaises
26 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
113 r de terre et festonnée de tuiles roses, elle est bien à la ressemblance des vieilles paysannes de par ici, recuite et mordu
114 st évidemment absurde, cette histoire. Je le vois bien . Et en même temps, je vois que je mentirais si j’écrivais que je n’y
115 in jeu que je poursuis, sans trop le savoir, avec bien plus de vigilance que je n’en apporte à la défense de mes intérêts « 
116 dans leur conduite et dans leurs opinions. On dit bien  : l’exception confirme la règle. Oui, mais il faut entendre le prover
117 es auxquelles les hommes s’attachent comme à leur bien le plus précieux !) Au contraire, la politique doit aller à l’encontr
118 re désordre, et c’est la mort. Cas purement idéal bien entendu puisque l’histoire ne connaît pas d’arrêt. En réalité, sous l
119 abord, très certainement. C’est une joie qui vaut bien les ennuis du voyage, le temps perdu et les fatigues, bien qu’elles p
120 ue directe, informulée, parfois dramatique, c’est bien la seule qui puisse nous rendre peu à peu le sens de la responsabilit
121 « parlant de la pluie et du beau temps ». (Je dis bien groupe, car il y a peu de « personnes »). 15 avril La sieste de la Ma
122 apport à rien de ce qu’exige la situation locale, bien entendu. Les mêmes termes, d’ailleurs, à peu de choses près, sur les
123 de, la belle-mère. — Qu’a-t-elle ? — Oh, elle m’a bien reconnue, mais elle va « passer » cette nuit, vous savez, elle est to
124 mballer, la vieille ! Ils n’auront plus à languir bien longtemps. On peut dire que la chose est sûre. Et on l’entend ! Trois
125 u’on ne peut voir d’ici. Je ne comprends pas très bien . S’il s’agit de respect, ne vaudrait-il pas mieux respecter les vieux
126 up remercié. Bref, il m’a semblé que tout s’était bien passé. Je me trompais. C’est la mère Calixte qui me l’apprend ce mati
127 voulait pas qu’on lave. Je le lui ai dit : c’est bien ta fôte ! Ça aurait été dans votre maison qu’il y aurait eu un mort,
128 lle quand il y a un mort dans la maison ? II faut bien continuer à vivre, et à manger, et à laver, il me semble ? — Je ne pe
129 les jeunes personnes en mal d’émancipation. C’est bien plus grave. C’est aussi grave que les questions d’argent. C’est un fa
130 s un style colonial-moyenâgeux. On pourrait loger bien du monde. Des initiés, naturellement. Personne ne monte jamais là-hau
27 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
131 mme l’a senti, — c’est assez rare. « Ce serait si bien si l’on pouvait, chaque soir et chaque matin, écrire dans les journau
28 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
132 t. » Ou encore : « Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré. » Mais peu après l’on dénonce les « i
29 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
133 ’elle vénère « ce qui rapporte », matériellement, bien entendu. Après quoi, M. Benda apprit à l’assistance que ses livres se
134 rit à l’assistance que ses livres se vendent très bien . Enfin Denis de Rougemont dénonça le sophisme sur lequel repose l’œuv
30 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
135 mot. Quelques noms pour finir (mais nous comptons bien en donner prochainement un plus grand nombre) : Roger Breuil, R. Cail
31 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
136 ppauvrissement de notre curiosité intellectuelle. Bien au contraire. Il est totalement inutile de parler du dernier roman, d
137 but, privée de « sens » — et n’y réussit que trop bien . Mais cela nous donne justement de la place pour parler d’ouvrages « 
32 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
138 able un gros bol de café au lait. Qu’on m’entende bien  : nous avons eu Amiel, et nous ne manquons pas de douteurs, de tourme
139 entalité par rapport aux pays voisins. Or il faut bien avouer, dès le départ, que l’état de fait créé par le traité de Vienn
140 alement niées. De ce double malentendu, il faudra bien sortir un jour. Les événements nous y obligeront si nous ne savons pa
141 fons de papier qui sont censés la garantir. Quand bien même nous aurions voté des milliards de crédits d’armement, et des me
142 premier plan dans l’équilibre européen. Et quand bien même il serait démontré que la Suisse ne peut plus prétendre à jouer
143 la conscience qu’ils en gardent73 paraît souvent bien somnolente. Trop assurés dans un statut dont les commodités sont surt
144 la Déclaration de Londres n’a nullement dissipée, bien au contraire. Là encore, nous avons voulu bénéficier des garanties qu
145 paraît nullement s’exercer au nom d’une vocation bien définie et de portée européenne. Quand nos journaux font la leçon à L
146 onstruire des Bastions de l’Est, la situation est bien plus favorable. Mais il faudrait savoir l’envisager dans sa grandeur,
147 forment ailleurs les écoles militaires. Et c’est bien ce que devrait être une armée consciente de son rôle particulier de g
148 asse bourgeois (d’une valeur militaire d’ailleurs bien moindre). Enfin cette espèce d’enthousiasme entretenu dans certains m
149 isant elle-même au rôle de presse locale. Il faut bien dire aussi que notre fédéralisme tend à se réduire à l’esprit de cloc
150 esprit de clocher, à une limitation des horizons, bien plutôt qu’il ne favorise de fécondes oppositions. Notre neutralité, c
151 tat, et des religions, des partis pris spirituels bien plus puissants que les armées. 75. Par exemple : les droits des comm
152 agne, pendant la guerre : « Les alliés voudraient bien conclure la Paix, mais la Gazette de Lausanne ne le permet pas. »
153 s voisins. 82. Dans toutes les classes sociales, bien entendu ! at. Rougemont Denis de, « Neutralité oblige », Esprit, Pa
33 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
154 age, car il n’a pas pour fin suprême la vie, mais bien la mort libératrice des liens terrestres : comme l’a magnifiquement m
155 l subsiste et garde une signification, représente bien plutôt une volonté de s’évader de l’ambiance sociale, et de souligner
156 ter afin de pouvoir l’améliorer par des retouches bien calculées. Votre bonheur, répètent les prêches des magazines, dépend
157 oturier à la chevalerie était un symbole mystique bien plutôt qu’une dérogation aux coutumes du droit féodal. Mais là-dessus
158 contemporains sont en proie au délire de Tristan. Bien peu ont assez soif pour boire le philtre, et j’en vois moins encore ê
159 us ne sommes pas des Don Quichotte… » Je le crois bien  ! C’est même à cause de cela que vous ne ferez rien de sérieux. Et co
160 e aux préjugés réactionnaires, qu’on se figurait, bien à tort, entretenus par le capitalisme. Dans une lettre fameuse adress
161 mantisme entraînait d’autre part des conséquences bien plus complexes que chez nous, et d’apparences fort hétéroclites. Le c
162 collectiviste. Gemeinnutz geht vor Eigennutz ! Le bien commun prime l’intérêt particulier. Et par tous les moyens spectacula
34 1938, Esprit, articles (1932–1962). Revue des revues (septembre 1938)
163 xtrême droite qui ose dire son nom paraît souvent bien proche de la véritable extrême gauche française (communistes exclus)
35 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
164 et le tuer autrement qu’il ne veut l’être, c’est bien de cela, de cela seul qu’il s’agit, pour qui veut surpasser la passio
165 et encore moins celle de l’épouse choisie, encore bien moins celle du couple formé. Les facteurs mis en jeu sont trop hétéro
166 idélité qui soit une recette de « bonheur », mais bien à une fidélité qui soit possible, n’étant pas compromise en germe par
167 quoi se fonde la personne même des époux. Il faut bien voir que cette fidélité est à contre-courant des valeurs aujourd’hui
168 et d’accéder au plan de la personne. (À condition bien entendu que cette promesse ne soit pas faite pour des « raisons » que
169 quotidienne. Une folie de sobriété qui mime assez bien la raison — et qui n’est pas un héroïsme, ni un défi, mais une patien
170 euve d’indigence et non d’amour. La fidélité veut bien plus : elle veut le bien de l’être aimé, et lorsqu’elle agit pour ce
171 ’amour. La fidélité veut bien plus : elle veut le bien de l’être aimé, et lorsqu’elle agit pour ce bien, elle crée devant el
172 bien de l’être aimé, et lorsqu’elle agit pour ce bien , elle crée devant elle le prochain. Et c’est alors par ce détour, à t
173 acle du mariage. Une vie qui ne veut plus que mon bien , parce qu’il est confondu avec le sien : et si ce n’était pour toute
174 issants. Et en effet, la conduite de Don Juan est bien typique d’une certaine déficience sexuelle. C’est dans l’état de fati
175 a personne. Il prouve ainsi qu’il veut d’abord le bien de l’autre. Son égoïsme passe par l’autre. On admettra que c’est une
176 incipal moteur de la recherche mécanique : on l’a bien vu depuis 1915. Mais cette union tout à fait monstrueuse des forces d
177 7. Au-delà de la tragédie106 Ce diagnostic, à bien des égards, peut apparaître comme le bilan d’une décadence : mythe dé
178 e, heur ou malheur, le sort du monde nous importe bien moins que la connaissance de nos devoirs présents. Car « la figure de
179 is sous l’incognito le plus jaloux : car elle est bien plus que royale, elle est divine. Et dans l’analogie de la foi, l’on
180 singularité du cas. Elles s’appliqueraient aussi bien à n’importe quel malade sans génie. 108. Crainte et Tremblement, tr
36 1938, Esprit, articles (1932–1962). Suite à « La passion contre le mariage » (décembre 1938)
181 ment qui « fait question », selon M. Lavaud, mais bien son fondement biblique. À propos de la lettre de Miatlev. — Non, je n
37 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
182 fondés à nous dire aujourd’hui : « Vous avez très bien vu pourquoi nous ne ferions rien. Mais dites-nous maintenant pourquoi
38 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
183 ’autres le furent et le restent. Toutefois, c’est bien comme « historien » que vous m’attaquez, et certes je ne fais pas de
184 d’une interprétation. Or c’est l’erreur commune, bien moins des historiens — qui ne peuvent plus se faire d’illusions — que
185 Ce n’est pas même de l’histoire littéraire. C’est bien plutôt, s’il faut une étiquette, un livre de théologie morale, et c’e
186 iques, ou l’Idée comme certains romantiques, mais bien plutôt le moment décisif. Par exemple, l’histoire n’a pour moi d’autr
187 me faut à tout prix que je puisse l’assumer. » Eh bien quoi ? Nous en sommes tous là ! Mais faut-il vraiment s’en réjouir ?
188 noncer à rien d’humain, sans distinction, je veux bien être appelé sectaire. (Huguenot, cela va sans dire, mais ce n’est pas
189 ités les plus redoutables de la loi. Mais il faut bien remarquer le point réel de notre divergence (en attendant nos psychog
190 la mesure où c’est réellement « modeste », — très bien . 110. Un de mes étudiants allemands me contait qu’après 5 ans de tra
39 1946, Esprit, articles (1932–1962). « Un divorce entre le christianisme et le monde ? » (août-septembre 1946)
191 est l’Épouse du Christ. Quand elle s’arrange trop bien avec le monde (Constantin et la suite) c’est qu’elle trahit son état.
192 ourt dans les périodes où les choses ont l’air de bien marcher. Voilà pour ma réponse. Mais c’est l’enquête elle-même qu’il
40 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
193 t environ les 9/10 de la production. Le job a été bien fait : l’Allemagne et le Japon ont été battus. Et les agences de cont
194 s dépense de salive patriotique, pour des raisons bien évidentes, connues de tous, et qui ne relevaient point de la lutte de
195 e notre hypocrisie… Avec tout cela, je me demande bien pourquoi nous adorons la France comme une femme ! Pour sa grâce et po
196 e commerce et pour l’avenir de la paix. Vous avez bien envie de savoir ce que je pense de l’URSS ? Mais aussi… Une moitié de
197 rte quelle couleur, sous prétexte que cela « fait bien  », construire une banque qui a l’air d’une église, et une église qui
198 argner ? Si l’Europe peut y contribuer, elle aura bien mérité de la planète. Comment l’Amérique peut aider l’Europe Se
199 tous les ordres, à chaque instant, — si l’on veut bien y réfléchir en refermant ce petit livrebh. bf. Rougemont Denis de