1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
1 e puissance et de service ; ou sur une éthique de bonheur  ; ou sur un idéal humanitaire ; ou sur un idéal de sécurité ; ou sur
2 de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre. La rupture que nous voulons n’aura de conséquences politiq
2 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
3 , l’idéalisme romantique, la croyance vulgaire au bonheur , la religion mise au service de l’ordre, la permanence, les vertus tr
3 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
4 à glorifier les mythes du Progrès indéfini et du Bonheur  : la révolution russe a eu ce résultat au moins curieux de rendre à c
5 ujours présentées aux masses comme les gages d’un bonheur à venir et d’une grandeur digne de tous les sacrifices. Et comment ne
4 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
6 iers. Ah ! les beaux « instincts primitifs » ! Le bonheur idyllique de la nature ! Littérateurs, allez-y voir de près ! « Nous
5 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
7 ’intellectualisme, — la pensée solitaire, — et le bonheur . Tandis que les jeunes, les malheureux, respectent la politique, ne v
6 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
8 uligner le caractère privé de ce qu’on appelle le bonheur des époux.   3. — Contraintes religieuses. Dans la mesure où la consc
9 justement, que les modernes font dépendre leur «  bonheur  » (nous reviendrons tout à l’heure sur cette notion centrale). Cette
10 ranscendées mais déprimées. 2. Idée moderne du bonheur Le mariage, cessant d’être garanti par un système de contraintes s
11 qu’il repose en fait sur une idée individuelle du bonheur , idée que l’on suppose commune aux deux conjoints dans le cas le plus
12 s’il est assez difficile de définir en général le bonheur , le problème devient insoluble dès que s’y ajoute la volonté moderne
13 ajoute la volonté moderne d’être le maître de son bonheur , ou ce qui revient peut-être au même, de sentir de quoi il est fait,
14 améliorer par des retouches bien calculées. Votre bonheur , répètent les prêches des magazines, dépend de ceci, exige cela — et
15 ue, est à la fois de nous obséder par l’idée d’un bonheur facile, et du même coup de nous rendre inaptes à le posséder. Car tou
16 introduit dans le monde de la comparaison, où nul bonheur ne saurait s’établir, tant que l’homme ne sera pas Dieu. Le bonheur e
17 s’établir, tant que l’homme ne sera pas Dieu. Le bonheur est une Eurydice : on l’a perdu dès qu’on veut le saisir. Il ne peut
18 te rien qui doive nous faire changer d’avis. Tout bonheur que l’on veut sentir, que l’on veut tenir à sa merci — au lieu d’y êt
19 insupportable. Fonder le mariage sur un pareil «  bonheur  » suppose de la part des modernes une capacité d’ennui presque morbid
20 que la vie normale, plus exaltant que son « petit bonheur  »… Ou l’ennui résigné, ou la passion : tel est le dilemme qu’introdui
21 emme qu’introduit dans nos vies l’idée moderne du bonheur . Cela va de toute manière à la ruine du mariage en tant qu’institutio
22 t d’anarchie intime que suppose toute morale du «  bonheur  » strictement individuelle. Or la dictature hitlérienne, du fait qu’e
23 On commença par opposer à l’idéal antisocial de «  bonheur  » et de « vie dangereuse » un idéal collectiviste. Gemeinnutz geht vo
7 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
24 vérité, et tous nos « devoirs » humains (dont le bonheur ) ne peuvent que nous en détourner. Kierkegaard condamna d’abord les p
25 isième essai le rapprochera sensiblement de son «  bonheur  ». Alors que tout nous montre que cent-mille essais ne seraient pas e
26 ement : car tout se passe d’ordinaire comme si le bonheur des époux dépendait en réalité d’un nombre fini de facteurs : caractè
27 te les jeunes fiancés à calculer leurs chances de bonheur , on détourne leur attention du problème proprement éthique. En tentan
28 dis pas à une fidélité qui soit une recette de «  bonheur  », mais bien à une fidélité qui soit possible, n’étant pas compromise
29 e des vertus, et la plus désavantageuse pour le «  Bonheur  ». À leurs yeux et dans leur langage, la fidélité conjugale est le su
30 nt que toutes vos petites morales et garanties de bonheur bourgeois ! » Du cynisme au tragique romantique, il n’y a pas de cont
31 sible. Elle nie que le but de la fidélité soit le bonheur . Elle affirme scandaleusement que c’est avant tout l’obéissance, et e
32 consenti était la plus grande sagesse ; et que le bonheur qu’il a renoncé lui est rendu, comme Isaac fut rendu à Abraham. Mais
33 entiellement spirituel. Se détruire, mépriser son bonheur , c’est alors une manière de se sauver et d’accéder à une vie supérieu
34  » (si l’on veut), indifférente, sinon hostile au bonheur et à l’instinct vital, elle exige un retour au monde réel, tandis que
35 e moi rejoint sa personne — au-delà de son propre bonheur . Ainsi la personne des époux est une mutuelle création, elle est le d
36 stan). ⁂ L’amour fidèle de Tristan détruisait son bonheur et sa vie pour témoigner en faveur de la Nuit, c’est-à-dire du moi gl
37 e la volonté de Dieu, même quand elle ruine notre bonheur , est salutaire. L’amour de Tristan et d’Iseut c’était l’angoisse d’êt
38 ’absurde ». Et ils s’étonnent chaque jour de leur bonheur . (Ces choses-là sont trop simples et totales pour qu’un discours vien
39 lgie comblée par la présence cessent d’appeler un bonheur sensible, cessent de souffrir, acceptent notre jour. Et alors le mari
40 t qu’au-delà de la tragédie, il y a de nouveau le bonheur . Un bonheur qui ressemble à l’ancien, mais qui n’appartient plus à la
41 de la tragédie, il y a de nouveau le bonheur. Un bonheur qui ressemble à l’ancien, mais qui n’appartient plus à la forme du mo
8 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
42 le désir, c’est l’amour sensuel, sa fièvre et son bonheur , un « aspect éternel du cœur humain » — si vous voulez… (Mais pourquo
9 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
43 To sum up : Liberté, Prospérité et Poursuite du Bonheur , ce sont là mes trois idéaux. Et je ne les vois réalisés qu’en Amériq