1
olé pour le moins une chaste fille de Montmartre.
C’est
une conception de Français né paillard, décoré, et qui ne sait pas la
2
pas être créatrice. En tant que révolutionnaires,
c’est
de ce point de vue central et seul efficacement critique que nous dev
3
de l’action apparaît particulièrement flagrante.
C’est
à ce titre et sous cet angle que l’affaire Jacques Martin prend pour
4
ois, dans la solitude d’une chambre la nuit, — si
c’est
le lieu de sa prière. Les faits l’attendent : elle les juge. (Elle le
5
arfois doucement derrière ses lunettes d’écaille.
C’est
lui qui juge, ayant pesé son acte. Les autres appliquent un tarif. ⁂
6
nge de rhéteurs qui va de Jaurès à Sangnier ; car
c’est
, vous m’entendez, « au nom de la cause sacrée de la paix » que ce bra
7
braves gens qu’il s’agit dans les deux cas, mais
c’est
du même état, qu’ils tolèrent.) 4° Il n’y a qu’un rapport de trahison
8
ans la paix ce que firent à la guerre ses aînés :
c’est
pour la même cause qu’il se sacrifie, avec le même courage. On les a
9
eur de Martin, lui répondra non sans violence : «
C’est
faux ! Vous faites de la théologie, et vous ne faites même que cela ;
10
e la théologie, et vous ne faites même que cela ;
c’est
une tout autre théologie que la chrétienne, simplement. C’est la théo
11
ut autre théologie que la chrétienne, simplement.
C’est
la théologie païenne par excellence, celle de l’État-Dieu, qui veut l
12
jamais vu un soldat défensif ? Comment est-ce que
c’est
fait ? » 7° Certes, l’on peut tirer de ces débats une conclusion préc
13
de rupture est l’origine même du christianisme ;
c’est
pourquoi l’apparition d’une volonté contraire définit exactement, pou
14
oire qu’il est une autre façon de vaincre, et que
c’est
de réduire l’adversaire à une paix avantageuse, à une paix dont ils s
15
éveille au milieu des statuts de cette confusion.
C’est
contre eux dès l’abord qu’elle vient lourdement buter. On a tout dit
16
se avec celle de la bourgeoisie capitaliste. Mais
c’est
un parti de gens qui, ayant peut-être été chrétiens, veulent en tirer
17
nté » du désordre établi. Et pourquoi ? Parce que
c’est
tout à fait impossible, parce que la « chrétienté » est sécularisée,
18
iberté qui lui soit accordée vis-à-vis de la foi,
c’est
de la refuser. Comment dès lors l’utiliserait-il à son gré ? Car d’un
19
peut pas la compromettre, et ce qu’il compromet,
c’est
toujours autre chose. Mais d’autre part, et pour la même raison, il n
20
fonder un « ordre chrétien » ; et s’il le fonde,
c’est
en réalité sur une tout autre force que celle de la foi. Ce peut être
21
rivoiser, réglementer, administrer dans la durée.
C’est
une force que l’Église aurait, une fois pour toutes. Et cette possess
22
! —à celles qu’inventent les hommes sans la foi.
C’est
la meilleure façon que le monde ait trouvée de rejeter le Christ : fe
23
t condamne ceux-là d’abord qui s’en réclament. Et
c’est
pourquoi il y a un imposteur dans tout homme qui se dit chrétien. (Je
24
is pas cela d’un point de vue antichrétien.) Mais
c’est
aussi pourquoi il y a une suprême imposture dans tout programme préte
25
ie du monde, la « chrétienté » se trouve menacée,
c’est
déjà qu’elle mérite la mort. Les uns alors défendent ses propriétés,
26
pour le sauver. » Rompre avec le désordre établi,
c’est
faire en sorte simplement, qu’il cesse d’être « établi ». Qu’il ait p
27
ut temps de dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais
c’est
à la foi seule de me dire : Tu dois ! En son nom je ne puis engager q
28
champ le plus juste. Car ce qui manifeste la foi,
c’est
le choix et non pas le système : il n’est de choix que personnel. Ain
29
nos forces, en même temps qu’elle en exige tout :
c’est
la conversion. 1. L’Église « corps du Christ », en théologie ; et e
30
, et ne défendent que leur esprit. On sait ce que
c’est
que l’esprit, en ce siècle ! Il a été admirablement défini par la Sor
31
é du désespoir, trad. Gateau (Gallimard), p. 178.
C’est
nous qui soulignons. 8. Ibid., p. 170. d. Rougemont Denis de, « C
32
lité de transcender, de révolutionner ses formes.
C’est
pourquoi nous voyons aujourd’hui à l’avant-garde du mouvement révolut
33
eurs paraître suspecte, à beaucoup de chrétiens.)
C’est
ainsi que Ferdinand Fried déclarait récemment dans l’importante revue
34
, N. Stufkens (Hollande) et F. Heuson (Amérique).
C’est
un document de premier ordre sur la « rupture » à laquelle nous trava
35
é. Et s’il divise alors le temps de ses journées,
c’est
pour mieux dominer ses moyens. Selon sa loi. Mais le moderne dit : «
36
s d’accoucher, mais seulement de purger sa peine.
C’est
alors qu’un Franklin, qu’un Guizot, qu’un Staline, vous camouflent ce
37
à cette nécessité. Car la seule défense efficace,
c’est
l’attaque. Un travail qui néglige la création, un travail sans loisir
38
départ d’un système économique ou d’une culture,
c’est
vicier à la base toutes les conceptions du loisir qui découlent de ce
39
ais nous savons le vrai nom du « temps vuide » et
c’est
chômage. Tout le mal est venu d’une séparation, d’une disjonction. Ou
40
aut maintenant déceler la lâcheté originelle. Car
c’est
bien d’un relâchement qu’elle résulte, d’une déficience de cette tens
41
travail des classes chargées d’assurer ce loisir.
C’est
créer un monde impensable, le nôtre. Car si le loisir est simplement
42
une échelle que Ford n’avait imaginée qu’en rêve,
c’est
la tentative désespérée de Staline pour introduire un peu de joie dan
43
Mais cette mesure est peut-être assez faible. Et
c’est
pourquoi nous avons tant de peine à définir et nommer clairement les
44
ume, à mon sens, en une phrase un peu grossière :
c’est
une littérature qui aime parler pour ne rien dire. Elle n’est occupée
45
dire. Elle n’est occupée qu’à « bien » dire, — et
c’est
pourquoi elle parle mal. Or ceux qui l’ont attaquée jusqu’ici n’ont r
46
n sans pathos, car l’affirmation seule est grave.
C’est
à l’homme qu’il faut dire oui, à l’homme total, à l’homme renouvelé.
47
2, pour éviter, en fait, de résoudre le drame. Et
c’est
la bonne conscience idéaliste du régime. « Littérature », opium des p
48
l’ordre, la permanence, les vertus trop massives.
C’est
l’espèce des immoralistes. Sans les valeurs anarchiques qu’ils défend
49
geole se passe, — mais rien de grave ne se passe.
C’est
comme au jeu de pigeon vole. Il reste quelques écrivains qui échappen
50
plus de sens réel, ni plus d’autorité. Critiquer,
c’est
d’abord posséder un critère, ensuite le faire valoir avec intransigea
51
eux-mêmes, sans rapport à leurs fins. Elle dit :
c’est
bien écrit, mal composé, intéressant ; elle dose des influences, elle
52
. La grande faiblesse de la littérature actuelle,
c’est
qu’elle s’est rendue justiciable de la critique des marxistes. « L’ar
53
faire un pas de plus. Il nous faut dire enfin que
c’est
l’homme en tant qu’homme — et pas seulement le non-bourgeois — qui pâ
54
malentendus, et la seule convention qui subsiste,
c’est
de les accepter pour tels. « Philosophe et guerrier, écrit Rudolf Kas
55
visage. Dire que le monde est devenu impensable,
c’est
avouer qu’il n’y a plus de mesure commune à la pensée et à l’action,
56
principe de grandeur que nous proposons tous ici,
c’est
l’homme considéré dans sa vocation créatrice, — c’est la personne. Qu
57
t l’homme considéré dans sa vocation créatrice, —
c’est
la personne. Que la mesure de tout soit désormais dans la personne, e
58
n suppose une liberté, ou plus exactement, créer,
c’est
être libre. Un art nouveau, c’est une liberté nouvelle. Mais c’est au
59
ctement, créer, c’est être libre. Un art nouveau,
c’est
une liberté nouvelle. Mais c’est aussi une obéissance nouvelle. Je ne
60
Un art nouveau, c’est une liberté nouvelle. Mais
c’est
aussi une obéissance nouvelle. Je ne conçois de liberté concrète que
61
e prévoit pas un chef-d’œuvre, et la littérature,
c’est
d’abord les chefs-d’œuvre. Mais avant l’œuvre, il y a l’appel de l’ho
62
llement assignés par leur raison d’être profonde.
C’est
un amer divertissement que nous offre la vie quotidienne des citadins
63
iques sont unanimes à condamner sans nul recours,
c’est
celui du roman à thèse. Méfiance significative ! Les thèses de Bourge
64
opportun de la part de nos romanciers. La vérité,
c’est
que la bourgeoisie n’ose plus défendre ses vrais buts, et préfère par
65
rreur soviétique. Mais bien à hauteur d’homme, et
c’est
la vérité personnaliste. Enseigner, c’est rappeler aux hommes les fin
66
mme, et c’est la vérité personnaliste. Enseigner,
c’est
rappeler aux hommes les fins de leurs activités. C’est, pour un écriv
67
rappeler aux hommes les fins de leurs activités.
C’est
, pour un écrivain, ordonner les moyens de son art à ces fins. Il y fa
68
t. Son seul souci est d’être, le plus fidèlement.
C’est
à partir d’elle seule qu’un art original se développera naturellement
69
eu lui adresse comme un ordre ; pour l’incroyant,
c’est
la mission dont il se sent responsable envers lui-même. g. Rougemon
70
désespérés ? Tous vos livres disent non à la vie.
C’est
facile d’être négatif. Et je n’avais pas besoin qu’on m’y aide. Pourq
71
— ou la générosité de soi — de dire oui à la vie.
C’est
très difficile… J’interromps la citation : dire oui à la vie, c’est
72
e… J’interromps la citation : dire oui à la vie,
c’est
surtout une formule nietzschéenne, et qui signifie chez Nietzsche à p
73
r est seul. Il me prend volontiers. Nous causons.
C’est
un commerçant de Lyon, la cinquantaine, assez bavard. À certaines all
74
type qui a écrit le bouquin. Ah ça alors ! Tenez,
c’est
l’histoire d’une municipalité qui fait construire un des trucs-là jus
75
a amène, ah ! mais alors, vous savez, tout y est,
c’est
attrapé, le curé, la politique et tout15 !… » Les éditeurs s’efforcen
76
Il faut des livres faciles, des livres gais, etc.
C’est
, disent-ils, ce qu’on demande. — Hé ! oui, parbleu, c’est ce que « le
77
isent-ils, ce qu’on demande. — Hé ! oui, parbleu,
c’est
ce que « les gens » demandent. Mais savent-ils bien ce qu’ils demande
78
connaissance des choses en tant qu’absentes. Mais
c’est
une autre erreur que d’attribuer à la vision, ou au toucher, ou à la
79
nt jugées par lui, et non point lui par elles. Et
c’est
de lui qu’elles tirent leur justification, et non l’inverse. En d’aut
80
l’équation objet en vrai objet. 2. Le concret,
c’est
la présence de l’homme Comment choisir cette valeur précise de l’i
81
ne peut, par lui-même, provoquer aucune présence.
C’est
là le rôle du sujet, et sa nature. La manière d’être du sujet est ess
82
disparaît, l’angoisse devient joie de combattre.
C’est
le moment de la présence de l’homme au monde et à soi-même conjointem
83
l’homme au monde et à soi-même conjointement. Et
c’est
ainsi que le concret naît d’une décision de l’homme provocateur de la
84
t à soi-même. Dire que l’homme est, concrètement,
c’est
dire qu’il souffre et qu’il jubile, — qu’il agit. C’est pourquoi ils
85
dire qu’il souffre et qu’il jubile, — qu’il agit.
C’est
pourquoi ils se trompent du tout, ceux qui considèrent l’homme, dans
86
ier, c’est-à-dire de l’inhumain (à la limite), et
c’est
encore à dire qu’une « science de l’homme » qui se veut purement desc
87
e concret : mais alors il n’est plus concret ! Et
c’est
ainsi que l’existence du psychologue repose sur un sophisme qu’il fau
88
, il ne sera jamais un objet de l’entendement. Et
c’est
pourquoi rien ne peut l’expliquer. Mais qu’il paraisse, aussitôt les
89
ne de l’acte, et joue en nous le rôle de l’homme.
C’est
lui qui rend l’homme visible à l’homme, et nous sculpte un visage lis
90
en peut sortir sans quitter, du même pas, la vie.
C’est
pourquoi le drame est sérieux ; et notre vie n’est pas une farce, pou
91
ité, une attitude d’auteur de son propre destin ?
C’est
ce que l’on ne voit point. C’est ce que nul ne peut voir ni ne verra
92
propre destin ? C’est ce que l’on ne voit point.
C’est
ce que nul ne peut voir ni ne verra jamais, cependant que chacun peut
93
en quoi consiste sa propre personne. Ma personne,
c’est
ma présence au monde et à moi-même conjointement ; aux vrais objets,
94
aux vrais humains, et à ma vraie responsabilité.
C’est
à bon droit, nous l’avons vu, que nous pouvons attribuer un sens comm
95
s. Le temps nouveau qu’initie l’acte de présence,
c’est
le temps de la création qui naît de l’acte, c’est le rythme imprimé à
96
c’est le temps de la création qui naît de l’acte,
c’est
le rythme imprimé à l’action générale par cette apparition qui s’y in
97
ion générale par cette apparition qui s’y insère.
C’est
une nouvelle qualité du concret. Mais ce mystère de la présence, si l
98
ts, demeure mystère en tant que pure initiation :
c’est
le mystère de l’éternité, de cela qui échappe au temps, marque sa fin
99
et seulement en lui obéissant ; car le connaître,
c’est
le connaître irrésistible. Et comment ai-je su qu’il venait me saisir
100
ble. Et comment ai-je su qu’il venait me saisir ?
C’est
parce que j’en ai témoigné par mon acte. Admirable cercle vicieux ! O
101
instant qu’il rencontre son objet. L’homme sujet,
c’est
l’homme seul à l’instant qu’il cesse de l’être. Ainsi la voie du myst
102
ant un dernier terme qui la résume tout entière :
c’est
le terme d’incarnation. Si toute présence est l’événement de l’éterne
103
ément comme n’étant pas assujetti à notre action.
C’est
pourquoi la plupart de nos gestes, loin d’être ordonnateurs et créate
104
re notre vie de notre vocation. La foi au Christ,
c’est
la foi dans la personne par excellence : or, cette foi consiste en un
105
le mariage, la famille, le métier et l’éducation.
C’est
à la sauvegarde de ces réalités prochaines que doivent s’ordonner les
106
st un corps jeté au milieu d’autres corps, et que
c’est
un orgueil assez court que de prétendre l’ignorer ; il a compris le f
107
ficile d’être équitable envers le spiritualisme :
c’est
qu’il nous a fait plus de mal, et que l’erreur matérialiste est bâtar
108
poir de solution réelle n’est plus permis18. Mais
c’est
ce plan que nous avons quitté en définissant la personne comme un act
109
son lieu naturel, en séparant le corps et l’âme :
c’est
qu’il les a mal distingués. Du point de vue de la personne, le corps
110
os contacts, comme aussi de n’en pas choisir. (Et
c’est
dans ce débat qu’apparaît la conscience.) Mais ni le corps de l’homme
111
t ensemble, ils sont une seule et même « chair ».
C’est
une étrange erreur que de nommer « esprit » l’aspect original du corp
112
er « esprit » l’aspect original du corps humain ;
c’est
une étrange erreur que de rêver l’âme immortelle19 ; et c’est au nom
113
range erreur que de rêver l’âme immortelle19 ; et
c’est
au nom de cette erreur qu’on croit pouvoir séparer l’âme du corps — q
114
qui rendrait vain le plus consolant de nos rêves.
C’est
une tentative impie pour substituer la conscience à la vocation perso
115
de liberté à l’exercice concret de cette liberté.
C’est
une usurpation de l’éternel par la conscience contingente, par cette
116
parole, on n’a rien vu qu’un corps en mouvement.
C’est
parce que Dieu s’est révélé dans un corps d’homme que l’esprit, parmi
117
eure l’initiation fondamentale de toute histoire.
C’est
par le verbe seul, créant de rien, que « l’impossible, ici, devient é
118
ique qu’il criait fort et bien, mais mordait peu.
C’est
le surréalisme, en somme, qui demeure responsable des premières grave
119
ont certainement connu le désespoir de vivre, et
c’est
cela qu’ils ont voulu traduire. Mais c’est cela aussi que l’homme ne
120
re, et c’est cela qu’ils ont voulu traduire. Mais
c’est
cela aussi que l’homme ne peut avouer que s’il connaît un au-delà du
121
doute mieux encore à citer, en cherchant un peu.
C’est
très bien de ne pas faire le modeste, et même de prendre de grands ai
122
hostile, dans une ascèse morale soutenue. L’aîné,
c’est
ce Rouveyre que nous ont révélé des dessins cruellement dépouillés et
123
, réfléchit sous nos yeux. Ce n’est pas du récit.
C’est
une espèce de taraudage21. De temps en temps, il change de mèche et r
124
celui du jeune homme de tout à l’heure. Mais ici
c’est
un ouvrier qui parle. D’avoir travaillé chez Ford ne donne pas forcém
125
pulistes. Ce qui manque peut-être à M. Soulillou,
c’est
la patience de laisser mûrir ses livres ; d’attendre qu’un sujet impo
126
t souligner dans cette revue toute l’importance :
c’est
la circulation constante qui s’opère aujourd’hui entre les anciennes
127
ne le croit couramment. Au fond, son vrai sujet,
c’est
l’étude concrète de la communauté qui peut s’instituer par le jeu des
128
plus fraternel. Le défaut de Les Uns les Autres,
c’est
peut-être qu’il donne parfois l’impression d’un livre plus profondéme
129
. Il y a vraiment du nouveau dans cette œuvre, et
c’est
à nous plus qu’à quiconque qu’il appartient de le reconnaître. Un tel
130
le mouvement hitlérien est né et a pris son élan.
C’est
une admirable réussite littéraire, c’est aussi un roman d’aventures,
131
on élan. C’est une admirable réussite littéraire,
c’est
aussi un roman d’aventures, et un roman d’idées, et une description é
132
’il nous reste à découvrir : celle du Sud. Enfin,
c’est
un livre qui mériterait, mieux que celui de Malraux, de s’intituler :
133
a communauté des gens cimentés par le malheur, ça
c’est
la seule vraie communauté qui puisse exister pour un peuple. » N’est-
134
précisément ce qui sépare, et non ce qui confond.
C’est
le verbe (qui est acte) qui distingue et caractérise les choses et le
135
bataille qu’à travers un nouvel ordre économique,
c’est
l’homme et sa libération qui en reste l’enjeu et le but ; il serait d
136
ordonnée et de mesure, celles de l’intelligence…
C’est
dire que l’esprit créateur y doit être à l’honneur. Voilà pourquoi la
137
t de la dotation d’un palais consacré à l’esprit,
c’est
poser en réalité, sous une forme à peine allégorique, la question des
138
entretiennent notre cité et la nation des clercs.
C’est
mettre en discussion l’un des rapports fondamentaux qui définissent u
139
apports fondamentaux qui définissent une société.
C’est
reconnaître enfin que ce rapport n’est plus perçu par un chacun comme
140
. Lorsque l’État vient au secours d’une religion,
c’est
qu’elle est morte. Ou qu’elle n’en a plus pour longtemps. Lorsque l’É
141
eur représentative ou démonstrative. Et pourtant,
c’est
l’esprit qu’il faut honorer, c’est bien à lui qu’il faut élever un sa
142
. Et pourtant, c’est l’esprit qu’il faut honorer,
c’est
bien à lui qu’il faut élever un sanctuaire et non à telle ou telle de
143
toute espèce d’ironie. Le plus grave, sans doute,
c’est
qu’ils croyaient bien faire. Et personne à ma connaissance n’a mis en
144
Je serais prêt à l’accorder. Ce qui est nouveau,
c’est
qu’elles croient le savoir. C’est que la caricature officielle, scola
145
ui est nouveau, c’est qu’elles croient le savoir.
C’est
que la caricature officielle, scolaire, académique, parlementaire, en
146
point pour me ménager une partie par trop facile.
C’est
que la grossièreté même de l’écart, et le fait qu’on l’ait négligé, m
147
7 exactement, publiait le Discours de la méthode.
C’est
une attention bienveillante de la chronologie. L’hommage rendu à l’au
148
igion de l’esprit. Mais ce que Descartes a voulu,
c’est
que l’esprit « clair et distinct » fût séparé absolument du corps. Ce
149
que l’Église, pour son malheur, a pris en compte,
c’est
la doctrine « spiritualiste » de l’esprit. Voilà l’erreur métaphysiqu
150
x mains. Ce que je reproche à l’esprit cartésien,
c’est
d’avoir formulé l’équivalent de ce préjugé en termes de philosophie.
151
quivalent de ce préjugé en termes de philosophie.
C’est
d’avoir enseigné au peuple un culte de l’esprit intemporel — comprene
152
ïques laborieux. Exiler l’esprit dans les nuages,
c’est
le vouer au culte d’une élite inféconde, et au juste mépris des masse
153
prit du corps, et glorifier cet esprit distingué,
c’est
aussi laisser ce corps à lui-même, le mépriser, l’abandonner à sa lou
154
lourdeur. Décréter que l’esprit n’a pas de mains,
c’est
libérer de son pouvoir arbitral et animateur le domaine de l’action q
155
ner le change sur leurs véritables desseins, mais
c’est
toute une éducation culturelle, universitaire, qui l’a sans le vouloi
156
points de vue irréels, mais logiques et simples. (
C’est
ainsi que l’on a cru pouvoir « appliquer » la méthode cartésienne de
157
, à déconcrétiser33 les disciplines de la pensée.
C’est
ainsi que l’histoire devient un ensemble de lois, et non plus une chr
158
ciplines que l’on enseigne aux jeunes clercs : et
c’est
la volonté, consciente ou non, d’esquiver l’engagement pratique. Ce q
159
pratique. Ce qu’on célèbre sous le nom d’esprit,
c’est
l’attitude prétendue spectaculaire, en réalité démissionnaire, de la
160
lide et efficace des doctrines intellectualistes,
c’est
celle qui consisterait dans une psychanalyse du sérieux universitaire
161
a pensée ! Ce qu’on célèbre sous le nom d’esprit,
c’est
l’image épurée d’un monde fait de lois. Cette image s’interpose entre
162
ont un à peu près sans sérieux et sans précision,
c’est
un grand résultat pour la philosophie ; mais c’est une abdication de
163
’est un grand résultat pour la philosophie ; mais
c’est
une abdication de tout rôle actif. L’avenir est à ceux qui ne sont pa
164
du « désintéressement » des clercs parfaits. Mais
c’est
jouer sur une impertinence, car le mot « désintéressement » a deux se
165
trer désintéressé, au sens subtil où il l’entend,
c’est
nier en principe que l’esprit soit responsable de ce qui se passe dan
166
oit responsable de ce qui se passe dans le monde.
C’est
affirmer que l’esprit n’est pas du monde, et que les intérêts du mond
167
bien engagé dans le monde. Supposer un clerc pur,
c’est
encore une fois supposer un esprit dégagé de son corps, jamais un tel
168
des êtres qui méritent le nom de clercs parfaits,
c’est
qu’en réalité, ils ont trahi leur fonction propre, qui était de juger
169
est « peut-être triste », insondablement triste,
c’est
que « peut-être » la vérité n’existe pas. Et si la vérité n’existe pa
170
rit incarné, l’Esprit qui s’est rendu mortel, car
c’est
ainsi qu’il peut changer le monde. Non pas en planant hors du temps,
171
sprit — notre Université — n’est pas de ce monde.
C’est
le royaume des lois « sérieuses et précises » que la pensée peut arri
172
naître, mais sur lesquelles elle ne saurait agir.
C’est
une mythologie de l’impuissance de l’esprit. Mais les hommes, qui son
173
ment ou de la perte. Le clerc qui ne sert à rien,
c’est
flatteur et c’est distingué, mais il faut encore le nourrir. Une logi
174
e. Le clerc qui ne sert à rien, c’est flatteur et
c’est
distingué, mais il faut encore le nourrir. Une logique vulgaire voudr
175
l’esprit ne peut rien, et on l’en loue, parce que
c’est
très commode, mais on exige par surcroît qu’il gagne lui-même sa vie.
176
n exige par surcroît qu’il gagne lui-même sa vie.
C’est
la seule chose qu’on ne lui ait pas apprise. Considérez ce pauvre cle
177
l que le livre l’Université : que sait-il faire ?
C’est
tout juste s’il sait écrire. Il écrira donc un ouvrage dans les règle
178
nale. Il serait faux de dire qu’on paie l’esprit.
C’est
bien plutôt l’absence d’esprit qu’on rétribue, en vertu d’une coutume
179
rituelle de ces écrits. Ce n’est pas la création,
c’est
le rabâchage qui rapporte. Publiez un poème, un essai, un roman, dans
180
d’un micro devant une foule élégante et muette, —
c’est
une chose, c’est même celle qu’on fera. Mais c’est tout autre chose q
181
une foule élégante et muette, — c’est une chose,
c’est
même celle qu’on fera. Mais c’est tout autre chose que d’inviter le g
182
’est une chose, c’est même celle qu’on fera. Mais
c’est
tout autre chose que d’inviter le grand public à réfléchir sur le rôl
183
ceux des démolitions préparatoires. L’important,
c’est
de voir hic et nunc où peut s’insérer notre action, et comment elle d
184
donner un sens à sa vision. Oserons-nous dire que
c’est
la vocation d’Esprit ? Donner un sens à la vision d’une réalité, c’es
185
sprit ? Donner un sens à la vision d’une réalité,
c’est
montrer à quelle fin doit tendre cette réalité, — notre culture par e
186
endre cette réalité, — notre culture par exemple.
C’est
croire à cette fin, et prouver qu’on y croit. C’est prophétiser pour
187
est croire à cette fin, et prouver qu’on y croit.
C’est
prophétiser pour agir. Seuls les prophètes — et non les techniciens —
188
sont en mesure de conduire l’action, si conduire
c’est
savoir où l’on va. Seuls les prophètes — et non pas les poètes — peuv
189
nutilement la Bibliothèque nationale, ou bien, et
c’est
le plus probable, elle contiendra ce que je dis : les témoignages de
190
le, surtout quand il s’agit d’une bibliothèque. »
C’est
pourquoi « notre bibliothèque sera construite en dur ». — Déclaration
191
statistiques et des plans fabuleux. 30. « Ford,
c’est
Descartes descendu dans la rue », écrivaient Aron et Dandieu dans Le
192
sur cette condamnation une politique européenne,
c’est
à peu près aussi intelligent que de se déclarer l’adversaire des aval
193
quelques chances de leur faire comprendre ce que
c’est
qu’une révolution de masses, au sens moderne. Et que ça n’a pas le mo
194
ce de gouverner, je l’ai. Mais ce que je cherche,
c’est
la communion du cœur avec chaque homme de la nation allemande. » De n
195
) Décrire le « domaine » d’un auteur authentique,
c’est
aussi décrire sa personne, à la manière du physiognomoniste plutôt qu
196
a vérité dans une âme et un corps ». Aujourd’hui,
c’est
un Rilke, un Claudel, un Ramuz qui détiennent les simples par quoi no
197
ecrète de l’art de Ramuz. Un personnage de Ramuz,
c’est
d’abord une apparition, — une image venant à nous. « … on les voit so
198
t d’abord qu’on le corrige. » Et Ramuz ajoute : «
C’est
comme moi. » C’est comme lui quand il écrit. Car sa vision est harmon
199
corrige. » Et Ramuz ajoute : « C’est comme moi. »
C’est
comme lui quand il écrit. Car sa vision est harmonie avec ces formes,
200
a position de l’homme et la proposition du monde.
C’est
la région de la rencontre et de la forme. Et non point de la forme to
201
aut rendre à ce mot d’imagination son sens fort :
c’est
la natura naturans. (Nous pourrons dire aussi, un peu plus tard, que
202
(Nous pourrons dire aussi, un peu plus tard, que
c’est
la faculté du concret chez un homme.) ⁂ « Car le phénomène de l’art e
203
eu de lessive, plutôt que de l’azur du firmament,
c’est
, à vrai dire, le parti pris de tout poète, au sens littéral de ce nom
204
de tout poète, au sens littéral de ce nom : mais
c’est
aussi ce qu’une certaine critique ne veut point pardonner à Ramuz. Un
205
un terme roturier, commun, non littéraire. Ramuz,
c’est
le contraire : s’il écrit « Autarchie », il ajoute aussitôt : — « com
206
droit aux choses. Mais s’il n’y a plus de choses,
c’est
une tromperie. C’est pourquoi nos journaux contiennent tant de menson
207
s s’il n’y a plus de choses, c’est une tromperie.
C’est
pourquoi nos journaux contiennent tant de mensonges, surtout lorsqu’i
208
). Utiliser les mots dans leur sens étymologique,
c’est
toujours revenir au phénomène de l’incarnation, c’est retrouver la la
209
t toujours revenir au phénomène de l’incarnation,
c’est
retrouver la langue à cet état naissant dont la chimie nous dit qu’il
210
a pu croire qu’il n’avait pas le sens du rythme :
c’est
qu’il veut le rythme formé sur la nature des choses qu’il évoque, non
211
ar ses relations organiques à d’autres formes. Et
c’est
encore l’office de l’imagination c’est-à-dire de l’activité qui prési
212
une de ses œuvres une signification mythologique.
C’est
en général l’irruption d’une forme d’imagination nouvelle dans un vil
213
et dans lesquelles vit le bourgeois46. Ce milieu,
c’est
le peuple ramuzien, peuple créé d’abord à l’image du Ramuz créateur,
214
n aspect convenu de la chose pour toute la chose.
C’est
pourquoi il s’attarde à décrire le concret d’une façon concrète ; ain
215
ntairement détaillés. Mais l’important, je pense,
c’est
qu’une page de Ramuz — même pas très réussie, et il y en a, il faut l
216
i ont un air raté, un air de pastiche de Ramuz —,
c’est
qu’une seule page de ce livre lue avec cette lenteur qu’elle impose,
217
stance, il fait retour aux origines élémentaires.
C’est
limiter l’ampleur du fait humain mais aussi garantir son unité concrè
218
it au temps de Goethe. Plus encore que sa valeur,
c’est
sa fin qui est contestable, dès lors que cette fin n’est plus la plén
219
n’est jamais au nom d’un naturisme romantique48.
C’est
parce que toutes ces aides tendent à supprimer ce contact le plus nu
220
efuse l’économie d’efforts qu’elles représentent,
c’est
que l’effort même, pour lui, garantit la réalité. L’effort est le con
221
imitive, produire au jour leur forme restaurée, —
c’est
le mouvement unique de l’œuvre de Ramuz, et la définition de sa perso
222
de l’élémentaire. » Parce que le critère du réel,
c’est
l’effort ; parce que la chose brute exige le plus dur effort, parce q
223
tout acte humain, pour autant qu’il est créateur,
c’est
le retour au Paradis perdu. ⁂ Il faut citer ici une page des Souveni
224
des hommes est entr’aperçue pour un instant. Car
c’est
à la ré-apercevoir pour un instant que tendent tous les arts, et à nu
225
soi le plus direct qu’ait jamais consenti Ramuz (
c’est
Une Main) je lis ceci : « Certains hommes tiennent pour un gain tout
226
ez ? Cette voix n’est-elle pas émouvante ? — Oui,
c’est
beaucoup, la voix d’un homme. C’est assez rare dans la littérature. Q
227
ante ? — Oui, c’est beaucoup, la voix d’un homme.
C’est
assez rare dans la littérature. Qui voudrait exiger davantage ? — J’i
228
a qui échappe à nos prises. Ainsi fait Goethe, et
c’est
là sa vertu. Mais notre siècle pose d’autres questions, des questions
229
dernier de la personne est témoignage. Témoigner,
c’est
peut-être risquer en dépit de tout et de soi, ce qu’aucune sagesse n’
230
seule connaissance qu’on a du premier sens. 46.
C’est
là ce qu’il appelle sa « vie intérieure », même s’il est résolument l
231
ttre à l’abri du fisc. Ce qui est plus difficile,
c’est
d’expliquer rationnellement une telle conduite. C’est alors que le ps
232
t d’expliquer rationnellement une telle conduite.
C’est
alors que le psychologue entre en action. 47. De tout bel canto peut
233
e en action. 47. De tout bel canto peut-on dire.
C’est
le ton de la musique de Stravinsky, du Sacre et des Noces. Le ton de
234
nt un primitif, il faut être aussi un primitif ».
C’est
ce que l’école ne peut pas admettre. 49. Pour autant, bien entendu,
235
ective de l’homme et de ce qui résiste à l’homme.
C’est
le contraire de l’activisme au sens américain, qui cherche partout la
236
pareille indulgence.) L’important, à leurs yeux,
c’est
l’enthousiasme populaire, la prospérité générale, la productivité acc
237
omme, ce qu’ils admirent dans la Russie nouvelle,
c’est
une santé énorme, une joie au travail dont rien ici ne peut donner l’
238
ravail dont rien ici ne peut donner l’idée ; mais
c’est
aussi et d’une manière fort imprévue, la renaissance d’un certain hum
239
s’il le faut. Quand l’esprit « perd ses droits »,
c’est
à nous de les lui rendre. ⁂ Poussé par les nécessités de la polémique
240
le et ses moyens d’action ou même de contrainte :
c’est
le Plan55. Ainsi donc, la mesure effective à quoi s’ordonne toute la
241
istes d’Occident se sont faits les conservateurs.
C’est
un plan beaucoup plus opportuniste que doctrinal, plus « russe » et p
242
doute et surpasse l’ordre des erreurs possibles :
c’est
que le Plan est l’instrument forgé par la dictature communiste pour u
243
ndu dans toute l’URSS l’usage des semelles-crêpe.
C’est
très bien que d’établir un rapport entre la qualité des semelles et l
244
e la qualité des semelles et la culture générale.
C’est
très bien de pousser jusque-là le fanatisme de l’harmonisation — ou G
245
ans cent ans ou mille ans d’un paradis universel.
C’est
au nom de ces fins dernières, et de la conscience aiguë qu’ils en pos
246
onne humeur et si nous sommes de mauvaise humeur,
c’est
qu’ils savent pourquoi ils travaillent et que nous l’ignorons général
247
travaillent et que nous l’ignorons généralement ;
c’est
qu’ils acceptent les buts de leur travail, et que nous nous méfions g
248
scientifique. Mais avec cette idée nietzschéenne,
c’est
l’aventure, le romantisme et l’utopie, enfin le risque créateur qui r
249
oute différente, et à certains égards, contraire.
C’est
tout le drame de la culture d’opposition, de la culture séparée, qui
250
te bien souvent à l’insu de ceux qu’il tourmente.
C’est
ici le mythe de l’homme nouveau qui lui fournit son expression en mêm
251
a vie dure, comme tout ce qui est irrationnel, et
c’est
la faute de la raison. Car cette raison, simple servante de l’action,
252
il n’est pas de dire non à tout, ni oui à tout ;
c’est
un devoir de critique lucide, et j’ajouterai de critique méfiante, da
253
ine mais la technique de l’action sur les masses.
C’est
une mesure partielle, valable pour la seule action au cours de laquel
254
’ordre extérieur. Et vous ferez du collectivisme.
C’est
la seule « base commune » puissante pour toute action culturelle futu
255
ou d’un siècle, je ne sais ; mais ce que je sais,
c’est
que tous nos pays se trouveront un jour futur en face des mêmes tâche
256
. Pas d’ordre spirituel sans un minimum matériel,
c’est
l’évidence. Mais pas d’ordre total sans une soumission organique du m
257
ne soumission organique du matériel au spirituel.
C’est
encore là une évidence, et qui n’est pas moins actuelle. III. L’ap
258
Je ne connais qu’un moyen de résister à l’Europe,
c’est
de lui opposer le génie de la liberté. Saint-Just. L’on pourrait sa
259
sseins et ordonnant toutes choses à leur service,
c’est
l’histoire des objets, des langages, des génies ou des organismes en
260
ne irréfutable de la présence d’un grand dessein,
c’est
l’incarnation d’une mesure commune à tous les ordres et qui les harmo
261
de l’Histoire, sous les figures d’un ciel unique.
C’est
là seulement qu’elle se révèle à nous, comme un jugement porté sur ce
262
n que du « désarroi général ». Liberté d’opinion,
c’est
pratiquement liberté de se plaindre, mais de se plaindre sans passion
263
attendant à critiquer les nations « rajeunies ».
C’est
le dernier lieu commun vivant. Les nations dites rajeunies sont celle
264
e possibilités théoriquement fort enviables. Mais
c’est
qu’elles en jugeaient l’usage actuel néfaste, lorsqu’il était encore
265
écroule, et la mesure devient le manque d’argent.
C’est
cette angoisse avant tout qui explique la carence des gouvernants, la
266
e leurs réformes, l’incohérence de leurs décrets.
C’est
cette angoisse encore qui explique pourquoi la jeunesse bourgeoise hé
267
s de s’aimer ? La commune mesure des États neufs,
c’est
au contraire une mystique conquérante. Mais là encore, derrière les g
268
par me répondre : Bon ou mauvais selon vos idées,
c’est
ce régime qui nous a délivrés de la misère61. Et cela suffit à le jus
269
révélateur chimique de la vocation d’une nation.
C’est
à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Europe mod
270
Groupes d’Oxford et dans le domaine pédagogique.
C’est
elle enfin qui pousse des milliers de jeunes gens dans les camps de v
271
es et nationalistes. 4. Les premières réponses.
C’est
pour avoir deviné cet appel et pressenti l’ampleur de l’angoisse qu’i
272
t pressenti l’ampleur de l’angoisse qu’il trahit,
c’est
pour l’avoir épousé et guidé, et même à demi satisfait, que triomphen
273
rangers. Regardons-les en face, connaissons-les :
c’est
le seul moyen de nous reconnaître. Ils ont fondé des religions dont l
274
nies, vibrer à l’unisson de leur panique sacrée :
c’est
l’animal en nous qui frémira. Mais la protestation totale de notre es
275
fins dernières. Si nous condamnons ces religions,
c’est
dans leur terme, au nom d’un acte de foi contraire. Elles veulent la
276
ns ses relations actives avec tous ses prochains.
C’est
à nous qu’il incombe aujourd’hui d’opérer cette synthèse concrète qui
277
onie de fonctions diversifiées, saines et fortes.
C’est
une harmonie « fédérale ». Restaurer, recréer cette force, bâtir cett
278
fédération de personnes et de groupes organiques,
c’est
obéir à notre vocation présente, mais c’est aussi assurer pour l’aven
279
ques, c’est obéir à notre vocation présente, mais
c’est
aussi assurer pour l’avenir l’efficacité de notre action dans la cult
280
eillement viril dans le concret intime d’une vie,
c’est
aussi le chemin de l’universel. S’il veut rester vivant, c’est dans u
281
e chemin de l’universel. S’il veut rester vivant,
c’est
dans un amitié nouvelle. S’il écrit quelque part : « Le monde n’a plu
282
res », il sait aussi, et il nous fait savoir, que
c’est
à nous de recréer un monde où notre vie s’accepte. Aux premières page
283
e sont pas du tout littéraires. Le monarque caduc
c’est
la culture, c’est l’art, c’est cette littérature qui parle dans le vi
284
littéraires. Le monarque caduc c’est la culture,
c’est
l’art, c’est cette littérature qui parle dans le vide, pour rien de g
285
Le monarque caduc c’est la culture, c’est l’art,
c’est
cette littérature qui parle dans le vide, pour rien de grand, pour pe
286
à l’endroit de la gauloiserie : on s’imagine que
c’est
du réalisme, que c’est enfin la « vraie » nature délivrée de la contr
287
oiserie : on s’imagine que c’est du réalisme, que
c’est
enfin la « vraie » nature délivrée de la contrainte « artificielle »
288
à la réalité le rêve d’une vie plus « heureuse ».
C’est
encore une aspiration à la vie sublime, tout comme l’autre, mais cett
289
ut comme l’autre, mais cette fois du côté animal.
C’est
un idéal quand même : celui de la luxure. Et c’est encore une évasio
290
est un idéal quand même : celui de la luxure. Et
c’est
encore une évasion, encore un exotisme à l’usage d’une génération san
291
nière classique d’humaniser l’anecdote, l’aperçu.
C’est
qu’il ne cherche pas le pittoresque, ni le sentiment pour lui-même, m
292
de regarder les maisons : ce qui m’intéresse ici,
c’est
la foule. » Je me souviens alors de Goethe à Venise : « Je ne suis en
293
crier au trotskiste, au bourgeois ? (Si toutefois
c’est
encore une injure…) Pour moi, elles me donneraient envie de simplifie
294
RSS) ne met en péril la culture. » Naturellement,
c’est
plus complexe que cela. Mais c’est aussi plus clair que la préface et
295
Naturellement, c’est plus complexe que cela. Mais
c’est
aussi plus clair que la préface et l’épilogue ne le donneraient à pen
296
iets. » — Internationalisme ? « L’important, ici,
c’est
de persuader aux gens qu’on est moins heureux qu’eux partout ailleurs
297
: des pauvres. Il n’y a plus de classes en URSS,
c’est
entendu. Mais il y a des pauvres. Il y en a trop, beaucoup trop. » —
298
la ligne, que l’on discute. Ce que l’on discute,
c’est
de savoir si telle œuvre, tel geste ou telle théorie est conforme à c
299
doctrine de Marx de ses applications historiques,
c’est
en définitive critiquer le marxisme lui-même. En effet, dès lors qu’u
300
ipe. (Ce que nous écrivions ici le mois dernier.)
C’est
ici tout le problème que pose ce livre, et qu’il laisse encore en sus
301
l’enfant, perdit le dieu. » La légende est belle.
C’est
une légende… Elle traduit à mes yeux ce fait d’expérience : toute ten
302
’ordre mystique, contredite par les faits connus.
C’est
une espèce d’acte de foi. Ou mieux : un négatif de l’acte de foi chré
303
uver qu’au prix de la vie du Dieu qui est en lui,
c’est
que l’homme est pécheur, et ne peut pas outrepasser les limites de sa
304
l’homme. La phrase finale de ce livre sur l’URSS,
c’est
à l’auteur que nous l’appliquerons : c’est lui, c’est Gide « qui n’a
305
’URSS, c’est à l’auteur que nous l’appliquerons :
c’est
lui, c’est Gide « qui n’a pas fini de nous instruire et de nous étonn
306
t à l’auteur que nous l’appliquerons : c’est lui,
c’est
Gide « qui n’a pas fini de nous instruire et de nous étonner ». 63.
307
e de salade bien verte ? » Si tout cela est fini,
c’est
à cause du fascisme ! Si vous aimez Goya, adhérez au PC ! Voilà qui e
308
quatre-vingts, soixante-quinze et cent-mille. Et
c’est
un écrivain de classe ! L’essai de Gedat intitulé Un chrétien découvr
309
on a convenu de n’en rien laisser paraître. Oui,
c’est
toujours sa fièvre que le romancier moderne nous propose, mais très d
310
s vrais que lui ; le mieux qu’on puisse attendre,
c’est
qu’ils le soient, à la limite, autant. Il me dira d’une voix que j’en
311
publie ses victoires ou ses défaites mémorables,
c’est
dans l’ordre. Qu’on atteste par une publication tel acte victorieux d
312
tiblement. Comment légitimer cette complaisance ?
C’est
peut-être que le monde décrit par Briffaut est en réalité aussi conve
313
du Parti communiste français, le 16 octobre 1936.
C’est
donc un manifeste, et un texte officiel. Il convient d’en parler avec
314
ec un chauvinisme que je vous laisse qualifier :
C’est
la générosité française, c’est l’amour français de l’indépendance, c’
315
aisse qualifier : C’est la générosité française,
c’est
l’amour français de l’indépendance, c’est ce sens français de l’unive
316
nçaise, c’est l’amour français de l’indépendance,
c’est
ce sens français de l’universel, c’est l’humanisme français qui demeu
317
épendance, c’est ce sens français de l’universel,
c’est
l’humanisme français qui demeurent les meilleurs garants de la volont
318
ssion bonne foi. La brochure se termine ainsi : «
C’est
à l’Esprit que le Parti communiste français… fait confiance pour l’ai
319
ient pas même l’excuse de la sincérité. Ou alors,
c’est
que M. Vaillant-Couturier, qui pourtant n’hésite pas à déclarer que «
320
t pas à le définir. Page 20, on croirait bien que
c’est
« la raison ». Mais l’ensemble du manifeste donne penser que c’est pl
321
». Mais l’ensemble du manifeste donne penser que
c’est
plutôt la tactique… Si le Français, né malin, ne doit pas mourir gogo
322
s le secteur libre. Il en abuse merveilleusement.
C’est
le chef-d’œuvre de la critique impressionniste (après quoi elle n’a p
323
onsommateur (dans tous les sens de l’expression),
c’est
l’euphorie géniale du dessert ! ah. Rougemont Denis de, « [Compte
324
ou d’un traité classique d’officier en retraite.
C’est
toute l’histoire de la première révolution allemande (1918-1919) qui
325
rtakiste a pu être étouffée en quelques semaines,
c’est
uniquement le fait d’initiatives follement risquées par quelques offi
326
-venants. Ce qui semble certain, dès aujourd’hui,
c’est
que les effets d’une cause de cet ordre se manifestent en premier lie
327
nietzschéen ? On a vite fait de dire : fascisme.
C’est
une facilité que les professeurs cultivent : Nietzsche précurseur du
328
autant que du national-socialisme à la Rosenberg.
C’est
ce que démontre avec toute la virulence désirable le dernier numéro d
329
es plus riches. » Cette société sans tête unique,
c’est
à peu près ce qu’en termes moins romantiques nous appelons fédération
330
ologique libératrice. « Dieu », la tête, l’unité,
c’est
l’État totalitaire, le fascisme ou le stalinisme. Dans ces conditions
331
bres du groupe d’Inquisitions, comme R. Caillois,
c’est
l’appel à un « ordre » aristocratique, ésotérique, mais « sévissant à
332
é de puissance et de l’ironie ». Il me paraît que
c’est
bien à quoi devait aboutir le véritable et intégral nietzschéisme dan
333
teurs : « Soyez humains à l’égard des créateurs !
C’est
leur fait d’être pauvres en amour du prochain » ; et : « Toute créati
334
rtaines phrases fort inquiétantes, telles que : «
C’est
à la communauté unitaire que la personne emprunte sa forme et son êtr
335
veut pas d’ennemis à gauche parce que la gauche,
c’est
le parti de la Raison et du Progrès, qui naît de la Science. C’est ce
336
la Raison et du Progrès, qui naît de la Science.
C’est
ce mari-là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la chance
337
ance. Seulement, avoir la chance, avoir la veine,
c’est
démentir les lois les plus fondamentales de notre science la plus élé
338
de notre science et de la « veine » individuelle.
C’est
l’un ou l’autre ; ou mieux, l’un contre l’autre. La religion la plus
339
e triangle de plaine bleue rosée piqué de cyprès,
c’est
la seule couleur vive du paysage desséché. Ciel gris mouvant, une bar
340
conférence. Ce matin le pigeon n’est pas revenu.
C’est
évidemment absurde, cette histoire. Je le vois bien. Et en même temps
341
éatrice de Rubicons imaginaires ? Comme toujours,
c’est
une étrangeté, une singularité irréductible qui m’introduit au généra
342
out à fait précise : l’exception vécue, reconnue,
c’est
cela même qui nous fait découvrir notre commune condition. Car en eff
343
une condition. Car en effet la condition commune,
c’est
de se sentir une exception, un type spécial, différent de tous les au
344
ble au général. Mais voilà l’étonnant de l’aveu :
c’est
qu’il peut faire comprendre à d’autres, en un éclair, que chaque homm
345
uer sa réalité individuelle et ses superstitions,
c’est
sans doute en vertu d’une prudence qui est le fondement même de toute
346
aller à l’encontre de la réalité individuelle, et
c’est
pour elle la seule manière d’être en vérité « réaliste ». Je crains d
347
’impersonnel, pour se diriger contre la personne.
C’est
à ce prix qu’elle assurera quelque équilibre — et c’est tout ce que j
348
à ce prix qu’elle assurera quelque équilibre — et
c’est
tout ce que je lui demande. Mais ici prenons garde à deux faits, auss
349
serait en fait que la limite du pire désordre, et
c’est
la mort. Cas purement idéal bien entendu puisque l’histoire ne connaî
350
abilisé, le désordre est toujours à sens unique :
c’est
la personne qui cesse de se défendre, c’est l’anarchie qui renonce à
351
que : c’est la personne qui cesse de se défendre,
c’est
l’anarchie qui renonce à ses droits. Et si le cadre de l’État paraît
352
titutions n’ont guère changé depuis un siècle, et
c’est
pourquoi l’on s’imagine que l’équilibre s’est stabilisé. Au vrai, cha
353
, journalistiques. Il s’étale en mauvaise humeur.
C’est
cela que je nomme démoralisation à l’abri d’un faux équilibre, — d’un
354
Ainsi le but final, le télos de toute politique,
c’est
la suppression de l’État, la libération des personnes au moment où le
355
dans la politique. On devine peut-être pourquoi.
C’est
qu’elle forme la composante proprement antipolitique de tout équilibr
356
, l’État ne sera jamais totalitaire. » Or l’État,
c’est
un fait patent, devient partout de plus en plus totalitaire. C’est do
357
ent, devient partout de plus en plus totalitaire.
C’est
donc que l’homme se défend de moins en moins. Ses « superstitions » p
358
affectent, — dont les affecte notre démission. Et
c’est
ainsi d’un refoulement, puis d’un transfert fatal de nos superstition
359
tre elle, au profit des tyrannies impersonnelles.
C’est
l’instant où l’homme dit : « Que voulez-vous que j’y fasse ? » ou enc
360
i le bénéfice ? À moi d’abord, très certainement.
C’est
une joie qui vaut bien les ennuis du voyage, le temps perdu et les fa
361
sorte, etc. Peu à peu, je découvre que le public,
c’est
une série d’hommes et de femmes isolés, qui ont chacun leurs raisons
362
vraie raison d’une communion entre deux hommes :
c’est
toujours une raison unique, qui ne vaut qu’entre lui et moi, et qui n
363
ine qui anime un rêve, dans une chambre nocturne.
C’est
un homme qui rencontre un autre homme dans sa situation concrète et s
364
chètent nos livres. Ce qu’il s’agit de retrouver,
c’est
le contact avec l’homme qui réfléchit et qui fait la critique des idé
365
critique directe, informulée, parfois dramatique,
c’est
bien la seule qui puisse nous rendre peu à peu le sens de la responsa
366
s. Il vit sans nous. Nous le retrouverons intact.
C’est
le lecteur que nous avons trahi, c’est avec lui que nous devons retro
367
ns intact. C’est le lecteur que nous avons trahi,
c’est
avec lui que nous devons retrouver un contact qui nous renverra, plus
368
pation fondamentale des paysans et des bourgeois,
c’est
une manière de s’exprimer qui en dit plus long qu’on ne croirait. « J
369
sorte que s’étonner d’une pluie « intempestive »
c’est
une manière de dire : « Je m’attendais à autre chose, mon calendrier
370
Pendant des heures, la petite chienne Marquise —
c’est
la mère du basset Pernod — a trottiné tout gentiment sur les restanqu
371
ant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car
c’est
en espérance que nous sommes sauvés » (Romains 8. 22-24). Parler de l
372
nt de romantiques, en termes d’extase religieuse,
c’est
se moquer cruellement des créatures, ou plutôt c’est avouer qu’on n’a
373
st se moquer cruellement des créatures, ou plutôt
c’est
avouer qu’on n’a pas su les voir. Aller demander à la Nature la révél
374
e saine et délivrée de toute contrainte mauvaise,
c’est
trahir cette « attente ardente », cette question angoissée des bêtes
375
bêtes et des plantes que l’apôtre a su percevoir.
C’est
la nature qui cherche en nous ce que notre délire allait lui demander
376
pour hommes et dames sur la place principale. Si
c’est
cela, l’antifascisme, les fascistes doivent être de drôles de gens. 6
377
e tout agitée : Madame se meurt ! s’écrie-t-elle.
C’est
Madame Bastide, la belle-mère. — Qu’a-t-elle ? — Oh, elle m’a bien re
378
Simard. Un beau-frère est arrivé, et on partage.
C’est
toujours assez compliqué. La nuit, par un dernier respect pour la mor
379
bâton sur son lit, qu’elle ne veut pas le lâcher,
c’est
pour lui tenir compagnie… On a été chercher le pasteur. Je le rencont
380
comme ça, sur la couverture, et elle explique que
c’est
pour monter « là-haut », pour s’aider ! 8 mai Il y a eu du bruit tout
381
» Je passe la tête par la fenêtre. Qu’est-ce que
c’est
, Simard ? — Il est rouge et boursouflé, tremblant de colère et gestic
382
mblé que tout s’était bien passé. Je me trompais.
C’est
la mère Calixte qui me l’apprend ce matin. Le ménage Simard est furie
383
’il ne voulait pas qu’on lave. Je le lui ai dit :
c’est
bien ta fôte ! Ça aurait été dans votre maison qu’il y aurait eu un m
384
isent les jeunes personnes en mal d’émancipation.
C’est
bien plus grave. C’est aussi grave que les questions d’argent. C’est
385
nes en mal d’émancipation. C’est bien plus grave.
C’est
aussi grave que les questions d’argent. C’est un fait d’ordre religie
386
ve. C’est aussi grave que les questions d’argent.
C’est
un fait d’ordre religieux. Et la colère de Simard en témoigne. 15 mai
387
ce nom ?) On dit que cela ressemble à l’Albanie.
C’est
un groupe de hautes bâtisses compliquées, en pierre ocrée, enfermant
388
ans la montagne, un autre mas dit « le Château ».
C’est
à l’orée d’un bois de châtaigniers. On y accède par une rampe monumen
389
est, dire ce qui est comme un homme l’a senti, —
c’est
assez rare. « Ce serait si bien si l’on pouvait, chaque soir et chaqu
390
rs, — sans la vibration slave, métaphysique. Mais
c’est
une sympathie peut-être plus virile que l’auteur demande au lecteur p
391
fuser de servir un ordre qui n’est pas le sien ».
C’est
donc qu’elle veut instaurer un ordre plus grand et pur. « Toutes les
392
ation. Que « toutes les paroles soient sacrées »,
c’est
la volonté proprement eschatologique des poètes chrétiens et des roma
393
es poètes chrétiens et des romantiques allemands,
c’est
la volonté de réintégration générale de la création dans son état d’i
394
i est antimarxiste d’une manière plus valable : «
C’est
l’espoir ou le désespoir qui déterminera pour le rêveur éveillé — pou
395
Ils (les poètes) ont leur conscience pour eux. »
C’est
la maxime de l’individualisme rationalo-bourgeois. Voir Léon Bloy (Ex
396
s anciens, des heureux, des intellectuels riches,
c’est
M. Benda, et personne d’autre. Et lorsqu’un autre fit observer, en ma
397
respect que celui qui s’efforce de la réaliser, —
c’est
que la vérité dont il s’agit ressemble pas mal au néant. Soyons série
398
ndrait de donner à la littérature, dans Esprit ,
c’est
une question qui se pose à nos lecteurs, parce que, sous une forme pl
399
mes raisons, les réponses varient du tout au nul.
C’est
dire qu’une réflexion patiente — mais urgente — s’impose à nous sur c
400
s totalitaires. La littérature agit sur l’époque,
c’est
évident, mais une littérature donnée, en tant qu’ensemble caractérisé
401
le se choisit, est aussi le produit d’une époque.
C’est
pourquoi la question d’une littérature personnaliste reste pour nous
402
tout ce qui vient de paraître, sous prétexte que
c’est
« important » ou « intéressant » ou « plein de talent ». (La disconti
403
le exciter ni sa réprobation ni son enthousiasme.
C’est
ce que l’on nomme du beau travail d’universitaire : l’absence de tout
404
èmes théologiques qui s’y rattachent étroitement,
c’est
cette étrangeté même de l’objet qui semble l’avoir retenu, et elle lu
405
es rationalistes du xviiie siècle, qui aboutit —
c’est
la thèse de Lamm —, par une évolution très raisonnable, à des « rêver
406
s de la personnalité sont volontairement effacés.
c’est
ce que Madame Guyon appelle “la mort mystique”. L’âme ne vit plus dés
407
e”. L’âme ne vit plus désormais de sa vie propre,
c’est
Dieu qui vit et agit en elle. » Il s’agit, au vrai, de la lutte entre
408
Neutralité oblige (octobre 1937)at au
C’est
un redoutable questionneur que C. F. Ramuz. Vous croyez tout d’abord
409
-nous neutres ? Je voudrais souligner ceci : que
c’est
aux Suisses, finalement, que Ramuz pose ces questions ; mais que s’il
410
souci d’expliquer qui nous sommes à nos voisins,
c’est
peut-être que notre lot, en tant que Suisses, et non en tant que Vaud
411
r en fonction des voisins, on pourrait croire que
c’est
à peu près l’idéal que Keyserling juge à notre mesure, celui du tenan
412
isse. Parce que la Suisse se figure justement que
c’est
la question qui ne se pose pas. Que nous le voulions ou non, notre ne
413
d’un droit, la seule peut-être qui soit efficace,
c’est
l’exercice réel de la charge dont ce droit représente à la fois la co
414
nonyme et des révolutions qu’il a fait naître. Or
c’est
une crise fort analogue qui menace la neutralité, dès l’instant où ce
415
réalisme, et de défense des intérêts économiques,
c’est
la réalité européenne de la Suisse qu’on perd de vue. On l’a senti à
416
tue l’apport spécifique de l’Europe à l’humanité.
C’est
autour d’elle et grâce à elle que l’Occident s’est édifié, et qu’il a
417
s Suisses, ce fut « Un pour tous, tous pour un ».
C’est
la formule la plus frappante et la plus juste de l’esprit fédéral de
418
Occident — en même temps que du personnalisme. Et
c’est
au nom de cette mission de gardienne du principe commun que la Suisse
419
t être qu’au nom de l’avenir de l’Europe, puisque
c’est
cela que nous sommes dès maintenant. 2. — La culture. D’autres en ont
420
iées, régionales ou étrangères. Une fois de plus,
c’est
là notre chance. Mais savons-nous l’utiliser ? Il y faudrait une cons
421
l’unification » à la mode jacobine ou classique.
C’est
l’unité originelle, et peut-être future et finale, des diversités de
422
e », des vocations spéciales d’autres nations. Et
c’est
là notre vocation. Neutralité, sur le plan culturel, ce n’est pas mél
423
imitation médiocre. Ce n’est pas forcément cela.
C’est
au contraire (ou plutôt ce doit être) un combat perpétuel, exaltant,
424
araît sur la grande scène de l’Europe. De Genève,
c’est
une autre « école suisse » qui domine les lettres françaises ; après
425
ssibilités extrêmes. Nous avons le goût du moyen,
c’est
entendu, et je l’accorde à Ramuz, et je m’en irrite au moins autant q
426
ice du principe constituant de la fédération — et
c’est
pourquoi elle appartient à l’État et non pas aux cantons. De plus, le
427
te que forment ailleurs les écoles militaires. Et
c’est
bien ce que devrait être une armée consciente de son rôle particulier
428
e servir son pays et d’illustrer sa cause. Et que
c’est
faire grand tort à ce patriotisme qu’on exalte, que de le confondre,
429
le reste », on fait œuvre de mauvais Suisse, car
c’est
ce « reste » justement qui donne un sens à la fédération, donc à l’ar
430
a menace extérieure81. » Rien n’est plus vrai, et
c’est
très consciemment que nous opérons ce redressement urgent ! Qu’est-ce
431
as à renverser l’ordre politique existant — comme
c’est
le cas en France par exemple — mais à donner ou à rendre à cet ordre
432
ymboliquement de la garde du Saint-Gothard : mais
c’est
pour assurer la liberté de passage, et non pas pour barrer le col sou
433
restres : comme l’a magnifiquement montré Wagner.
C’est
cet Amour mystique, bientôt sécularisé et « profané » par la littérat
434
divers : mystique, littérature, guerre, mariage.
C’est
l’influence actuelle du mythe manichéen (mais « profané » par la litt
435
le — non d’a-moralité comme on dit trop souvent —
c’est
la confuse dissension au sein de laquelle nous vivons de deux morales
436
néral, mais plus ou moins empreinte de religion —
c’est
ce que l’on nomme la morale bourgeoise ; d’autre part, une morale ins
437
r l’ambiance culturelle, littéraire, artistique —
c’est
la morale passionnelle ou romanesque. Tous les adolescents de la bour
438
rs qui lui fournissaient ses « contraintes » — et
c’est
précisément dans le jeu de ces contraintes que le mythe de Tristan pu
439
uire un jour ou l’autre dans la vie du couple. Or
c’est
de tout cela, justement, que les modernes font dépendre leur « bonheu
440
es, dépend de ceci, exige cela — et ceci ou cela,
c’est
toujours quelque chose qu’il faut acquérir, par de l’argent le plus s
441
ns l’acceptation, et meurt dans la revendication.
C’est
qu’il dépend de l’être et non de l’avoir : les moralistes de tous les
442
ge en tant qu’institution sociale. 3. « Aimer,
c’est
vivre ! » Dès le xiie siècle provençal, l’amour était considéré c
443
valiers parce qu’ils savaient chanter l’Amour. Et
c’est
pourquoi certains auteurs ont pu parler d’une féodalité démocratique
444
’attrait sexuel, sa transformation en passion. Et
c’est
de là que nous vient, par la littérature, cette idée toute moderne et
445
elque chance de devenir comtesse ou milliardaire.
C’est
une « adaptation » moderne — pour parler le langage du cinéma, seul a
446
Anciens, tout le monde est prêt à le reconnaître,
c’est
un des lieux communs les plus usés des moralistes : mais personne ne
447
e. De la poésie à l’anecdote piquante, la passion
c’est
toujours l’aventure. C’est ce qui va changer ma vie, l’enrichir d’imp
448
e piquante, la passion c’est toujours l’aventure.
C’est
ce qui va changer ma vie, l’enrichir d’imprévu, de risques exaltants,
449
ouissances toujours plus violentes ou flatteuses.
C’est
tout le possible qui s’ouvre, un destin qui acquiesce au désir ! Je v
450
édé, jeté hors de soi, dans l’extase. Et de fait,
c’est
déjà sa nostalgie qui le « démeine » — pour parler comme l’auteur du
451
repose sur cette double ignorance. Le passionné,
c’est
l’homme qui veut trouver son « type de femme » et n’aimer qu’elle. So
452
ore que l’image de la Mère, ce qui les tyrannise,
c’est
la « beauté standard ». De nos jours — et ce n’est qu’un début —, un
453
aimer. Il rencontre cette femme, il la reconnaît.
C’est
elle, la femme de son désir et de sa plus secrète nostalgie88, l’Iseu
454
e encore désirable une fois rejointe ? Car Iseut,
c’est
toujours l’étrangère, l’étrangeté même de la femme, et tout ce qu’il
455
possession au cœur de l’homme en proie au mythe.
C’est
la femme dont on est séparé, et qu’on perd en la possédant. Alors com
456
de se nouer dans une durée étale et trop sereine.
C’est
qu’il faut recréer des obstacles pour pouvoir de nouveau désirer et p
457
consciente, intense, infiniment intéressante… Or
c’est
la douleur seule qui rend consciente la passion, et c’est pourquoi l’
458
douleur seule qui rend consciente la passion, et
c’est
pourquoi l’on aime souffrir et faire souffrir. Lorsque Tristan emmène
459
a passion mystique d’être sans fin terrestre — et
c’est
par là que cette passion se détachait des rythmes du désir charnel ;
460
charnel ; mais tandis que pour Tristan l’infini,
c’est
l’éternité sans retour où s’évanouit la conscience douloureuse — pour
461
au monde fini. Mais la passion dite « fatale » —
c’est
l’alibi — où se complaisent les modernes, ne sait plus même être fidè
462
qui lui résiste. ⁂ Aimer, au sens de la passion,
c’est
alors le contraire de vivre ! C’est un appauvrissement de l’être, une
463
e la passion, c’est alors le contraire de vivre !
C’est
un appauvrissement de l’être, une ascèse sans au-delà, une impuissanc
464
souffrent de jalousie », dit un poème tibétain89.
C’est
que, passant « leur seuil », sortant de leur être propre et du présen
465
ve privée (même si tous la jugent la plus belle).
C’est
qu’il ne sait plus posséder ni plus aimer ce qu’il a dans le réel. Il
466
: le sens de la fidélité. Car voici la fidélité :
c’est
l’acceptation décisive d’un être en soi, limité et réel, que l’on cho
467
éfraîchie que soit l’empreinte du mythe primitif,
c’est
pourtant là qu’est le secret de l’inquiétude qui tourmente aujourd’hu
468
de prendre conscience de la nature du phénomène,
c’est
à quoi se résume l’ambition des analyses qui précèdent ; mais je sens
469
mple du mariage, que l’on prétend fonder sur lui.
C’est
qu’on ne sait pas au juste ce qu’est l’amour-passion, ni d’où il vien
470
ommes pas des Don Quichotte… » Je le crois bien !
C’est
même à cause de cela que vous ne ferez rien de sérieux. Et comme il f
471
uestion qui se pose à l’historien, au sociologue,
c’est
de savoir quel mécanisme social va se déclencher pour rétablir la sit
472
e nostalgie) est la meilleure définition d’Iseut.
C’est
la femme que l’on perd du seul fait qu’on l’obtient. On ne peut l’aim
473
ire, on veut brûler. 89. Le Dict de Padma. 90.
C’est
l’une des définitions d’Iseut dans la mythologie celtique. 91. L’Enc
474
t de thèses objectives et de programmes d’avenir.
C’est
le ton et les sentimentalismes qui s’opposent encore. Mais enfin l’on
475
). Une droite qui abandonne Boileau pour Rimbaud,
c’est
un parti nouveau. Pourquoi faut-il qu’elle conclue une enquête sur le
476
lez pas me dire que vous êtes fasciste ? — Heu… »
C’est
la dernière réplique. — Francis Jammes continue à célébrer son autocu
477
lui donna la main pour la première fois en 1888.
C’est
donc lui qui l’avait cloîtrée ? — Pour un collège de sociologie : Nou
478
otal, fut un échec dont la passion sut profiter.)
C’est
qu’avant tout et après tout, à l’origine et à la fin de la passion, i
479
et les conseils de tous nos arts de vivre, quand
c’est
la terre qui est méprisée, et la vie qui est la faute à racheter ! Ma
480
e tue, et le tuer autrement qu’il ne veut l’être,
c’est
bien de cela, de cela seul qu’il s’agit, pour qui veut surpasser la p
481
acines, il est probable que l’État s’en chargera,
c’est
son hygiène. Il y a toutes les raisons de le prévoir, dans une époque
482
re à leurs effets les décisions qu’il a risquées.
C’est
donc un parti pris tout personnel que je vais tenter de définir maint
483
le mariage, suprême valeur du « stade éthique » (
c’est
la « plénitude du temps ») ; puis condamne enfin ce mariage, suprême
484
femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais
c’est
le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre co
485
mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais
c’est
la femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun
486
en vient à cette conclusion : choisir une femme,
c’est
parier. Or la sagesse populaire et bourgeoise recommande au jeune hom
487
ysiques et moraux des plus hautement organisés ! (
C’est
pourtant à cette utopie qu’obéit sans le savoir le mal marié, lorsqu’
488
nfin ce n’est pas l’erreur logique qui est grave,
c’est
l’erreur morale qu’elle suppose. Lorsqu’on incite les jeunes fiancés
489
ais ! Choisir une femme pour en faire son épouse,
c’est
dire à Mademoiselle Untel : « Je veux vivre avec vous telle que vous
490
que vous êtes. » Car cela signifie en vérité : «
c’est
vous que je choisis pour partager ma vie, et voilà la seule preuve qu
491
de… L’habitude des modernes, leur nature acquise,
c’est
d’exploiter chaque situation au maximum et pour elle-même, sans plus
492
d’importance, cela ne change rien à nos rapports,
c’est
une passade, une erreur sans lendemain » et tantôt : « C’est tellemen
493
assade, une erreur sans lendemain » et tantôt : «
C’est
tellement vital pour moi, tellement plus important que toutes vos pet
494
e, parce qu’on s’y est engagé, simplement, et que
c’est
un fait absolu, sur quoi se fonde la personne même des époux. Il faut
495
soit le bonheur. Elle affirme scandaleusement que
c’est
avant tout l’obéissance, et en second lieu la volonté de faire une œu
496
se du mariage est le type même de l’acte sérieux,
c’est
dans la mesure où elle est faite une fois pour toutes. Seul l’irrévoc
497
itée, détient sa chance immédiate de grandeur, et
c’est
dans la fidélité « absurde » qu’elle pourra la réaliser : quand il y
498
! » Ainsi de la fidélité du mythe, et de Tristan.
C’est
un narcissisme mystique, mais qui s’ignore, naturellement, et qui cro
499
ent spirituel. Se détruire, mépriser son bonheur,
c’est
alors une manière de se sauver et d’accéder à une vie supérieure, la
500
», écrivait Novalis songeant à sa fiancée perdue.
C’est
l’émouvante formule de la fidélité courtoise ; une négation sans reto
501
se ne signifiait qu’une évasion. Dans le mariage,
c’est
à l’autre d’abord, et non pas à son moi d’abord, que celui qui aime v
502
ur ce bien, elle crée devant elle le prochain. Et
c’est
alors par ce détour, à travers l’autre, que le moi rejoint sa personn
503
. Ce qui niait l’individu et son naturel égoïsme,
c’est
cela qui édifie la personne. À ce terme, on découvrira que la fidélit
504
eine stature : il est l’affirmation de l’être. Et
c’est
Éros, l’amour-passion, l’amour païen, qui a répandu dans notre monde
505
u’un Nietzsche absurdement reproche à l’Évangile.
C’est
Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort, et qui
506
s adorons la vie nous précipite dans sa négation.
C’est
la profonde misère, le désespoir d’Éros, sa servitude inexprimable :
507
a mort divinisante, mais le Jugement du Créateur.
C’est
ici-bas que notre sort se joue. C’est sur la terre qu’il faut aimer e
508
u Créateur. C’est ici-bas que notre sort se joue.
C’est
sur la terre qu’il faut aimer et recevoir le pardon. L’homme naturel
509
n’est pas l’homme qui doit se délivrer lui-même,
c’est
Dieu qui l’a aimé le premier, et qui s’est approché de lui. Le salut
510
ce absolue quand nous cessons de le diviniser. Et
c’est
ce qu’atteste l’expérience de la fidélité dans le mariage. Car cette
511
femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais
c’est
le mari ; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son propre cor
512
mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais
c’est
la femme. (I. Cor. 7.) La femme étant l’égale de l’homme, elle ne pe
513
ins que cet engagement pour révéler sa vérité. Et
c’est
pourquoi l’homme qui croit au mariage ne peut plus croire sérieusemen
514
pas moi qui ai commis la faute, je n’y étais pas,
c’est
cette puissance fatale qui agissait en lieu et place de ma personne.
515
bien typique d’une certaine déficience sexuelle.
C’est
dans l’état de fatigue générale, et sexuellement localisée, que le co
516
e serait plus que le « tombeau de l’amour ». Mais
c’est
encore le mythe, naturellement, qui nous le fait croire, avec son obs
517
oncevoir la réalité de la personne chez la femme.
C’est
autant dire qu’il ne sait pas encore aimer. Le viol et la polygamie p
518
aute de « passion » (au sens de tempérament) mais
c’est
qu’il aime, justement, et qu’en vertu de cet amour, il refuse de s’im
519
e. Son égoïsme passe par l’autre. On admettra que
c’est
une révolution sérieuse. Et nous pourrons maintenant dépasser la form
520
christianisme qui a fait naître la passion, mais
c’est
une hérésie d’origine orientale. Cette hérésie s’est répandue d’abord
521
cidental » procède de deux sources distinctes. Si
c’est
notre délire guerrier que l’on entend désigner par ce terme, il se ra
522
’il révèle est l’antithèse exacte de la passion :
c’est
une affirmation de la valeur des choses créées, de la matière, et une
523
but à notre vie la maîtrise de la Nature, puisque
c’est
là le but et la fonction originelle du Démiurge, et puisque le salut
524
fait une fatale erreur dans l’activisme moderne,
c’est
la collusion de la guerre et de notre génie technique. À partir de la
525
es créatrices, et en particulier de la technique.
C’est
alors la passion nationale et guerrière qui va devenir le principal m
526
chrétien105. Il est tout au contraire manichéen.
C’est
ce qu’ignorent communément ceux qui assimilent le christianisme et l’
527
écisive de l’hérésie méridionale, il apparaît que
c’est
du Proche-Orient et de l’Iran, sources certaines de l’hérésie, que no
528
les mêmes effets parmi les peuples de l’Orient ?
C’est
qu’elles n’y ont pas trouvé les mêmes obstacles. Ainsi notre chance
529
déplace pour que le dynamisme change de signe. ⁂
C’est
en fin de compte dans l’attitude religieuse des Occidentaux, et dans
530
ondir l’être créé dans ce qu’il a de particulier.
C’est
tout le secret de notre fidélité. La sagesse orientale cherche la con
531
profondeur toute la diversité du monde créé ; et
c’est
ainsi que la Renaissance définit l’homme : un microcosme. Tout ce qui
532
ité, et donne des chances nouvelles à la passion.
C’est
notre vie et notre mort. Et c’est pourquoi la crise moderne du mariag
533
s à la passion. C’est notre vie et notre mort. Et
c’est
pourquoi la crise moderne du mariage est le signe le moins trompeur d
534
condamne » de la sorte et à priori toute passion,
c’est
qu’il n’en a connu aucune, et qu’il est en deçà du conflit. Pour cet
535
e rupture nous demeure en partie mystérieuse107 :
c’est
« le secret » essentiellement impartageable et indicible, qui s’oppos
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ésignation, et s’il a tout ressaisi par la suite,
c’est
en vertu de l’absurde (c’est-à-dire de la foi). Il fait sans cesse le
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tout le monde », mais « en vertu de l’absurde »,
c’est
une scandaleuse tricherie aux yeux de qui ne croit pas à l’absurde ;
538
e aux yeux de qui ne croit pas à l’absurde ; mais
c’est
plus qu’une synthèse, et infiniment plus et autre chose qu’une « solu
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s de l’aimer et de lui dédier toute son œuvre. Et
c’est
peut-être que cette œuvre était le lieu de sa fidélité la plus réelle
540
présence parfaite à l’objet aimant de l’amour, et
c’est
ce qu’il nomme le mariage mystique. L’âme se comporte alors à l’endro
541
ge pas comme nous, révèle peu à peu son mystère :
c’est
qu’au-delà de la tragédie, il y a de nouveau le bonheur. Un bonheur q
542
is qui n’appartient plus à la forme du monde, car
c’est
lui qui transforme le monde. 93. Je m’en tiens au « cas-limite » d
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de l’instinct, à mesure que l’homme se virilise :
c’est
l’argument du Dr Maranon en faveur de la monogamie. 95. La gauloiser
544
Éros sublimé. Éros n’est pas le péché ; le péché,
c’est
la sublimation d’Éros. » 98. Comme le croira cependant Novalis renou
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a personne selon la fameuse définition kantienne,
c’est
ce qui ne peut être utilisé par l’homme comme une chose, comme un ins
546
stes m’amène à formuler les thèses suivantes : 1.
C’est
le désir de « sortir du plan des vieux partis » qui rassemble ordinai
547
ement les premiers éléments d’un groupe local. 2.
C’est
l’impuissance à « sortir du plan des vieux partis » qui paralyse l’ac
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e. 17. Ce que l’on nomme la puissance d’un parti,
c’est
la somme des abdications de tous ses membres. 18. Lorsqu’un parti — c
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faire aussi grands que le tout. 21. L’injustice,
c’est
la justice d’un groupe imposée uniformément à d’autres groupes. 22. C
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oupe imposée uniformément à d’autres groupes. 22.
C’est
pourquoi le fédéralisme est la seule forme humaine de la justice. 23
551
de créer sur place des foyers communautaires. 24.
C’est
un but essentiellement fédéraliste. 25. Il ne s’agit pas de s’emparer
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alités que l’on maîtrise. 26. Si peu que ce soit,
c’est
tout ce qu’il y a de réel. 27. Une seule main qui travaille fait plus
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tant d’autres le furent et le restent. Toutefois,
c’est
bien comme « historien » que vous m’attaquez, et certes je ne fais pa
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es critères à ce qui ne relève pas du même ordre.
C’est
à savoir : le sens d’une interprétation. Or c’est l’erreur commune, b
555
C’est à savoir : le sens d’une interprétation. Or
c’est
l’erreur commune, bien moins des historiens — qui ne peuvent plus se
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erme. Ce n’est pas même de l’histoire littéraire.
C’est
bien plutôt, s’il faut une étiquette, un livre de théologie morale, e
557
t une étiquette, un livre de théologie morale, et
c’est
sur ce terrain que je puis le défendre. Malgré toute mon horreur de K
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l’enregistrement sans intervention de l’esprit. (
C’est
d’ailleurs tout à fait impossible.) Or seul le créateur connaît la cr
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erprétation créatrice au moins égale à la mienne.
C’est
à partir de là que nous pouvons dialoguer. Car à partir de là, nous p
560
se principale de la crise du mariage moderne ! Et
c’est
si « beau », si « éloquent », si « intérieur », si « riche », si « ém
561
il y a, au cœur de cet amour, d’antichrétien. Or,
c’est
à cela seulement que je veux renoncer. Sur ce point seul porte ma déc
562
t, nous le savons à Neuchâtel comme à Marseille).
C’est
à cela, c’est à ce « reste » que vous dites ne pouvoir renoncer. C’es
563
ons à Neuchâtel comme à Marseille). C’est à cela,
c’est
à ce « reste » que vous dites ne pouvoir renoncer. C’est cela que vou
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ce « reste » que vous dites ne pouvoir renoncer.
C’est
cela que vous me reprochez de n’avoir pas assez exalté. Mais alors, j
565
issonance obstinée, je considère que le chrétien,
c’est
un homme qui choisit sans retour, et qui décide de renoncer, comme ma
566
Nous trouvons en nous deux amours, et même trois.
C’est
là précisément le sujet de mon livre. Le premier amour, c’est le dési
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cisément le sujet de mon livre. Le premier amour,
c’est
le désir, c’est l’amour sensuel, sa fièvre et son bonheur, un « aspec
568
t de mon livre. Le premier amour, c’est le désir,
c’est
l’amour sensuel, sa fièvre et son bonheur, un « aspect éternel du cœu
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tement considérée comme vertueuse, ennoblissante.
C’est
en tant que le désir est exalté, et d’une certaine manière « chaste »
570
est, mais vers le moi rêvé de celui qui s’exalte.
C’est
une espèce de narcissisme. Le seul amour qui tende vers Dieu et qui l
571
eu et qui l’atteigne à travers la vraie créature,
c’est
l’amour qui est venu de Dieu, rendu aux hommes par le Christ, cette A
572
e je ne connaissais pas, et que vous approuvez ! (
C’est
aussi, en réalité, le développement de quelques indications formulées
573
n. » — Tristesse de l’historien n’est-ce pas ? Et
c’est
pourtant celui-là même qu’avec combien de raison vous offrez en modèl
574
e de Lucien Febvre : « La méthode de l’historien,
c’est
partir des faits… modestement ». Dans la mesure où c’est réellement «
575
artir des faits… modestement ». Dans la mesure où
c’est
réellement « modeste », — très bien. 110. Un de mes étudiants allema
576
professeur lui dit : « Que venez-vous faire ici ?
C’est
en Allemagne qu’on se passionne pour les troubadours et qu’on les con
577
trop bien avec le monde (Constantin et la suite)
c’est
qu’elle trahit son état. Quand on croit le fossé comblé entre elle et
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on croit le fossé comblé entre elle et le monde,
c’est
qu’on se trompe à la fois sur la fonction de l’Église et sur la natur
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cesser d’être chrétien, sans s’en apercevoir, et
c’est
le risque qu’il court dans les périodes où les choses ont l’air de bi
580
’air de bien marcher. Voilà pour ma réponse. Mais
c’est
l’enquête elle-même qu’il faut mettre en question. On n’imagine pas s
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tisfaction du plus grand nombre, puis se dissout.
C’est
ainsi que de 1942 à 1946, l’État américain a contrôlé les prix, la ré
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t qui ne relevaient point de la lutte des partis.
C’est
pourquoi les partis ne s’en sont point occupés, et n’ont point jugé n
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de. Le sentez-vous ? À vous de n’en point abuser.
C’est
d’ailleurs très facile, me semble-t-il. Soyez honnêtes dans les négoc
584
n a la plus vieille diplomatie secrète du monde :
c’est
sans doute lui qui sait le mieux comment traiter ces États turbulents
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spillage, des chants et des beuveries. On dit que
c’est
la question de l’Asie qui nous sépare. Car en réalité, nous touchons
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grands marchés, le Japon un de nos gros clients.
C’est
là que les choses pourraient se gâter… Quant à nos bons voisins « lat
587
définition à toute formule ou forme d’expression,
c’est
l’incohérence du réel. (Tout ce que l’on peut en dire, c’est qu’on l’
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ohérence du réel. (Tout ce que l’on peut en dire,
c’est
qu’on l’éprouve.) Or justement, la civilisation américaine souffre d’
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, d’appauvrissement de la vitalité. En politique,
c’est
le respect des complexités organiques qui peut seul ménager des liber
590
xte. S’en tenir aux faits seuls, aux faits bruts,
c’est
une timidité de l’esprit qui recule devant son acte propre : donner u
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ues et les journaux américains ne sait pas ce que
c’est
que la confiance en soi. Ceci dit, je me retourne vers mes compatriot
592
j L’Europe absente, démissionnaire, colonisée,
c’est
un certain sens de la vie, une certaine « conscience » de l’humain, o
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qu’il nous faut demander, et obtenir, nous tous,
c’est
que les nations européennes s’ouvrent d’abord les unes aux autres, su
594
et obtenir — obtenir de nous-mêmes tout d’abord —
c’est
que le génie de l’Europe découvre et qu’il propage les antitoxines de
595
s « règlements de douanes » et du « foie gras » :
c’est
en son nom, dites-vous, que je répondais à Sartre. Allons donc ! Je v